Vrai pouvoir

De Lexique du Daingue
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Depuis aussi loin qu’elle se souvienne, Coralie avait toujours aimé les pieds nus. C’était son petit jardin secret et elle ne s’en était jamais ouverte à personne. Elle se contentait d’admirer les pieds de ses amies, camarades de classe, artistes, même les gens dans la rue, l’été... L’hiver, elle imaginait la forme des pieds nus, dans les chaussures, fréquentait les piscines et les salles de sport pour combler le vide. Ce fantasme était maintenant si présent que dès qu’elle voyait quelqu’un, son regard se portait immédiatement sur les pieds. Elle avait construit un véritable univers virtuel autour des pieds nus... Son monde à elle ! Elle s’y réfugiait dès que possible, le soir dans son lit, dans la journée au cours de rêveries éveillées. Elle se rendait compte que les pieds nus prenait une place de plus en plus importante dans sa vie, allant jusqu’à détériorer ses rapports avec les autres, mais elle était incapable d’y échapper et ne le voulait d’ailleurs pas. Elle passait pour une originale et s’en foutait. Elle préférait une soirée tranquille, seule chez elle au milieu de ses fantasmes, à une soirée au cinéma entre amies. Elle adorait se promener dans la nature, pieds nus, parfois même entièrement nue. Cela donnait de la consistance, de la réalité à ses fantasmes, qui, il faut le dire, n’étaient pas communs. Au lycée, ce n’était pas formidable, mais elle se maintenait dans la moyenne, mais sans trop d’effort, préférant surfer sur les sites fétichistes plutôt que de faire ses devoirs. Les choses étaient devenues plus simples quand deux ans avant, son père avait été muté à l’autre bout de la France. Elle avait refusé de les suivre et contre toute attente, ses parents avaient accepté de louer un studio pour qu’elle puisse terminer ses études dans le même lycée. Depuis, c’était le rêve... Elle ne s’habillait jamais chez elle. C’est pour cette raison qu’il n’invitait jamais personne chez elle. Elle ne voulait pas renoncer à sa nudité. D’ailleurs, si quelqu’un était entré chez elle... Les murs étaient couverts de posters et de photos de pieds nus, jusque dans la salle de bain ! Il y avait des centaines de photos ! C’était un véritable travail de titan de décrocher et ranger ces photos lors de la visite bi annuelle de ses parents. Elle s’arrangeait toujours pour effectuer le déplacement elle-même. Elle restait dans le studio une bonne partie des vacances scolaires, sous prétexte de révisions. On était au mois d’avril et Coralie se réjouissait du retour proche des beaux jours. Dans quelques semaines, elle pourrait faire ses premières excursions pieds nus ! Les pieds commençaient à se découvrir pour son plus grand bonheur. Camille était arrivé un lundi. Elle avait commencé par ce faire charrier par les mecs de la classe. « Ho ! Tu t’es gourée de cours, toi ! » Avant que le prof de français n’annonce qu’elle suivrait désormais les cours avec nous. Elle ne se mêlait jamais à personne. Une vraie sauvage ! Finalement, elle semblait avoir quelques points communs avec moi... elle ne semblait pas s’intéresser aux conversations, mais il lui arrivait parfois de fixer une personne avec insistance pendant plusieurs minutes. Contrairement aux autres filles de la classe, elle ne faisait l’objet d’aucune avance de la part des mecs... Je trouvais ça curieux... Comme s’ils avaient compris qu’il ne fallait rien attendre d’elle... Finalement, je me suis retrouvé à ses côtés, sur le même bureau en classe. Nous parlions peu, mais cela représentait quand même plus de mots qu’avec tout le reste de la classe. C’est la que j’ai