Rêve fétichiste

De Lexique du Daingue
Aller à la navigation Aller à la recherche

Claire[modifier]

Jeudi 3 avril 2003, 8 heures 30 - Ecoutez, mademoiselle LANTIER, j’attends vos analyses. En attendant, je vous prescris une pommade qui devrait atténuer la sensation de malaise. Il s’agit probablement d’une banale allergie. - Je sais, docteur, mais c’est très gênant. Ce n’est pas vraiment la saison des chaussures ouvertes. Je passe partout pour une originale, termina Claire en souriant. - Cela aurait pu être pire ! Nous sommes au mois d’avril, et les beaux jours ne sont pas loin. Imaginez que cela vous soit arrivé en plein hiver ? - Bien sûr… C’est une façon de voir les choses Le médecin se leva et se dirigea vers la porte. Visiblement, la visite était terminée. Il ouvrit la porte et tendis la main à Claire. - Allez, Mademoiselle LANTIER, ne vous inquiétez pas. Vous revenez me voir dès que vous avez les analyses ! - Entendu ! Au revoir ! La porte se referma sur une Claire, à moitié rassurée. Le docteur avait quand même l’air assez perplexe. Elle regarda sa montre. Elle avait largement le temps de passer prendre rendez-vous au labo avant de prendre son boulot. Le labo était en face du cabinet médical, juste la rue à traverser. Il lui semblait qu’elle faisait un peu tache, pieds nus dans ses sandales d’été ! Elle avait réussi à supporter de fines socquettes blanches pour se rendre jusqu’au cabinet médical, mais elle avait été obligée de les ôter dans la salle d’attente ou elle était seule, fort heureusement. Depuis quelques semaines, elle éprouvait des difficultés à supporter les chaussures fermées. Au début, elle n’y avait prêté une grande attention, puis, petit à petit, elle s’était trouvée dans l’impossibilité de mettre des chaussures fermées. Là, elle avait commencé à sérieusement s’inquiéter ! Pendant les jours suivants, elle avait résolu le problème en mettant des chaussettes épaisses, mais hier, au boulot, en plein service, elle avait été contrainte de les enlever. Elle avait eu beaucoup de mal à maîtriser la panique qui l’avait alors saisit et elle avait immédiatement pris un rendez-vous chez le médecin. Elle se secoua et traversa la route. Le labo était désert, lui aussi. La laborantine de service se saisie de son ordonnance et l’examina quelques secondes avant de déclarer. - Il vous faut ça pour quand ? - Le plus rapidement possible, s’il vous plait. - Bien, le prélèvement de peau, on peut vous le faire immédiatement… Et la prise de sang… Vous avez mangé ce matin ? - Non, j’ai juste pris un café… Il y a deux heures, maintenant. - Alors, c’est parfait ! On va pouvoir tout faire en même temps. Asseyez-vous un moment, on va vous appeler. Claire se dirigea vers les quelques chaises qui tenaient lieu de salle d’attente. Elle était à peine assise que la porte en face d’elle s’ouvrit. Une grande femme à l’allure revêche criant son nom dans la salle vide. Elle ne ressortit que quelques minutes plus tard. La femme n’avait pas dit un seul mot. Elle s’était contentée d’indiquer un fauteuil, avait pratiqué la prise de sang, puis le prélèvement dans le silence le plus parfait. Après un nouveau coup d’œil rapide sur sa montre, elle pressa le pas. Heureusement, le bar ou elle travaillait se trouvait à quelques centaines de mètres du labo. Le patron était déjà derrière le bas, son tablier bleu toujours aussi crasseux. Elle ôta sa veste et attacha son tablier blanc avant de rejoindre le patron. - Ben dit donc ! C’est déjà le printemps, dit-il en désignant ses pieds nus dans ses sandales. Elle essaya de se défendre de façon naturelle. - C’est qu’il ne fait pas froid, ce matin… - Ho ! Ce que j’en dis ! Ce sera bien pour nous si tu découvres tes jambes aussi vite que tes pieds, ajouta-t-il avec un rire gras. Claire n’appréciait pas vraiment ce genre de remarques. Elle avait déjà du remettre ce gros porc à sa place plusieurs fois, quand ses mains devenaient un peu trop baladeuses. Heureusement que la plupart du temps, la patronne trônait au-dessus du tiroir caisse. Sa présence tempérait singulièrement les ardeurs du patron.


Véronique[modifier]

Vendredi 4 avril, 7 heures 30 Le squatte était encore endormi quand Véronique sortie dans l’aube naissante. Encore une longue journée en perspective. Au moins, maintenant, elle ne craignait plus rien de la police. En fait, avoir 18 ans ne lui amenait que cette sécurité. Elle était toujours obligée de mendier à l’entrée du métro Barbès pour subvenir aux besoins de la troupe. Elle s’était aperçu que les gens donnaient plus quand elle ne portait pas de chaussures et elle avait pris l’habitude de se rendre pieds nus sur son « lieu de travail ». Il faut également dire que Fred, le chef de leur petite troupe de squatters l’y avait fortement engagé. Au début, ça lui coûtait vraiment… Elle avait peur du regard que les autres pouvaient porter sur elle… Puis l’habitude était venue. Depuis quelques jours, elle s’étonnait même de ressentir un certain plaisir à montrer ses pieds sales aux passants et à presque aimer rentrer le soir pieds nus au squatte. Elle ne prenait même plus la peine de se chausser le soir en rentrant dans le sordide entrepôt. Il y a quelques semaines encore, cela aurait été la première chose qu’elle aurait fait ! Là, elle ne se souvenait même plus de la dernière fois ou elle avait mis des chaussures… 15 jours ? Une semaine ? La journée passa comme d’habitude. Elle s’amusait des regards des passants. La ménagère pressée qui marchait d’un pas rapide, en regardant le trottoir, sans lui accorder la moindre attention, le monsieur « bien comme il faut », feignant de regarder ailleurs et faisant un petit détour pour passer le plus loin possible d’elle, le monsieur distrait qui s’apercevait de sa présence à la dernière minute et qui regardait précipitamment sa montre en fronçant les sourcils. Elle regardait tous ces gens derrière l’écran de ses longs cheveux noirs, rabattus devant son visage encore enfantin. De temps en temps, un regard s’attardait sur sa personne, le plus souvent un regard chargé de mépris ou de dégoût, moins souvent, de compassion ou de tendresse. Elle savait à l’avance qui allait laisser tomber une petite pièce dans l’assiette en carton posée presque à toucher ses pieds nus sales. Quelquefois la personne passait, faisant mine de pas la voir et s’arrêtait un peu plus loin pour la détailler à loisir, pensant qu’elle ne les remarquait pas ! là, la plupart du temps, c’était gagné ! Ils fouillaient dans leurs poches et revenaient poser une pièce dans l’assiette. Avec le temps, elle avait remarqué que beaucoup de ces indécis semblaient intéressés par ses pieds nus. Au début, elle pensa qu’elle se faisait des idées, mais « recette » de la journée confirmait le fait. Depuis qu’elle venait pieds nus, ses gains avaient augmenté notablement. Sans vouloir vraiment l’admettre, elle aussi s’intéressait aux gens d’une façon différente depuis quelque temps. Elle surprenait de plus en plus souvent à détailler leurs pieds ou plutôt à imaginer la forme de leurs pieds, débarrassés des chaussures et des chaussettes. Ce constat commençait à l’intriguer un peu ! Cela faisait beaucoup de changement en peu de temps. D’abord ce plaisir nouveau qu’elle avait à monter ses pieds et à marcher pieds nus, puis cette façon curieuse de détailler les gens… Enfin ! ça lui passerait sans doute quand les chaussures d’été commenceraient à sortir, ce qui ne saurait tarder. Plus rien à imaginer quand les pieds seraient nus dans leurs sandales. Le manège quotidien dura une bonne partie de la journée, mais à détailler les pieds des passants, elle ne vit pas le temps passer. Au moins, avec cette méthode, elle ne s’ennuyait plus. Dans l’après midi, un jeune homme d’à peu près son âge lui laissa un billet de 10€, fait assez rare pour être signalé. Là encore, elle remercia ses pieds nus ! L’intérêt du jeune homme était si vif qu’il ne pouvait complètement dissimuler la bosse qui déformait son pantalon. Il n’avait pas jeté le billet, comme le font la plupart des gens, il l’avait posé dans l’assiette et sa main était passée à quelques millimètres de ses pieds nus, si près, qu’elle avait cru un instant qu’il allait les toucher ! C’était la première fois que l’intérêt pour ses pieds nus était si évident. Peu de temps avant de regagner le squatte, elle laissait ses yeux accrocher les chaussures des badauds quand deux pieds nus se placèrent à quelques centimètres de l’assiette. Surprise, elle releva la tête. La fille était un peu plus vieille qu’elle, mais pas sûr… elle était chaussée de fines sandales qui ne cachait rien ou presque de ses pieds nus. La fille s’accroupit à côté d’elle pour ouvrir son sac et en sortir un billet qu’elle posa religieusement dans l’assiette. Au passage, son bras nu effleura ses orteils. Ce fut comme une décharge électrique et elle dut faire appel à toutes ses ressources pour ne pas sursauter. De son côté, la jeune fille dut avoir le même genre de réaction car elle écarta vivement le bras. Elle détourna le regard de l’assiette et fixa un moment les pieds nus de Véronique. Elle détourna les yeux comme à regret et planta son regard dans celui de Véronique. Elles se fixèrent un long moment. Pendant un instant, Véronique crut qu’elle allait parler, mais finalement, elle lui adressa un sourire mi-déçu, assez énigmatique, se releva et s’éloigna sans se retourner. Véronique garda les yeux sur les pieds presque nus de la jeune fille qui s’éloignait. A chaque pas, le pied décollait de la semelle et elle avait une magnifique vue sur la plante. Elle sentit la pointe de ses seins durcir sous le pull. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais elle comprenait beaucoup mieux maintenant la réaction du jeune homme… Comment la chose était-elle possible, elle n’en avait aucune idée, mais c’était pourtant tout ce qu’il y a de plus réel. Pour s’en convaincre, elle passe une main hésitante sur son pull, à hauteur de la poitrine. La pointe de son sein était bien dure et d’une sensibilité extraordinaire. Elle aurait voulu pouvoir enlever son pull pour libérer sa poitrine… Le contact de la laine la gênait prodigieusement. Elle mit plusieurs minutes à se ressaisir. Elle décida de rentrer au squatte, un peu en avance. Tant pis si Fred n’était pas content. Le squatte était désert quand elle y arriva, une dizaine de minutes plus tard. L’excitation était retombée, mais les questions étaient toujours bien présentes. Sa seule et unique paire de chaussures traînaient dans un coin et elle décida de les enfiler, un peu pour calmer l’effervescence de son imagination. Rien d’extraordinaire ne se passa. Bien sûr, elle se sentait bien mieux pieds nus, mais les chaussures étaient supportables. Elle commença à préparer le dîner de la troupe, essentiellement composé de nouilles dans un bouillon de claire ou surnageaient quelques morceaux de viande d’origine indéterminée. Ce n’est qu’une demi-heure après avoir mit ses chaussures qu’elles commencèrent à la faire souffrir… Quoi que souffrir soit peut-être un bien grand mot. Non, plutôt une forte gêne au niveau des pieds et une sourde angoisse qui lui enserrait la poitrine. Elle tenta de résister à l’envie de les retirer, en vain ! Elle ne respira de nouveau normalement que quand elle fut pieds nus au milieu de la salle. De grosses gouttes de sueur perlaient sur son front. Que lui arrivait-il ? Elle se précipita sur les tongues d’une des filles qui traînaient aux pieds d’une couche. Elle poussa un soupir de soulagement, elle pouvait les supporter ! Elle dut néanmoins déchanter assez rapidement. Quand elle se déplaçait dans la pièce, ça allait car la plante de ses pieds nus ne restait pas en contact très longtemps avec la semelle de plastique, mais dès qu’elle restait immobile, la gêne devenait très vite intolérable. Fataliste, elle abandonna le combat. Elle était très bien pieds nus, mais le fait de ne plus pouvoir mettre de chaussures la terrorisait. Ce n’était pas normal. Elle décida d’examiner ses pieds en détail. Elle remplit d’eau froide un antique lavabo, leva une jambe et y déposa son pied nu. La crasse était incrustée dans la peau, mais en frottant, la peau reprenait une délicieuse couleur safran. Elle était étonnée de l’épaisseur de la peau, néanmoins, elle restait douce est souple. Elle examina ses pieds nus sous toutes les coutures ! Rien d’anormal, en apparence. En regardant ses pieds nus, assise sur le sol, à côté du lavabo, elle sentit la pointe de ses seins essayer de se frayer un chemin à travers les mailles du pull. Avant qu’elle ait eu le temps d’analyser le phénomène, elle entendit des bruits dans l’escalier… Elle se leva précipitamment et retourna à la cuisinière improvisée.

Bastien[modifier]

Vendredi 4 avril, 19 heures Bastien était de plus en plus troublé. Jusqu’alors, son petit fantasme ne lui avait jamais posé de problème majeur. Bastien avait un faible particulier pour les pieds nus féminins. Ce n’était pas d’aujourd’hui ! Il cultivait soigneusement ce fantasme depuis des années, sans jamais oser passer à l’acte. Depuis quelques semaines, ce fantasme prenait des proportions inquiétantes et commençait même à lui faire peur ! Les pieds nus féminins occupaient son esprit toute la journée, l’empêchant de se concentrer sur toute autre chose. Il avait de plus en plus de mal à se contrôler. Cette après midi, il avait même failli se jeter sur les pieds d’une fille qui faisait la manche dans le métro ! Ça avait été moins une ! Il était si excité que son sexe lui faisait mal. Quand il avait posé le billet dans l’assiette en carton de la fille, il avait cru qu’il allait se mettre à jouir sur place ! En y réfléchissant, ça serait arrivé s’il avait touché les pieds de la fille, il en était presque certain. L’excitation avait mis plus de 10 minutes avant de retomber. Pour l’instant, il était rare de voir des pieds nus dans la rue, mais dans quelques semaines, il y en aurait à tous les coins de rue ! Comment ferait-il pour se contrôler ? Mais il y avait une chose qui l'alarmait encore plus ! Jusqu’à ces derniers temps, seuls les pieds nus de femmes l’intéressaient, mais il ne lui serait pas venu à l’idée de songer à s’occuper de ses propres pieds nus ! Il avait pourtant failli y poser les lèvres pas plus tard que ce matin, en sortant de la douche ! Il avait maintenant presque peur d’enlever ses chaussures et ce n’était sûrement pas l’envie qui lui manquait. Ses chaussures de sport le gênaient affreusement. Ce matin, il avait du se résoudre à les enfiler pieds nus, sa peau refusant obstinément le tissu des chaussettes. Après ce qui venait de lui arriver en sortant de la douche, il n’avait pas accordé vraiment d’importance à cet incident pourtant singulier. Il allait devoir les enlever et il avait peur que les mêmes effets le reprennent. Son attitude était d’ailleurs très ambiguë… Il en avait, en fait, très envie, mais ça l’effrayait en même temps. Qu’il ressente une vive excitation à la vue des pieds nus d’une jeune fille, c’était plutôt normal pour un fétichiste, mais se mettre à bander à en avoir presque mal à la vue de ses propres pieds nus faisait quand même un drôle d’effet ! Il n’allait quand même pas se coucher avec ses « Nike » ! Il fit sauter la première avec le bout de la seconde, puis s’aida d’une main pour ôter la seconde. Il déploya des immenses efforts pour penser à autre chose et pour ne pas regarder ses pieds. Il se dirigea vers le petit coin cuisine de son studio. Il fouilla dans le frigo et sortit un restant de Pizza qu’il mit au micro-onde. Il ouvrit ensuite un placard et se saisit d’une assiette qu’il posa sur la table. Il se retournait vers le tiroir quand il eut soudain une conscience aiguë de ses pieds nus sur le sol. Quelques secondes plus tard, il sentit son sexe gonflé dans son pantalon, tandis qu’une chaleur étrange inondait son bas ventre. Il tenta de continuer de mettre la table, comme si de rien n’était, mais dès qu’il fit un mouvement, une flèche de plaisir lui traversa le ventre. Il devait absolument se débarrasser de son pantalon trop serré. Il s’assit sur le sol en tirant désespérément sur son pantalon. Il se retrouva nu des pieds à la ceinture sur le parquet de la cuisine. Ses mains se posèrent malgré lui sur ses pieds nus et il commença à les caresser. Immédiatement, ses seins se mirent à le brûler et il arracha son tee-shirt, plus qu’il ne l’enleva. Sa poitrine était encore plus sensible que ce matin, l’envie de lécher ses pieds nus, encore plus violente. Inexorablement, son visage se rapprochait de ses pieds, son sexe semblait animé d’une vie propre. Il craqua d’un seul coup et enfouit son visage dans le creux de la cambrure de ses pieds nus. Il poussa un soupir de plaisir. Sa main droite se saisit de son sexe et l’enserra avec violence, tandis que sa main gauche courrait sur la pointe de ses seins. L’orgasme fut violent et d’une puissance jusqu’alors inconnue. Son sperme arrosa ses pieds nus et son visage en longs jets. Il resta un moment sans bouger et se releva, les jambes tremblantes et resta un moment, les bras ballants, complètement abasourdi. Mais que lui arrivait-il ? Et il n’avait pas rêvé ! Les trace de sperme sur ses pieds le prouvaient ! Il ne chercha même pas à se rhabiller et alla s’asseoir dans la pièce principale, à même le plancher. Il était probablement en train de devenir fou, c’était la seule explication possible ! Pourtant… Pourtant, n’était ce pas tout ce qu’il n’avait jamais rêvé ? Il ne se doutait pas que ce seraient ses propres pieds nus qui le conduirait à ce plaisir. Ce n’est pas vraiment le faire qui lui faisait peur, mais d’être obligé de le faire… Que se passerait-il si l’envie le prenait un jour en pleine rue ? N’était ce pas ce qui avait failli se produire cette après midi à la station de métro avec la fille et ses pieds nus sales ? Ce serait-il vraiment jeté sur les pieds nus de la fille s’il n’avait pas préféré la fuite ? Il préférait ne pas y penser ! Obligé de se déshabiller en pleine rue, devant des dizaines de personnes… C’était la camisole de force à tous les coups ! Il se secoua. Inutile de s’apitoyer sur son sort, ça ne changerait rien ! Il se releva, regarda la cuisine… Il n’avait plus faim. S’allonger un moment sur son lit lui remettrait sûrement les idées en place. Il se laissa tomber pesamment sur le bord du lit… Pour se relever immédiatement, comme si les draps l’avaient mordu. Qu’est ce que c’était encore que ça ? Il refit un timide essai, avec une main. Toucher le drap lui donnait des frissons de dégoût et il dut le lâcher. C’était encore bien pire s’il y posait le pied ! Inutile dans ce cas, d’essayer de remettre son pantalon ou quoi que ce soit d’autre ! Il se mit à tourner en rond dans la minuscule pièce, échafaudant les pires hypothèses. De temps en temps, il passait une main sur le drap pour ce convaincre qu’il ne dormait pas. Il fallut presque 20 minutes pour que cette nudité incroyable disparaisse entièrement. Il s’habilla promptement, en riant. C’était fini ! Il adorait, en temps ordinaires, être nu… Mais il y a un pas, que dis-je, un abîme entre aimer être nu et être obligé de l’être ! Comment être certain que ce qui venait de lui arriver ne serait pas définitif la prochaine fois ? Le plaisir qu’il avait pris avec ses pieds nus était le plus fort qu’il n’avait jamais connu, mais si le prix à payer était cette nudité… le mieux, pour l’instant était de ne plus se déshabiller et de garder ses chaussures. Le contact de sa peau avec les chaussures était très désagréable, pas autant qu’avec le drap tout à l’heure, mais on ne pouvait plus parler de confort… Il s’allongea sur le lit, bien décider à ne plus laisser de prise à la folie que venait de l’emporter. Comment ferait-il ? Ça, il n’en avait aucune idée !

Orélie[modifier]

Lundi 7 avril 2003, 8 heures Pour la centième fois Orélie inspecta l’intérieur de ses chaussettes… Rien, absolument rien ! Ça commençait à l’agacer sérieusement. Si ça continuait, elle serait en retard au boulot ! Elle essaya encore une fois et dut retirer la chaussette au bout de quelques secondes. C’était la quatrième paire qu’elle essayait ! N’ayant plus de chaussettes propres dans le tiroir de la commode, elle fouilla dans le linge pour retrouver la paire de chaussettes qu’elle avait la veille. Peut être que c’était la nouvelle lessive qu’elle avait achetée ! Le résultat fut identique ! Impossible de supporter ces foutues chaussettes ! Ça laissait même des rougeurs sur sa peau, sur le dessus du pied. Tant pis ! Elle ne mettrait pas de chaussettes. Le problème, c’est qu’elle avait horreur d’être pieds nus dans ses chaussures. Enfin, il ne faisait pas froid, et avec le pantalon qui était un peu trop long, ça ne se remarquerait pas trop ! Il faudrait qu’elle tire au clair cette histoire de lessive ! Elle effila donc ses chaussures et dut s’aider d’un doigt pour que le pied entre correctement. Avec les chaussettes, ça glissait tout seul ! Elle éclata d’un rire nerveux ! Le contact de son doigt sur le talon de son pied lui avait été agréable… Décidément, ce n’était pas son jour ! Avec tout ça, elle allait être à la bourre ! Inutile d’attendre le bus, elle y serait aussi vite à pied… Et pour une raison qu’elle n’expliquait pas, elle avait envie de marcher ! Finalement, c’était très agréable d’être pieds nus dans ses chaussures ! Elle sentait la peau de ses plantes glisser contre le cuir… Une sensation nouvelle et très troublante. Elle n’avait pourtant pas inventé le fait qu’elle se sente mal à l’aise pieds nus dans ses chaussures ! Jusqu’à aujourd’hui… Le patron n’était pas encore arrivé, un coup de chance… Mais tout ne pouvait pas aller mal ce matin ! Il dicta plusieurs lettres, rapidement, sans s’occuper de savoir si elle suivait toujours… Comme d’habitude, quoi ! Heureusement qu’elle se débrouillait bien en sténo ! Ce n’était pas obligatoire au programme, mais elle ne regrettait pas d’avoir été assidu dans cette matière. Il lui annonça ensuite qu’il serait absent pour le reste de la journée, ce qui pour elle équivalait presque à une journée de congés. Elle commença à taper le courrier en pensant à autre chose. Ses doigts courraient sur le clavier et elle regardait l’écran, de temps en temps, mais son esprit était ailleurs. Elle se demandait si elle allait manger au self ou si elle achetait un sandwich au supermarché en faisant quelques courses. Tout à ses rêveries, elle n’eut même pas conscience de sortir ses pieds de ses chaussures. Quand elle s’en aperçut, elle haussa les épaules. Après tout, elle était toute seule, personne ne lui ferait de réflexion ! Elle continua son travail sans plus s’inquiéter. Arrivée à la dernière lettre, environ 1 heure plus tard, elle eut besoin de l’adresse d’un fournisseur. Elle se leva machinalement pour aller fouiller dans le classeur, à l’autre bout de la pièce. Elle ne s’aperçut qu’elle était pieds nus que quand elle referma le tiroir du casier. - Merde ! J’ai sûrement besoin de vacances, moi ! Elle regagna sa chaise en priant le ciel que personne n’entre dans le bureau à ce moment là. Elle se pencha pour récupérer ses chaussures. Depuis combien de temps était-elle pieds nus ? Mais quelle ne s’en aperçoivent pas pour quitter sa place dépassait l’entendement. Elle, si frileuse d’habitude, marchait sur le carrelage glacé sans même s’en rendre compte ! Et sans avoir le plus petit frisson ! Il y avait vraiment quelque chose qui ne collait pas ce matin ! - On se calme et on fait le tour de la situation. Que se passait-il avec ses pieds ? elle commençait à penser sérieusement que la lessive n’avait absolument rien à voir avec ses difficultés à mettre des chaussettes… Ses pieds les refusaient, tout simplement. Par quel mystère ? Ça, c’était autre chose ! Enfin quoi ? Jusqu’à ce matin, elle n’aimait pas marcher pieds nus, elle n’aimait même pas être pieds nus dans ses chaussures ! A la plage, elle n’enlevait ses chaussures que pour aller dans l’eau et elle les remettait immédiatement après pour marcher dans le sable. En fait, et elle s’en apercevait seulement maintenant, elle n’aimait pas montrer ses pieds ! Elle les trouvait trop longs, trop fins, trop étroits, trop ou pas assez plein de choses ! (Ils auraient pourtant fait les délices de la plupart des fétichistes !). Quand elle mettait des chaussures d’été, celles-ci ne laissaient apparaître que le talon, jamais les orteils, et la plupart du temps, elle mettait des collants ! Et maintenant, où en était-elle ? Elle ne pouvait plus mettre de chaussettes, elle appréciait d’être pieds nus dans ses chaussures et pour couronner le tout, elle se baladait pieds nus sur son lieu de travail ! Et… Et, mais ça, elle ne voulait pas encore l’admettre, elle ne trouvait plus ses pieds si moches que ça… L’heure du déjeuné se passa sans fait notable. Finalement, elle grignota une salade à la cafétéria du grand magasin. A cette occasion, elle fit une constatation troublante. Pour un début avril, le nombre de gens en chaussures d’été était inhabituel. La serveuse qui avait amené sa salade était pieds nus dans ses sabots. Elle remarqua d’ailleurs la forme parfaite du talon et de la cheville… Depuis quand appréciait-elle la vue des pieds nus des filles ? En faisant ses courses, elle croisa même des filles en tongs ! Une des caissières était pieds nus derrière sa caisse, ses chaussures posées sous sa chaise ! Sans qu’il paraisse moins alarmant, son cas ne semblait pas être unique… De retour au bureau, elle expédia les affaires courantes, machinalement, sans entrain particulier. Elle en profita pour faire quelques expériences. Elle retira sciemment ses chaussures et elle dut admettre qu’elle se sentait beaucoup mieux, moins anxieuse, moins angoissée. Elle resta donc pieds nus tout l’après midi en se rendant compte qu’elle y prenait un plaisir certain. Elle ne les remit que pour rentrer chez elle. Malgré les sacs du supermarché, elle tint à faire la route à pied. La première chose qu’elle fit en arrivant, fut d’ôter ses chaussures. Il se passa une chose qu’elle n’avait pas prévu, mais qui après réflexion, était dans la logique se ce qui se passait depuis ce matin. Elle dut retirer tous les tapis qui traînaient dans l’appartement, la plante de ses pieds ne supportait plus leur contact. Elle demanda comment elle ferait pour se coucher ce soir… Son copain allait rentrer et elle ne savait pas trop comment il allait prendre la chose. Olivier rentra vers 18 heures, comme d’habitude. Il l’embrassa fougueusement sur les lèvres pendant presque une minute avant de s’apercevoir qu’elle était pieds nus dans la cuisine. C’était, de sa part, suffisamment surprenant pour qu’il le remarque immédiatement. - Tu sors de la douche ? - Non, pourquoi ? - C’est rare de te voir pieds nus ailleurs que dans la salle de bain ! Et au lit, bien sûr ! - Non, tu n’aimes pas ? - Si ! Au contraire ! Mais ce n’est pas habituel, c’est tout ! - C’est que… je ne sais pas comment dire ça… ça paraît complètement idiot, mais je me sens mieux, pieds nus… et de toute façon, je ne supporte plus de mettre de chaussettes ! - Toi aussi ! - Comment ça, moi aussi ? - Au boulot, il y a plusieurs filles qui ont ce genre de problèmes. C’était le principal sujet de conversation aujourd’hui à la pause. Je n’ai jamais vu autant de chaussures d’été un début avril que cette année ! - J’avais remarqué ça au supermarché à midi. Tu crois que je devrais prendre un rendez-vous chez le médecin ? - Ne t’affole pas ! Si ça continue, oui, peut-être, mais ça va sans doute passer tout seul ! - Si j’étais la seule, sûrement, mais comme ça touche pas mal de gens… je trouve que c’est curieux, non ? - Ici, ce n’est pas bien gênant que tu sois pieds nus ! - Tu es sur que ça ne te dérange pas ? - Bien sûr que non ! Je te trouve encore plus désirable comme ça ! - Olivier… Comment trouves-tu mes pieds ? - Très beaux ! Comme tout le reste ! Pourquoi cette question ? - Ben… Tu ne t’y étais jamais intéressé avant… Alors… - C’est vrai… Je ne les avais jamais regardés comme je les regarde aujourd’hui… C’est peut être le fait d’en avoir parler avec les filles au boulot ? - Tu ne les avais jamais vraiment regardés auparavant, n’est ce pas ! - Ben… je dois l’avouer… Ce n’est pas ce que je regarde en premier chez une femme, et tu es bien placé pour le savoir, non ? - Mais aujourd’hui, tu trouves agréable de les regarder ? - Ben, oui ! Tu crois que ça veut dire quelque chose ? - Je n’en serais pas très étonnée…


