Scène 2

De Lexique du Daingue
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- ???? Bon ! Et qu’est ce qui s’est passé ensuite. Ça n’explique pas le sang sur votre visage ? A moins que vous ne vouliez expliquer tout cela aux flics… Je vais les appeler d’ailleurs, pour que vous puissiez porter plainte. Ça ne servira à rien mais ….
- Non, je n’aime autant pas..
- Ah….
- J’ai quelques raisons de ne pas vouloir à faire avec la police. Rassure-toi, je ne suis pas une criminelle. Excuse-moi je suis très habituée au tutoiement..
- Moi aussi, ben continues….
- J’ai continué à marcher sans but, surtout très contrariée complètement déboussolée parce que là, je n’avais vraiment plus rien, ni papiers, qui étaient dans mon panier, ni argent, même si je n’en avais pas beaucoup, ni vêtements de rechange..
- Ni chaussures ….
- mm ! Oh ça … ! Bref, deux voitures sont passées sans s’arrêter et puis plus rien pendant des heures. Le soir arrivait avec la fraîcheur, je tremblais de froid et le foulard que j’avais malicieusement mis pour attirer les regards, glissait. Je n’arrivais plus à le nouer correctement et je devais le tenir sur mes seins..
- Hum ! Sexy !.
- Oui, c’était fait pour mais maintenant, je n’ai même plus de foulard !.
- Ne t’en fais pas pour cela, je te prêterais des vêtements. Mais ensuite, que c’est-il passé..
- J’ai marché des heures sur l’asphalte brûlante. La nuit tomba brusquement et alors j’entendis un moteur. C’était un minibus, qui s’est arrêté à ma grande joie à ma hauteur. Hélas, il y avait cinq hommes et deux filles qui ricanèrent en me voyant..
- Aie..
- J’ai fait signe que je ne voulais rien mais un des types est descendu et a plaqué un cran d’arrêt contre ma joue, une fille m’a rapidement foutu à poil….
- Evidemment, tu n’avais pas grand-chose sur toi..
- Tu l’as dit ! Ils sont tous descendus du minibus après l’avoir garé dans un petit chemin et ils m’ont entraînée à l’intérieur de la forêt..
- D’une vois altérée par l’émotion mais aussi par le trouble qu’elle ressentait malgré elle, gênée, Laurence demanda : ils mais… ça ne leur a pas suffi.… Ils t’ont….
- Oui, bien sûr, ils m’ont violée .
- Oh.
- – Tu as dû remarquer que j’ai du mal à parler… Regardes. Tu vas comprendre pourquoi !.
Elle ouvrit la bouche en grand. Laurence poussa un cri. Claire sortit sa langue pour lui montrer les trois énormes barrettes implantées au milieu des chairs..
Toute tremblante, Laurence avoua piteusement..
- Oh, mais ça doit te faire horriblement mal et moi qui croyais que tu avais un défaut de prononciation ! Il faut te soigner, ça risque de s’infecter… Tu as de la chance, je suis médecin. C’est d’ailleurs aussi pour ça que je me suis arrêtée..
- Oh je suis bien tombée alors ! Ça me fait un peu mal mais c’est supportable..
- Ils m’ont percée après m’être tous passés dessus..
- Brrr ! Etre percée à vif comme ça, ça a dû être atroce. ?.
Les larmes coulant à nouveau, Claire s’est levée et a ôté sa jupe. Cette fois elle était nue..
Laurence se leva pour aller vomir. Elle revient, Claire était toujours debout, impudique, les jambes nues légèrement écartées comme pour mieux montrer l’infâme tatouage qui ornait pour toujours le dessus de son pubis soigneusement épilé..
P….
En grosses lettres grossières, épaisses et inégales..
En outre, quatre anneaux de grand taille et larges perçaient et étiraient ses petites lèvres couvertes de sang séché..