commencé à constater des trucs bizarres. Une fois, je fouillais mon sac pour y trouver ma règle et elle me tendit la sienne avant que je puisse lui demander... J’étais pourtant certaines qu’elle ne me regardait pas. Une autre fois, elle n’avait donné l’heure avoir que je me demandais seulement l’heure qu’il était. Ce jour là, elle avait rougi jusqu’aux oreilles comme quelqu’un qui vient de dire une grosse bêtise. Camille était très jolie, châtain clair, de grands yeux gris vert, ce qui rendait d’autant plus suspect le manque d’intérêt des garçons ! Ce soir là, en la voyant partir, je regrettais de ne jamais avoir vu ses pieds nus... Le lendemain, quand je l’ai aperçu, j’ai d’abord cru qu’elle était pieds nus ! Elle portait une fine paire de sandales. Les lanières étaient si étroites qu’on avait vraiment l’impression qu’elle ne portait pas de chaussures. Ses pieds étaient superbes et ils me plaisaient énormément. A la lumière des « incidents » précédents, je trouvais quand même curieux que mon vœu soit si vite exaucé. Au cours de la journée, je regardais souvent les pieds de Camille. A chaque fois, ils se plaçaient très exactement sous l’angle ou j’avais envie de les voir ! Ce n’était plus vraiment des coïncidences ! C’était comme si Camille pouvait lire dans mes pensées ! je renouvelais l’expérience plusieurs fois, cette fois consciemment et le résultat dépassa mes espérances. C’était complètement idiot, mais Camille semblait vraiment lire dans mes pensées. Voulant en avoir le cœur net, je me concentrais et formulais clairement la question dans ma tête.  Comment fais-tu ? Elle s’était tournée vers moi et avait fait un grand sourire. Dans un souffle, elle avait répondu. - Je ne sais pas... Le reste du cours reste flou pour moi... comment était-ce possible ? Si elle pouvait lire mes pensées, c’était la catastrophe ! Elle allait me prendre pour une folle ! D’un autre côté, elle semblait se prêter au jeu... je ne comprenais plus ! le mieux était d’avoir une conversation sérieuse après les cours ! A la fin de la journée, elle resta avec moi, au lieu de partir immédiatement, comme elle le faisait habituellement. Elle attendit d’être dans la rue pour déclarer. - Je crois que nous avons à parler... Le mieux serait que tu m’invites à prendre un café chez toi... - Chez moi ? Mais... ce n’est pas possible... pas chez moi ! - Je respecterais tes habitudes... ça ne me dérange pas du tout de te voir nue... et pour respecter tes... Idées... Je ne déshabillerais également... ça te va ? J’avais le souffle coupé ! Je dus m’adosser au mur de l’école pour ne pas tomber. C’était affreux et je ne savais plus ou me mettre. Est-ce que j’avais le choix, maintenant. Sans répondre, je me redressais et me dirigeais vers mon studio, deux rues plus loin. J’entrais dans l’immeuble comme une somnambule. Tandis que je fourrageais dans mon sac pour y trouver mes clefs, Camille ôta ses sandales et les déposa exactement à la place ou je laissais toujours les miennes. Merde ! Elle savait ça aussi ! Avec les gestes mal assurés, je me débarrassais de mes chaussures, ouvrit la porte et entrait dans le studio. Je restais plantée dans l’entrée, sans savoir exactement ou j’étais. Camille ferma la porte. Ensuite, sous mon regard aussi vide, elle se déshabilla entièrement et plaça ses vêtements dans le placard. Elle dut passer sa main devant mes yeux pour que je reprenne conscience. Je me déshabillais, mécaniquement, l’esprit toujours aussi confus. Elle entra dans la salle et s’installa confortablement dans le canapé en rotin. Elle me regardait en souriant et lança. - Alors, ce café ? Je dus m’y reprendre en plusieurs fois pour