CHU – Réunion de service[modifier]

Mercredi 10 avril, 10 heures 30 La grande salle était bruyante. Internes et médecins finissaient de s’installer. Le patron attendait impatiemment un silence relatif pour prendre la parole. - Mesdames, Messieurs, s’il vous plait ! Dit-il en tapant sur sa montre. Nous avons déjà plus de 10 minutes de retard ! Le brouhaha se calma lentement. Le patron reprit la parole. - Je sais qu’une réunion au milieu de la semaine bouleverse un peu vos habitudes, mais cette mise au point me semblait nécessaire et je souhaitais que tout le personnel soit présent. Je remercie particulièrement l’équipe de nuit d’avoir fait l’effort d’être présent. Je voudrais entrer directement dans le vif du sujet. Depuis quelques jours, nos services sont envahis de patients présentant des symptômes tout à fait particuliers. Je laisse la parole à Madame CLERMONT qui va en faire la synthèse. Les regards se tournèrent vers une femme d’une quarantaine d’années. Elle finissait tout juste de mettre de l’ordre dans le volumineux dossier posé sur la table, devant elle. Elle s’éclaircit la voix. - Depuis le 29 mars, nous avons reçu quelque 130 patients présentant des difficultés à supporter le contact du tissu sur les pieds. Cela va d’une intolérance légère, à une totale impossibilité. Tous les tests que nous avons effectués mettent clairement en évidence une réelle allergie au tissu. Chez certains sujets, cela peut même aller jusqu'à des éruptions cutanées importantes. Comme le savent déjà la plupart d’entre vous, au moins ceux qui ont eu à traiter un de ces cas, les traitements classiques à base de cortisone sont parfaitement inefficaces. Je pense d’ailleurs que tous les anti-histaminiques y sont passés, sans plus de résultats, j’ai ai peur. Elle balaya la table du regard et laissa passer quelques instants. Elle reprit. - Vous avez des questions ? - Oui, dit un jeune interne en se redressant. J’ai moi-même eu trois cas… Quelle est la proportion de patient par sexe et par tranches d’age ? - J’ai édité un tableau de synthèse que je vais vous distribuer. Dans les grandes lignes, les femmes sont beaucoup plus touchées que les hommes. Il y a 85% de femmes parmi les patients, soit pour les 130 personnes que nous avons traitées, 111 femmes pour 20 hommes. - Et les tranches d’âge ? - J’y viens ! 78% des patients, tout sexe confondu, ont entre 16 et 30 ans… Mais l’âge s’étend de 7 à 50 ans environ. Elle fit des yeux le tour de la table, en quête de nouvelles questions. Un autre interne leva le bras, comme à l’école, pour poser sa question. - Oui ? - A-t-on une idée de la situation dans les autres établissements ? - Bonne question, en effet ! Le comité de veille sanitaire nous a communiqué des chiffres similaires aux notre dans les proportions… Je suppose que vous voulez également connaître de « malades » répertoriés ? Et bien entre les hôpitaux et les cabinets de médecins en ville nous en sommes à… 5000 personnes. Chiffre qu’il faudra sans doute doubler quand toutes les personnes atteintes se seront fait connaître. - Mais nous avons une idée de ce à quoi nous avons à faire ? - Ça, ça ne relève pas de ma compétence… Sans attendre qu’on lui passe la parole, un homme d’une cinquantaine d’années prit la parole. Le professeur CLAIRION était le pathologiste en chef. Il avait un ton monocorde et ne disait jamais un mot plus haut que l’autre, quelles que soient les circonstances. C’était une sommité reconnue dans le monde entier et malgré son allure de vieillard, personne n’aurait osé mettre en doute la plus petite de ses affirmations. - Je n’ai, je le crains, pas grand chose à vous dire. Il y a effectivement une enzyme inconnue dans le sang des personnes atteintes, ce qui me ferait dire que nous avons à faire avec une maladie d’origine génétique… Oui, je sais, une maladie génétique qui frappe autant de personnes en même temps semble peu probable, mais je n’ai pas d’autre explication pour le moment. Le problème, c’est que l’on retrouve cette enzyme dans le sang de personnes qui n’ont aucun symptôme… Alors, deux explications possibles. Ou cette enzyme n’a rien à voir avec ce qui nous occupe, et ça m’étonnerait fort ou les personnes qui portent cette enzyme sont des malades potentielles… Et le penche plutôt pour la deuxième hypothèse. Le CHU de Marseille à fait une étude sur tout son personnel et les chiffres ne sont pas très encourageant ! Si j’en crois leurs résultats… 57% de la population est porteuse de cette enzyme. Ce qui pour une population de 10000 personnes fait 5700 personnes potentiellement malades… Soit plus de 3 420 000 personnes en France. Ces chiffres ont besoin d’être vérifies et j’ai démarré une étude sur tout le personnel de l’établissement. Un interne leva le bras. - Ça veut dire que nous sommes peut-être nous même malade ? - Je n’ai pas été assez clair ? Il me semblait pourtant avoir été précis ! Cet hôpital compte 120 salaries, ce qui veut dire que 68 d’entre vous sont des malades en puissance. Nous avons d’ailleurs déjà plusieurs cas… Dont un dans cette salle… Je suis désolé, mademoiselle FLORENT, mais vous n’allez pas pouvoir le cacher bien longtemps et étant donné votre position, vous êtes un sujet d’étude idéal. Tous les visages se tournèrent vers Virginie FLORENT. Il se mit à rougir et essaya de remettre précipitamment ses pieds nus dans ses chaussures. La seule chose qu’elle supportant était des sabots blancs. Comme c’était un modèle très utilisé, elle pensait pouvoir cacher son état un moment… à condition que personne ne la voie partir avec pour rentrer chez elle ! C’était plutôt raté ! Maintenant, d’interne en dernière année, elle allait probablement devenir cobaye. Elle était sérieusement atteinte, par rapport à beaucoup d’autres cas. Ses pieds ne supportaient plus le moindre contact avec le tissu. Ça, c’était le lot de la plupart des « malades ». (Elle avait du mal à utiliser ce mot en parlant d’elle.) Mais en plus, la plante de ses pieds ne supportait plus le cuir ! Seules les semelles de bois lui permettaient de ne pas marcher pieds nus, et encore ! Elle appréciait de les ôter dès que cela était possible. Pourquoi était-ce tombé sur elle ? Elle adorait marcher pieds nus, l’été, quand elle était en vacances. Peut-être cela la prédisposait-elle ? Pour l’instant, elle était le point de mire de tous les visages… Elle pensa que d’autres personnes dans cette salle étaient probablement atteintes, mais qu’elles ne le savaient pas encore. Elles déchanteraient peu-être dans quelques heures, quand le résultat des analyses serait connu…

Elodie.[modifier]

Mercredi 10 avril, 18 heures 30 Elodie avait toujours été une fille curieuse. Elle n’aimait pas les gens. Elle ne se sentait pas bien en société. Un gros problème de communication qu’elle ne faisait rien pour résoudre. Périodiquement, elle partait en randonnée avec son sac à dos, pour se ressourcer, disait-elle. Elle partait souvent, 10, 15 jours à l’aventure, en forêt, en montagne et marchait doit devant elle, sans réfléchir, loin du monde. Dès quelle était sorti des lieux fréquentés, ses chaussures de marche rejoignaient le fond de son sac pour la durée de sa randonnée. Il y avait bien eu quelques exceptions pour passer des chemins particulièrement difficiles, mais très rares. Elodie adorait marcher pieds nus. Elle se sentait plus libre, sans qu’elle puisse vraiment expliquer ce besoin. Elle était en pleine forêt, pas très loin de chez elle. Pour une fois, elle avait décidé de rester dans la région. Ses finances n’étaient pas au plus haut et un voyage n’aurait rien fait pour les arranger. Elle sentait la mousse légèrement humide sous ses pieds nus et en savourait la douceur. Elle ne se lassait pas des sensations ! Le sable, la terre, l’herbe, les cailloux, les feuilles mortes, les brindilles, tout était source inépuisable de sensations nouvelles. Elle s’installa aux pieds d’un chêne centenaire pour faire le point. Elle sortit une carte de son sac, ainsi qu’elle boussole. Elle n’allait pas tarder à prendre le chemin du retour, à regret. Mais les meilleures choses ont une fin ! Elle allait rejoindre la civilisation et tout ce qui y était attaché. En fait, ce n’était pas les gens qu’elle détestait, mais plutôt la façon dont ils vivaient. Impersonnels, égoïstes, intéressés. Elle avait plusieurs fois tenter de partager sa passion pour les randonnées pieds nus avec des copines, des copains, sans beaucoup de succès. Le seul garçon qu’elle avait entraîné avec elle sur les sentiers de montagne avait toujours refusé de se déchausser et lui avait tellement fait de réflexions, qu’elle avait décidé de rentrer au bout de 3 jours seulement. On n’était pas prêt de l’y reprendre. Elle monta sa tente pour la nuit et fit chauffer un restant de légumes qu’elle avait préparé la veille. Elle se satisfaisait de peu. A chacune de ses randonnées, elle perdait plusieurs kilos. C’était une bonne chose, car elle avait une furieuse tendance à s’empatter rapidement. Quand elle entra dans la tente, le tapis de sol paru désagréable à ses pieds nus. Déjà la veille, elle avait fait la grimace en entrant dans la tente, mais ce soir, c’était particulièrement déplaisant. Ce demandant ce que pouvait bien avoir ce tapis, elle le roula et le mit sur le côté de la tente. L’herbe et les feuilles étaient sèches et elle s’endormit les pieds dans l’herbe, seulement recouverte par une couverture. Certains disaient qu’elle était complètement folle de coucher sous la tente avant le mois de juin, mais elle avait rarement froid. Elle s’éveilla à l’aube et sortit de la tente en s’étirant, enveloppée de la couverture. C’est vrai que les matinées étaient fraîches ! Cette histoire de tapis de sol rebelle lui était complètement sortit de la tête. Elle alluma le réchaud à gaz et fit chauffer l’eau de son café. Aujourd’hui, c’était donc la première journée de son retour vers la civilisation. Dans 4 jours, elle serait chez elle ! Elle rêvait déjà de sa prochaine randonnée… sans doute à la montagne. Ses affaires rangées dans son sac, elle reprit sa progression. Il faisait frais à l’ombre, mais au soleil, c’était très agréable. Elle se tenait à la route qu’elle avait tracé la veille au soir et se demandait si elle n’avait pas fait une erreur. En effet, le chemin devenait très difficile. Elle s’engagea dans le lit à sec d’une rivière, tapissée de cailloux pointus. Elle allait probablement être contrainte à remettre ses chaussures… Impossible de faire autrement. A gauche une pente abrupte, à droite un ravin profond. Elle posa son sac sur le sol et en sortit ses chaussures de marche qui étaient tout au fond ! Elle se promit de marquer cet endroit sur la carte pour l’éviter si un jour elle décidait de refaire une ballade dans le coin. Elle n’aimait pas devoir remettre ses chaussures au cours d’une randonnée, ça gâchait une partie de son plaisir. Elle s’était souvent demandé si ce plaisir de marcher pieds nus était tout à fait normal. Mais après tout, ça la regardait et ça ne faisait de mal à personne ! Elle s’assit sur le bord du talus, balaya machinalement la plante de son pied nu de la main pour ôter la poussière et engagea son pied dans la chaussure. Dès que son pied toucha la semelle, elle ressentit la même gêne qu’avec le tapis de sol de la tente, puis une impression de chaleur intense qui lui arracha un cri. Elle se pencha et saisit la chaussure à deux mains pour l’arracher. Dès que son pied fut libéré, la sensation disparut complètement. L’impression était si désagréable qu’elle n’avait aucune envie de refaire un essai. Elle resta un moment à essayer de comprendre. Il y avait là une donnée que son cerveau refusait d’enregistrer. - Je deviens folle ou quoi ? Elle regardait la chaussure puis, son pied et encore la chaussure et de nouveau son pied. L’idée s’imposa d’elle-même comme une conclusion logique qu’elle énonça à voix haute. - Je ne peux plus mettre de chaussures ! Elle se mit à rire nerveusement. C’était complètement dément ! Comment une telle chose pouvait-elle arriver ? Il devait forcément y avoir une explication logique ! Elle posa son pied sur sa cuisse de façon à pouvoir en examiner la plante en détail. Elle n’était pas si sale que ça, malgré les 5 jours passés pieds nus. Le petit ruisseau qu’elle avait traversé la veille n’y était sans doute pas étranger. La peau était très épaisse depuis qu’elle faisait ses randonnées pieds nus, mais restait très souple. Seule la couleur safran en soulignait l’épaisseur. Tout le monde pensait que ça devait amoindrir les sensations, mais il n’en était rien, bien au contraire ! Ses pieds étaient plus résistants et elle passait pratiquement partout sans dommage, mais les délicieuses sensations étaient toujours présentes, peut-être même plus vives. Rien sur la plante de ses pieds ne pouvait expliquer le phénomène. Elle haussa les épaules, fataliste. Pour l’instant, ce n’était pas un drame, mais comment ferait-elle de retour en ville ? Elle rangea les chaussures et se prépara à passer le couloir difficile. En marchant doucement, il n’y avait pas grand risque de blessures. Ça allait seulement la retarder un peu. Elle chargea le sac sur son dos en commença la progression. Elle posait les pieds bien à plat sur le sol pour que le maximum de surfaces soit en contact avec les cailloux. Son poids était ainsi mieux reparti et les cailloux s’enfonçaient moins dans sa peau. Elle progressa pendant une dizaine de mètres sans problème, puis elle se mit à avoir très chaud. La température extérieure ne semblait pourtant pas avoir augmenté. Quelques pas plus tard, l’impression de chaleur se concentra sur sa poitrine. Ses seins lui faisaient presque mal… Mais ce n’était pas vraiment désagréable, bien au contraire. Elle s’arrêta et la sensation reflua, sans disparaître tout à fait. Dès qu’elle déplaça son pied nu, la sensation revint, encore plus vive. Au deuxième pas, elle fut contrainte de s’arrêter de nouveau. Elle avait l’impression qu’une main invisible lui caressait les seins ! L’excitation était si vive que son bas ventre semblait animé d’une vie propre. Elle étouffait sous son pull. Elle se débarrassa prestement de son sac à dos, faisant le moins de mouvement possible. Libérée du poids, elle tenta de faire un pas vers le talus, pensant que sa progression serait plus aisée. Dès que son pied nu se posa sur les cailloux saillants, Une vague de chaleur inonda son ventre et remonta vers sa poitrine, accompagné des démangeaisons si caractéristiques annonciateurs du plaisir. Le contact de ses vêtements sur sa poitrine devint intolérable et elle se débarrassa prestement de son tee-shirt et de son gros pull. La sensation de malaise se dissipa un peu, mais ses fesses et ses cuisses à vif, comme si le tissu les brûlait. Incrédule, elle se rendit compte qu’elle allait devoir se déshabiller entièrement ! Mais que lui arrivait-il ? Avec d’infinies précautions, elle baissa pantalon et slip en un seul geste. Se débarrasser du pantalon fut plus laborieux que prévu. Le passage dans les jambes du pantalon de ses pieds nus fut extrêmement pénible. Elle jeta pantalon et slip en direction du talus. Elle était maintenant entièrement nue au milieu qu’un chemin caillouteux au cœur de nul part. Depuis qu’elle était nue, elle se sentait extrêmement bien, mais la petite boule de plaisir qui persistait au creux de son ventre continuait à palpiter doucement. Il fallait pourtant qu’elle rejoigne ce foutu talus ! Elle y serait en trois pas. Trois petits pas ! Elle essaya d’analyser sa situation, mais cette excitation aussi incongrue qu’incompréhensible brouillait ses pensées, la rendant incapable d’organiser ses idées. Il fallait qu’elle se décide, elle n’allait pas passer la journée debout sur le chemin ! Elle regarda sa poitrine détendue avec angoisse. Elle emplit ses poumons plusieurs fois et bondit vers le talus salvateur. La première réception sur son pied nu droit lui arracha un cri qui n’avait rien à voir avec la douleur. La réception de son pied nu gauche confirma ses craintes. Aussi incroyable et improbable que ça puisse paraître, elle allait jouir ! Le dernier pas la jeta sur le talus, les bras serrés sur son ventre, tendu par une vaque gigantesque de jouissance. Elle aurait voulu pouvoir hurler mais aucun son ne pouvait franchir sa gorge paralysée. Elle se replia en position fœtale, les bras toujours crispés autour de son ventre comme pour essayer de contenir l'effrayante jouissance qui irradiait dans tout son corps. Elle resta plus de 3 minutes sans bouger, le ventre agité d'épouvantables spasmes. Il lui fallut plus de 10 minutes avant d’oser esquisser le moindre mouvement. Plus aucune trace de plaisir mais le souvenir qu’elle en gardait était si vif ne pouvait prétendre avoir rêvé. Non, elle venait vraiment de vivre tout ça ! Jamais elle n’oserait raconter ça à personne de peur d’être immédiatement enfermée. Elle regardait ses chaussures et son pull sur le talus, le sac à dos et son pantalon, restés au milieu de la ravine. Sûr qu’après cet épisode, marcher pieds nus n’aurait plus jamais la même signification ! Marcher pieds nus lui apportait un certain plaisir, c’est pour cela qu’elle aimait ça, un plaisir sensuel qui refusait inconsciemment toute implication sexuelle. Elle ne l’avouerait certainement jamais à quiconque, elle avait trouvé la vraie raison de son amour pour la marche pieds nus. Toute autre fille à sa place aurait, sans doute, été paniqué… Elle, elle était sereine. La seule chose qui la gênait un peu était d’avoir été obligé de se déshabiller entièrement. Elle aimait être pieds nus, mais pas nue. Mais si c’était le prix à payer pour connaître le formidable plaisir qu’elle venait de connaître, elle était prête à payer sans hésitation. Inconsciemment, elle pensait déjà à la prochaine fois ! Elle regardait ses pieds nus d’une façon nouvelle. D’important pour son équilibre, ils devenaient maintenant essentiels…

Shirley[modifier]

Jeudi 11 avril 2003, 16 heures Le cœur de Shirley avait toujours balancé entre danse classique et danse moderne. Elle pratiquait l’une et l’autre avec le même sérieux et la même persévérance. Son niveau était très bon, si bien qu’elle avait décidé d’en faire son métier. Depuis quelques jours pourtant, Shirley se sentait mal à l’aise. Sa préférence allait vers la danse moderne et elle avait très bien compris pourquoi ! C’est ça qui la mettait mal à l’aise. Elle n’avait pas fait de classique depuis plus d’une semaine… Parce que la danse classique ne se pratique pas pieds nus ! Elle trouvait ça idiot, débile, mais c’était plus fort qu’elle ! Elle adorait admirer les pieds nus des filles qui dansaient avec elle. Ça avait commencé environ une semaine auparavant, lors d’une séance d’entraînement. Son visage s’était trouvé à quelques centimètres d’un des pieds nus de Delphine. Chose tout à fait banale ! Sauf de cette fois ci, sa respiration s’était affolée, elle avait senti la pointe de ses seins durcir sous son tee-shirt. Elle était restée plusieurs secondes avant de pouvoir réagir. La figure avait été complètement loupée et elles avaient du recommencer au début du mouvement. Depuis, elle avait appris à mieux se maîtriser ! Ce genre de scènes s’était répété souvent, pour ne pas dire à chaque entraînement. A chaque fois, la proximité des pieds nus de Delphine, mais aussi des pieds nus des autres filles, la plaçait dans un délicieux état d’excitation… Les premières fois, c’était passager, maintenant, cet état durait beaucoup plus longtemps… Pour être clair, elle passait toutes les séances d’entraînement dans un état second. Elle craignait énormément de ne pas pouvoir se contenir et de se jeter sur ses pieds nus pour les serrer contre elle, les embrasser… Mais malgré cette peur, elle ne pouvait s’en passer, comme une drogue ! Depuis 2 jours, même la proximité de ses propres pieds l’emplissait de bien être. Elle n’osait pas en parler, ni aller chez le médecin… Pour des raisons différentes. Elle n’avait pas envie d’être prise pour une folle… Et elle ne tenait pas tellement à guérir ! Elle était trop bien ! Ce qu’elle venait de constater la troublait beaucoup. Au cours d’une des figures, elle avait surpris le regard de Delphine sur ses pieds nus… Son regard avait ensuite croisé celui de Delphine et la jeune fille avait rougi. Elle avait ensuite observé toutes les autres filles et certains des comportements ressemblaient curieusement au sien… Elle en était sûre pour au moins deux des filles ! Pendant la pause, elle posa négligemment un de ses pieds nus, sur le bord de la cuisse de Caroline, une des filles dont l’attitude semblait singulière. Loin de se dégager, elle tourna la tête vers le pied nu et le fixa pendant presque une minute, puis contre toute attente, elle enserra le pied nu de Shirley dans un de ses mains et se mit à le masser doucement, sans le quitter des yeux. Shirley sentit la pointe de ses seins grandir et une douce chaleur envahir son bas ventre. Elle devait se dégager avant de perdre tout contrôle ! Elle essaya de regarder ailleurs pour tenter de rompre le charme et son regard croisa celui de Delphine. La jeune fille les regardait avec un sourire entendu et soulagé. Shirley dégagea vivement son pied. Caroline, reprenant brusquement contact avec la réalité, faillit basculer en arrière. Le claquement de mains annonçant la reprise de l’entraînement fut le bienvenu pour couper court à toute explication. Chacune des filles reprit sa place. Caroline semblait avoir les jambes en coton et elle secouait la tête. Delphine passa devant elle, s’arrêta comme répondant à une impulsion soudaine. Elle se tourna vers elle, planta ses yeux dans ceux de Shirley qui sentit un des pieds nus de Delphine caressait un des siens tandis d’une main frôlait son bas ventre. Instinctivement, elle allait parler quand un doigt se posa sur ses lèvres. Delphine quitta son champ de vision et reprise sa place comme si de rien n’était. L’entraînement se termina normalement, mais Shirley n’était pas à ce quelle faisait et fit beaucoup d’erreurs. Sous la douche, Shirley tentait de reprendre ses esprits. Tout était allé si vite ! Elle sentait encore le pied nu de Delphine sur le sien et son pied nu dans la main de Caroline. Cette aventure avait au moins quelques choses de positifs et de plutôt rassurant. Elle n’était pas seule à éprouver cette fascination pour les pieds nus ! C’était rassurant, mais ça n’expliquait rien ! Elle sortit de la douche, enveloppée dans une serviette. Presque toutes les filles étaient déjà parties. Elle avait du rester plus longtemps que d’habitude… Delphine était assise sur un banc… Pour se donner une contenance, Shirley engagea la conversation. - Tiens ! Tu es en jupe ? Je crois que c’est la première fois que je te vois en jupe ! - J’ai acheté celle-là il y a deux jours. Je n’aime pas les jupes… - Ben pourquoi l’as-tu acheté ? - Parce que je ne suis pas obligé de passer mes pieds nus dans les jambes du pantalon, je pense que tu vois ce que je veux dire… - Je… C’est… Enfin… - Arrête ton cinéma, s’il te plait… Delphine se leva et se planta devant Shirley. Son pied nu vint de nouveau caresser le dessus de son pied. Shirley laissa tomber la serviette, surprise. - Tu comprends mieux, maintenant ou il faut que j’aille plus loin ? - Je crois qu’oui… - Tu aimes les pieds nus, j’aime les pieds nus… Je ne sais pas pourquoi, mais je m’en fou ! Et je crois que Caroline ne cherche pas non plus trop pourquoi, n’est-ce pas Caroline ? La jeune fille sortit de derrière la rangée d’armoire, la tête basse. Elle était pieds nus dans des tongs. - Je suis désolée… Après ce qui s’est passé tout à l’heure, j’attendais Shirley pour essayer de m’expliquer, annonça la jeune fille. - Avec que tu viens d’entendre, tu te poses moins de questions, non ? Répliqua Delphine. - En effet … Mais je ne sais pas si j’aurais osé l’avouer aussi directement que toi. - J’aime bien que les choses soit claires ! Passe quelques choses, Shirley, on va finir la soirée chez moi, d’accord ? Je crois que l’on a des tas de choses à se dire… et à échanger… Vous êtes libres toutes les deux ? - Pas de problème pour moi, dit Caroline - Je ne m’y attendais pas… Mais c’est d’accord. - Tant mieux, sourit Delphine ! Ça aurait été dommage ! Tu as les plus beaux pieds que je n’ai jamais vus… - Les tiens sont très beaux aussi, se défendit Shirley. Elle se demandait comment elle pouvait dire ça à une fille ! C’était complètement irréel, mais très excitant. Delphine reprit. - Oui, mais ils n’ont rien de comparable avec les tiens… Je suis sûre que Caroline est d’accord avec moi ! - C’est vrai, confirma Caroline. - Allez ! Dépêche ! Conclu Delphine.