- Tu vois ce n’était pas tout. Ils m’avaient attachée à un arbre, les bras tirés en arrière et c’est comme ça, avec un poinçon et des clous qu’ils m’ont percé la langue et le sexe. Ils ont mis très longtemps, insérant anneaux après anneaux et les soudant avec un fer à friser de poche. Je voulais mourir. Une des deux filles m’a ensuite épilé soigneusement le pubis avec une pince à épiler après m’avoir enfoncé des épingles à nourrice dans les seins …. Elle m’a rasée le sexe dans un but bien précis, pour laisser à sa copine le soin de me tatouer, comme tu le vois. Je l’ai supplié d’arrêter. J’étais prête à tout accepter mais pas ça. Elle en a profité pour… Je ne sais pas si je peux le dire… pour me faire mettre accroupie et me pisser dans la bouche mais après, elle m’a rattachée et elle m’a tatouée..
- Quelle horreur…, fit Laurence, écœurée..
- Quand je pourrais, je me ferais enlever ce tatouage. Si c’est possible..
- Je l’espère, sinon, je le ferais recouvrir..
Laurence sourit..
- Je te dirais quelque chose plus tard mais continue..
- Après ça, ils ont continué à me torturer. Ils m’ont cravachée les uns après les autres avec leurs ceinturons, regarde l’état de mes fesses. Elle se tourna pour que Laurence puisse voir les marques brunes du violent cravachage. Il y en avait beaucoup mais elle ne put ôter son regard de la verge noire en érection, tatouée sur sa fesse droite et dont le gland semblait s’insinuer dans son anus. Sur la fesse gauche était marqué en très grosses lettres T…. Laurence devina que Claire ne savait pas qu’elle avait été tatouée sur les fesses. Claire poursuivit..
- Ils m’ont roulée dans la boue. Ils ont enfoncé encore des épingles dans ma langue et mes lèvres. Je me suis évanouie. Quand je me suis réveillée, j’ai trouvé ma jupe, découpée aussi courte que tu l’as vue, et mon foulard à côté de moi. Je me suis habillée et j’ai rejoint la route ce matin..
- Juste la jupe et le foulard ! Ils ne t’avaient pas laissé de chaussures ?.
- Mais non ! Non, de toute façon, je n’en avais pas..
- Ah oui c’est vrai, tu te balades pieds nus en pleine montagne !!! Et puis le bonhomme avait piqué tes affaires, ou ai-je la tête..
- Là Laurence craqua un peu. Quelque chose sonnait faux dans le terrible récit de Claire. La jeune fille remarqua le changement de ton de la jeune médecin, devenue ironique..
- Je ne peux pas faire autrement !.
Laurence plissa les sourcils, de plus en plus perplexe … Il y avait quelque chose qui ne collait pas..
- Claire ! Plus je te regarde … euh, excuses moi mais ça fait un bon moment que tu es à poil devant moi. Ca ne te gêne pas ?.
- Non, pas du tout. C’est vrai, je suis très exhibitionniste et ne suis pas inhibée par mon corps. Évidemment, avec le tatouage qu’ils m’ont fait …C’est différent maintenant..
Laurence n’osa pas encore lui dire qu’elle avait eu d’autres tatouages encore plus explicites ….
- Bon d’accord …Maintenant explique moi tout. Ça m’intrigue mais tiens, visiblement, ça fait longtemps que tu n’as pas mis de chaussures, si j’en juge par l’état de tes pieds ?.
Provocante Claire souleva un de ses pieds pour bien montrer sa plante de pieds et son talon nantis de cals épais et recouverts d’une bonne couche de crasse noire..
- Voici mes semelles de cuir naturelles. Tu auras sans doute du mal à me croire et à comprendre mais c’est pourtant vrai, je reste pieds nus en toutes circonstances. Que ce soit dehors ou dans des lieux publics..
Les yeux de Laurence brillaient, sa bouche s’orna d’un franc sourire.
- Oh … voilà qui n’est pas banal … Tu dois te faire beaucoup remarquer, pieds nus dans la rue, dans les magasins, les gares et tout et tout !?.
- Bien sûr ! Été comme hiver, j’y suis habituée après toutes ces années ! Tu ne me croiras peut-être pas mais cela fait maintenant dix ans, sans exceptions ou presque..
- Oh … Dix ans sans chaussures... Génial ! … Tu as quel âge ?.
- 28 ans !!!! - Tu n’as jamais mis de chaussures depuis que tu as dix-huit ans ! J’ai du mal à te croire … Que disaient tes parents ?.
- C’est vrai que là, tu dois penser que je fabule ….
- Pour ne rien te cacher ….

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