réchauffer deux tasses de café ! Une horreur ! j’apportais le café dans la salle et m’asseyais à côté d’elle, un fesse seulement sur le canapé. - Détend toi ! La terre tourne toujours ! - Qui... Qui est tu ? - Une fille de 18 ans, comme toi... Avec peut-être un petit quelque chose en plus... comme toi... - Tu lis dans mes pensées, n’est ce pas ? - Comme dans un livre... - Comment ? Merde ! - Je n’en sais rien... c’est comme ça depuis que je suis toute petite... ça te fait peur ? - Un peu, oui ! - Tu n’as aucune raison d’avoir peur... si je ne t’aimais pas, je ne serais pas ici en ce moment. Tu es la première personne à qui j’en parle... - Pourquoi moi ? - Ton fantasme. Il est comment dire... très... attirant... - Tu aimes les pieds nus, toi aussi ? - Non, pas spécialement ! - Alors ? - Alors ? C’est tout ce qui gravite autour ! C’est d’une richesse inimaginable ! Tout en parlant, elle avait posé un de ses pieds nus sur mes cuisses. - Alors, qu’est ce que tu attends ! Prends le dans tes mains, tu en meurs d’envie ! - Si tu n’aimes pas, pourquoi? - Parce que je ne me contente pas de lire dans ta tête... je peux aussi me « brancher » sur ton esprit et sentir ce que tu ressens... Et ça, j’aime ! - Comment peux-tu le savoir ? Ho ! Tu... tu l’as déjà fait, n’est ce pas ! - J’avoue que tu m’as fait passer de délicieuses soirées... mais je souhaitais être franche et t’en parler... Tu sais, ce n’est pas dans mes habitudes. - Tu veux dire... comment ça ? - Quand je suis « branchée », je ressens absolument tout ce que tu ressens... - Même... - Même l’orgasme, oui ! Tu vois, je t’aide ! - Alors si je caresse ton pied, là, maintenant, tu vas ressentir le plaisir que je prends à le faire ? - Tout à fait... mais tu n’as pas seulement envie de caresser mon pied... tu as une furieuse envie de le mettre dans ta bouche, non ? Je connais presque tout de ton fantasme ! Sans ajouter un mot, je décidais de tenter l’expérience, quand même un peu déstabilisée par ces révélations. Je m’asseyais en tailleur sur le canapé et commençais à lécher le pied nu de Camille. C’était le rêve ! Tout ce que je souhaitais depuis des années ! L’excitation eut bientôt raison de l’étrangeté de la situation. Comme habituellement quand je léchais mes propres pieds nus, le talon de mon pied nu trouva le chemin de mon sexe et s’y engouffra partiellement. En quelques mouvements, le plaisir m’arracha quelques soupirs de bien-être. Je jetais un coup d’œil à Camille. Elle s’était adossée au dossier du canapé, et visiblement, elle ne simulait pas ! La voir de cet état multiplia mon excitation et l’orgasme m’emporta violemment. Je dus m’accrocher au pied de Camille pour ne pas le lâcher. Elle tentait de se replier sur elle-même pour savourer l’orgasme. Quand le plaisir s’apaisa, je reposais le pied nu trempé de salive sur mes cuisses. Tout cela était vrai ! Je n’étais pas au fond de mon lit en train d’imaginer tout cela ! Ce n’était pas un des milliers de scénarios que mon imagination mettait au point ! je venais de réaliser un des mes plus forts fantasmes, au moins, un de ceux qui étaient réalisables. Je n’avais plus peur de Camille ! Pourtant, tout cela était encore plus incroyable que mes pires fantasmes ! - Je peux t’aider à réaliser certains fantasmes que tu crois irréalisables, tu sais ? - Si tu connais si bien mes fantasmes, tu dois savoir que les autres fantasmes sont parfaitement irréalisables. J’ai toujours eu trop d’imagination ! - Ha bon ! Tu en es sûre ? Avant que je puisse répondre, je me pliais en deux et me mit à lécher mes propres pieds nus. J’étais incapable de résister. Dès que ma langue s’était posé sur un pied, j’avais