Kahouri[modifier]

Vendredi 12 janvier 2003, 9 heures Kahouri avait peur. Elle sentait en elle une pulsion de plus en plus forte qu’elle avait beaucoup de mal à réprimer. En 17 ans d’existence, elle n’avait mis de chaussures qu’en de rares occasions, peut être 3 ou 4 fois, et pour des durées n’excédant pas l’après-midi. Pour aller tous les jours dans la rizière, pas besoin de chaussures. Sur toutes les filles du village, seules 3 ou 4 filles portaient des tongs pour aller et revenir de la rizière. Dans la rizière, elles étaient pieds nus, comme tout le monde. Pour Kahouri, c’était de mettre des chaussures qui était incongru. Des pieds nus, elle en voyait toute la journée ! Aux champs, sur le chemin poussiéreux qui y menait, dans le réfectoire, et même dans le dortoir minuscule qui abritait une trentaine de ses semblables. Ça avait commencé d’une drôle de façon. Elle marquait une attention de plus en plus soutenue à l’apparition intermittente des plantes de pieds nus de la fille qui travaillait devant elle. Elle l’avait pourtant vu des milliers de fois sans que ça provoque la moindre réaction. Depuis une semaine, c’était un véritable calvaire. A chaque fois qu’un des pieds nus sortait de l’eau, presque sous son nez, une bouffée de désir serrait son ventre. Elle avait de plus en plus de mal à réprimer cette pulsion irrationnelle. Le pire, c’est que par moments, elle ressentait le même genre de pulsion envers ses propres pieds nus, à tel point qu’elle se forçait à ne pas les regarder ! Elle savait que son calvaire ne s’arrêterait pas là. Tout à l’heure, pour rentrer au village, ce serait pire. Des dizaines de paires de pieds nus tout autour d’elle, sans pouvoir les toucher, les embrasser ! Rien qu’à cette pensée, elle rougissait. Comment pouvait-elle envisager l’idée d’embrasser les pieds d’une des filles ? Pourtant, c’était son désir le plus fort, un désir qui la dévorait de l’intérieur. La cloche, lointaine, sonna la fin de la journée de travail. Le retour au village, le repas, en commun dans le réfectoire, assise sur le sol, puis le dortoir avec 30 de ses camarades. C’était sans doute le dortoir le pire ! Tout juste la place de s’allonger… Et les pieds nus de la voisine d’après qui étaient à moins de 10 centimètres de son visage… de sa bouche ! Hiro marchait devant elle aujourd’hui. Quelque chose l’intriguait, mais elle n’arrivait pas à mettre de doigt dessus… Puis soudain, elle comprit. Hiro était pieds nus ! Bien sûr, dans la rizière, elle était pieds nus, comme tout le monde, mais elle mettait un point d’honneur à remettre ses chaussures pour rentrer au village. En dehors du travail au champ, elle portant toujours ses tongs ! Or, aujourd’hui, elle était pieds nus ! le hasard ? Elle pressa un peu le pas et posa la question. - Dit, Hiro, comment se fait-il que tu ne portes pas tes chaussures ? Je croyais que tu n’aimais pas marcher pieds nus sur la route ! - Si on te le demande, commença-t-elle, agressive Puis son visage changea, elle haussa les épaules et continua à voix basse, sur le ton de la confidence. - C’est que… Je ne peux plus les mettre… - Tu les as perdus ou on te les a volés ? - Ho ! Non ! Dans un sens, j’aimerais mieux ! Je ne peux vraiment plus les mettre, mes pieds ne les supportent plus ! Ça ne brûle la plante ! je sais que ça paraît idiot, mais c’est comme ça ! - C’est curieux, mais… - Mais quoi ? - Non, rien, ce n’est pas important… - Si, que voulais-tu dire ? Kahouri prit une grande inspiration et se lança. - Tu ne sens rien d’autre avec les pieds ? Je veux dire, pas d’autres manifestations que ses brûlures ? - Ben… je ne sais pas si c’est bien sérieux… Déjà que ne plus pouvoir mettre mes tongs, semble complètement loufoque. Je ne sais pas si je dois continuer… - Vas-y toujours ! - Tu me promets de ne rien dire à personne et de ne pas rire ? - Ok, c’est promis ! - Je regarde mes pieds d’une autre façon… Et parfois même les pieds des autres. J’aime les sentir dans mes mains et les caresser doucement… Je suis bien quand je fais ça… Kahouri ne put retenir un gloussement. Immédiatement, Hiro prit la mouche. - J’en étais sûre ! Je n’aurais jamais du te faire confiance. J’espère au moins que tu sauras tenir ta langue ! - Ne te méprend pas, Hiro, je ne me moque pas de toi ! Pas du tout, même ! C’est seulement que je suis heureuse ! - Heureuse ? Heureuse que je ne puisse plus mettre de chaussures ? - Un peu, oui ! Mais surtout de ne pas être la seule à ressentir des trucs bizarres avec les pieds nus ! - Parce que, toi aussi tu caresses tes pieds nus ! Ce n’est pas vrai ! Tu me fais marcher ? - Pas du tout ! je dois t’avouer que j’ai passé une bonne partie de la journée à… Admirer tes pieds nus… - Toi aussi ! C’était au tour d’Hiro de pratiquement éclater de rire. Sa mine grave s’était soudain détendue comme si on avait ôté un énorme poids de ses épaules. Elle gardait un sourire épanoui en regardant Kahouri. - Je comprends pourquoi tu étais si contente maintenant ! J’ai exactement la même impression. Tu les caresses souvent ? - Ben, ce n’est pas facile ! Je ne suis pratiquement jamais seule ! Mais ce n’est pas l’envie qui me manque ! - Pareil pour moi… Je crois que le pire, c’est le soir, au dortoir, à quelques centimètres des autres pieds nus… - Tu m’ôtes les mots de la bouche ! Mais pas évident de trouver un coin tranquille. Il y a toujours du monde avec nous ! - Je sais bien ! Je ne sais pas ce qui nous arrive… Tu crois que nous sommes les seules ? - Je ne sais pas… je dois t’avouer que je n’ai pas fait attention, tellement persuadée que j’étais la seule à sentir ça. - C’est un peu la même chose pour moi, je crois. Mais il y a une chose qui m’inquiète beaucoup. C’est plus fort de jour en jour, n’est ce pas ? - Oui, c’est de pire en pire. - Qu’arrivera-t-il si nous devenons incapables de nous retenir ? Tu y as pensé ? - Bien sûr ! Ça occupe toutes mes pensées. Je passe mon temps à me retenir… et maintenant que je sais que tu sens les mêmes choses, ça va être encore plus dur ! - Il faut absolument voir s’il y a d’autres filles comme nous ! Si nous arrivions à former un petit groupe, les choses seraient plus faciles, non ? - Tu as raison. Je rêve d’un plein dortoir de pieds nus…


Institut de veille sanitaire – Cellule de crise.[modifier]

Mercredi 16 avril, 10 heures Les rapports arrivaient de toute la France dans la grande salle des communications de l’institut de veille sanitaire. Fax, téléscripteur, mail, courrier… Toutes les dépêches traitaient du même sujet. Le syndrome « pieds nus ». Une réunion de crise allait débuter est les participants rassemblaient leurs dernières notes. Le directeur de l’institut entama la réunion avant même que tout le monde fut assis. - Je ne vous cacherais pas que la situation devient critique. Les chiffres que l’on vient de me communiquer sont désastreux. Il y a à ce jour 741 cas répertoriés… et apparemment rien qui puise établir une quelconque relation entre les cas. De plus, je ne parle là que des cas dont non avons connaissance. Selon les hypothèses les plus optimistes, il faudrait multiplier ce nombre par 3, voire 4. Imaginer ! 2200 cas, voir 2900 cas ! C’est de toute façon que qui risque d’arriver si nous ne trouvons pas rapidement une parade ! Voici ou nous en sommes ! TERNIER, côté public, ça se passe comment ? - La presse n’a encore rien vu, c’est le principal, mais au rythme ou ça va, je ne serais pas étonné que ça fasse la une dans les jours prochains ! - Ok, ça je m’en doute, mais les « malades » ? Bien que je ne sache pas si on doit les appeler comme ça… - C’est très variable. Les plus touchés ne supportent plus que des tongs, et encore, pas toute la journée. Certains le prennent très bien, d’autres, très mal ! Certaines filles arrivent en pleurs et il n’est pas facile de leur dire que nous ne pouvons rien faire. D’autres sont moins démoralisés, mais s’accroche à l’idée que nous allons rapidement trouver une solution. Il n’y a qu’une catégorie qui semble prendre les choses avec un réel plaisir ! Les barefooteurs ! Eux ils sont aux anges ! Ils ne prennent même plus la peine de porter quoi que ce soit, même s’ils le peuvent ! - Qu’en pensent les pathologistes ? - Je crains que nous pataugions lamentablement. Nous n’avons pas le plus petit début de piste ! Il est clair que nous avons à faire à une allergie grave, mais nous n’avons aucune idée du vecteur de cette intolérance. Nous ne pouvons que constater les effets et mesurer la progression. Nous avons exploré la totalité des pistes classiques dans ce cas sans pouvoir les relier aux choses que nous connaissons déjà. L’allergie au métal, au latex, à certains tissus synthétiques, à la laine… Je crains qu’il nous faille explorer la piste génétique. Un brouhaha de réprobation s’éleva dans la salle. Le pathologiste leva les bras pour réclamer le silence et reprit. - Je comprends fort bien vos réticences ! Il semble tout à fait extravagant d’explorer cette piste, je vous le concède, mais nous n’avons plus que cette solution ! Nous avons épuisé toutes les molécules de la pharmacopée sans obtenir le moindre résultat. Aucun des traitements ne montre la plus petite efficacité. Nous sommes complètement désarmés. Seulement, si nous poussons les recherches dans ce sens, nous n’aurons pas de résultat, s’il y a quelque chose à trouver, avant plusieurs mois ! Qu’allons-nous faire en attendant ! Qu’allons-nous dire aux malades… Et à la presse ! - Et côté progression, ça se présente comment ? - Je viens de collationner les résultats sur la France. Si le démarrage a été assez brusque, il semble que la progression, car il y a progression, nous en sommes maintenant certains, semble assez lente. Quoi qu’il faille relativiser les résultats ! Plus le … Sujet est jeune et plus la progression semble rapide, surtout avant 16, 17 ans, et lente à très lente au-dessus de 35 ans. Nous devrions avoir les premiers sujets totalement incapables de porter quelques chaussures que ce soit dans moins d’un mois, mais ce sera des cas assez peu nombreux. Pour les autres, le plus grand nombre dans environ 3 mois, peut être moins… Il faut tenir compte également tenir compte de la répartition géographique qui semble jouer un rôle important également. Nous avons le cas de 3 hôpitaux qui ont traité une proportion alarmante de sujets, bien au-delà des 57% que nous estimons au niveau national ! - Il nous faut absolument trouver quelque chose, n’importe quoi avant cette date ! Vous avez des contacts avec les autres pays ? - Bien entendu. La situation est la même que la notre… et ils patinent autant que nous. Certain pays comme les pays d’Afrique ou d’Asie ont quelques cas, mais quand on sait que plus de la moitié de la population marche encore pieds nus ou très peu chaussé, on sait que l’on ne peut pas s’y fier. Les quelques coups de téléphone que j’ai passé font apparaître une proportion sensiblement identique à la notre dans les grandes villes. - Il y a une facette de cette « maladie » que nous n’avons pas encore abordé et qui risque de prendre un tour aussi « gênant » que la maladie elle-même… Tout le monde a l’air très discret là dessus ! Pourtant, certaines notes font état d’un désordre psychologique d’ordre sexuel… J’aimerais bien en savoir un peu plus… Le docteur BEDIER se redressa sur sa chaise, se racla la gorge plusieurs fois et commença à voix presque basse. - C’est en effet assez difficile à appréhender et ça demandera, bien entendu, à être vérifié, mais cette… Nudité progressive des pieds semble s’accompagner d’un désordre psychologie sévère… Si l’on tient compte de… Le professeur XXXXX lui coupa la parole. Il savait que s’il ne le faisait pas, le discourt du docteur allait devenir un monologue parfaitement imbuvable que personne ne comprendrait. - Au fait, BEDIER, au fait ! - Oui, Monsieur… J’y viens ! Voilà. La nudité des pieds semble s’accompagner, dans certains cas, d’une déviation sexuelle assez courante appelée fétichisme. Il y a bien entendu toutes sortes de fétichismes, mais dans le cas qui nous intéresse, les pensée inconscientes des sujets semblent se focaliser sur les pieds, surtout quand ils sont nus. Cette étude doit naturellement faire l’objet d’investigation plus poussée car les sujets semblent peu disposés à en parler librement. La plupart d’entre eux tentent de résister à cette pulsion et ceux qui acceptent d’en parler timidement avouent avoir de plus en plus de mal à réprimer leurs envies. Cela risque, en effet, de poser des problèmes dans les jours qui viennent… - Où est le problème ? Les gens ne vont quand même pas se sauter dessus, quand même ! - Ce n’est pas exclu, Monsieur, ce n’est pas exclu ! Une des jeunes filles que j’ai réussies à faire parler, m’a avoué qu’elle léchait ses propres pieds nus pour apaiser la tension, mais quelle devait se retenir pour ne pas se mettre à lécher les pieds nus des autres. La seule chose qui la retient de la faire, c’est qu’elle est obligée de se déshabiller entièrement pour le faire. - Je suis peut-être un peu obtus sur le sujet, mais je ne vois pas vraiment ce que ça peu leurs donner ? - Monsieur, le fétichisme est une façon de rechercher le plaisir… Sexuel. Cette jeune fille m’a avoué avoir, en léchant ses pieds nus, des orgasmes d’une rare intensité qui durent plusieurs minutes… je pense qu’elle a un peu exagéré la durée, mais les faits sont là. Les sujets semblent être capables d’obtenir presque instantanément un orgasme en se léchant les pieds ! Un des jeunes médecins prit la parole - Ce qui explique sans doute que certains sujets acceptent mieux leur état que d’autres… - Vous avez tout à fait raison ! Cela n’y est sûrement pas étranger. Le professeur reprit la parole en tapant sur la table. - Bon ! BEDIER ! Je veux tout savoir sur cette aberration sexuelle. Faites des expériences si c’est nécessaire ! Les autres, mettez tout en œuvre pour un résultat rapide, quel qu’en soit le coût ! Vous avez carte blanche, mais je veux des résultats et un rapport sur mon bureau, heure par heure !

Magali[modifier]

Mercredi 16 avril 2003, 15 heures Magali venait d’accepter la proposition du docteur. Elle n’était pas sûre d’avoir fait le bon choix, mais le docteur avait été si persuasif… Pour faire progresser la recherche, avait-il dit. C’est que Magali n’était plus vraiment sur que vouloir être guérie. Ho ! Bien sur, elle s’était affolé quand elle s’était rendu compte qu’elle ne pouvait plus se chausser ! Des tongs au mois d’avril, c’était un peu tôt, non ? Sa première visite à l’hôpital n’avait rien apporté. Elle était repartie avec un traitement qui n’avait absolument rien donné. Entre temps, son envie de pieds nus avait eu raison de sa résistance. Elle avait cédé ! Elle ne le regrettait pas ! Même dans ses rêves les plus fous, elle n’aurait pas cru un tel plaisir possible. Depuis, elle le faisait 2 ou 3 fois par jour et devait se retenir de la faire plus souvent ! Elle était retournée à l’hôpital, sans conviction, comme prévu, pour une visite de contrôle. C’est là que le docteur avait commencé à la cuisiner. Peu à peu, un climat de confiance s’était établi et elle s’était laissée aller à quelques confidences. Maintenant, il voulait en savoir plus… Il voulait qu’elle le fasse devant toute une équipe médicale pour mesurer ce qu’elle ressentait. Elle avait accepté. Depuis le matin qu’elle était là, elle avait très envie de le faire, mais le faire devant quelqu’un était une première. Elle avait quand même posé des conditions, pensant que jamais le docteur n’accepterait. La première était que l’expérience se déroule dans une salle ou il ne resterait pas le moindre bout de tissu. Elle avait été acceptée d’un signe de tête. La deuxième était que le personnel qui allait s’occuper d’elle, poser les électrodes, régler les appareils, soit entièrement nu. Là, le médecin avait tiqué. Il était sorti un moment puis était revenu en acquiescent. Pour la troisième, elle avait poussé le bouchon très loin. Elle avait demandé à pouvoir lécher les pieds d’une des infirmières. Là, elle pensait qu’il ne pourrait pas accepter ! Le docteur avait réfléchi un moment, puis avait hoché la tête en disant. - Ok, pourquoi pas, après tout ! Mais ça restera inclus dans l’expérience ! Elle n’avait plus rien à lui opposer ! Elle allait maintenant devoir s’exécuter. Elle n’avait plus le choix. Une infirmière l’avait accompagné dans une annexe de l’hôpital, vraisemblablement dans une salle d’opération désaffectée. La fille s’effaça pour la laisser passer et dit. - Vous pouvez vous déshabiller dans le sas et rentrer nue dans la salle, comme vous le souhaitez. - Ce n’est pas vous qui restez ? Demanda Magali, espiègle. - Sûrement pas ! - Mais qui va s’occuper de moi, alors ? - Le docteur a rappelé du personnel qui avait été écarté des soins à cause de la maladie. - Vous voulez dire, des gens comme moi ? - Oui, c’est bien ce que j’ai dit, des malades ! Termina-t-elle en haussant les épaules. La porte battante se referma. Il y avait juste une armoire dans la pièce. Deux portes battantes identiques barraient l’entrée de la salle, 3 mètres devant elle. Elle se débarrassa des tongs et posa avec plaisir ses pieds nus sur le sol frais. Elle prit le temps de mettre son corsage et sa jupe sur un cintre, dans l’armoire. Elle jeta le slip au fond du placard. Maintenant qu’elle était nue, l’envie de lécher ses pieds devenait très difficile à contenir. Elle s’y attendait, surtout qu’elle ne l’avait pas fait depuis un moment. Elle crut qu’elle n’allait pas réussir à résister et elle dut s’appuyer à la porte de l’armoire pour reprendre ses esprits. Comme d’habitude, ses seins avaient gonflé. Elle se dirigea vers la salle. Elle était vide. Personne ne l’attendait. Elle fit le tour de la salle qui était truffée d’appareils et d’écrans. Elle entendit des bruits de voix et de portes et de voix dans le sas. Quelques minutes plus tard, deux jeunes filles entrèrent dans la pièce, entièrement nues. Dès qu’elles l’aperçurent, elle l’entourèrent immédiatement. - Alors c’est toi que le patron a choisi pour mener ses expériences ! Moi c’est Inès et voici Justine ! C’est nous qui sommes chargé de te préparer et de surveiller l'examen. - Ben, moi, c’est Magali. Mais vous êtes qui ? - Moi, je suis infirmière et Justine et interne dans le service. - Mais comment ça se fait que je ne vous ai pas vu plus tôt ? Je suis la depuis ce matin ! - Le patron a suivi les ordres. Pas de malade dans les services de soin ! Alors, il nous a affectées au ménage, en attendant. Il est venu nous chercher quand tu as émis tes conditions ! - Alors vous êtes pieds nus vous aussi ? Mais pourquoi est-il venu me chercher s’il avait ce qu’il fallait dans son propre personnel ! - Tu es un peu en avance sur nous, dit Justine en souriant. Je ne m’intéresse pas aux pieds nus, enfin pas encore, autrement que pour constater que je ne peux plus mettre de chaussures fermées. Magali se tourna vers Inès, s’attendant à entendre le même discours. - Moi, je suis très attiré par mes pieds, mais je ne les ai jamais léchés… Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais ça fait tellement bizarre de lécher ses propres pieds nus ! Je n’ai jamais osé ! Mais je sais que je ne résisterais plus longtemps… - Tu sais que c’est idiot de résister ! Moi je regrette d’avoir résister si longtemps ! - Ok, dit Inès, en éclatant de rire. Mais en attendant, il va falloir qu’on t’équipe, le docteur va s’impatienter… Viens par-là ! Magali se laissa entraîner vers l’ancienne table d’opération. Elle demanda. - Je préfèrerais être par terre ! - C’est que les fils ne sont pas assez long, je suis désolée. - J’espère que je ne vais pas me casser la figure, c’est tout ! - De toute façon, nous allons rester près de toi. Inès et Justine entamèrent la pose des électrodes sur le front, sur le ventre et même sur l’entre jambes de Magali. Les choses commencèrent à se gâter quand elle entreprirent de fixer des sangles aux bras. Magali réagit très vivement. - Ça, il n’en est pas question ! Je ne veux pas être attachée ! - Je sais que ce n’est pas agréable, mais veux-tu m’expliquer comment tiendront les électrodes si tu bouges de trop ? Ordre du docteur ! - Et vous, expliquez-moi comme je vais faire pour lécher mes pieds, attachée sur cette table ? - C’est moi qui vais tenir ton pied près de ta bouche, répondit Inès Magali ne répondit pas, mais elle ne résista plus. Elle eut même un petit sourire satisfait. Après tout, elle n’avait pas envisagé les choses de cette façon, mais pour la première fois, elle serait en contact avec quelqu’un pendant qu’elle jouirait et ce n’était pas pour lui déplaire… Ses bras étaient sanglés en deux points sur le bord de la table, ainsi de sa jambe gauche. Justine enserra sa tête dans une espèce d’anneau qui limitait sérieusement ses mouvements. Elle s’affaira ensuite autour des appareils. Les écrans s’allumèrent, le papier commença à défiler sur l’imprimante. Elle adresse un regard à Inès et à Magali. - Vous êtes prêtes ? Magali remua faiblement la tête et Inès acquiesça du bout des lèvres. Elle n’avait soudain plus l’air aussi sûre d’elle. Ses mains étaient posées sur la table, près de la jambe libre de Magali. Justine brancha le système de communication avec l’extérieur et parla brièvement dans le microphone. - Nous pouvons y aller, docteur ! Elle appuya sur une série de boutons et fit un signe de tête à Inès. La jeune femme prit maladroitement la jambe libre entre ses mains, au niveau de la cheville et plaça le pied nu à quelques centimètres de la bouche de Magali. Au bout de quelques secondes, le regard de Magali devint fixe et sa bouche s’entrouvrit. Sur les écrans, les marqueurs commencèrent à danser plus fortement, tendit que l’aiguille de l’imprimante dessinait une zone nettement plus large. Magali essaya de lever la tête, mais le dispositif installé par Justine était efficace. Elle essaya néanmoins d’atteindre son pied nu avec sa langue. Elle se mit désespérément à tirer sur ses bras et sa jambe libre. Ses muscles saillais et ses veines étaient gonflées. Inès restait paralysée devant le spectacle. Justine dut la rappeler à l’ordre. - Alors ! Qu’est ce que tu attends ! Inès se secoua. Elle se pencha légèrement et la langue de Magali entra enfin en contact avec la plante de son pied nu. Elle poussa un feulement de satisfaction. Sa poitrine était distendue. Quelques secondes plus tard, son corps fut parcouru de spasmes si violents qu’Inès crut que les sangles allaient lâcher. De son cotés, Justine n’en croyait pas ses yeux. Les instruments étaient complètement fous ! L’aiguilles de l’imprimante était tordue, bloquée en haut de l’enregistreur. Sur l’écran, la mince ligne verte était devenue une véritable chaîne de montagne, puis avait occupé tout l’écran. Justine avait en vain tripoter les réglages et refait 3 fois le test d’étalonnage. Tout fonctionnait normalement ! C’était incroyable. La jeune fille ressentait réellement ce qui était présenté sur les écrans. Immédiatement, elle pensa que dans quelques jours, quelques semaines ou un mois, au pire, elle sentirait « Ça » ! Elle remarqua soudain la position curieuse d’Inès. La jeune fille ne tenait plus la cheville de Magali que d’une seule main, elle était penchée en avant et crispait sa main libre sur son ventre. Justine se précipita vers elle. - Inès, qu’est ce que tu as ! Répond ! Elle se déplaça pour voir le visage de la jeune fille. Ses yeux brillaient, comme si elle allait pleurer, sa bouche était ouverte comme si elle venait de prendre un coup de point dans l’estomac. Ses lèvres tremblaient. Justine se saisit de la cheville de Magali et dit - Va t’asseoir ! Tu n’as pas l’air bien ! Inès avala plusieurs fois avec difficulté. - Je… Je ne peux pas bouger ! - Qu’est ce qui t’en empêche ? - Si… Si je bouge, je vais me mettre à jouir ! - Tu te fous de moi, là ! Inès ne répondit pas. Justine la vis inexorablement s’approcher du pied nu de Magali. Sa bouche se referma sur le talon. Le corps de Magali s’arqua sur la table comme si la jeune fille avait senti le contact. Inès poussa un hurlement et s’écroula comme si ses jambes refusaient soudain de la porter. Son corps était secoué d’impressionnants soubresauts. Elle poussait des cris inarticulés en se griffant le ventre et la poitrine. Justine se demanda ce qu’elle faisait là à tenir le pied nu sur la bouche d’une fille qui était en train de battre des records de plaisir d’un côté et une autre qui se tordait de plaisir sur le sol. Le pire, et elle commençait à s’en rendre compte, c’est que cette overdose de jouissance était loin de la laisser de glace ! Heureusement, la langue de Magali se faisait plus lente. Elle reposa le pied de la jeune fille sans qu’elle n’émette de protestation. Son corps et surtout son ventre était encore agité de contractions, mais visiblement, elle se calmait. Quant à Inès, elle semblait se calmer également. Heureusement qu’elle n’avait pas les ongles longs ! Son ventre est ses seins étaient quadrillés de griffures rosâtres. Elle détacha les sangles de Magali. La cheville et les poignets étaient sérieusement marqués. Ça donnait une idée de la force que la jeune fille avait déployée pour tenter de se libérer. Inès se redressait laborieusement. Elle s’adossa au mur, une main toujours sur le ventre, l’autre posée sur ses pieds nus. Quand elle se retourna vers Magali, la jeune fille reposait sur un coude et regardait Inès. Justine crut bon d’expliquer. - Je crois qu’elle a craqué. Elle a posé ses lèvres sur ton pied nu, puis elle est tombée… - Oui. J’ai senti sa langue… - Tu as senti ! Mais tu avais l’air d’être complètement déconnectée ! - Je l’étais, mais tu n’as aucune idée de la sensibilité d’un pied nu dans ces moments là ! - C’est impressionnant… - Ne t’inquiète pas ! Ton tour viendra ! - Je crois que ça me fait un peu peur… Elle avait l’air d’être complètement sous l’emprise de ton pied nu ! - Elle l’était ! Mais n’ai pas peur ! Quand tu y auras goûté, toi non plus, tu ne pourras pas résister ! - C’est bien ça que me fait peur…

Claire (2)[modifier]

