Douce nudité

De Lexique du Daingue
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Caroline[modifier]

Ce n’est pas possible qu’elle ne s’en rende pas compte, impossible ! Sa manière de s’habiller me rend, moi, complètement folle ! Un bustier noir qui couvre tout juste sa poitrine et dévoilant un ventre plat et bronzé, un short minuscule noir et moulant découvrant des jambes interminables, et, ce que je regardais le plus, des pieds nus, enfilés dans de très fines tongs à fleurs. Elle était magnifique, et j’étais folle d’elle. Caroline ne s’habille jamais beaucoup, même en hiver, je ne l’ai jamais vu porter de vraies chaussures, mais en ce moment, avec la chaleur, elle bat des records. Moins elle s’habille et plus elle est attirante. Son regard brille comme si elle venait de faire l’amour. Je suis près d’elle le plus souvent possible, multipliant les attouchements fortuits. Elle ne s’en offusque jamais. Son attitude peut même laisser penser que ça lui plait. Seulement, ça s’arrête là ! C’est tout ! Je dois me contenter de l’admirer et de la toucher légèrement. Je rêve depuis des mois de la déshabiller et de la serrer dans mes bras, de caresser sa poitrine, de lécher ses pieds nus ! C’est un supplice de tous les instants. Il faut que je prenne une décision ! Ça ne peut plus durer comme ça. Je suis en train de devenir folle, tout simplement. Je rêve d’elle toutes les nuits, ça devient une véritable obsession. Aujourd’hui, j’ai décidé d’aller un peu plus loin... ça passe ou ça casse, mais je ne supporte plus cette promiscuité stérile. Si ça casse, j’en serais quitte pour demander mon changement d’agence... Je ne peux plus rester à côté d’elle sans rien faire, c’est au-dessus de mes forces. Je ne suis même plus à ce que je fais et j’accumule les erreurs. Si je n’arrive à rien, autant aller vendre des appartements ailleurs. Ma décision est prise. Elle fouille dans un antique classeur à tiroirs, sur la pointe des pieds, m’offrant une magnifique vue plongeante sur ses délicieuses plantes. Ses pieds sont parfaits, les plus beaux que je n’ai jamais vu. Orteils d’une parfaite régularité, extraordinaire cambrure qui fait que le centre de ses pieds ne touche jamais le sol, talons fins. Ses plantes, couleur jaune-foncé, presque orange, sont celles d’une fille marchant beaucoup pieds nus. J’en suis certaine, car les miennes sont de cette délicieuse couleur, et je marche pieds nus dès que j’en ai l’occasion. Je me lève et me dirige vers le classeur, le cœur battant la chamade.

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