senti le plaisir inonder mon ventre pour monter rapidement jusqu’à l’orgasme. Inutile de me masturber en même temps comme je le faisais habituellement ! J’avais souvent rêvé qu’il en était ainsi, que je ne puisse pas m’empêcher de le faire. Je m’amusais même souvent à le simuler, mais là, j’étais vraiment obligée de la faire ! Le plaisir avait déjà largement dépassé mes plus longs orgasmes quand je repris le contrôle de mon corps. J’avais de nouveau un peu peur de Camille. Non seulement, elle était capable de lire mes pensées, mais elle pouvait me faire faire ce qu’elle voulait ! Elle dut s’en rendre compte... ou plutôt le lire dans mon esprit. - N’ais pas peur... Je ne ferais rien que tu ne souhaites pas, je te le jure ! - Alors... Alors... tu peux réaliser tous mes fantasmes ? - Je le pense, oui... - On n’a même pas besoin de parler, alors... - On pourrait, en effet, mais je pense qu’il est important pour toi de continuer à exprimer tes idées en parlant... - Mais il faut que tu te trouves près de moi ? - Pas nécessairement... quand j’étais plus jeune, oui, il fallait que je sois près des gens... mais plus maintenant. La distance n’a plus d’importance. Et je peux aussi « modifier » de façon permanente ou non, certains « circuits » de ton esprit... - Tu pourrais faire en sorte que je me mette à jouir dès que ma langue touche un pied nu ? - Parfaitement ! je connais l’excitation que tu ressens à ce moment précis et je peux déclencher un orgasme sur cette information... - Alors, tu pourrais me « transformer » complètement pour faire de moi ce que je suis dans mes fantasmes ? - Oui, en théorie, mais ce n’est pas si simple que ça... premièrement, il existe des zones obscures dont tu n’as même pas conscience toi même. Et tant qu’elles ne sont pas conscientes pour toi, je n’y aie pas accès. Deuxièmement, ça te tuerait ! Je sais qu’il y a des façons plus désagréables de mourir, mais quand même ! - Comment ça ? - Tes neurones grilleraient ! Tu serais certes très heureuse pendant plusieurs heures, mais tu perdrais toute identité, le cerveau complètement cuit ! Mais rassure-toi ! Je peux t’y amener progressivement... et pas seule... - Pas seule ? - Tu tiens à être enfermé dans un hôpital ? Et tu tiens à être seule pour vivre ça ! - Non, bien sûr, mais je ne suis pas sûre de comprendre... - Et bien, disons que je peux « suggérer » à d’autres filles certaines choses de façon à ce que ton cas ne soit plus unique... - Mais au départ, elles n’aimeront pas les pieds nus ! - Je sais comment fonctionne ton cerveau, je peux « modifier » le leur... - On peut commencer tout de suite ! - Naturellement ! - Alors, je ne veux plus jamais pouvoir mettre de chaussettes ni de bas ! - Définitivement ? Tu es sûre ? Même moi, je ne pourrais plus rien modifier après ! - J’en suis sûre ! - Comme tu veux... et qui veux-tu « affliger » de cette « caractéristique » ? - Sabine ? - C’est tout ? - Ben... c’est que je ne m’y attendais pas, alors... - Je peux prendre la liste des pieds que tu aimes en classe, par exemple... - Ben oui... - C’est fait... Pour toi, immédiatement. Tu ne pourras plus jamais mettre de chaussettes. Pour les autres, elles s’en apercevront demain matin, en même temps que leur fétichisme, mais elles penseront avoir toujours aimé les pieds nus... - J’ai l’impression de rêver ! Tu dois être une fée ou quelque chose comme ça ! - Peut-être... en attendant, j’ai faim... tu as quelque chose à grignoter ! - Bien sûr ! Dit ! tu peux me rendre nue, provisoirement, et mettre un peu de plaisir dans ce ventre triste... - Juste un peu pour que tu puisses quand même te déplacer, sinon, je vais mourir de faim ! - Assez