Mercredi 30 avril 2003, 16 heures 30 De pire en pire ! Même les tongs la gênaient, maintenant. Dans moins d’une demi-heure, elle pourrait enfin les enlever. Le plastic lui brûlait la plante des pieds et même le contact de la petite sangle qui passait entre ses orteils était désagréable. Encore, quand elle était derrière le bar, ça pouvait aller ! Elle ôtait une tong et reposait un pied nu sur le dessus de l’autre, puis changeait de pied, mais quand il fallait aller en salle, c’était un véritable calvaire. La grande salle était recouverte de moquette et, ça accentuait l’impression de malaise. Il y avait 15 jours, maintenant, qu’elle était allée rechercher ses résultats au labo. Son médecin l’avait, lui, carrément adressé à l’hôpital ou paraît-il, des cas, comme le sien, étaient signalés. Et en effet, il y en avait ! La salle d’attente était pleine ! Dans un sens, ça avait un côté rassurant. Elle n’était pas la seule… Mais ça ne changeait rien au problème. Finalement, elle ne prenait pas si mal les choses. Elle avait vu des filles en pleurs, d’autres piquant de véritables crises de nerf ! Elle était repartie avec un traitement, mais de l’aveu même de l’interne qui lui avait prescrit, il y avait peu de chance qu’il soit efficace… Et ça avait été le cas ! Pas la plus petite amélioration. Elle avait pu supporter ses sandales la semaine suivante, mais avait du se rabattre sur les tongs les plus fines que l’on puisse trouver. Ça n’avait d’ailleurs pas été une mince affaire ! Peu de magasins disposaient d’un stock suffisant en cette fin avril. Ses premiers jours en tongs avait été agréables, puis, petit à petit, la gêne était revenue. Aujourd’hui, elle s’attendait d’un moment à l’autre à être obligé de les enlever. Elle ne les mettait plus que pour travailler et pour rentrer chez elle… Et encore, hier, elle était rentrée pieds nus, ses tongs à la main. Il fallait se rendre à l’évidence. Elle ne supportait les tongs que quelques heures par jours et cela menaçait d’empiéter bientôt sur son temps de travail. Le plus important pour elle était de ne pas être la seule. Dans la rue, elle croisait de plus en plus de fille avec leurs chaussures à la main et au bar, il était certain que quelques-unes unes de ses clientes avaient les même problèmes qu’elle. Ces clientes-là évitaient soigneusement la grande salle recouverte de moquette et préférait le sol carrelé de la salle du bar. Elles pouvaient ainsi se débarrasser discrètement de leurs sandales ou tongs et poser leurs pieds nus sur le sol. Ses rapports avec ses clientes avaient également beaucoup changé. Des filles qui ne l’avaient jamais regardé lui adressaient petits sourires, signes de tête encourageant et regard de connivence. C’est une des coiffeuses du salon en face du bar qui lui avait donné une solution. Quand elle était allée prendre sa commande, elle serrait les dents pour ne pas gémir. La fille lui avait attrapé le poignet, tandis qu’elle nettoyait la table. - Viens me voir au salon, quand tu auras 5 minutes. Tu as une tête à faire peur ! Elle l’avait assez mal pris et avait répondu vertement. - Ecoute, Stéphanie, je ne sais pas ce que tu vas pouvoir faire. Je ne supporte plus ces foutus tongs, voila tout ! - Mais ma parole, c’est qu’elle va mordre ! Regarde mes pieds au lieu de grogner ! Claire baissa les yeux vers les pieds de la jeune fille, chose qu’elle évitait de faire habituellement, car ça lui donnait encore plus envie d’être pieds nus. Tout d’abord, elle ne remarqua rien de spécial puis, la jeune fille inclina la jambe pour que la cheville repose sur le sol, découvrant ainsi une plante parfaitement nue. Stéphanie ne portait qu’une fine lanière de cuir décorée qui s’enroulait autour de sa cheville et sur un de ses orteils laissant la plante parfaitement libre de toute entrave. Malgré la gêne qui tenaillait ses pieds, son visage s’illumina et elle dit - Tu peux compter sur moi ! Je suis au salon dans 20 minutes ! - Met moi un café quand même, en attendant ! - Heu… Oui, bien sûr, tout de suite ! Excuse-moi ! Stéphanie avait bu son café et était retournée au salon. De loin, on ne voyait pas qu’elle était en fait pieds nus. L’illusion était presque parfaite. De la voir aussi traverser la rue pieds nus rendit le contact avec ses tongs encore plus désagréable. Elle regarda la pendule. Plus que 15 minutes ! La patronne vint involontairement à son secours. - Claire, vous pouvez y aller. Il n’y a personne de toute façon. Claire la remercia chaleureusement. Ce n’était pourtant pas son habitude de lui faire des fleurs. Elle se débarrassa de son tablier et partit presque en courant vers le salon de coiffure. Il y avait qu’une cliente, au shampoing. Elle remarqua immédiatement que la cliente était pieds nus, pas de tongs, pas de ce truc bizarre que portait Stéphanie. Stéphanie se leva. Elle était, elle aussi pieds nus. - Tu peux enlever tes tongs ! Claire regarda rapidement autour d’elle et s’aperçut que les deux autres employées du salon étaient également pieds nus. Elle se débarrassa prestement de ses tongs. Stéphanie reprit. - Ne t’inquiète pas ! Nous sommes toutes, pieds nus, ici ! Même la cliente, n’est pas, Laure ? Tiens, viens voir avec moi ! Pieds nus, Claire avait retrouvé toute son assurance. Stéphanie l’entraîna dans un coin du salon. Il y avait, sur un présentoir, une centaine de ces lanières que Stéphanie portait quand elle sortait. - Tu peux faire ton choix ! On appelle ça des « barefoot sandals » ça à été inventé par des barefooters qui souhaitaient passer inaperçus. Ça vient des Etats Unis. Claire fouilla. Elle décrocha une paire de fines lanières en cuir ornées de petites décorations en métal. - Voilà… Je te dois combien ? - Rien ! Pour toi, c’est gratuit ! - Mais il n’y a pas de raison ! - Si ! Elle baissa les yeux vers les pieds nus de Claire et resta un moment, silencieuse, puis enchaîna. - Quand… Quand on a des pieds comme les tiens, c’est un crime de les faire souffrir. Claire était un peu embarrassée et flattée. Elle trouvait ses pieds nus très beaux, mais elle pensait que comme c’était les siens, c’était normal. Se l’entendre dire lui plaisait plus qu’elle voulait l’admettre. Elle réagit sans vraiment réfléchir. - Les tiens sont très beaux aussi ! Je… Je ne pensais pas que je dirais ça à une fille un jour… Je ne sais pas ce qui m’arrive… - Laisse parler ton corps ! Tu veux un café ? - Ben… Oui, pourquoi pas ! - Pour une fois, c’est moi qui vais te servir ! Viens t’asseoir un moment. Elle prit place autour de la table ronde. Stéphanie lui servit un café et remplit les autres tasses. Avril, Charlyne poussèrent leur chaise pour lui faire une place. Helen, qui était au shampoing vint s’asseoir avec sa cliente, Laure. Stéphanie les rejoignit après avoir ramené la cafetière dans la cuisine. Claire était gêné. Elle ne savait pas trop quelle contenance prendre. Stéphanie prit encore une fois l’initiative. - Tu sembles surprise de nous voir toutes, pieds nus ? - Ben, je ne m’y attendais pas. - Nous refusons de souffrir toute la journée, alors nous avons déclaré le salon, « zone pieds nus ! » Déclara Stéphanie en accompagnant ses mots d’un geste théâtral. - Si je pouvais faire la même chose au bar ! Je vois d’ici la tête du patron ! Déjà que mes tongs le font tiquer ! gémit Claire - Il va peut-être falloir qu’il s’habitue, mais je pense que les « barefoot sandals » vont te soulager un moment, souligna Charlyne. - Plus de problème, avec ça ! affirma Claire - Ne parle pas trop vite, rectifia Stéphanie. Nous avons eu une cliente ce matin, pas pieds nus, elle, qui à une fille qui commence à avoir de sérieuses difficultés à supporter même les « barefoot sandals ». Quand sa mère est venue me voir, il y a 15 jours, environ, sa fille ne voulait plus sortir de chez elle car elle ne supportait plus les tongs. Ça l’a soulagé jusqu'à ces derniers jours. Aujourd’hui, elle ne les supporte que 2 heures de suite, pas plus. Mais sa mère m’a avoué qu’elle prenait les choses beaucoup mieux depuis qu’elle… Léchait ses pieds nus. - Alors, la nudité progresse ? Et qu’est ce que c’est que cette histoire de lécher ses pieds nus ? Demanda Claire. Avril posa la tête sur la table et essaya de se dissimuler avec ses bras. Charlyne et Helen la chatouillèrent gentiment pour qu’elle se montre. Elle avait un peu rougi mais elle arborait un franc sourire. - Oui, je lèche mes pieds nus… et il n’a pas que les miens que je lécherais si on me laissait faire, n’est ce pas ? Mais ne vous en faites pas, vous y viendrez toutes ! Termina-elle, provocante. Claire, incrédule, pria. - Elle plaisante, là, non ? - J’ai bien peur que non, précisa Stéphanie en riant. Qu’elle lèche ses pieds nus, ça c’est indiscutable, je l’ai vu, mais je crois qu’elle a tout à faire raison en disant que nous y passerons toutes. Tu m’as bien dit que mes pieds étaient beaux, il y a 2 minutes… - Le plus dur est de vaincre le tabou qui entoure injustement les pieds, affirma Avril, toujours aussi provocante. Et après, je te jure qu’on regrette de ne pas l’avoir fait bien avant ! Ne me dit pas que ça te fait rien si je fais ça ! Avril avait repoussé sa chaise et poser un de ses pieds nus sur la table, à quelques centimètre de Claire. Claire esquissa un geste, comme pour prendre le pied nu entre ses mains avant de se rendre compte de ce qu’elle allait faire. Elle se redressa vivement, le rose aux joues. Stéphanie intervint. - Ça suffit Avril ! Contrôle-toi ! je comprends tout à fait ce que tu ressens, mais laisse-nous un peu de temps. La jeune fille se leva brusquement et alla bouder dans la cuisine. Claire essaya de reprendre son souffle. Un épisode pas si lointain venait de refaire surface dans sa mémoire. Les pieds de la fille qui faisait la manche à la station de métro, 15 jours auparavant. Elle avait enfoui cet incident, car sa réaction lui avait fait peur. Maintenant, elle reprenait tout en pleine figure. Même les petites contractions de sont bas ventre étaient présentes. Quand elle releva les yeux, elle vit qu’elle n’était pas la seul à être troublé. Elles se regardèrent en silence. Stéphanie déclara. - Avec elle et ses méthodes dans les parages, je ne me donne pas trois jours pour craquer ! - Le pire, c’est qu’elle a raison, probablement, dit Helen en passant prudemment une main sur sa poitrine. Je suis dans un état épouvantable. - Lécher un pied nu ne me paraît déjà plus si idiot que ça, plus du tout, même, confirma Charlyne. - Ça va, Claire, demanda Stéphanie - Je… J’ai bien failli attraper son pied nu, vous savez ! Si ça avait duré quelques secondes de plus, je craquais ! Mon dieu, ça me fait peur ! Si jamais ça m’arrivait en plein bar, à l’heure ou il y a le plus de monde ! - Avril dit qu’il faut le faire avant d’y être obligé. Elle, elle n’a pas résisté une seconde, avança Laure. Elle s’est déshabillée dans la cuisine et s’est jetée dessus ! - Elle l’a fait devant vous ! s’écria Claire - Oui ! Sans aucune gêne ! J’ai cru que j’allais me mettre à jouir rien qu’en la regardant confirma Stéphanie. Ce qui ne fait un peu peur, c’est cette nudité qui suit le léchage des pieds… - Comment ça ? - Et bien, après que l’orgasme se fut calmé, elle est restée presque une demi-heure sans pouvoir approcher le moindre tissu ! Tout son corps était devenu comme ses pieds. Allergique au tissu ! - Avril dit que nous terminerons toutes comme ça, aussi nues que nos pieds en ce moment, insista de nouveau Laure - Il se peut qu’elle ait raison, conclu Stéphanie. Quand je suis excitée, mes seins supportent difficilement d’être couverts… - Bon ! Je vous laisse ! A demain ! Dit Claire. - Tu passes quand tu veux ! l’engagea Stéphanie. Claire passa ses barefoot sandals et fit quelques pas dans la pièce. - Super ! Qu’est ce que c’est agréable ! Salut ! Avant que Claire n’arrive à la porte, Stéphanie la rattrapa en lui tirant sur le bras. Claire se retourna. - Dit, Claire… Enfin. Je veux dire, nous avons presque décidé de « craquer » ensemble… Pour les pieds, je veux dire. Alors, si tu veux en être, tu seras la bienvenue… Claire n’en croyait pas ses oreilles en s’entendant répondre. - Ce… Ce sera avec le plus grand plaisir… Mais, pourquoi me le proposer à moi ? - Je… J’ai… Il est possible que je sois en train de tomber amoureuse de tes pieds nus. Avant qu’elle ne puisse répondre, Stéphanie lui passa un doigt sur les lèvres. Elle sortit très troublée, sans même se rendre compte qu’elle était pieds nus. Elle avait une autre idée en tête. Les pieds nus de la fille qui faisait la manche à l’entrée du métro. Ce n’était pas vraiment sa route, ce soir, pourtant, elle s’y dirigeait d’un pas ferme.

Véronique (2)[modifier]

Mercredi 30 avril 2003, 17 heures 30 Encore une journée comme les autres. Le gobelet en carton était bien rempli aujourd’hui. Encore une petite heure et elle pourrait renter. Elle tenait à renter une heure avant les autres membres du squatte. Elle avait chose très importante à faire. C’est que les choses avaient bien changé en une quinzaine de jours. Elle ne pouvait plus du tout mettre de chaussures, mais personne ne le savait. D’ailleurs, elle se demandait si ça avait encore beaucoup d’importance. Elle voyait tous les jours des quantités de gens qui semblaient avoir de gros problème de chaussures. Elle avait vu apparaître les tongs en quantité impressionnante. Elle avait été amusé par l’apparition des premières « barefoot sandals ». Ce qui l’amusait moins, par contre, c’était les pulsions de plus en plus fortes qu’elle ressentait quand elle fixait trop longtemps les pieds nus des passantes et des passants. Plus besoin de deviner la forme des pieds dans les chaussures maintenant. Au moins 30% des gens, des filles surtout étaient pieds nus ou presque ! Elle, elle avait « craqué » il y a plus d’une semaine. Quand elle avait failli se faire surprendre, au squatte, elle avait essayé d’oublier l’incident, mais elle s’était fait piéger deux jours plus tard. Elle est sa manie de se laver les pieds dès qu’elle rentrait. Comme la première fois, la pointe de ses seins s’étaient mise à la brûler et elle avait du enlever précipitamment son pull pour libérer une poitrine gonflée. Après, tout avait été très vite ! Elle avait approché un pied nu de la pointe d’un de ses seins… Il fallait qu’elle le fasse, c’était plus fort qu’elle ! Dès que ses orteils étaient entrés en contact avec la pointe de son sein, elle avait su qu’elle allait jouir ! Elle avait arraché son slip d’un coup sec ! Ce geste violent avait déclenché l’orgasme. Elle s’était recroquevillée sur elle-même et ses lèvres avaient naturellement trouvé le chemin de son pied nu tandis que son talon continuait d’exciter la pointe de son sein. La vague de jouissance qui l’avait envahi était d’une puissance qu’elle n’aurait pas crû possible. Elle avait paniqué quand elle s’était aperçue, après l’orgasme, qu’elle ne pouvait plus s’habiller du tout. Elle avait quand même réussi à passer un tee-shirt et un pantalon juste avant le retour des autres. C’est pour cela qu’elle tenait tant à renter plus tôt ! Elle avait ainsi le temps de se lécher les pieds, parfois plusieurs fois, avant que le squatte se remplisse pour la nuit. C’était, en quelques jours, devenu naturel et surtout, indispensable. Elle en avait envie toute la journée, en fait, et il était très dur d’attendre le soir. Au squatte, elle avait remarqué que plusieurs autres filles ne mettaient plus de chaussettes. L’une d’elle, Karen, avait même accepté de mendier pieds nus, alors qu’elle s’y était toujours farouchement opposée. Avant, elle avait remarqué que certaines personnes s’intéressaient à ses pieds nus. Maintenant, elle en était convaincue. Elle n’était donc pas un cas unique ! Quelque part, ça la rassurait un peu, quoi qu’à vrai dire, elle ne se soit jamais posé la question de savoir si elle était normale ou pas. Elle profitait de l’instant présent, sans plus et elle prenait le plaisir là où il était. Elle reconnut immédiatement les pieds nus ! Ceux là, elle ne pouvait pas les oublier ! C’était les premiers qui l’avaient excité, environ 15 jours auparavant. Cette fois, plus de sandales, elle voyait très bien les plantes posées sur le sol. Les pieds étaient juste ornés de barefoot sandals neuves et se dirigeaient vers elle. Elle les trouvait encore plus beaux, débarrassés des sandales. La propriétaire des pieds nus s’assit carrément à côté d’elle, en tailleur et en prenant bien soin que ses pieds nus ne touchent pas le tissu de sa jupe. Elle avait une vue magnifique sur la plante du pied nu gauche de la jeune fille. C’était bien la première fois que quelqu’un s’asseyait ainsi à ses côtés ! D’habitude, la condescendance n’allait jamais jusque là. Elle détacha avec regret le regard du pied nu pour regarder la jeune fille. C’était bien elle ! Elle ne s’était pas trompée. Elle aurait voulu dire un mot gentil, mais presque malgré elle, elle eut un réflexe de défense. - Alors ! On vient chasser sur mon territoire ? J’étais là avant toi ! La jeune fille ne répondit pas immédiatement. Elle fronça les sourcils comme si elle cherchait à comprendre ses paroles puis se mit à sourire. Véronique ne put que lui rendre finalement son sourire. Véronique insista. - Tu veux quoi ? - Ce… Ce n’est pas la première fois que l’on se voit… - Je sais. Je t’ai déjà vu ici… Mais la dernière fois, tu étais de l’autre côté de la barrière et… Tu étais plus généreuse… - Excuse-moi. Je… C’est vrai, je n’aurais peut-être pas dû m’arrêter… Je suis désolé… La jeune fille commença à se relever. D’un geste instinctif, Véronique lui attrapa le bras et la força à se rasseoir. - Non ! Attend ! Elle ne savait pas ce qu’elle allait dire, mais soudain, l’idée de voir s’éloigner la jeune fille était intolérable. Le pied nu, à quelques centimètres d’elle, y était sans doute pour beaucoup, elle en avait une conscience aiguë. Claire était complètement perdue. Comment avait-elle pu penser que les choses pouvaient être si faciles ! Comme dire à quelqu’un « Ben voilà, j’aime tes pieds nus ! J’aimerais bien les caresser, les admirer… » Comment allait-elle se sortir de ce mauvais pas ? Elle était pourtant certaine que la jeune fille ressentait la même chose qu’elle ! Mais comment dire ça ? La retraite était maintenant coupée. La jeune fille agrippait toujours son bras. Véronique reprit. - Reste un peu ! Tu… Tu n’es sans doute pas venu t’asseoir là par hasard… Véronique se déplaça légèrement pour que ses orteils viennent délicatement toucher ceux de la jeune fille qui sursauta, comme si elle avait prit un coup de jus ! Claire se laissa aller contre le mur et ferma les yeux. Elle ne pensait pas qu’un simple contact puisse être si agréable. Véronique vit distinctement les pointes des seins de Claire se dresser sous son tee-shirt et la jeune fille semblait respirer plus difficilement. Véronique murmura. - C’est pour ça, n’est ce pas ? Claire ne répondit pas mais hocha la tête. Sa main vint se placer au-dessus de leurs pieds nus réunis et elle plaqua un peu plus la plante du pied nu de véronique contre la sienne. Véronique sentit les familières aiguilles annonciatrices du plaisir titiller son bas ventre. Elle constata que la jeune fille devait ressentir à peu près la même chose car sa main libre s’était déplacée vers son entre jambe. Véronique rompit brutalement le contact. Quelques secondes de plus et elle ne répondait plus de rien. Claire remercia mentalement la jeune mendiante. Elle se rendait parfaitement compte de ce qui lui arrivait, mais était incapable d’esquisser le moindre mouvement. Finalement, elle n’aurait rien à dire de plus à la jeune fille, elle avait parfaitement compris. Ça n’expliquait rien et le problème restait entier ! Comment avait-elle pu se mettre à aimer les pieds nus à ce point là ? Pourquoi était-elle incapable de maîtriser ses émotions ? Comment pouvait-on se trouver presque au bard du plaisir en touchant un pied nu ? Des questions qui, elle s’en rendait compte, étaient en train de passer au second plan. Quand elle ouvrit les yeux, la jeune fille la regardait en souriant. - C’est bien pour ça que tu es là, dit Véronique avec un petit rire moqueur. - On ne peut rien te cacher… Mais je ne savais pas, et je ne sais toujours pas comment le dire avec des mots… - C’est pourtant simple ! Tu as envie de mes pieds nus et j’ai envie de tes pieds nus, voilà tout ! Les tiens ne te suffisent plus ! - C’est… C’est que je n’ai jamais léché les miens… - Mais tu en meures d’envie, n’est ce pas ? - Je crois que, oui, mais jusqu'à présent, j’en refusais l’idée… C’est Avril qui a raison, finalement. - Qui est Avril ? Claire raconta ce qui s’était passé au salon, peu de temps auparavant, sans rien omettre. La jeune mendiante hocha plusieurs fois la tête et fint par conclure. - En effet, elle a entièrement raison ! Mais franchement, je pensais que tu l’avais déjà fait ! Si tu veux, je peux… t’aider, dans une certaine mesure… Il n’y a personne au squatte où j’habite à cette heure ci… - C’est que j’ai plus ou moins promis aux filles de le faire avec elles… Quoi que ! Tu viendrais avec moi… Je veux dire… Au salon ? - Ce que tu me proposes, c’est 10 pieds nus en plus des deux tiens ? - Ben… Oui ! Si elles sont d’accord, mais il n’y a pas de raison qu’elles ne le soient pas ! Tes pieds sont… Magnifiques… Excuse-moi, j’ai encore un peu de mal à le dire, termina-t-elle en riant. - Maintenant ? - Non… Mais demain soir… Je vais téléphoner… et oui… Demain ? - C’est que demain, je ne sais pas où je serais… Dans un squatte, on risque d’être expulser d’un jour à l’autre… - Ha ! Et si… Tu n’es pas forcé de répondre… Mais si tu… Venais… chez moi ? - Tu es sérieuse, là ? - Je crois que je n’ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. J’ai… J’ai envie de pouvoir continuer à admirer tes pieds… Mais en même temps, je ne suis pas sûre de tenir jusqu’à demain soir. Tu… Acceptes ? - C’est que si je me coupe du squatte pour une nuit, je ne pourrais plus y retourner sans prendre une bonne correction… - Tu n’as pas bien compris ! Je ne t’offre pas un toit seulement pour un soir… Je veux que tu viennes vivre avec moi, chez moi ! - Mais tu ne me connais pas ! Tu ne connais même pas mon nom ! - Et alors ? Ton nom, tu vas me le dire… Et j’ai l’impression de te connaître depuis longtemps ! Depuis que j’ai vu tes pieds nus, il y a une quinzaine de jour, ils n’ont pas cessé de me hanter, plus ou moins consciemment. L’épisode de ce soir, au salon, avec le pied nu d’Avril a tout fait remonter à la surface. - Tu sais… J’ai reconnu tes pieds nus dès que je les ai vus, tout à l’heure. Oui, j’accepte, mais je ne te promets pas de tenir jusqu'à demain soir…

Bastien (2)[modifier]

Mercredi 30 avril 2003, 18 heures 30 Bastien ne pouvait plus se risquer à sortir dans la journée. En 10 jours, trois lettres, s’inquiétant de son absence à l’université, étaient arrivées. Après ce qui lui était arrivé entre la table et le placard de la cuisine, Il avait tenu presque 5 jours avant de se déshabiller entièrement. Mais on ne peut pas rester habillé éternellement ! Le linge commence à sentir mauvais assez vite ! Pas ses pieds, car il ne supportait plus que des tongs ! Dans les derniers jours ou il avait pu se rendre à ses cours, il s’était aperçu qu’il était loin d’être le seul à avoir ce genre de problème, mais que ça touchait surtout des filles. Un peu rassuré, il avait quand même décidé de prendre une douche, le plus rapidement possible, et surtout sans regarder ses pieds nus. L’envie lui était tombée dessus dès qu’il avait été nu, avant même d’entrer sous la douche. Il s’était mis à jouir dès que sa langue avait touché ses pieds, sans avoir à solliciter l’orgasme en serrant son sexe d’une main, comme la fois précédente. La jouissance avait durée nettement plus longtemps, laissant son sexe presque douloureux. Il avait finalement pris cette douche, tranquillement, pensant que la « crise » était passée. Il n’avait pas cherche à se rhabiller immédiatement, sachant que ça lui serait impossible. Une deuxième « crise » l’avait emporté alors qu’il surfait sur Internet, a la recherche de documents pour ses cours. Par hasard, son navigateur avait affiché une page ou on voyait une photo ou deux filles se léchaient mutuellement les pieds. Il avait du faire un faute de frappe lors de la configuration de la recherche ! Avant qu’il ait pu en faire une analyse plus approfondie, l’image s’était littéralement imprimée dans son esprit. Quelques secondes plus tard, il léchait de nouveau ses pieds nus. Il ne s’était rhabillé que le lendemain matin, après avoir « subi » une autre crise pendant son sommeil. Sans doute s’agissait-il d’un rêve plus ou moins érotique… Quand il était sorti, il était plutôt confiant. Il avait très vite déchanté… A la station de bus, pour être précis, à moins de 30 mètres de chez lui ! Il y avait la une magnifique noire qui faisait claquer une tongs sur le talon de son pied nu. Il avait senti son sexe se dresser, la pointe de ses seins gonfler et une vaque de chaleur caractéristique envahir son ventre. Il était rentrer presque en courrant, avait arraché ses vêtements et avait léché ses pieds nus 3 fois de suite. Depuis, il ne sortait plus que la nuit pour se ravitailler à l’épicier arabe une rue plus loin. Ça faisait 5 jours, qu’il ne s’était pas habillé. Il avait renoncé à essayer de résister. Il ne savait plus combien de fois il léchait ses pieds dans une journée… Il ne comptait plus. Il s’enfermait petit à petit dans l’univers de ses pieds nus. Il surfait de plus en plus sur les sites fétichistes, sachant que ça allait provoquer une crise. Ça n’avait plus vraiment d’importance, maintenant. Les douleurs au bas ventre et au sexe du début, avaient entièrement disparues pour laisser place à un plaisir total et de plus en plus fort. Ce soir, il fallait pourtant qu’il sorte ! Plus rien a mangé depuis 2 jours, déjà ! le problème, c’était de trouver un créneau entre deux crises. Une demi-heure de nudité après la crise… et bien souvent, une autre crise avant de pouvoir le faire. Il savait que la fréquence des crises augmentait et que les crises duraient de plus en plus longtemps. Si ça continuait, il serait bientôt incapable de se déplacer. Par moments, l’idée l’effleurait et le terrifiait, mais la crise suivante balayait ses craintes. Après tout, ses rêves fétichistes étaient exaucés bien au-delà de ses espérances les plus folles ! Il ne savait pas ce qu’il avait, mais il était évident que son fétichisme naturel pour les pieds nus en multipliait les effets. Les filles qu’il apercevait de sa fenêtre semblait se déplacer normalement, sans contrainte. A force de concentration, il réussit à repousser la crise. Il s’habilla le plus légèrement possible et s’engagea dans l’escalier. Il réprima une première crise en sortant de l’immeuble. Il parvint sans obstacles jusqu’au magasin. Quand il entra dans la boutique, il crut qu’il allait se trouver mal. La fille qui garnissait les rayons était pieds nus. Elle lui fit un petit signe de tête et continua son travail. C’était une jeune algérienne et ses pieds nus étaient adorables, secs et nerveux. Il lui sembla qu’il avait déjà vu cette fille quelque part. Il dut s’appuyer à une gondole pour pouvoir poursuivre son chemin. Il fit des provisions de premières nécessité, pâtes, conserves, lait. Il s’approcha de la caisse, les jambes tremblantes. La fille rangea une dernière boite de conserve et, au lieu de venir vers la caisse, elle se dirigea vers la porte et tira le rideau. - Excusez-moi, il est l’heure, je ferme et je suis déjà un peu en retard. Elle commença à taper ses articles et lui annonça le montant. Il sortit fébrilement un billet de son porte-monnaie. La jeune fille lui rendit quelques pièces. Voyant qu’il s’empêtrait dans ses sacs, elle lui proposa son aide. - Je rentre chez moi ! Je peux vous aider si vous voulez ! J’habite l’appartement au-dessous du votre ! - Je… Je ne savais plus ou je vous avais vu, excusez-moi ! Et bien ce n’est pas de refus ! La jeune fille sortit une paire de barefoot sandals de derrière la caisse et les enfila prestement. Il crut qu’il allait se mettre à jouir à la vue de l’extraordinaire cambrure ! Ses tongs se mirent à le brûler ! - On y va ? demanda-t-elle - Oui… Oui ! - Vous n’avez pas l’air très bien ? - Si, si ! Ça va ! Il ne sut jamais très bien comment ils arrivèrent jusqu’à l’immeuble. Sur la route, elle lui demanda, sur le ton de la conversation, comme si c’était parfaitement naturel. - C’est la première fois que je rencontre un homme qui semble avoir quelques petits problèmes avec ses pieds ! Je peux de tutoyer ? On doit avoir à peu près le même age ! Je m’appelle Laïla, je suis la cousine de Merouane qui tient le magasin habituellement. Tu es sûr que ça va ? Bastien sentait l’excitation monter à chaque pas. - Moi, c’est Bastien. Alors… Alors, tu te souviens de moi ? - Ben oui, ce n’est pas si courant les hommes « pieds nus » ! Tiens, on est arrivé ! Il utilisa ses dernières ressources pour ouvrir la porte et s’effaça pour la laisser passer. Elle alluma la minuterie et s’engagea dans l’escalier. Il comprit trop tard qu’il n’aurait jamais du la laisser passer la première. Il avait une vue imprenable sur la plante des pieds nus de la jeune fille. C’était trop ! Il réussit à franchir un étage et fit la moitié du deuxième, l’étage de la jeune fille. Il lâcha ses paquets, se débarrassa de son pantalon et de son tee-shirt sans savoir trop comment, puis tenta dans un geste désespéré de s’emparer d’un des pieds nus de la jeune fille. Il était déjà hors de portée. Il se rabattit sur ses pieds nus, en équilibre instable sur deux marches. La dernière chose dont il eut conscience, c’est le regard agrandi par la surprise de Laïla. La première surprise passée, Laïla se secoua. Les petits jets de sperme qu'éjectait le sexe du jeune homme ne laissaient planer aucun doute sur les raisons qui poussaient le poussait à se tordre sur les marches. Elle sentit sa poitrine gonflée sous le mince tee-shirt, tandis des démangeaisons envahissaient son bas ventre. A croire que la jouissance du jeune homme était contagieuse ! Des bruits de clefs résonnèrent dans la cage d’escalier. Quelqu’un rentrait ! Elle ne pouvait quand même pas le laisser là ! Elle ouvrit précipitamment la porte de son appartement et y jeta ses paquets. Elle retourna en courant à l’escalier, attrapa le jeune homme sous les épaules et le tira à l’intérieur. Heureusement qu’il n’y avait que deux marches. Elle aurait été incapable de le déplacer sur un étage complet. Elle retourna chercher le tee-shirt, le pantalon et les tongs qui gisaient 3 marches plus bas, rentra dans l’appartement et ferma la porte. Il était temps ! Elle entendit le pas lourd du gars du 4ème quelques secondes plus tard. Bastien léchait toujours ses pieds nus, comme s’il ne s’était rien passé. Elle avait l’impression que son tee-shirt cherchait à l’étouffer en comprimant sa poitrine. La pointe de ses seins était douloureuse et elle jeta les bras en arrière, agrippa le col du vêtement et tira d’un coup sec. Le geste lui arracha un cri de plaisir. Le passage brutal du tissu sur ses seins avait réveillé la petite boule de plaisir qui dormait toujours au creux de son ventre. Soudain, sa jupe se mit à lui brûler les hanches et même les barefoot sandals agressèrent ses chevilles, le coup de pied et les orteils. Une petite phrase dansait dans sa tête comme un leitmotiv. « Mes pieds nus, mes pieds nus… » elle se rendit compte qu’elle balbutiait les mots en reconnaissant sa propre voix. Elle arracha jupe et barefoot sandals et se retrouva assise par terre, la jambe droite à moitié repliée devant elle, l’autre repliée derrière elle, le pied nu touchant ses fesses. La voix se faisait plus forte, bien qu’elle se mordit la lèvre pour ne pas prononcer les mots. Son pied nu l’attirait comme un aimant. Elle craqua d’un seul coup. Elle se coucha sur sa jambe droite et enfouit son pied nu dans sa bouche, aussi loin qu’elle put l'introduire. Sa langue semblait prise de frénésie. L’orgasme tétanisa ses musques et elle dut mordre son pied pour ne pas hurler. Il lui semblait que la jouissance émanait de chaque cellule de son corps. Quand elle put de nouveau contrôler ses mouvements, elle bascula sur le dos. Bastien la regardait en souriant. - De retour parmi nous ? Elle dut s’y reprendre en 3 fois pour prononcer une phrase cohérente. Le plaisir dans son ventre n’avait pas encore totalement disparu et rendait son élocution douteuse. - Je… C’est … C’est merveilleux ! Je ne demande pourquoi je l’ai pas fait plus tôt ! Mais lécher ses pieds nus paraissait tellement… Bizarre ! - Tu veux dire que c’est la première fois ! A t’entendre parler, je pensais que tu avais l’habitude ! - Et non, tu vois. Et je suppose que je dois te remercier. - Pourquoi ? C’est moi qui devrait te remercier que ne pas m’avoir laisser dans l’escalier, non ? - Ce n’est rien, ça ! Mais c’est bien de ta faute si j’ai léché mon pied nu. Te voir le faire, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ça faisait plusieurs jours que je résistais, mais là, je n’ai rien pu contrôler ! - Je ne compte même plus combien de fois je le fais dans la journée… ça se fête, alors ! c’est dommage, il doit me rester une bouteille de champagne au frais chez moi ! - T’as qu’à aller la chercher ! Je fêterais ça avec plaisir aussi ! - C’est qu’il y a une chose que tu ne sais pas encore… Après avoir lécher ses pieds, on ne peut plus s’habiller du tout pendant un bon moment… Une demi-heure, environ. Enfin, dans mon cas, mais je suppose que c’est la même chose pour toi, si j’en juge à l’état de ta jupe. Laïla se leva, les jambes encore en coton et regarda la jupe déchirée. Elle tenta de la prendre, mais la lâche immédiatement avec un cri de douleur. - En effet ! Ça semble être valable pour moi aussi ! Tant pis ! Je vais y aller comme ça ! - Toute nue ? - Ben quoi ? y a juste un étage et je ferais attention ! passe-moi les clefs ! - Elles sont dans mon pantalon. Laïla allait s’emparer du pantalon quand le souvenir de ce qui lui était arrivé avec la jupe lui revint en mémoire. Elle courut dans la cuisine et revint avec une pince à cornichon en bois. Elle prit une jambe du pantalon avec la pince et secoua dans tous les sens jusqu’à ce que les clefs tombent. - C’est bon, j’y vais ! - Fais vite ! je ne sais pas combien de temps je tiendrai avant la prochaine crise… - Comment ça ? Et si ça m’arrive à moi ? - Je ne pense pas. File vite, je t’expliquerai ! Laïla fut de retour en moins de 2 minutes. Bastien avait préparé deux coupes. Le bouchon sauta et les coupes se remplirent. Laïla attaqua. - Si tu m’en disais un peu plus sur ce que tu appelles « tes crises » - Ho ! C’est simple ! Je suis obligé de lécher mes pieds pratiquement toutes les heures, quelques fois, plus, même ! C’est que vois-tu, avant, j’étais un amoureux des pieds nus féminins… - Un fétichiste ? - Oui, si tu veux. Alors je suppose qu’avec ce qu’on a, je ne sais pas si on peut appeler ça une maladie… ça prend plus de proportion. - Et tu n’aimes plus les pieds nus féminins ? Dit-elle en riant - Bien sur que si ! Les tiens m’attire beaucoup ! Mais il faut que je te dise une chose. Laïla, j’ai peur de rester seul. Les crises sont de plus en plus rapprochée et si ça continu, je vais devenir incapable de me déplacer. Tu as vu le résultat rien que pour aller à l’épicerie… - Je ne te laisserai pas tomber ! Qu’est ce que tu as ? Ça ne va pas ? - Si, mais rien que d’en parler, je crois que je vais avoir une crise… - Alors, attend une minute, si tu peux ! Je veux fêter ça à ma manière ! Laïla se saisit de la bouteille de champagne et arrosa copieusement ses pieds nus, bascula en arrière, sur les coudes et présenta ses pieds nus à quelques centimètres du visage de Bastien. Les yeux du jeune homme devinrent fixes et sa bouche s’ouvrit. Elle sentit le plaisir monter dès que la langue de Bastien commerça à lécher ses pieds.

Orélie (2)[modifier]

Jeudi 1er mai 2003, 10 heures. Deux jours maintenant qu’elle n’était pas allée travailler. Elle était tranquille jusqu’à lundi, avec le pont, mais après, il fallait qu’elle trouve une solution. Impossible d’enfiler les tongs qu’elle avait achetées la semaine précédente, en catastrophe, quand ses pieds avaient refusé le cuir des chaussures. Elle flânait, un peu désœuvrée dans l’appartement pendant qu’Oliver étaient descendu faire quelques courses. Leur vie avait changé en une quinzaine de jours. Elle ne pouvait même plus dormir dans son lit. Le contact des draps sur ses pieds nus était vraiment trop désagréable. Elle était aller voir son médecin qui ne l’avait pas rassuré du tout, bien au contraire. Il avait pensé un moment l’envoyer en consultation à l’hôpital, puis s’était ravisé. Il avait expliqué. - De toute façon, ils ne feront rien de plus que moi ! J’y suis passé ce matin et ils sont complètement débordés ! - Il y a tant de gens que ça qui ont des problèmes ? - Pourquoi ? Vous croyiez que vous étiez la seule ? C’est loin, très loin d’être le cas, vous savez ! - Mais il n’y a vraiment rien à faire ? - Je pourrais vous donner un traitement… Mais je sais qu’il ne servira à rien… Alors, à quoi bon ? Non, le mieux pour l’instant, c’est de faire avec, en espérant que nos labos trouvent rapidement une parade… Cette fin avril est plutôt clémente, non ? - Mais c’est que j’ai l’impression que je supporte de moins en moins les chaussures ! - Ho ! Ma petite demoiselle, ce n’est pas une impression, j’en ai peur ! Il n’y a qu’à regarder dans la rue. La plupart des filles sont en tongs ! Un interne me disait ce matin qu’il avait plusieurs cas ou les filles ne supportaient même plus les tongs ! - Mais comment vais-je faire pour aller travailler ? - Ne dramatisez pas ! Vous n’êtes pas encore pieds nus ! Si ça arrive et que votre patron n’accepte pas, revenez me voir, je vous ferais un arrêt de travail ! Mais ne vous inquiétez pas ! Nous aurons trouvé une solution d’ici là ! Ça, c’était il y a 15 jours ! Il s’en était passé des choses depuis ! Elle avait du abandonner les chaussures pour les tongs, 3 jours plus tard. Puis elle avait commencé à connaître des sensations bizarres avec ses pieds. Quand elle sortait de la douche, elle ne pouvait naturellement plus s’essuyer les pieds avec une serviette ! Alors, elle passait ses mains sur la plante pour chasser le plus d’eau possible et ne pas inonder la maison. Elle avait trouvé le geste agréable et avait continué, machinalement. Elle avait été stupéfaite en s’apercevant que ce geste l’excitait. Les pointes de ses seins s’étaient dressées et elle avait une grosse envie de les caresser. Comment son excitation pouvait-elle avoir un rapport avec ses pieds ? Elle était restée nue pour aller s’asseoir dans la salle. Quand elle était habillée, elle ne savait jamais comment se mettre. Il y avait toujours un moment ou sa jupe ou une autre pièce de vêtement venait à entrer malencontreusement en contact avec ses pieds nus et elle avait horreur de ça ! Voulant en avoir le cœur net, elle s’était assise en tailleur dans le grand fauteuil de rotin, celui dans lequel Olivier regardait la télé, et avait délicatement passé ses onglets sur la plante de ses pieds. Le résultat ne s’était pas fait attendre ! Elle avait retiré vivement ses mains. L’envie de caresser ses seins était encore plus forte qu’en sortant de la douche ! Mais qu’est ce qui lui arrivait ? Elle ne pouvait pas rester comme ça, sans comprendre ! Elle recommença, en insistant un peu plus, cette fois. La caresse lui arracha un gémissement de satisfaction. Au même moment, une idée saugrenue germa dans son esprit. « Ce serait encore plus agréable avec la langue ». Elle se secoua ! Comment une telle idée avait-elle pu l’effleurer ? Ce n’était pas possible ! Pourtant, maintenant que l’idée était née, difficile de la faire disparaître. Elle regardait ses pieds nus sans pouvoir se sortir la pensée de la tête. Elle avait décidé de faire autre chose, espérant que ça allait lui changer les idées. Et ça avait marché, mais à moitié. Elle n’y pensait pas quand elle avait l’esprit occupé, mais dès qu’elle faisait quelque chose qui ne demandait pas une intense concentration, l’idée revenait et dès qu’elle revenait, elle sentait les pointes de ses seins durcir. C’était le même jour qu’Olivier avait senti les premiers effets. Il était rentré un peu plus tôt. Comme d’habitude, il avait enlevé ses chaussures dans l’entrée, mais il s’était aussi débarrassé des chaussettes, chose qu’il ne faisait habituellement jamais. Ses pieds étaient rouges, comme s’il les avait trempés dans l’eau bouillante. Il l’avait regardé avec un petit sourire forcé. - Merde ! J’ai bien cru que je n’arriverais pas jusqu’ici ! J’ai déjà dû les enlever dans la voiture tout à l’heure et il se pourrait bien que je ne puisse plus les remettre. Je crois bien que j’aie la même chose que toi ! Orélie le regardait en souriant. Elle ne l’avouerait pas, de peur qu’il le prenne mal, mais elle n’était pas mécontente du tout. En quelques secondes, les pieds d’Olivier avaient retrouvé une couleur normale. Elle perdit instantanément son sourire quand la petite voix réapparut dans sa tête… Mais là, ce n’était pas ses pieds nus qu’elle regardait, mais ceux d’Olivier ! Il reprit. - Ça faisait plusieurs jours que ça me démangeait, mais je pensais que ça allait passer. - Tu es bête ! Pourquoi ne l’as-tu pas dit auparavant ? - Je n’en étais pas sûr… Comme ça tu ne seras pas toute seule à ne pas pouvoir mettre les pieds sous les draps ! Une nouvelle bouffée de chaleur venait d’envahir le ventre d’Orélie. Elle dut se forcer pour que ses yeux quittent les pieds nus d’Olivier. Elle sentait la panique la submerger. Elle décida d’en parler à Olivier pendant qu’elle se contrôlait encore, ce qui menaçait de ne plus durer longtemps. - Bon ! Je vais prendre une douche ! Dit Olivier - Si tu veux, mais il faut que je te parle, après… - OK, j’arrive, juste 5 minutes ! Quand Olivier était sorti de la douche, une serviette nouée autour de la taille, il avait trouvé Orélie assise dans le grand fauteuil. Elle semblait figée. Il prononça son prénom, mais elle ne réagit pas. Il remarqua de son regard était fixé sur ses pieds nus. Il dut s’approcher et la secouer par l’épaule pour qu’elle s’aperçoive de sa présence. - Et ben ! Qu’est ce qui t’arrive ? - Je. C’est justement de ça que je veux te parler… assis-toi, mais enlève ta serviette avant ! Elle reprit - Voilà, je sais ne pas comment te dire ça, mais je sens qu’il le faut pendant que je le peux encore… C’est mes… Enfin oui, mes pieds nus… Je… Enfin… Zut, je sais pas comment on peut dire ces choses-là ! - Tu veux que je te donne un coup de main ? - Comment ça ? - Tu as envie de lécher tes pieds nus, n’est ce pas ? - Ben oui ! Mais comment peux-tu le savoir ? - Les filles ne parlent que de ça, à l’usine ! Et depuis plusieurs jours ! Je m’étonnais que tu ne m’en ai pas déjà parlé. - Ben, c’est que depuis cette après midi, seulement. Et là, c’est très, très fort. - En plus, tu restes nue et il paraît que j’envie est nettement plus forte quand on est nu. - Et les filles en parlent comme ça, librement, comme si c’était parfaitement normal ? - Ho, oui ! C’est devenu en quelques jours, le sujet de conversation favori et même sûrement un peu plus que ça ! Il y en a qui le font pendant la pause. Elles ont aménagé un fumoir, juste pour ça ! - Au boulot ? - Oui ! Il n’y a pas de « pieds nus », dans ta boite ? - Si, mais comme je travaille toujours toute seule… Et en ce moment, je crois que ça vaut mieux… - Pourquoi ? - Ben, rien que de voir tes pieds nus, ça m’excite ! - C’est parce que tu ne vas pas tarder à craquer ! Tu résistes depuis combien de temps ? - Depuis le début de l’après midi… Mais je ne sais pas si je vais tenir encore longtemps… - Pourquoi résister ? - Je ne sais pas, moi ! Ça fait tellement bizarre d’avoir envie de lécher ses pieds nus ou… les tiens ! Admets qu’on n’accepte pas ça sans se poser de question ! - Ne résiste pas, Orélie, j’ai… J’ai très envie de te voir faire… - Là ! Maintenant ! Et moi qui pensais que tu ne prendrais peut-être mal les choses, termina-t-elle en éclatant de rire. - C’est qu’il y a plusieurs jours déjà que je regarde tes pieds nus d’un autre œil, tu sais… Fait le pour moi, lèche tes pieds nus… Les derniers mots d’Olivier s’imprimèrent dans son cerveau. « Lèche tes pieds nus ». Elle quitta le regard d’Olivier pour plonger les yeux vers ses pieds nus. C’était un peu comme si elle s’était dédoublée. Son corps commençait à agir avant qu’elle ne lui en ait donné l’ordre. Elle vit ses mains ses mains s’emparer de sa cheville droite. Son regard ne pouvait plus quitter son pied nu. Ses bras levèrent son pied et le portèrent au niveau de sa bouche. Peu à peu, Orélie esprit rejoignait Orélie corps. Le décalage était de plus en plus faible. Ils se fondirent complètement dès que sa langue toucha la peau de son pied nu. Elle avait besoin de lécher son pied nu de tout son corps et de tout son esprit. L’orgasme montait en gigantesques et puissantes vagues, une jouissance monstrueusement savoureux qui explosa en lui déchirant délicieusement le ventre. Elle aurait voulu crier, mais sa langue refusait de quitter le contact de son pied nu ne serait-ce qu’un instant. Elle n’était plus sur terre, elle flottait dans un océan de jouissance. Soudain, alors qu’elle pensait ne jamais rien connaître de plus fort, une aiguille d’un plaisir particulier vint encore s’ajouter à ce nirvana de volupté. Elle sentait les doigts d’Olivier jouer adroitement avec les pointes de ses seins. Une partie de plaisir naissait maintenant dans sa poitrine et descendait vers son ventre, une autre partie remontait vers sa gorge et y créait de savoureuses sensations. Elle sortit de l’orgasme à regret, pourtant le plus long qu’elle n’eut jamais connu. Son pied nu retomba mollement sur sa cuisse. Le plaisir était encore vif dans son ventre mais baissait régulièrement. Olivier la regardait, les yeux brillants. Le sexe du jeune homme était tendu et sa respiration semblait difficile. Elle se retourna pour lui faire face. Elle déplia les jambes et joignit les pieds, emprisonnant le sexe d’Olivier. C’était le geste de trop ! Le jeune homme se jeta en arrière, un jet de sperme macula une de ses chevilles et un talon, tandis qu’elle sentait le liquide chaud inonder son ventre. Elle ne voyait plus que le blanc des yeux d’Olivier et elle comprit qu’il devait, lui aussi, ressentir un plaisir beaucoup plus fort que celui auquel il était habitué et que ce plaisir allait durer plus longtemps. Elle jeta les jambes en avant, s’enfonçant dans le fauteuil, pour que ses pieds nus soit à hauteur de la bouche d’Olivier. Elle ne s’attendait pas du tout au deuxième orgasme qui la paralysa quand la langue d’Olivier s’insinua entre ses orteils. Ils restèrent un moment, enchevêtrer avant de reprendre une position plus compatible avec la forme du fauteuil. La poitrine d’Orélie restait gonflée et les pointes de ses seins qu’une extrême sensibilité. Elle remarqua que les seins d’Olivier étaient également anormalement turgescents, elle ne les avait jamais vus comme ça. Orélie se redressa en riant et frotta sa poitrine sur celle d’Olivier. La sensation était si agréable qu’elle crut qu’elle allait se remettre à jouir ! Olivier appréciait également cette caresse. Il passa doucement la paume d’une main sur ses seins. Une crispation de plaisir déforma brièvement son visage et il regarda sa poitrine d’un air étonné. Il déclara. - On a tout dit en une seule fois, je crois…

Ministère de la santé – Cellule de crise.[modifier]

Vendredi 2 mai 2003, 9 heures 15. Le ministre était dans ses petits souliers, sans jeux de mots. Jamais pareille situation de s’était présentée à un ministre de la santé en exercice. Le scandale récent de la « vache folle » et l’histoire plus ancienne du sang contaminé menaçait d’être relégué à l’état « d’incident de parcours » à côté du problème qu’il avait sur les bras ! 25% de la population malade à l’heure actuelle, presque 60 % dans quelques semaines ou quelques mois… Et pas la plus petite idée sur la manière de régler la situation ! Les communiqués qui arrivent de tous les horizons avec des nouvelles de plus en plus alarmantes… Mais qu’est ce qui avait bien pu le pousser à faire de la politique ! Le ministre réunissait aujourd’hui ses collègues des principaux ministères concernés. En fait, presque tous ! Il se demandait si un conseil des ministres n’aurait pas été préférable ?. Les informations qu’il avait soutirées à ses homologues étrangers n’était pas de nature à le rassurer. En Angleterre, il avait déjà sauté, en Espagne, pays particulièrement touché, il avait préféré démissionner… Finalement, il se rassurait en regardant la tête de ses collègues. Celui de l’éducation nationale n’osait même plus lever les yeux, de peur qu’on lui demande ce qu’il se passait dans ses lycées et ses universités, celui de l’industrie s’énervait sur une pille de graphiques ayant tous à peu près la même allure, tous accusaient une chute vertigineuse, celui du logement ne devait pas avoir dormi depuis plusieurs jours… Quand il y pensa, lui non plus n’avait pas dormi la nuit précédente… Et il allait falloir essayer de tirer quelque chose de cette réunion. Il espérait qu’elle serait plus enrichissante de les 3 précédentes. Il avait fallu trois réunions de 6 heures, 18 heures d’âpres débats pour aboutir à l’extraordinaire conclusion que la situation était sérieuse. Formidable, non ? Un gamin de 12 ans s’en serait aperçu en moins de 2 minutes ! Dans un premier temps, on allait tâcher de faire un bilan, et les informations de ses derniers jours, voire de ces dernières heures, n’étaient pas tristes ! - Mesdames & messieurs, s’il vous plait ! On peut y aller ? Ok ! Pour dresser un tableau de la situation telle qu’elle se présente ce matin, j’ai demandé au professeur Teissier, directeur de l’institut de veille sanitaire son concours. Je vous demanderai à la suite de décrire les problèmes que vous rencontrez, ministère par ministère. Le Premier ministre nous rejoindra peu avant l’heure du déjeuner pour nous faire par de son sentiment. Professeur, c’est à vous. Le professeur, peu soucieux du protocole attaqua directement. - Je pense que vous savez tous maintenant, puisse que c’était dans la presse, que la nudité est définitive. Il n’y a aucun espoir de retour à une situation normale. Je veux dire par-là que même si nous trouvions une parade dans l’heure qui suit, ce qui serait un miracle, la personne resterait au degré de nudité qu’elle a acquit. La personne pieds nus restera définitivement pieds nus. La personne, qui ne supporte que les tongs, ne remettra jamais de chaussures ni de chaussettes et ne remarchera jamais sur de la moquette. De même, les désordres sexuels qui perturbent la quasi-totalité des malades dès qu’ils sont « pieds nus », je veux bien entendu parler du fétichisme des pieds nus, est lui aussi irréversible. Le nombre de malades va encore augmenter dans des proportions importantes. Nous recensons tous les jours des centaines de cas supplémentaires. La sensibilité à cet agent, probablement extérieur, et que je ne rappelle, nous n’avons toujours pas identifié, semble varier entre les sujets. Mais un chose est certaine, c’est que toute les personnes qui ont effectué un test de sensibilité positif seront touchées, tôt ou tard. Dans quelques jours, quelques semaines, voire quelques mois, mais elles le seront. Il fit un tour de table silencieux pour s’assurer que tout le monde avait bien compris ses paroles. - Ce que je vais dire maintenant n’est absolument pas prouvé, bien que faisant déjà l’objet de quelques spéculations dans la presse, aussi, je vous demande la plus grande discrétion. Il marqua un silence prolongé, la mine sévère, pour bien marquer l’importance de cette annonce. - La nudité ne va probablement pas se limiter aux pieds… Un brouhaha s’éleva de la salle et le professeur ne put continuer. Les gens parlaient entre eux à grand renfort de gestes et d’exclamations. Le professeur eut un petit rictus énigmatique. Il avait vraiment lancé un pavé dans la mare. Il comprenait fort bien la réaction des ministres et secrétaires d’Etat ou chefs de cabinet autour de la table. Ils ne pouvaient déjà plus gérer la situation actuelle, et on leur annonçait pire ! De quoi devenir chèvre ! - Je comprends parfaitement que cette nouvelle vous consterne, mais il y a 90% de chance que cette hypothèse soit validée dans les prochains jours. Comme vous devez le savoir, c’est l’excès d’endorphine qui altère les cellules du derme et de l’épiderme en provoquant cette allergie au tissu, dans un premier temps, puis à toute autre matière. Plus le taux d’endorphine dans le sang est important, moins le malade supporte les chaussures, jusqu’à ne plus pouvoir en mettre. Seulement, nous constatons aujourd’hui que ce taux d’endorphine continue d’augmenter. Nous observons déjà des modifications de certaines cellules et terminaisons nerveuse sur la poitrine de certains sujets. Il semble clair que la totale nudité qui frappe les malades pendant et après l’orgasme n’est que le reflet de ce qui sera peut-être leur future condition. Le professeur se décida enfin à donner la parole à un secrétaire d’Etat qui levait la main depuis plusieurs minutes. - Si j’ai bien compris, il faut s’attendre à voir des gens entièrement nus dans quelques jours… - Pas quelques jours ! Dans plusieurs semaines, peut-être même quelques mois. Et les malades ne seront pas nue directement. Je pense que les seins subiront progressivement le même sort que les pieds… la nudité totale viendra plus tard… - Ok, si vous voulez, mais ça ne fait que reculer le problème. Le désordre sexuel qui accompagne la nudité va-t-il suivre la même progression ? Et dans l’affirmative, ne pensez-vous pas que ça risque de mettre en danger la vie des malades ? Car enfin, si mes souvenirs d’université sont exacts, l’orgasme occasionne une dépense d’énergie considérable ! - Je vois ce que vous voulez dire… Et votre réflexion n’est pas idiote ! Mais il y a une chose que vous devez bien intégrer ! Nous ne sommes pas en face qu’une grippe banale. Quand je dis que l’endorphine modifie les cellules et les terminaisons nerveuse, on ne voit que les effets visibles ! La nudité ! Mais c’est une véritable mutation qui touche ces cellules et qui les rend en même temps capable de supporter des tensions plus fortes et plus longues. Si j’ai bien compris votre question, non, il n’y a aucun risque que les malades se grillent en cerveau, malgré leur besoin sans cesse de plaisir. - Et ou ça s’arrêtera ? - Je ne suis pas devin. Les besoins des malades grandissent avec l’augmentation du taux d’endorphine dans leur sang. Une partie des malades commence à lécher leurs pieds avant d’être pieds nus. Ils le font environ un à deux fois dans la journée. Quand ils sont pieds nus, la fréquence peut monter à 6 ou 8 fois par jour. Quand ils seront seins nus… je ne peux vraiment pas vous répondre ! Si vous n’avez pas d’autres questions, je n’ai plus rien à vous dire. Le professeur TEISSIER passa la parole au ministre de l’éducation national. - Nous sommes complètement débordés. Certains établissements ne fonctionnent plus. Impossible d’enseigner quoi que ce soit quand une élève se met à lécher ses pieds nus dans une salle de classe. Elle entraîne la moitié de la classe avec elle par, je ne sais quel processus. Nous en sommes réduit à faire des classes de pieds nus et des classes de « normaux ». Excusez-moi pour le mot, mais je n’en ai pas trouvé d’autres. Je pense qu’il faudrait demander aux pieds nus de rester chez eux. Ils prennent l’école comme un lieu de rencontre ! il faut entendre les conversations ! Tout, absolument tout, tournent autour des pieds nus ! Du style « Tient ! Tu as léché les pieds de Caroline ? Non ! Pas encore ! Tu ne sais pas ce que tu perds, ils sont délicieux ! J’ai des orgasmes fantastiques avec ! » Comment voulez-vous que nous continuions à travailler dans ces conditions-là ! Non, ce n’est plus possible ! Ce fut le tour du ministre du logement de pleurer ensuite sur son sort. - La dégradation des logements devient préoccupante. Les gens arrachent la moquette au sol et même sur les murs ! Les tapis sont maintenant sur les pelouses ou dans les poubelles. Sans compter les plaintes des normaux ! Les malades se lèchent les pieds dans les escaliers, dans les ascenseurs, dans les halls d’immeubles ! C’est intolérable ! Le ministre de l’industrie versa sa larme, lui aussi. - Je ne vous apprends rien en disant que c’est l’industrie de la chaussures là plus touchée… Le ministre de la santé n’écoutait plus. Encore une réunion qui allait tourner en eau de boudin !. Chacun pleurait sur son sort, mais rien de constructif. Les seules choses qui sortirent de cette réunion furent quelques circulaires et arrêtés. 1. Renforcement de la circulaire obligeant les grandes surfaces et magasins d’alimentation à accueillir les pieds nus 2. Suppression de l’école obligatoire pour les pieds nus (des contrôles auraient lieu pour que des normaux n’en profitent pas pour sécher les cours) 3. Interdiction de licenciement d’un « pieds nus ». Les employeurs devaient reclasser les pieds nus dans des emplois plus compatibles avec leur état. 4. Création des maisons « pieds nus » pour inciter les pieds nus à se rencontrer en dehors des lieux publics. La gestion de ces maisons serait confiée aux pieds nus eux même.