pour que ce soit agréable quand tu te « brancheras » sur mon esprit... - Hé ! On dirait que tu commences à lire dans mes pensées, toi aussi ! Je me levais pour gagner la cuisine. Le plaisir inonda lentement mon ventre et je sentis la nudité gagner mon corps. C’était presque palpable ! Je dus m’appuyer sur la table pour me déplacer dans la cuisine tant l’orgasme menaçait d’exploser à chaque pas. Mes gestes étaient lents et je devais me concentrer pour la moindre tâche. A dire vrai, je n’avais plus tellement envie de manger, ni même de faire la cuisine. Je voulais m’asseoir dans un coin et savourer la jouissance qui labourait mon ventre. J’avais souvent rêvé de jouir pendant des heures, mais ce que je ressentais en ce moment dépassait toutes mes espérances. Je préparais une omelette que nous ne touchâmes ni l’une ni l’autre. Quand je revenais dans la salle, Camille était allongée dans le canapé, les yeux humides. Je compris immédiatement qu’elle était « branchée » sur mon plaisir. Elle me fit une petite place à ses côtés et je m’allongeais, me serrant contre elle. Elle passa doucement une main sur ma poitrine, ce qui déclencha instantanément un orgasme, dont elle profita autant que moi. Nous ne dormîmes pas beaucoup cette nuit là. Je passais le plus clair du temps à lécher les pieds nus de Camille. Le lendemain matin, nous avions les yeux cernés, mais aucune ne regrettait cette nuit. Quand Camille rompit le « charme », j’éprouvais une immense sensation de vide. Elle sembla accuser le coup, elle aussi. Nous prîmes une douche ensemble. Ce fut elle qui se serra contre moi. Elle déposa même un baisé sur mes pieds nus. Comme je m’étonnais mentalement de cette attitude, elle répondit. - Je ne sais pas ce qu’il se passe... La nuit branchée sur ton cerveau a du créer des liens... Je ne m’y attendais pas, mais c’est très agréable !

Au lycée, le changement était visible ! Plus de 60 % de la classe étaient pieds nus dans des sandales ou même des tongs. Je remarquais immédiatement le changement de comportement. Les regards allaient sur les pieds des unes et des autres. J’avais de la chance. Sabine, assise juste devant moi, s’était débarrassée de ses tongs et présentait des plantes magnifiques. Elle frottait ses pieds l’un contre l’autre avec un plaisir non dissimulé. Par contre, la prof de biologie s’aperçut très vite que quelque chose n’allait pas. Personne de l’écoutait, ou presque. Elle posa soudain la question, très en colère. - Je peux savoir ce qui se passe avec vos pieds ce matin ? Je jetais un coup d’œil à Camille et dit à voix basse. - Tu peux essayer de faire un truc pour la calmer ? - Bien sûr, mais ce n’est pas dans mes habitudes... enfin, je crois que c’est indispensable. La prof retourna derrière son bureau et continua son cours comme si elle n’avait jamais posé de question. Elle était de nouveau calme et sereine. C’était au tour des autres élèves de ne rien comprendre. Les garçons se regardaient en haussant les épaules. Une voix résonna dans ma tête.  Elle a complètement oublié ce qui s’est passé. Ne t’inquiète pas, les autres vont oublier aussi... - Mais les autres profs...  C’est certain que je ne vais pas pouvoir subjuguer tout le monde... En effet, moins d’une minute plus tard, la classe était de nouveau calme. Intérieurement, je me demandais comment les filles avaient encaissé le fait de ne plus pouvoir mettre de chaussettes ce matin... la voix familière de Camille répondit immédiatement.  Ça ne les choque pas... elles ont l’impression que ça a toujours été comme ça... elles trouvent ça tout à fait normal. Elles aiment maintenant leurs pieds nus autant que tu peux les aimer... Sabine, Véronique, Marie et Myriam les ont déjà lécher un peu ce matin... Je me rapprochais d’elle et chuchotais. - Avec les mêmes effets que moi ?  