Elodie (2)[modifier]

Vendredi 2 mai 2003, 15 heures 30 Elle avait volé des tongs au bord du lac. Jamais elle n’avait pu remettre ses chaussures ! Elle avait mis trois jours de plus que d’habitude à renter en ville. Pendant la semaine qu’elle avait mise à rentrer, la sensibilité de ses pieds avait encore augmenté. Elle devait faire extrêmement attention ou elle mettait les pieds pour ne pas se retrouver sur le bord du chemin à se tordre de plaisir. Elle avait léché ses pieds aussi ! Elle avait fait ça presque normalement, comme si c’était parfaitement naturel… Sans se poser de question. Elle le faisait, elle aimait ça, c’est tout ce qui importait ! Elle avait perdu presque toutes ses affaires, même le sac à dos et les chaussures. Sa pudeur avait disparu en deux jours. Elle marchait nue, un pantalon et un tee-shirt à la main. Elle n’avait du se rhabiller précipitamment qu’une seule fois, à l’approche de deux chasseurs qui n’avaient même pas semblé étonner de la voir pieds nus. Quand le terrain devenait difficile et qu’elle sentait le plaisir envahir son ventre, elle laissait tomber les vêtements et continuait à marcher jusqu’à ce que l’orgasme la jette sur le bord du chemin. Il lui arrivait même de rechercher les endroits difficiles ! En fait, elle appréhendait de retourner à la civilisation. Elle n’oserait jamais raconter son aventure à quiconque. Elle avait même penser ne pas rentrer, rester dans cette forêt qu’elle adorait et se débarrasser définitivement de ce tee-shirt et de ce pantalon qui l’encombraient plutôt qu’autre chose et y rester complètement nue. Mais fatalement, si un retard de quelques jours n’inquiétait personne, son absence prolongée provoquerait des recherches. Remettre ses vêtements avait été une véritable épreuve, surtout le pantalon. Faire passer ses pieds nus dans les jambes du pantalon avait été un supplice et elle avait du tenir le tissu du tee-shirt éloigné des pointes de ses seins, pendant plus d’une heure. Restait le problème des chaussures ! Elle avait finalement trouvé la solution à quelques kilomètres de l’arrêt de cars. Une paire de tongs était rangée devant l’entrée d’une cabane de jardin. Elle s’en était emparée, pas vraiment fière de son geste… Mais elle ne pouvait pas rentrer en ville pieds nus ! Elle était seule à l’arrêt de bus. Ce n’est qu’une fois dans le car qu’elle commença à se poser des questions. Sur les 20 personnes qu’il y avait dans le car, presque la moitié était soit en tongs, soit pieds nus. A l’arrêt suivant, une fille était montée et était venue s’asseoir à côté d’elle. Elle était pieds nus ! Elle avait croisé les jambes et ainsi présenté la plante de son pied nu gauche au regard d’Elodie, à quelques centimètres de ses cuisses. Elodie avait cru défaillir ! Elle sentait les même picotements annonciateurs de plaisir que quand elle marchait pieds nus dans un endroit difficile. Heureusement, la fille n’était restée qu’une dizaine de minutes et était descendue à l’arrêt suivant. Juste avant de se lever, elle avait posé une main sur le genou d’Elodie et avait dit. - Tu sais, tu devais descendre ici et lécher tes pieds nus tout de suite, sinon, tu risques d’être obligée de le faire devant tout le monde dans le car ! Elle avait bredouillé une réponse. - Je… Je suis presque arrivée… Comment cette fille avait-elle pu deviner ce qu’elle ressentait ? Pourquoi était-elle pieds nus ? Et les autres dans le car ? Perdu dans ses pensées, elle faillit oublier de descendre devant chez elle ! Elle grimpa au deuxième étage et entra chez elle. Elle se débarrassa immédiatement des tongs, mais aussi du tee-shirt et du pantalon, chose qu’elle ne faisait jamais avant. Elle était toujours pieds nus chez elle, mais jamais nue ! Première chose, une douche ! Elle régla la température de l’eau et se glissa sous le jet, s’écarta un peu et commença à se savonner. Elle se lava ensuite les cheveux et commença à se rincer la tête. Elle présenta ensuite son corps au jet pour éliminer le savon. Quand sa poitrine passa sous le jet, elle crut qu’elle allait se mettre à hurler. Le plaisir menaçait exploser dans son ventre. Elle voulut s’écarter, par réflexe, mais elle était paralysée ! Dans sa tête, une idée s’imposait avec force. Elle devait lécher ses pieds nus ! Même au cœur de la forêt, alors qu’elle marchait sur les cailloux jusqu’à la jouissance, l’appel n’avait jamais été aussi fort. Elle se retrouva le visage enfoui entre ses pieds nus en se demandant comment elle avait fait ! Elle n’avait pas pu s’essuyer en sortant de la douche, elle n’avait même pas pu attraper la serviette. Elle regagna la salle en pataugeant dans l’eau. La douche avait débordé ! Elle était restée trop longtemps assise sur la bonde. Elle regarda le désastre en priant pour que ça ne coule pas chez le voisin du dessous. Ce n’est qu’en allumant la télé qu’elle comprit un peu mieux ce qui lui arrivait. Les informations ne parlaient que de ça et en plus, il avait une édition spéciale juste après ! Elle apprit qu’elle faisait partie des presque 30 % de français qui allait devenir « pieds nus ». L’émission dura une heure trente et elle n’en loupa pas une miette ! Elle n’était pas folle et elle n’avait donc aucune raison de se cacher. C’était même fantastique ! Elle allait pouvoir faire ce dont elle rêvait depuis des années… Ne pas mettre de chaussures pour aller faire ses courses. Le Pied ! Dans tous les sens du terme ! Il allait quand même falloir qu’elle se méfie. Les allées avec des gravillons trop pointus ou les revêtements de sol trop rugueux, lui seraient interdits. Le souvenir de son retour vers la civilisation était encore très présent dans son esprit… Et dans son ventre ! Elle hésita quand même avant de descendre. Le réfrigérateur était vide et il fallait refaire le plein. Elle regarda les tongs, puis ses pieds nus, plusieurs fois. Elle s’imagina, marchant pieds nus dans la rue, puis dans les rayons du super marché. Les sensations lui plurent et elle s’engagea pieds nus dans l’escalier. Ses premiers pas dans la rue furent agréables, physiquement et psychologiquement. Depuis le temps qu’elle en rêvait ! C’est tout juste si les gens se retournaient sur son passage. Elle croisa plusieurs filles en tongs, puis un groupe de lycéennes donc plusieurs étaient pieds nus. Elle se sentait bien. Elle eut une petite inquiétude quand même en rentrent dans le magasin, en poussant son caddy. Elle respira plus librement quand, au détour de la première gondole, elle aperçut une des vendeuses remplissant le rayon, pieds nus. La jeune femme était accroupie et elle voyait très bien la plante de ses pieds nus, légèrement salie. Cette fille avait des pieds superbes ! Elle s’arrêta à sa hauteur pour prendre un paquet de nouilles. La fille se releva. Elle lui fit un grand sourire. - Il y a longtemps qu’on vous avait vu ! - J’étais en vacances. Je viens de rentrer. - Vous étiez loin ? - Non. J’adore marcher en forêt et je fais les circuits de randonnées. - Comme ça, dit la fille en levant un de ses pieds nus à la hauteur de son genou. - Oui, en effet ! - Le pied ! Dites, la prochaine fois que vous partez, prévenez-moi ! - Pourquoi pas ! Mais… je suis un peu désorientée. Je suis partie presque 15 jours et… enfin, que s’est-il passer ? - Ben… Pour les pieds nus ? - Oui. Bien des choses semblent avoir changée en 2 semaines. - Changée ? Je crois que le mot est un peu faible ! Mais je vois que les choses ont évolué de la même façon pour toi, dit-elle en désignant les pieds nus d’élodie. Au fait, ça ne te dérange pas que je te tutoie ? Sans attendre la réponse, elle poursuivit. - Ça a commencé avec les chaussettes, puis les chaussures. J’ai supporté les tongs pendant quelques jours. Je suis passée au barefoot sandals et maintenant, je ne supporte plus rien sur mes pieds, comme toi, apparemment. - Ben moi, ça a été plus brutal. Quand je marche en forêt, je marche toujours pieds nus… - Même avant d’y être obligé ? - Oui, ça fait des années, alors je m’en suis aperçu quand j’ai voulu remettre mes chaussures. J’ai cru que j’étais en train de devenir folle. - Je comprends… Je peux te poser une question personnelle ? - Ben oui, bien sûr ! - Tu… Tu lèches tes pieds nus ? - Je… Oui ! - Alors tu n’as plus grand chose à apprendre, dit-elle avec un sourire complice. Elle resta silencieuse quelques secondes, regarda Elodie dans les yeux et dit. - Et… Tu lècherais mes pieds nus ? Pour appuyer ses paroles, elle tourna le pied pour en présenter la cambrure. Elodie fixa les yeux sur le pied de la fille, surprise par la question. Elle se rendit compte que le pied nu ne la laissait pas indifférente, comme le pied de la fille dans le bus. Elle essaya de s’en sortir par une pirouette. - Et toi, tu lécherais mes pieds nus ? - Sans la plus petite hésitation ! Le cerveau d’Elodie fonctionnait à 100 à l’heure. Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas envie des pieds nus de la fille. Mais quand même ! Tout cela était si nouveau et si brutal ! La fille avait l’air de trouver ça tout à fait naturel… Elle se lança - J’habite tout prêt… Si tu veux passer après ton boulot ? Elle éclata de rire, un rire nerveux. Comment pouvait-elle dire ça ? Elle avait vraiment envie de sentir les pieds nus de cette fille sur sa peau, sous sa langue. Ça lui faisait drôle de le reconnaître, mais c’était la vérité ! Tout son corps le criait. Elle crut bon de préciser. - Mais tu sais, heu ! … - Lydie ! - Et bien, Lydie, je n’ai… Jamais fait ça avant… Je veux dire, avec une autre personne. - Je ne pourrais pas en dire autant ! Ça fait drôle la première fois, mais tu ne le regretteras pas, ça je peux te le jurer ! - Tu as l’air de la faire souvent… - Tu veux la vérité ? Je ne laisse jamais passer une occasion. Elodie lui expliqua comment se rendre chez elle, termina ses courses et rentra. En attendant la fermeture du magasin, elle passa par des moments d’incertitude et des moments d’exaltation. Elle n’avait jamais eu, jusqu’à présent, d’attirance particulière pour les filles et ce qu’elle ressentait pour Lydie lui faisait un peu peur, mais l’instant d’après, l’excitation la gagnait et elle priait pour que le temps avance plus vite. Une excitation qui l’avait d’ailleurs poussé vers ses propres pieds nus par deux fois. La première fois, elle avait senti l’envie monter doucement et elle avait léché ses pieds nus volontairement. La deuxième fois, Lydie n’allait plus tarder à arriver, elle avait tenté de résister. Sa résistance avait été balayée comme un fétu de paille et la crise avait été d’une rare violence. A l’heure qu’il était, inutile d’espérer pouvoir s’habiller avant l’arrivée de la jeune fille. Elle devrait donc l’accueillir entièrement nue. Sa nudité la gênait d’ailleurs beaucoup moins comme si sa pudeur s’était envolée. Elle prépara un dîner léger en attendant l’heure fatidique. Elle fut quand même surprise par les coups frappés sur la porte. Elle regarda dans l’œilleton. C’était bien Lydie. Elle ouvrit la porte en prenant soin qu’on ne puisse pas la voir depuis le palier. La jeune fille entra en coup de vent et déclara, essoufflée. - Je peux prendre une douche, vite fait ! Comme Élodie ne semblait pas comprendre, elle lança une jambe en arrière et attrapa sa cheville d’une main. La plante du pied était recouverte d’une couche grise. - Il faut que je fasse quelque chose avant, dit-elle en souriant… Mais assez vite, car je m’excite toute seule depuis tout à l’heure… Elodie la conduisit vers la salle de bain. La jeune fille était nue avant d’y arriver. Elle avait semé ses vêtements entre la porte d’entrée et la salle de bain. Elodie retourna dans la salle pour l’attendre. Elle était un peu anxieuse. L’eau cessa de couler et quelques secondes plus tard, Lydie pénétrait dans la pièce. Elle était trempée, les cheveux plaqués sur son front et sur ses épaules et elle tenait une main serrée sur son ventre. Elle souffla. - Vite, vite ! Allonge-toi ! Comme Elodie avait du mal à réagir, elle répéta sa phrase en apportant une précision essentielle. - Dépêche-toi, sinon, c’est mes pieds nus que je vais être obligé de lécher ! Elodie s’allongea de tout son long sur le parquet. Immédiatement, Lydie se précipita sur ses pieds nus. Le contact de la langue de Lydie sur ses pieds nus lui arracha un cri de plaisir. Elle était au bord de l’orgasme quand elle reçut presque brutalement les pieds nus de Lydie sur le visage. Elle sentit sa langue sortir toute seule de sa bouche et la jouissance envahir son ventre et sa poitrine. Instinctivement, elle avait saisi les chevilles de la jeune fille pour tenir les pieds plaqués sur sa bouche. Le plaisir était encore plus fort que tout ce qu’elle avait connu jusqu’alors. Elle sentait son esprit se diluer dans un océan de jouissance. Impossible de dire combien de temps elle restèrent ainsi soudées l’une à l’autre. Lydie se déplaça lentement et vint placer sa tête sur le ventre d’Elodie. Après un moment, elle se redressa brusquement, passa une jambe par-dessus Élodie et vint s’asseoir doucement sur son ventre. - Tiens ! Il y a une chose que tu ne dois pas encore connaître, comme tu n’avais jamais léché les pieds d’une autre fille… Joignant le geste à la parole, elle s’empara des pointes des seins d’Elodie et commença à les faire rouler doucement entre ses doigts. Le corps d’Elodie se cabra et Lydie dut serrer les cuisses pour ne pas se retrouver sur le parquet. Un long cri de plaisir sortit de sa gorge.


Shirley (2)[modifier]

Lundi 5 mai 2003, 17 heures. Ça avait vraiment été une soirée mémorable. Elle n’avait même pas pu aller au boulot le lendemain. Dans la voiture de Delphine, Shirley n’avait pu se retenir de poser quelques questions. - Mais ça ne vous paraît pas bizarre ce qui nous arrive ? C’est complètement Dingue, non ? Qu’est ce qui nous arrive ? - Je n’en sais absolument rien, répliqua Delphine, mais je m’en fou complètement ! Ce que je constate, c’est que la moitié des filles du cours de danse sont dans le même état que nous ! C’est tout ! Caroline s’était contentée de hausser les épaules. Shirley insista. - Mais enfin ! Ne me dit pas que tu trouves ça normal ! - Je n’ai pas dit cela ! Mas normal ou pas, c’est comme ça ! Si nous étions des cas isolés, je ne dis pas, mais là ! Quand j’ai été obligé de mettre des tongs, je suis allé voir mon médecin, comme tout le monde… J’en ai assez vu et entendu dans la salle d’attente ! - Qu’on ne puisse plus mettre de chaussures est une chose, mais de là à se lécher mutuellement les pieds nus, quand même ! - Ose me dire que tu n’en a pas envie ! C’est fortuitement que tu as posé ton pied nu sur la cuisse de Caroline ? - Bien sûr que non, mais… - Mais quoi ? Ça sert à quoi de nier l’évidence ! - Mais je ne suis pas lesbienne ! Je n’ai jamais aimé les filles ! - Ça ne t’empêche pas d’avoir envie de mes pieds nus, non ? - C’est vrai, mais c’est ça justement que je ne comprends pas ! - Pour moi, y a rien à comprendre. J’ai envie de tes pieds et je vais les avoir… Parce que… Parce que je ne peux pas faire autrement. Laisse-toi porter au lieu d’essayer de trouver une explication à tout ! - Tu as peux être raison… Delphine s’était entièrement déshabillée dès qu’elle était entrée dans l’appartement, imité par Caroline. Shirley avait un peu hésité puis avait fait de même. La situation était quand même irréelle. Elles se retrouvaient toutes trois, nues, au milieu de la pièce sans trop savoir quoi faire… Enfin, c’est ce que croyait Shirley ! Delphine fit un signe de tête à Caroline et elles s’avancèrent vers Shirley. Elles l’attrapèrent chacune par un bras et la forcèrent à s’allonger sur le sol. Elles se laissèrent ensuite glisser sur le parquet ciré et s’emparèrent chacune d’une cheville. Shirley comprit ce qui allait se passer, mais contre toute attente, ne fit rien pour les en empêche. Elle en avait maintenant envie, elle le souhaitait. Les langues touchèrent les pieds nus en même temps et Shirley se trouva presque instantanément au bord de l’orgasme. Elle n’était pas vraiment surprise, car se qu’elle avait déjà ressenti à la proximité des pieds nus ne laissait aucun doute sur la nature de ses émotions, mais la violence de la jouissance la cloua sur place. Elle vit Delphine et de Caroline glisser au sol, agrippée à ses chevilles, le corps secoué de convulsions. Après… Et bien après, c’était un peu le brouillard. Plusieurs fois, elle regretta de ne pas avoir, elle aussi un pied nu sur la bouche, ça lui manquait. Curieusement, elle ne trouvait plus l’idée si saugrenue ! Les filles avaient eu beaucoup de mal à se séparer des pieds nus de Shirley, Caroline encore plus que Delphine. Delphine avait prolongé son plaisir en lui caressant la poitrine, puis lui avait offert ses pieds nus. La petite séance avait duré toute la nuit et c’est vers 7 heures qu’elles s’étaient endormies, épuisées. Au réveil, vers midi, Shirley avait été contrainte, pour la première fois, de lécher ses propres pieds nus. C’était quelque chose d’impératif, mais de très doux. Elle avait déjeuné, calmement. Shirley remarqua que les filles évitaient de regarder ses pieds nus, alors qu’elle ne se privait pas pour admirer les leurs. Au bout d’un moment, elle s’en ouvrit. - Mes pieds ne vous plaisent pas ? - Il me semble qu’on t’a prouvé le contraire, non ? Rétorqua Delphine - Oui… Mais vous évitez de les regarder, dit-elle en les posant sur la table. Caroline détourna immédiatement le regard. Delphine les regarda quelques secondes puis, détourna, elle aussi, le regard. Triomphante, Shirley s’écria. - Alors, vous voyez bien ! - Ce n’est pas ça, reprit Delphine. Enlève tes pieds de la table, s’il te plait ! Le ton était si implorant que Shirley s’exécuta. Delphine reprit. - Je comprends que ça mérite quelques explications… Ou une démonstration, mais ça me fait un peu peur… - Toi ! Peur ! Tu veux rire ? - Ben non ! Tes pieds sont spéciaux, Shirley ! Je te l’ai déjà dit. Ils sont… Trop beaux ! - Qu’est ce que tu me chantes, là ? Je ne pense pas, mais même si c’est vrai, pour faire ce que nous faisons avec, ils ne peuvent pas être trop beaux ! - Justement… Si tu regardes mes pieds, tu peux en avoir envie… - C’est vrai ! - Mais les tiens, c’est plus que ça ! Caroline est comme moi… On sent le plaisir monter, rien qu’en les regardant… Et on n’a pas osé aller jusqu’au bout… Pas encore ! - Vous, vous foutez de moi, là ! Non ? Vous êtes sérieuses ? - Nous sommes tout à fait sérieuses ! Il y a vraiment quelques choses de fascinant dans tes pieds nus Shirley ! - Mais ça ne vous a pas gêné cette nuit ! - Dans ce contexte là, non, évidemment, mais… Et puis merde, finalement ! Autant en avoir le cœur net ! Tu veux qu’on les regarde tes pieds ! Et bien on va les regarder ! Delphine se leva brusquement et alla s’asseoir le dos appuyé au mur de la cuisine. Elle avait une vue superbe des pieds nus de Shirley, croisés sous la chaise. Elle murmura. - Ils sont vraiment magnifiques… Son regard devint fixe et ses yeux s’agrandirent légèrement. La jeune fille porta lentement ses mains sur son ventre et se plia soudain en deux en gémissant. Elle s’efforça de garder les yeux sur les pieds nus de Shirley, mais la jouissance semblait lui interdire de coordonner ses mouvements. Elle roula finalement sur le côté, le corps agité de convulsions. Shirley n’en croyait pas ses yeux ! Delphine s’était mise à jouir, rien qu’en regardant ses pieds nus ! Elle savait qu’elle avait des pieds magnifiques et elle en était d’ailleurs très fière, mais de là à penser qu’ils pouvaient provoquer ce genre de réaction ! Caroline était restée pétrifiée, collé à sa chaise. Elle n’osait plus bouger. Les pointes de ses seins étaient dressées et sa respiration courte. Elle se laissa glisser lentement au sol et posa volontairement les yeux sur les pieds nus de Shirley. Ce fut encore plus rapide que pour Delphine. La jeune fille jouit avant même de toucher le sol ! Delphine se redressa et revint s’asseoir à la table. Elle regarda Caroline en souriant. Elle se tourna vers Shirley et déclara. - Tu es convaincu, maintenant ? - Je.. Ce n’est pas possible ! Que se passe-t-il ? - Ça, je ne peux pas l’expliquer, mais ce que je peux te dire, par contre, c’est que c’est très agréable.. Mais un peu gênant. Je peux regarder tes pieds en leur jetant un coup d’œil rapide, mais si je les fixe trop longtemps, c’est foutu ! Caroline est encore plus sensible que moi. Si ça nous prend dans la rue, nous sommes bonnes pour se foutre à poil en pleine rue ! - Mais.. Comment ça se fait qu’elle n’a pas joui hier quand j’ai mis mon pied sur sa cuisse ? - Ça a failli ! Je pense que la nuit que l’on vient de passer n’y est pas étrangère.. Tu vas provoquer des ravages ! Les gens vont littéralement tomber sur ton passage.. Vers 5 heures, elles se préparèrent pour le cours de danse. Shirley avait quelques appréhensions, mais Delphine la rassura. Si les gens ne donnaient qu’un coup d’œil à ses pieds, il n’y avait pas de risque. Dans le vestiaire, Shirley avait eu une d’impression bizarre. A cause de ses pieds nus, les gens semblaient la fuir et ce n’était pas ce qu’elle souhaitait, bien au contraire. Elle avait pris un certain plaisir à voir les filles jouir devant elle. C’était assez ambigu. Depuis le matin, elle commençait à se rendre compte du fantastique pouvoir qu’elle pouvait avoir sur les pieds nus ! Il suffisait qu’elle leur flanque la plante d’un pied nu sous le nez et la contradicteur s’effondrait en hurlant de plaisir.. C’était enivrant, finalement. Dans la salle, elle remarqua que Delphine et Caroline évitaient soigneusement ses pieds nus. Ce ne fut hélas ou heureusement, somme toute, pas le cas de toutes les filles. Dès les premières minutes, trois filles s’écroulèrent en arrachant leurs vêtements. Dans la minute qui suivit, plus de la moitié, des filles étaient nues. Plusieurs d’entre elle léchaient leurs pieds nus ou les pieds nus de la fille la plus proche.