Non ! tu ne m’as pas demandé de « programmer » cette possibilité... Mais ça les excite beaucoup ! J’ai pourtant un petit problème. - Ha !  Oui... Avec Sabine. Tu vois, j’ai fait une erreur... J’ai appliqué la même « programmation » à toutes les filles, sans réfléchir... - Et ?  Ben, Sabine était déjà un peu fétichiste... Pas autant que toi, naturellement, mais suffisamment pour que ça pose des problèmes... Les autres supportent les sandales... Elle, très difficilement. Ce n’est pas un hasard si elle est pieds nus. Elle ne supporte presque pas ses tongs. Elle est venue au lycée pieds nus ce matin et elle n’a mit ses tongs que pour entrer... Elle ne peut les supporter que quelques minutes... - Et tu ne peux pas corriger ?  Non... je te l’ai déjà dit... ces filles, ainsi que toi, vous ne remettrez jamais de chaussettes ! même moi, je ne peux plus modifier ce que j’ai imprimé profondément dans vos esprits... - Je suis un peu dépassée par les évènements.  Dit, c’est ton fantasme, non ? Qu’est-ce qui a envie de faire ? - S’il n’y avait que moi, je me déshabillerais immédiatement et je me précipiterais sur les pieds nus de Sabine... Je voudrais les voir toutes définitivement nues dans le même état que nous cette nuit...  Ce n’est peut-être pas impossible... - Comment ?  Les parents de Sabine sont à l’étranger pour deux mois... ils ont une grande propriété avec un parc immense. Elle veut t’y inviter, mais elle ne sait pas comment te le demander... je serais toi, j’irais m’asseoir à côté d’elle et je lui mettrais un pied nu sur les siens... elle en rêve en ce moment même ! - C’est que c’est tellement bizarre... tout va si vite !  Tu veux réaliser tes fantasmes, oui ou non ? - Bien sûr !  Alors lance-toi ! Je ne vais pas tout faire ! Camille avait raison, mais je n’arrivais pas à me mettre dans la tête que tous ces pieds nus hier inaccessibles étaient aujourd’hui à ma portée. Je me levais discrètement et m’asseyais à côté de Sabine. Elle me sourit et son visage s’illumina. Lentement, sans cesser de la regarder, je posais mon pied nu droit sur son pied gauche. Elle ferma les yeux et murmura un « Oui » étouffé. Elle plia la jambe droite et son pied nu vint se poser sur le banc, presque à toucher ma cuisse. Je serrais délicatement son petit 36 dans ma main. Les yeux toujours fermés, elle bredouilla. - Je suis heureuse que tu aimes les pieds nus... ça fait longtemps que je voulais te le demander, mais comme je n’étais pas sûre... C’était le monde à l’envers. Combien de fois avais-je répété cette scène ? Combien de fois avais-je demandé à Sabine si elle aimait les pieds nus ? Aujourd’hui, c’est elle qui me le demandait ! Camille allait rendre mes fantasmes réellement possibles ? Je commençais à le croire sérieusement. Enhardie par ce contact plutôt encourageant, je me lançais. - Oui, surtout les tiens, je dois dire... On pourrait peut-être se voir ce soir, après les cours... Elle ouvrit les yeux et me regarda intensément. - Je n’osais pas te le demander ! Mes parents sont absents et je suis seule en ce moment... Il y a de la place et on pourrait même inviter d’autres filles ! Je n’arrivais pas à me faire à ce changement de comportement. Tout semblait si simple après le passage de Camille ! Sur le ton de la conversation, et pour en avoir le cœur net, je posais une dernière question. - Tu as vraiment envie de lécher mes pieds nus autant que j’ai envie de lécher les tiens ? - Je ne pense qu’à ça ! Je veux tes pieds nus ! Sabine avait presque crié et une bonne partie de la classe s’était retournée. Au lieu des regards réprobateurs que j’attendais, je vis des sourires complices et j’entendis même quelques « Moi aussi ! » L’après midi était consacrée au français. Pas de problème avec le prof de français. Il se contentait de débiter son cours d’une voix monocorde sans jamais regarder vraiment les élèves. La seule chose qu’il ne supportait pas, c’était d’entendre parler ou chuchoter. J’étais retourné à côté de Camille qui avait croisé les jambes et me présentait la plante de son pied nu droit. - Tu le fais exprès ? Le prof s’arrêta de parler et me jeta un regard noir. Après un temps de silence, il reprit son cours.  Tu n’es pas obligé de parler... Formule juste la phrase dans ta tête, je comprendrais...  Je suis capable de faire ça, moi !  La preuve !  Mais d’ailleurs, pourquoi suis-je obligée de formuler quoi que ce soit puisque tu lis en moi comme dans un livre...  Ce n’est pas si simple que ça ! Ton esprit fourmille d’idées, souvent similaires, parfois contradictoires et je ne peux pas savoir à l’avance celle qui va émerger...  OK ! Malgré ce que nous avons vécu cette nuit, je n’étais pas encore convaincu que tu pourrais réaliser mes fantasmes... Tous mes fantasmes ! Maintenant, je le pense... tes pouvoirs sont immenses !  Je m’en doutais... mais finalement, je m’en aperçois grâce à toi... Peut-être un peu dangereux, aussi ! je me rends compte que ce que j’ai fais, je ne pourrais pas le défaire... Regarde, Sabine ne pourra plus jamais porter normalement de chaussures !  Mais elle est heureuse !  C’est vrai... Tu as raison... je me suis « branchée » sur son esprit quand tu tenais son pied... mais quand même... Jusqu’à présent, je n’étais contentée de petites suggestions pour me rendre la vie plus facile... Mais là, j’ai vraiment modifié la personnalité des filles et la tienne !  Tu recules ?  Non ! de toute façon, je suis déjà allé trop loin, je crois... Et toi ?  Bien sûr que non !  Alors, il va falloir que tu écrives la suite du scénario...  Oui... Tu crois qu’elles pourraient accepter si on leur disait la vérité... Ou au moins une partie...  Oui, je crois que je vois ce que tu veux dire... Tu voudrais qu’elles participent à la construction de la suite du scénario... Je peux faire ça... elles sauront que leur état n’est pas naturel, mais elles l’accepteront avec plaisir... C’est ce que tu veux ?  Oui, c’est tout à fait ça !  Mais si on continue, je ne pourrais pas gérer ça pour tout le monde !  On verra par la suite... En attendant, pour ce soir, tu peux faire en sorte que les filles prennent leur plaisir juste en posant la langue sur un pied nu ? Et moi aussi, naturellement.  Définitivement ?  Oui !  C’est fait !  Et pour qu’elles soient au courrant, comme fait-on ?  Et bien, tu vas leur expliquer normalement et je ferais ce qu’il faut pour que ça se passe bien... la suite dépend de toi... et d’elles.

J’avais cru que cette après midi ne finirait jamais. A l’inter cours, nous avions pris rendez-vous pour le soir, chez Sabine. Nous étions toutes majeures, sauf Natsuko, une jeune japonaise de 17 ans, et malgré quelques parents parfois étouffants, toutes purent se libérer. Ce qui se passa à notre arrivée chez Sabine est difficilement explicable. Sabine nous attendait, nue, sur la pelouse. Ce fut le signal pour un déshabillage général en règle. J’avoue que j’ai plus arraché mes vêtements qu’autre chose. Je me suis immédiatement précipitée sur les pieds nus de Sabine. Ma langue avait seulement effleuré la peau de Sabine qui déjà, je me trouvais au bord de l’orgasme. C’était fantastique !

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