Kahouri (2)[modifier]

Mercredi 7 mai 2003, 17 heures 30 Pendant les jours qui suivirent leur conversation, Kahouri et Hiro observèrent les autres filles avec une attention nouvelle. Elles étaient finalement loin d’être les seules à ressentir un attrait particulier pour les pieds nus, mais ce n’était pas facile à voir. Ici, toutes les filles marchaient pieds nus, ne mettant de chaussures qu’en de très rares occasions. Beaucoup d’entre elles n’en possédaient même pas. Il fallait surprendre un regard, un geste, un attitude. Kahouri avait des certitudes pour une dizaine de fille, Hiro arrivait à peu près au même chiffre. Presque 2 tiers de leur dortoir avait un comportement qui laissait clairement penser que leur approche des pieds nus avait changé. Dans la rizière, le rendement avait beaucoup baissé en quelques jours. Le chef du village commençait à grogner, mais pour une inexplicable raison, il n’avait pas encore pris de sanction. Hiro et Kahouri comprirent quelques jours plus tard. Pour une semaine, elles devaient aller travailler à l’autre bout de la commune en traversant le quartier chic du village. Là, plus question de baraques ni de dortoirs ! Des petites maisons coquettes semées sur des pelouses irréprochables. Pas de papier sur le sol, pas de rigoles d’évacuation des eaux usées, pas de rideaux servant de portes aux habitations. Le rêve de toutes les filles comme elles ! Mais à part un beau mariage, aucune d’entre elles ne connaîtrait jamais ce quartier. Ici, les gens ne marchaient jamais pieds nus ! C’était une question de fierté ! Pensez donc ! Marcher pieds nus, c’était bon pour les filles des rizières ! Seulement, là aussi, les choses semblaient avoir changées. Elles ne le remarquèrent d’ailleurs pas immédiatement. Beaucoup de filles étaient comme elle, pieds nus. Il ne pouvait y avoir qu’une seule explication. Elles ne pouvaient plus mettre de chaussures ! Une autre chose vint confirmer cette hypothèse. Les filles les regardaient. D’ordinaire, elles tournaient la tête sur leur passage. Les filles de leur condition ne peuvent pas s’abaisser à prêter la moindre attention aux filles des rizières ! Où irait le monde sans cela ! Et bien justement ! Les filles s’arrêtaient pour les regarder ! Et vu la hauteur de leur regard, ce n’était pas n’importe quoi qu’elles regardent. Les petites bourgeoises qui regardent les pieds nus des filles de rizières. Une première ! En passant devant la maison du chef du village, Kahouri et Hiro aperçurent ses trois filles. Elles les connaissaient, car le chef du village aimait les exhiber lors des cérémonies officielles. Toutes les trois étaient pieds nus ! La plus jeune avait même écarté les pans de son kimono et on pouvait voir sa poitrine. Une de ses sœurs referma vivement le vêtement, mais la fille fit de pas en arrière et libéra de nouveau sa poitrine. Kahouri et Hiro durent attendre la pause de midi pour faire le point. Elle ne se cachait plus pour parler librement. Instinctivement, les filles qui ne ressentaient rien pour les pieds nus se regroupaient entre elles. - Je n’en peux plus ! Je vais craquer. Il faut qu’on se décide à faire quelque chose ! explosa Kahouri - Je suis d’accord, mais quoi ? répondit Hiro - Kahouri a raison ! Je suis excité en permanence et les pointes de mes seins ne font un mal de chien ! Renchérit Kana, une grande fille sèche. - C’est un miracle si on n’a pas encore craqué, toutes, plusieurs fois ! Le pire, je crois que c’est le soir, au dortoir, dit Misaki. - Après tout, nous sommes majoritaires ! Ce n’est pas pour quelques filles qui ne sont pas comme nous qu’il faut continuer à souffrir, non ? Déclara Kimiko d’une voie douce. - Surtout que d’après ce que l’on a pu voir ce matin, les filles des beaux quartiers sont touchées aussi ! Ajouta Natsuko. - Je veux bien, moi, mais il va falloir se jeter à l’eau ensembles ! Toutes ! Conclu Kahouri. - Si seulement on pouvait travailler nue ! insista Kana - Tu sais, dans ce cas, on ne ferait plus grand chose, la contra Misaki. Non, il faudrait que nous virions les filles qui ne sont pas comme nous du dortoir pour que nous puissions être tranquilles, c’est tout ! - Il faudrait échanger nos places entre les dortoirs… C’est une très bonne idée, ça ! Dit Kahouri. Qui sait comment ça se passe dans les autres dortoirs ? - A peu près comme pour nous, déclara Sachiko. J’étais de corvée de bois, hier soir, et j’ai entendu les filles des autres dortoirs en parler. - Qui va en parler aux filles ? Demanda Hiro. - On va y aller à plusieurs ! Il faut absolument régler ce problème, sinon, c’est la catastrophe, répondit Kahouri. L’après midi passa extrêmement lentement. Toutes avaient dans l’idée de se retrouver, enfin seules, au dortoir. Sur le chemin du retour, elle prirent à part le petit groupe de filles qui ne voyait pas les choses comme elles. Contrairement à leur attente, elles ne firent aucune difficulté. Kahouri ne put s’empêcher de leur demander pourquoi. Une des filles lui répondit directement. - On n’est pas à l’aise avec vous. Vous nous faites presque… Peur ! Vous semblez parler une langue qu’on ne comprend pas, tout en sous-entendus, demi-phrase. Vous, vous regardez comme si vous alliez vous dévorer ! Le deale avec le dortoir le plus proche ne posa aucun problème non plus ! Les filles du dortoir de Kahouri partir avec plaisir et elles accueillirent les remplaçantes avec chaleur. Kana fut la première à entrer dans le dortoir, ce soir là. Un soir qui marqua un changement capital dans leur vie à toutes. Sitôt franchi le seuil, elle avait enlevé son Kimono et s’était précipité au fond de la salle, entièrement nue. Elle s’était assise en tailleur et avait commencé à caresser un de ses seins avec un pied nu. Quelques secondes plus tard, elle léchait ce pied nu en poussant des gémissements de bonheur. Kahouri avait suivi, arrachant son kimono, elle s’était jetée sur les pieds nus de Hiro. En quelques minutes, le dortoir s’emplit de cris, de gémissements, de hurlements de plaisir. La tension, protégée trop longtemps se déchaînait. Pour aucune des filles ne savait à qui appartenait le pied nu qu’elle léchait ou mordillait. Mais ça n’avait en réalité aucune importance ! Personne ne vint les déranger ou elles ne s’en aperçurent même pas. Les gémissements persistèrent fort tard dans la nuit. La plupart des filles s’endormirent d’épuisement, le visage sur les pieds nus les plus proche. Au petit jour, les couples, trios, se reformèrent, avec peut-être un peu moins d’ardeur, mais autant de passion. Quand la cloche annonça l’heure de partir au travail, elle se relevèrent, les jambes en coton. Hiro poussa un cri de douleur et de surprise en essayant de remettre son kimono. C’était la tuile ! Impossible d’approcher le bout de tissu de sa peau ! Une à une, les filles firent des tentatives. Toutes échouèrent ! Elles étaient nues et allaient devoir le rester ! La cloche d’appel retentit une secondes fois. Le convoi n’allait plus tarder à partir ! Hiro se saisit d’un balai pour écarter le rideau qu’elle accrocha sur le mur de bois. Elle prit sa respiration et sortit, entièrement nue en disant. - Autant y aller, plutôt qu’ils viennent nous chercher. Kahouri emboîta le pas d’Hiro. Les autres filles suivirent, plus ou moins rassurées. Que pouvaient faire les contremaîtres devant un dortoir entier ! Kahouri faillit éclater de rire ! Malgré la situation pour le moins incertaine, elle trouvait encore le moyen d’admirer les pieds nus d’Hiro, devant elle. Elle sentait même le désir renaître dans son ventre. Leur entrée ou plutôt, leur sortie jeta un froid. Les contremaîtres commença à s’agiter quand plusieurs filles du dortoir 4 commencèrent à enlever leur kimono, bientôt suivit par des filles de plusieurs autres dortoirs. C’était complètement irréel ! En quelques minutes, sous le regard impuissant des contremaîtres, le ¾ des filles des rizières furent nues ! Immédiatement, Kahouri comprit ce qui allait se passer. Elle se pencha vers Hiro. - C’est très sympa de leur part, mais ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. - Pourquoi ? - Souviens-toi hier soir… En effet, un peu partout, des filles commençaient à s’écrouler sur le sol, léchant leurs pieds nus ou ceux de la fille la plus proche. Kahouri vit distinctement les pointes des seins d’Hiro se dresser. - Tu as compris, maintenant ? - Je crois que.. Oui.. En moins de 5 minutes, la place du village ressemblait à leur dortoir, la veille au soir ! Les contremaîtres étaient surexcités et courraient dans tous les sens. Certaines filles prirent même des coups ! Ils durent quand même reculer devant l’ampleur de désordre. Ils se regroupèrent un peu à l’écart avec les filles qui n’étaient pas touchées. Entre les deux, un groupe de filles indécises. Des filles qui n’étaient pas suffisamment atteintes pour se jeter dans la mêlées, mais que le spectacle ne laissait pas non plus indifférentes. Malgré la nuit qu’elles avaient passé, Hiro sentit avec plaisir les lèvres de Kahouri sur ses pieds nus. Elle se laissa doucement glisser au sol et attendit l’orgasme. Il était près de onze heures quand la frénésie se calma vraiment. Quatre cents filles qui entretiennent et font durer mutuellement leur plaisir, ça peut en effet durer très longtemps. Des hommes de la ville étaient arrivés. Ils parlementaient avec les autorités locales. Après quelques dizaines de minutes de palabres, un des hommes de la ville s’approcha des filles. Il voulait une ou plusieurs représentantes. Naturellement, les regards se tournèrent vers les filles du dortoir 1. Puis, plus précisément vers Kahouri et Hiro. Elle furent même poussées vers l’homme. - Vous pouvez vous habiller et me suivre ? Dit l’homme sur un ton bien plus gentil que celui qu’employait les contremaîtres. Hiro et Kahouri retournèrent dans le dortoir et récupérèrent leur kimono. Au passage, elles persuadèrent Kana et Natsuko de les accompagner. Elles disparurent avec le groupe d’étrangers en direction de la salle du conseil. Elles furent invitées à s’asseoir à la table, en face des gens de la ville. Elles étaient impressionnées. C’était la première fois qu’elles pénétraient dans cette salle ou se prenaient toutes les décisions importantes de la communauté. Aucune d’elles n’avait un jour rêvé qu’en franchir le seuil. Les autorités locales s’installèrent de part et d’autre de la table. Les filles eurent la surprise de voir la porte se rouvrir et la fille du chef du village, la plus âgée, venir s’installer à leur côté sous le regard outré de son père. Sûr que si les gens de la ville n’avaient pas été là, elle aurait pris une bonne correction ! L’homme rompit le silence pesant. - Mesdemoiselles, Messieurs, je pense, tout d’abord, qu’il me faut brosser un portait sommaire de la situation. Je suis chargé par le gouvernement de trouver des solutions au phénomène qui bouleverse notre pays, et qui s’étend, d’après nos informations, bien au-delà de nos frontières. Les filles se regardèrent, presque rassurées. Une concertation silencieuse qui n’échappa pas à l’employé du gouvernement. - Et oui, Mesdemoiselles, vous n’êtes pas les seules à sentir ces choses. Je suis là pour éviter que ce problème, qui dépasse la compréhension de vos dirigeants locaux.. Il fit une pause et foudroya du regard le chef du village et le représentant des contremaîtres. - .. Ce qui a faillit les amener à commettre des exactions tout à fait regrettables. Voyez-vous, nous sommes pour l’instant incapable de dire de quoi vous souffrez, et croyez-moi, ce n’est pas facile à admettre ! Nous ne pouvons qu’essayer d’en mesurer les effets, et surtout les conséquences. Et les conséquences sont sérieuses, très sérieuses. Si nous avions à faire à des cas isolés, ce ne serait pas aussi dramatique, mais dans le cas présent, le phénomène ou la maladie, frappe plus de la moitié d’entre vous ! C’est très grave ! La production de riz doit être maintenue coûte que coûte, ce qui nous amène à rechercher avec vous des solutions allant dans ce sens. La manière forte a été utilisée dans le Nord du pays sans aucun résultat. La production a été complètement stoppée. Il n’y a fort heureusement aucune victime à déplorer. Il fit une nouvelle pause, le temps de regarder tous les participants, un à un. - Voilà le marché que je vous propose. Maintenir la production dans un volume acceptable tout en respectant les désirs de chacun, ici autour de cette table. Ça ne sera pas facile, mais je suis certain qu’avec un peu de bonne volonté, nous allons parvenir à un accord. Il était 15 heures quand les filles revinrent au dortoir. Certaines de leurs camarades s’étaient rhabillées, d’autres non, d’autres, à moitié. Elle furent immédiatement entourées et pressées de questions. Kahouri leva les bras pour réclamer le silence. - Nous sommes parvenus à un accord pour que la production de riz continu dans les meilleures conditions possibles pour tout le monde. Chacune devra respecter quelques règles élémentaires pour que nous puissions continuer à vivre et à travailler avec les autres gens de la communauté.. Une voix anonyme s’éleva dans l’assistance. - On ne va pas nous enfermer, alors ? - Pas du tout ! Au contraire, même ! La première chose, c’est que les horaires de travail vont être élargis. On pourra travailler plus tôt le matin et plus tard le soir. Un brouhaha de mécontentement s’éleva de la foule. Kahouri reprit - Attendez la suite avant de grogner ! En contrepartie, et je suis certaine que cette mesure va en réjouir plus d’une, moi la première, nous aurons le droit de travailler.. Entièrement nues ! Un tonnerre d’applaudissements d’éleva. Elle eut toutes les peines du monde à se faire entendre pour dire la suite. - En contrepartie, la fille qui a besoin de ses pieds nus ou des pieds nus d’une autre fille, devra s’isoler pour perturber le moins possible le travail. Vous savez très bien, et nous en avons fait la démonstration involontaire ce matin, qu’il est très difficile de voir une fille lécher ses pieds nus sans avoir envie d’en faire autant ! C’est sûr que ça arrivera, mais le moins souvent possible. Un des dortoirs va être aménagé pour servir de lieu de rencontre… Un genre de temple du pied. Et enfin, les filles des beaux quartiers ont demandé à venir habiter avec nous, du moins, celles qui comme nous, aiment les pieds nus. En contrepartie, encore, il nous sera interdit de pénétrer dans le village. Le travail reprenant demain matin avec ces nouvelles règles. Ha ! Une dernière chose ! Les hommes, les contremaîtres, n’ont pas le droit de nous approcher à moins de 5 mètres ! Voilà ! Une jeune fille cria pour se faire entendre. - Tu parles des hommes, mais les hommes qui sont.. Comment dire.. Pieds nus, comme nous ? - Je ne savais pas qu’il y en avait, c’est le quartier des femmes, ici ! Mais pour ma part, ils sont les bienvenus !

Emmanuelle[modifier]

Jeudi 15 mai 2003, 9 heures Emmanuelle évita soigneusement le tapis de sol à la sortie de l’ascenseur. Ça faisait plus d’une semaine qu’elle demandait qu’on veuille bien enlever ce foutu tapis et elle allait finir par le mettre à la poubelle, elle-même ! Le journal n’avait jamais si bien marché ! Depuis qu’il s’était spécialisé dans tout ce qui touchait le phénomène « pieds nus », ses ventes avaient plus que triplé. En tant que rédactrice en chef, Emmanuelle dirigeait son équipe d’une main ferme et tout, absolument tout, ce qui était publié faisait l’objet d’une vérification très stricte. Peu à peu, les journalistes « normaux » avaient déserté les salles de rédaction. Emmanuelle avait embauché des journalistes largués par des journaux concurrents et l’équipe avait grossi. Elle avait des correspondants à Londres, Tokyo, Madrid, New York, Mexico, Alger, Dakar, Sydney.. Le groupe de presse a qui appartenait le journal avait laissé faire. Le rapport était juteux et l’argent n’a pas d’odeur. Emmanuelle avait une parfaite autonomie et ne rendait de compte à personne. Elle avait d’abord axé le journal sur l’origine de la maladie et sur les espoirs de guérison. Pendant plusieurs semaines, son équipe avait écumé facultés, hôpitaux, dispensaires, laboratoires à la recherche de la plus petite information. Puis, sans totalement abandonner ces pistes, le journal s’était tourné vers la vie des pieds nus, sur les effets de ce que le journal écrivait toujours entre guillemets, la « maladie. » Emmanuelle avait léché ses pieds nus. Elle était maintenant pieds nus depuis 15 jours, comme une bonne partie de son équipe. De nouvelles rubriques étaient nées. Une rubrique juridique qui mettait au grand jour les conflits entre les employeurs et les pieds nus, une rubrique « insolite » qui décrivait la façon particulière dont certains pieds nus vivaient la « maladie. » Une rubrique internationale qui faisait régulièrement le point sur l’avancement du phénomène au quatre coins de la planète. Et bien entendu, la rubrique phare du journal, « perspectives. » Les touts derniers travaux sur la « maladie » y était décrit et commenté. Une série d’hypothèses étaient ensuite proposée. Depuis une semaine, le journal avait même ouvert un site Internet qui recueillait des témoignages, offrait aux visiteurs la possibilité d’envoyer la photo de leurs pieds nus, permettait des discussions en direct, proposait des forums et, bien entendu, donnait l’actualité la plus récente. Quinze personnes travaillaient, rien que pour le site. Depuis le début de la semaine, les règles de travail avaient changé. Il fallait s’adapter aux besoins grandissants des membres de son équipe. Comme de toute façon, il n’y avait plus que des pieds nus dans l’immeuble, elle avait annoncé que les gens qui le désiraient pouvaient travailler entièrement nus.. Et elle avait bien entendu montré l’exemple. En fait, presque tout le personnel travaillait nu au bout de deux jours ! Il y avait même des lieux où les vêtements étaient strictement interdits, comme la salle informatique du site internet. Là, on ne pouvait pas trouver la moindre petite trace de tissu ! Naturellement, dans ces conditions, l’efficacité du travail en souffrait un peu et il y avait quelques retards, mais globalement, chacun faisait son travail avec sérieux. Elle avait aménagé un petit dortoir pour celles qui ne souhaitaient pas rentrer le soir. Généralement, la « maladie » effrayait les normaux. De nombreux couples n’avaient pas survécu à son arrivée. Tant que les filles ne prenaient pas leur plaisir avec leurs pieds nus, ça pouvait aller, mais dès qu’elles commençaient à les lécher, c’était généralement foutu. Quelques unes avaient le chance que leur compagnon soit touché, d’autres que leur compagnon soit un authentique fétichiste. Emmanuelle occupait souvent le dortoir. La vie à la maison était devenue impossible. Elle avait pris un studio, mais il était à l’autre bout de Paris et à l’heure ou elle terminait le soir, elle préférait rester sur place.. Surtout qu’on n’y faisait pas que dormir, dans ce dortoir ! Ce jour était un grand jour ! Le gouvernement venait de nommer un nouveau secrétaire d’Etat chargé du problème « pieds nus. » Une première car le secrétaire d’Etat en question était une femme... Pieds nus ! Et elle avait décroché une interview exclusive ! Un coup de maître. Océane LORMOND n’était pas vraiment une inconnue. Député du 3ème arrondissement, elle avait déjà fait parler d’elle en maintes occasions depuis l’apparition du phénomène « pieds nus. » Elle était à l’origine de l’interdiction de licenciement des pieds nus par des employeurs peu scrupuleux. Elle avait ensuite milité pour la création de lieu où les pieds nus pourraient e rencontrer. Elle les appelait « les maisons du pied. » Son dernier projet avait déjà fait couler beaucoup d’encre. La formation d’une unité spéciale pour aider les nouveaux « malades » à accepter la « maladie. » Les beaux penseurs ne voyaient là qu’une incitation à la débauche. Ce projet plaisait beaucoup à Emmanuelle et elle l’avait soutenu dès le départ. La proportion de gens pieds nus était encore très loin d’atteindre les chiffres les plus pessimistes annoncés. Des centaines de cas apparaissaient tous les jours. Ces gens là étaient tenailler entre les horreurs qu’écrivait une certaine presse et leur état. Il fallait les aider, surtout les plus jeunes qui n’avaient qu’une approche très sommaire du plaisir sexuel. Emmanuelle entra dans son bureau. Noura fouillait déjà dans les classeurs. Comme elle, la jeune femme travaillait entièrement nue. Issue d’une famille marocaine traditionaliste, ses parents l’avaient jeté à la rue dès les premières manifestations sexuelles de la « maladie. » Elle avait probablement dormi ici. Une bonne odeur de café flottait dans le bureau. - Salut, Noura ! Tu as passé une bonne nuit ! - Bonjour, Madame... Heu ! Emmanuelle, pardon ! J’ai passé la nuit ici. Je n’ai pas particulièrement bien dormi, mais j’ai passé d’excellents moments ! - Quoi de neuf ce matin ? - Le flot habituel des dépêches. L’événement de la journée reste votre... Ton interview d’Océane LORMOND. La jeune fille avait encore du mal à adopter le tutoiement. Pourtant, c’était certainement la fille à qui Emmanuelle avait léché les pieds le plus souvent. Les pieds de Noura étaient longs, secs et très cambrés. Elle les adorait. La jeune fille avait une caractéristique impressionnante. Quand elle était nue, et elle l’était, les ¾ du temps, elle était incapable de résister à l’attrait de ses pieds nus ou même des pieds nus des autres. Tout le monde, enfin, les pieds nus étaient incapables de résister très longtemps, mais Noura, pas du tout ! Elle était assise devant son ordinateur. L’instant d’après, elle était sur le sol en train de lécher ses pieds nus. Il arrivait aussi que ce soit les pieds nus d’Emmanuelle qui soient la cible. La jeune fille se relevait invariablement en s’excusant. - Désolé, j’ai voulu te prévenir, mais ça a été trop vite ! Généralement, Emmanuelle se contentait de sourire en lui ébouriffant les cheveux. Elle adorait sentir la langue particulièrement agile de la jeune fille sur ses pieds. Noura ne sortait jamais dans la journée. Une semaine auparavant, une de ses violentes crises l’avait terrassé alors qu’elle était habillée. Heureusement, c’était dans un petit square désert, et personne ne l’avait vu. Depuis, elle avait peur ! - Bon, je vais jeter un œil aux dépêches quand même, voir si je ne déniche pas le scoop du siècle.. Quoi que depuis deux moins, ce soit plutôt un scoop par semaine ! - Je dirais même, un par jour ! Emmanuelle s’abîma dans la lecture des dépêches. Les notes relatant les faits de léchage de pieds en pleine rue étaient de plus en plus nombreuses. Elle pensa à Noura, puis à elle. Il se pourrait bien que ça devienne une réalité pour tous les pieds nus. Noura était peut-être seulement en avance. Les bandelettes du professeur BEDIER faisaient toujours parler d’elle. Le dépistage avait commencé par une détermination du taux d’endorphine dans le sang, un examen lourd et des résultats longs à avoir. Puis, les bandelettes du bon docteur étaient apparues. Il suffisait de les maintenir collées sur la peau pendant une minute pour avoir le résultat. La bandelette restait blanche, aucun risque de devenir pieds nus. Elle virait au bleu... Même si la personne ne ressentait aucun effet, la nudité était en marche. Maintenant, le docteur prétendait qu’un nouveau modèle de bandelettes allait pouvoir déterminer, à quelques jours près, le temps qu’il reste avant que la personne soit pieds nus. Ce qui n’était pas dit dans la dépêche, mais qu’Emmanuelle savait, sans avoir aucune preuve, hélas, c’est que les bandelettes auraient été testées sur d’autre partie du corps et auraient donné un résultat. Cela étayait une des hypothèses les plus en vogue. La nudité allait progresser ! On signalait le cas de deux personnes, une fille et un garçon, que l’on avait retrouvé, pratiquement incapable d’arrêter de lécher leurs pieds nus. Il s’agirait de personnes étant fétichistes des pieds nus avant que la « maladie » ne commence à se développer. La fille de 23 ans et le garçon de 17 ans avaient été placé dans une des premières « Maison du pied ». Toutes les tentatives pour les éloigner de leurs pieds nus plus d’une demi-heure avaient échoué. Emmanuelle sourit. Elle se souvenait qu’une de ses copines de fac qui adorait jouer avec ses pieds nus. Elle n’avait jamais réussi à savoir si la fille était vraiment fétichiste ou si elle faisait ça pour s’amuser de l’effet qu’elle produisait sur certains hommes. Elle griffonna quelques mots sur son bloc. Il serait intéressant de savoir ce qu’elle était devenue. Elle se promit de passer au service des recherches pour essayer de retrouver ses traces. Elle entendit le bloc de Noura tomber, puis des bruits de langue et des gémissements caractéristiques. Elle sentit la pointe de ses seins durcir. Elle décida d’essayer de se replonger dans sa lecture. L’édition devait être bouclée à 18 heures, et avec l’interview de cette après midi, la journée allait être longue. La dépêche suivante l’intéressa au plus haut point. Elle était au conditionnel, mais elle décida quand même de la passer en premièrement page. Ce n’était pas la première fois qu’elle en entendait parler, mais c’était la première fois qu’elle voyait quelque chose d’écrit là dessus. Les bruits de couloirs, plus cette dépêche était suffisant pour qu’Emmanuelle flaire le scoop. Jouir en regardant les pieds nus d’une fille. L’auteur de la dépêche n’avait rien constaté lui-même, mais il affirmait que certaines filles aurait le pouvoir de provoquer l’orgasme en montrant leurs pieds nus. De prime abord, ça pouvait paraître idiot, mais elle en entendait tellement parler... Et puis, n’avait-elle jamais ressenti une vive excitation à la vue de beaux pieds nus ? Elle allait mettre quelqu’un là dessus ! Sophie et Youri seraient très bien sur un coup comme ça ! Youri était l’un des deux hommes qui étaient resté au journal. Pieds nus de la première heure, il était pigiste et couvrait surtout les assemblées générales d’associations ou il faisait quelques photos et pondait un texte d’accompagnement de quelques lignes. Les premiers pieds nus qu’il avait léchés étaient ceux de Sophie, et inversement. Depuis, Youri et Sophie étaient inséparables. Le jeune homme avait les seins tellement sensibles qu’il se baladait la plupart du temps torse nu, un tee-shirt posé sur les épaules, les manches nouées autour du coup. Le moindre frôlement lui déclenchait immédiatement un violent orgasme. Sophie s’amusait de cette caractéristique et, Youri lui devait la plupart de ses orgasmes. D’autres filles le frôlaient « involontairement » avec un bras, une main ou même un dossier, uniquement pour avoir le plaisir de le voir se tordre sur le sol. Rien d’autre de vraiment marquant. Derrière elle, les gémissements de Noura se faisaient plus faibles. Maintenant qu’elle avait terminé, elle pouvait regarder Noura. Elle ne s’était pas retourner car elle savait qu’elle ne supportait pas de voir quelqu’un, Noura ou une autre, se lécher les pieds nus, sans être obligé de le faire. Mais maintenant, ce n’était pas de ses pieds nus dont elle avait envie, mais de ceux de Noura. Pendant la dernière partie de sa lecture, elle avait l’impression de voir les pieds nus de la jeune fille couchés sur le papier. Noura sortait à peine de la jouissance... Tant pis ! Elle allait y retourner ! Commission d’enquête – Rapport du 26 mai 2003 26 mai 2003 Veuillez trouver ci-joint le rapport sur la situation en France et dans le monde sur la progression du phénomène pieds nus à la date d’aujourd’hui.

La progression de la maladie semble lente mais constante. Les méthodes de dépistages précoces permettent de confirmer le chiffre de 57% de la population avancé précédemment. Nous estimons qu’au 25 mai 2003, 1/3 des malades potentiels ont réellement commencé à développer la maladie à des stades divers.  Onze millions quatre cent mille (11400000) personnes présentent des symptômes de la maladie. Sur ces onze millions, trois millions huit cent mille (3800000)ont déjà atteint le stade de la nudité complète des pieds.  Dix millions deux cent soixante mille femmes (10260000), ce qui donne trois millions quatre cent vingt mille (3420000)vraiment pieds nus.  Un million cent quarante mille hommes (1140000), ce qui donne trois cent quatre-vingt mille (380000) vraiment pieds nus. La situation devient fort préoccupante dans de nombreux secteur. Les activités qui emploient traditionnellement des femmes sont naturellement plus pénalisées que les autres. C’est le cas des services hospitaliers, des usines de confections, de certains commerces, des grandes surfaces et de beaucoup d’administrations comme l’éducation nationale. Le secteur de la chaussure est lui au plus bas. Les actions des principaux fabricants mondiaux ont perdu plus de 90% de leur valeur. Dans le même élan, les fabricants de chaussettes et de linge de corps en général sont également très touchés. C’est en fait tout le secteur de l’habillement qui est profondément affecté. Dans ces établissements, les employées sont la plupart du temps parties d’elles même. Nous citerons l’exemple d’une entreprise parisienne fabricant des chaussettes. Les employées pieds nus avaient des nausées en voyant et touchant les chaussettes. Le secteur alimentaire s’en sort bien pour l’instant. Le fait d’être pieds nus n’empêche pas les caissiers de travailler. Les patrons de ses entreprises ont eu beaucoup de mal à accepter que leur personnel travaille pieds nus, mais ils se sont finalement rendus à l’évidence, sans doute « aidés » par le décret du xx avril 2003. Certaines chaînes de magasins proposent même des « espace nudité » pour permettre à leurs clientes, ainsi qu’à leur personnel de satisfaire leurs besoins dans le magasin même. Le secteur industriel semble peu touché pour l’instant. La bourse reste néanmoins très sensible aux annonces faites par le ministère de la santé. Grandes envolées en bourse, par contre pour les valeurs pharmaceutiques. Les investisseurs ne semblent pas douter de la prochaine découverte d’un traitement rapide et efficace, en contradiction avec les déclarations de la plupart des sommités du monde médical. Dans les administrations traditionnelles, les gens semblent savoir s’adapter à cette nouvelle situation. Des lieux réservés aux pieds nus ont été aménagés. Dans certains services, la répartition du personnel a été refaite pour permettre aux pieds nus de travailler ensemble. Certaines, n’ayant pas de rapport avec le public, acceptent même, que les pieds nus travaillent entièrement nus. C’est à l’éducation national que la situation apparaît la plus épineuse. Certains établissements ont préféré fermer leur porte plutôt que de gérer des situations ambiguës. La plupart des institutrices pieds nus ne se sentent pas capables d’assurer les cours dans les conditions d’étique actuel. Ils ont essayé les classes de pieds nus, mais ces classes deviennent rapidement ingérables. Si, pour l’instant, on signale relativement peu de cas de jeunes atteints, par rapport à la proportion nationale, il faut noter l’extrême rapidité de la progression de la maladie une fois qu’elle s’est déclarée, comme si l’agent responsable de la nudité ne trouvait pas de faille dans le système immunitaire. Une fois cette faille trouvée, la progression peut être foudroyante. De 1 seule journée à 1 semaine pour être pieds nus. Nous dépassons un peu nos prérogatives en conseillant, dans ce cas, l’intervention rapide d’une des équipes d’aide aux nouveaux pieds nus, créées récemment. Du coté médical, notre enquête n’a révélé aucun progrès significatif dans la recherche q’un traitement. Certaines hypothèses sur l’origine de la maladie semblent voir le jour, mais rien de déterminant. La piste la plus suivie et qui semble recueillir le plus de suffrages est que nous avons à faire à une véritable mutation. La production anarchique d’endorphine provoquant une modification durable de l’ADN. Hélas, nous confirmons que dans l’état actuel de nos connaissances, il est impossible d’envisager pouvoir inverser ses effets. Cette mutation pourrait être déclenchée par un rayonnement de type connu, mais que l’on détecte aujourd’hui dans des proportions 10 fois plus importantes. Certains scientifiques pensent à une éruption solaire, mais les avis sont trop partagés pour qu’on puisse avancer une conclusion. Ce qui semble le plus préoccupant, c’est la façon dont se comportent certains « Pieds Nus » Que le fait qu’ils prennent un vif plaisir en léchant leurs pieds nus est une aberration et on a longtemps cru à de la simulation, mais les récentes expériences prouvent le contraire. Le contact de la langue sur la peau de pieds nus semble provoquer un afflux important et immédiat d’endorphine déclenchant l’orgasme. Le problème, c’est que ce plaisir facile attire les pieds nus et qu’il devient rapidement une drogue à laquelle ils sont incapables de résister. On voit de plus en plus de pieds nus arracher leurs vêtements en lécher leurs pieds nus en publique, quand ce n’est pas plusieurs pieds nus ensemble ! Nous sommes conscients que ce rapport n’apporte pas beaucoup d’éléments nouveaux. Nous espérons néanmoins qu’il vous aidera à prendre les lourdes décisions que vous aurez à prendre dans les jours prochains.


Claire & Véronique[modifier]

Vendredi 30 mai 2003, 15 heures Presque un mois depuis sa rencontre avec Véronique ! La soirée avec Véronique avait été des plus irréels. J’étais irrésistiblement attirée par les pieds nus de Véronique, mais j’évitais soigneusement de les regarder ! Comme convenu, j’ai prévenu Stéphanie au salon de coiffure. La jeune femme avait trouvé le rendez-vous un peu précipité. - Quand je t’ai dit ça tout à l’heure, je ne pensais pas que ça viendrait si rapidement ! - Je sais, Stéphanie, mais je ne crois pas que je puisse tenir beaucoup plus longtemps. Je ne serais pas seule... Je serais avec une fille qui a des pieds nus magnifiques, tu verras ! Avril va être jalouse ! - Ok ! Tu as peut-être raison, après tout ! Un peu plus tôt un peu plus tard ! Nous vous attendons demain soir, vers 5 heures... de toute façon, je te verrais au bar demain ! Véronique avait passé plus de deux heures dans la salle de bain et en était ressortie propre comme un sou neuf. Même les plantes de ses pieds ne portaient plus la moindre trace de salissure. La peau était épaisse, d’un jaune soutenu, presque orange. Elle avait juste noué une serviette autour de sa taille. Ses seins étaient nus. Je me rendis compte qu’il n’y avait peut-être pas que sur les pieds nus de la jeune fille que j’avais flashé. J’avais préparé un repas simple, poulet, frites, salade, et Véronique s’était littéralement jetée dessus. - Mais depuis combien de temps n’as-tu pas mangé ? - Hier soir, mais ce n’est jamais aussi bon ! J’ai regardé la jeune fille manger avec attendrissement. Quand je lui avais demandé de venir vivre avec elle, je ne pensais pas que Véronique accepterait. J’étais heureuse que la jeune fille soit près de moi. Je se sentais bien. Je jetais un petit coup d’œil sur les pieds nus de Véronique, jamais trop longtemps. Véronique me raconta sa vie au squatte, des bouts de son enfance, le fait que qu’étant toujours pieds nus pour mendier, elle ne se soit aperçue que tardivement que ses pieds refusaient les chaussures. Soudain, la jeune fille avait cessé de manger et avait laissé presque tomber ses couverts. Elle avait porté les mains à son ventre et s’était inclinée légèrement en avant. Elle n’avait regardé. Ses yeux étaient fixes ! C’était les yeux que je devais avoir quand j’avais fixé le pied nu d’Avril, sur la table, cette après midi. - Je suis désolée, Claire, mais je vais devoir me lécher les pieds ! Je t’avais prévenu ! je ne vais pas pouvoir tenir... J’avais vu la jeune fille se lever maladroitement, et se diriger en courant vers la salle de bain. Je me levais à mon tour. La serviette de bain était restée sur la chaise. Je m’approchais de la porte. Tout d’abord, je n’entendis rien. Puis, Véronique s’était mise à gémir et les gémissements avaient mis à rude épreuve ma résolution d’attendre le lendemain soir pour lécher mes pieds nus. J’avais mis de la musique pour essayer de penser à autre chose et j’étais retournée m’asseoir avant de céder moi aussi à la tentation. Véronique était sortie de la salle de bain environ 10 minutes plus tard. Elle était revenue vers la table, comme si de rien n’était. Arrivée près de la chaise, elle avait demandé. - Tu peux enlever la serviette, s’il te plait ? - Bien sûr, mais tu ne la remets pas ? - Ben, pas tout de suite, c’est impossible... Excuse-moi ! Tu ne l’as jamais fait et tu ne peux pas savoir ! Quand on se lèche les pieds, après l’orgasme, on ne peut plus s’habiller pendant ½ heure, environ. On ne peut plus approcher le moindre bout de tissu ! - Je ne le savais pas, en effet. J’avais fait le tour de la table pour enlever la serviette coupable. Véronique avait fait deux pas en arrière quand je m’étais approché d’elle. Surprise sur le moment, j’avais compris tout de suite. - Même mes vêtements te gênent ? - Oui ! - Tu veux que je les enlève ? Mais je suis déjà assez excitée comme ça... - Je te promets de ne rien faire pour empirer les choses ni pour te tenter. - Rien que le fait que tu sois là est une tentation ! J’ai été me déshabiller dans la salle de bain. A mon retour, Véronique terminait son assiette. - Tu veux un dessert ? Un yaourt, un fruit ? - Ben... - Les deux ? Véronique avait acquiescé d’un hochement de tête enthousiaste. Sitôt sa pomme terminée, la jeune fille avait baillé à s’en décrocher la mâchoire. Ses paupières se fermaient toute seule. Je n’avais qu’une chambre et un seul lit. Elle dut attendre quelques minutes avant de pouvoir s’approcher du lit, les effets de son orgasme n’étant pas encore dissipés. J’avais installé un banc de bois d’un côté du lit. En temps ordinaire, je me couchais en travers pour que mes pieds nus repose sur le banc et ne touchent pas les draps. J’expliquais à Véronique comment s’installer. Elle s’endormit en quelques secondes. Je débarrassais la table et fit rapidement la vaisselle. Pour moi aussi la journée avait été longue et chargée d’imprévus. Je me suis allongée à coté de Véronique. Au bout de quelques minutes, je n’ai pas pu résister à l’envie de la prendre dans mes bras. J’ai passé mon bras autour de ses épaules et je me suis rapprochée d’elle. Elle a ouvert un œil et m’a sourit en relevant la tête pour la poser sur ma poitrine. Elle s’est rendormi aussitôt. Je ne me reconnaissais pas ! J’éprouvais un immense plaisir à la sentir contre moi, à sentir son souffle sur ma peau. Comment avais-je pu changer en si peu de temps ? Les filles n’avaient jamais été ma tasse de thé ! Déjà au salon, Stéphanie, puis Avril m’avait troublé. Je dus faire un gros effort pour fermer les yeux et ainsi faire disparaître l’ombre des pieds nus de véronique, à coté des miens. Au matin, Véronique n’avait pas bougé. Je n’étais libéré en douceur. Avant de fermer la porte de la chambre, j’avais jeté un dernier coup d’œil sur la forme allongée. La vue du corps nu avait fait monter une bouffée de désir que j’avais eu toutes les peines du monde à réprimer. Avant de partir travailler, je laissais un mot sur la table de la cuisine, à côté du petit déjeuné que je lui avais préparé et précisant l’heure et l’adresse de notre rendez-vous. La journée avait passé très lentement. Dès mon arrivée, le patron avait hurlé en s’apercevant que ce qu’il avait pris pour de nouvelles sandales n’avaient pas de semelles et que je marchais en fait pieds nus derrière son bar ! Je n’avais du mon salut qu’à l’arrivée de la patronne. Elle avait prononcé une phrase, à voix basse que je n’avais pas comprise. Du coup, il avait décroché sa veste au porte-manteau et était parti en maugréant. La patronne n’avait fait un sourire presque complice en haussant les épaules. A n’y rien comprendre ! Comprendre, c’est ce que j’ai fait un peu plus tard dans la matinée en voyant la fille de la patronne, une gamine de 13/14 ans descendre chercher le courrier dans la boite, sur le trottoir. Elle était pieds nus ! Voilà qui expliquait l’attitude étonnante de la patronne ! Sa propre fille était une « pieds nus » ! Des pieds nus d’ailleurs fort jolis ! Pas aussi beau de ceux de Véronique ou ceux d’Avril, mais... Il était temps que le soir arrive. Le patron n’était pas rentré et je n’avais pas pu prendre ma pause. Je n’avais pas eu le cœur de laisser la patronne toute seule après son geste gentil du matin. Véronique est arrivée avec une heure d’avance. Elle n’a pas osé entrer. Elle s’est installée sur le trottoir d’en face, les pieds nus bien en évidence. J’avais une vue imprenable sur ses plantes. Moins propres que la veille, mais elles avaient gardé leur superbe couleur orange. Elle avait du faire attention ou elle marchait et ne pas prendre le métro. J’avais vu la fille de la patronne, toujours pieds nus, l’observer sur le pas du porche pendant une demi-heure, puis renter précipitamment. Comme la veille, la patronne n’avait foutu à la porte avant l’heure. Elle n’avait dit. - Allez vite la rejoindre, ça fait presque une heure qu’elle vous attend ! Plus futé qu’elle en avait l’air ! J’avais rejoint Véronique en courrant, manquant de me faire écraser. Véronique était assise à la même place, mais elle avait remonté ses jambes, et le talon d’un de ses pieds nus touchait son ventre. Ça frôlait l’attentat à la pudeur, car pour que son pied nu n’entre pas en contact avec le tissu, elle avait relevé sa jupe et son tee-shirt. Naturellement, elle ne portait jamais de culotte ! Elle se releva presque péniblement. Nous n’avions qu’une dizaine de mètres à faire pour rejoindre le salon. Curieusement, je pensais que Stéphanie n’était même pas venue prendre un café aujourd’hui ! Le salon était fermé ! Si tôt ? Je frappais quelques coup sur la porte vitrée avec mon trousseau de clefs. Je vis le rideau s’écarter légèrement, puis la main de Stéphanie déverrouiller la serrure du bas de la porte. Elle entrebâilla la porte et je poussais Véronique devant moi. Elle revérrouilla immédiatement la porte. Dans la pénombre du magasin, je vis le visage de Stéphanie. Elle avait les traits tirés et un sourire crispé. Elle était nue sous sa blouse ouverte. Elle déclara dans un souffle. - J’ai cru que vous n’arriveriez jamais ! - Je suis même en avance ! Répondis-je. On avait dit 17 heures, non ? - Oui, je sais.. Mais la journée a été si longue ! - Pourquoi as-tu fermé le salon si tôt ? - C’est qu’il s’est passé tant de chose en quelques heures ! - Tu es toute seule ? - Non. Les autres sont dans la cuisine, sauf Avril. - Elle n’est pas encore arrivée ? - O que si ! Elle est là et bien là ! - Si tu me disais ce qui se passe vraiment. On gagnerait du temps, non ? - Il se passe quelque chose avec les pieds nus d’Avril. J’ai failli me mettre à jouir seulement qu’en les regardant. C’est ce qui a failli arriver à Helen aussi. Depuis, nous avons toutes, une horrible envie de lécher nos pieds nus. J’ai dû fermer le magasin à midi. - Ben pourquoi ne l’avez-vous pas fait ? Demanda la petite voix de Véronique. Je présentais Véronique à Stéphanie. - Voici l’amie qui va participer à.. Ce que nous n’allons pas tarder à faire, je pense ? - Tu n’as pas les goûts perdus ! Dit Stéphanie en regardant les pieds nus de Véronique. Avant que j’aie eu le temps de répondre, Stéphanie avait arraché sa blouse. Elle avait titubé jusqu’au plus proche fauteuil et si était effondrée. Elle avait rejeté les jambes en arrière pour que ses pieds soient sous le siège et elle serrait les mains sur sont bas ventre. La crispation de son visage en disait long sur l’intensité du désir qu’elle ressentait. - Vite ! Appelle les autres ! Si tu veux qu’on le fasse ensemble, c’est tout de suite, là, maintenant ! Je vais être obligé de la faire, je ne tiens plus, vite ! Stéphanie avait crié le dernier mot. Véronique, qui n’avait rien perdu de la scène, avait déjà commencé à se déshabiller. Je courrais vers la cuisine. Helen, Charlyne et Laure étaient assise à la table. Elles buvaient un café, tranquillement. En fait, je ne savais plus trop quoi dire et je balbutiais quelque chose du genre. - C’est maintenant, il faut le faire tout de suite ! Déshabillez-vous ! Charlyne était nue avant de quitter sa chaise. Helen le fut en deux pas. Laure, dont je n’avais vu que la tête était quant à elle déjà nue. Quand j’étais revenue dans le magasin, Véronique était assise, entièrement nue, au centre de la salle et présentait fièrement ses pieds nus. Laure fourragea dans la caisse un moment et alla déverrouiller la porte du petit débarras qui servait de refuge à Avril. Les filles s’étaient assise d’instinct au coté de Véronique, formant presque un cercle. Je me glissais entre Véronique et Laure. Stéphanie, qui semblait avoir récupérée un peu et nous avait rejoint. Nous formions un cercle parfait. Curieusement, Avril avait dissimulé ses pieds nus en s’asseyant les fesses dessus, si bien que je ne voyais qu’un de ses orteils. A la vue des deux pieds nus, mon cœur dut rater quelques battements. Nous semblions d’ailleurs toutes fascinées par le spectacle. Ce fut Véronique qui rompit l’enchantement. - Alors ? Chacun les siens ou ceux de la voisine ? Instinctivement, je posais une main sur les pieds nus de Véronique ! Je les attendais depuis si longtemps ! Véronique se contorsionna pour m’offrir les plantes de ses pieds. Dans le même temps, elle força Laure à lui offrir les siennes. Cette fois, tout le monde avait compris ! Je n’ai jamais su qui avait posé la langue sur un pied nu la première. Stéphanie jura qu’elle avait joui avant les autres, ce que nous n’avions eu aucun mal à croire par la suite. Elle avait hérité des pieds nus d’Avril ! Quant à moi, à ce moment là, je m’en foutais complètement. La vague de jouissance qui me serrait le ventre et la poitrine était si forte que je n’arrivais plus à coordonner mes gestes. Ce qui m’importait, c’était de rester le visage collé aux pieds nus de Véronique. Ma langue s’agitait frénétiquement. J’avais une très vive conscience du contact de la langue de Charlyne sur mes propres pieds nus. Charlyne avait immobilisé mes chevilles pour que mes pieds ne lui échappent pas. Fort heureusement, d’ailleurs, car j’avais conscience de me tordre littéralement sur le sol. J’étais sans doute possible au paradis. Il faisait nuit noire quand nous avions refait surface. Impossible de dire combien de temps ça avait duré. J’avais changé de pieds nus plusieurs fois et j’avais même léché les miens, n’en trouvant pas immédiatement à proximité. Les pieds nus d’Avril, je n’avais même pas eu besoin de les toucher pour me mettre à jouir. Je comprenais mieux l’effet qu’ils avaient produit sur les filles. Je n’étais finalement retrouvée dans les bras de Stéphanie. Toutes les filles étaient debout et nous regardaient. Elles semblaient ne plus sentir aucun plaisir alors que moi, une légère sensation de plaisir continuait à irriguer mon ventre. Stéphanie me parlait. - Ça va ? - Je ne sais pas.. Je suis bien... Je cherchais à analyser la situation, mais je dois avouer que les neurones faisaient de la chaise longue. Je passais une main hésitante sur mon ventre pour tenter de localiser la source du plaisir. Soudain, je compris ! Ma main venait d’entrer en contact avec un des pieds nus de Stéphanie, collé sur le coté de mon ventre. Immédiatement, je fis le rapprochement avec la pose de Véronique un peu plus tôt dans la rue ! C’était la présence du pied nu qui entretenait le plaisir ! Je repoussais doucement le pied nu et je sentis le plaisir décroître lentement. J’expliquais ensuite ce que je ressentais et pourquoi. Véronique, je m’y attendais, fut la moins surprise. - C’est ce que je ressens en mettant mes pieds nus sur mon ventre, mais ça à l’air plus faible. Je croyais que j’étais la seule à sentir ça ! - Ça veut dire qu’on peut toutes en profiter en se mettant mutuellement les pieds sur le ventre ? S’exclama Laure, enthousiaste. - Il n’y a qu’une seule façon de le savoir, décréta Avril. Elle avait repris une pose cachant en partie ses pieds. Elle s’était emparés d’un de mes pieds nus et se l’était collée sur le ventre. Ses yeux s’étaient légèrement agrandi et elle avait soufflé en disant. - En effet ! C’est sympa, et je vous engage toutes à essayer le plus vite possible ! Sans que je lui demande, Stéphanie avait posé un des ses pieds nus mon ventre. Immédiatement, le doux plaisir que j’avais senti dans ses bras était revenu. Je lui tendis mon pied nu libre. Le fait que lever la jambe augmenta sensiblement le plaisir. Je ne pense pas que j’aurais pu me lever sans me mettre à jouir vraiment. J’avais vu le visage de Stéphanie s’épanouir. Elle avait basculé en arrière pour s’appuyer au mur, avait fermé les yeux, et sa bouche s’était entrouverte. Du coin de l’œil, je regardais Véronique. Elle semblait plus sensible que les autres, moi compris. Le fait qu’elle ait l’habitude d’utiliser ses propres pieds nus la rendait peut-être plus vulnérable ? Nous avions passé une bonne heure dans cette position, mais pas toujours avec les mêmes pieds nus sur le ventre. Je n’étais aperçu que le plaisir n’était pas le même suivant les pieds. J’appréciais nettement plus les pieds nus de Véronique que les autres. Ceux qui me faisaient le moins d’effet étant ceux d’Helen. Je n’en ouvrit aux autres. - Tu as tout à fait raison, dit Avril. Ce sont les tiens que je préfère, quoi que ceux de Véronique ne soient pas mal non plus. - Il n’y a qu’avec les tiens que l’on ne peut pas comparer, dis-je malicieusement. - Vous savez toutes ce qui va se passer si je montre mes pieds ! Vous croyez que ça m’amuse ? Bien sûr, j’adore vous voir jouir, mais ça ne me donne pas de plaisir ! - Rien ne t’empêche de l’écher les pieds d’une d’entre nous quand tu nous montre tes pieds nus, répliqua Stéphanie. - Il faudrait savoir, continua Avril en riant. Cette après midi, vous m’avez enfermé pour ne pas voir mes pieds, et maintenant, vous les réclamez ! - Les choses ont changé depuis cette après midi ! Termina Laure. Avril retira, à regret, le pied nu de Véronique de son ventre, et fit mine de dépliez ses jambes. Nous étions toutes assises en demi-cercle autour d’elle. Elle rit quand elle vit nos frimousses déconfites quand elle cacha de nouveau ses pieds sous ses fesses. Je n’avais aperçu une cambrure que très peu de temps, mais ce que j’avais ressenti laissait présager de la suite. Elle recommença la manœuvre plusieurs fois en riant. Je pense qu’elle était en train de prendre conscience du formidable pouvoir qu’elle avait sur nous. Elle pouvait nous réduire à l’impuissance, une délicieuse impuissance, certes, en nous présentant ses pieds nus. Elle se décida finalement à sortir entièrement ses pieds. C’était la perfection, et cette perfection était en train de fouiller dans mon ventre ! J’étais parfaitement immobile et pourtant, le plaisir envahissait chaque cellule de mon corps. L’orgasme explosa d’un seul coup. Mon ventre semblait pris d’une vie propre. Je basculais sur le côté, en serrent mon ventre entre mes bras et en essayant de ne pas perdre des yeux la source de la jouissance. Finalement, Avril était rester assise. Elle présentait les plantes de ses pieds nus, un étrange sourire aux lèvres. C’est finalement moi qui avais rompu le charme. Je sentais mon esprit et le peu de lucidité qu’il me restait se diluer dans l’orgasme, menaçant mon individualité. Un jour, peut-être, j’essayerais d’aller plus long, mais pour l’instant, la monstruosité du plaisir me faisait un peu peur. Aujourd’hui, je vis toujours avec Véronique. Nous, nous rencontrons toutes, deux ou trois fois par semaine autour des pieds nus d’Avril. De temps en temps, j’amène Cécile, la fille de ma patronne. Elle travaille au bar avec moi. Le patron n’est pas revenu. Ça fait trois semaines maintenant. Il serait allé se réfugier chez sa sœur, dans le Nord. Nous sommes toutes définitivement pieds nus. Terminé, les barefoot sandals ! Cécile et Véronique ont beaucoup de mal à se couvrir les seins et je dois avouer que je ne vaux guère mieux. Certains disent que c’est parce qu’on se met trop souvent mutuellement les pieds sur le ventre et les seins. Cécile sera certainement la première à être obligée de rester seins nus.

Alizée[modifier]

Vendredi 30 mai 2003, 19 heures Elle pensait y avoir échappé ! Autour d’elle, les pieds devenaient nus sans qu’elle ressente le moindre effet. Elle continuait ses tournées, comme si de rien n’était, jusqu'à ce jour, à Rouen, au Zénith ou les premières démangeaisons l’avaient surprise en pleine scène. Bien sûr, elle savait qu’elle était sensible à la maladie, mais avec le temps, elle s’était persuadée que ça ne pouvait pas lui arriver, pas à elle. En presque deux mois, elle avait vu des quantités de gens devenir « Pieds Nus ». Au début, elle s’était même amusé en regardant son courrier sur Internet. Des centaines de personnes demandaient plus de photos d’elle pieds nus sur son site internet. Les photos ou l’on voyait ses pieds étaient les plus téléchargées. Pour la promotion de son dernier album, elle avait refusé de courir pieds nus dans la neige . Et puis ce fameux soir, ses pieds avaient commencé à la brûler, a l’intérieur de ses bottes, sa culotte frottait désagréablement sur son sexe et son soutien gorge agressait douloureusement la pointe de ses seins. Elle avait terminé le programme, elle ne savait plus trop comment ! Elle n’était venue qu’une seule fois au rappel. Elle n’en pouvait vraiment plus. Sitôt arrivée dans sa loge, elle s’était enfermée pour se débarrasser de ses vêtements. Les bottes et le collant rouge en premier, naturellement. La culotte avait suivi dans la foulée puis, le soutien gorge. Elle avait poussé un immense soupir de soulagement. Elle était partagée entre l’apaisement qu’elle ressentait à être nue et la peur de comprendre les vraies raisons de cet apaisement. Elle regardait les collants, la culotte, et le soutien gorge sur le sol. Elle les voyait très bien mais refusait encore d’admettre la réalité. Elle s’assit sur le tabouret, en face de la glace et se regarda. Rien ne semblait avoir changé, pourtant ! Sauf, sauf qu’elle ne s’était jamais assise entièrement nue devant la glace avant, surtout dans sa loge. Elle passa une main prudente sur ses seins. Ils avaient un peu dégonflé, mais restaient très sensibles. Elle continua son inspection et passa délicatement une main sur son sexe. Elle s’attendait à sentir la même sensation désagréable que pendant le spectacle. Il n’en fut rien, bien au contraire ! Sa main s’y attarda et elle se secoua pour ne pas continuer ! Elle réalisait avec horreur qu’elle était en train de se masturber et qu’elle en avait très envie ! C’est en regardant les pieds nus posés sur le sol, les cambrures légèrement remontées qu’elle comprit la source de son excitation. Elle se leva brusquement et marcha de long en large dans la loge. Plus de doute, elle était malade ! Elle n’osait plus regarder ses pieds. Elle ne pouvait pas rester comme ça indéfiniment. Son entourage allait s’inquiéter. C’était déjà un mirage que personne n’ait déjà essayé de forcer la porte. Fébrile, elle enfila le tee-shirt. Ça la gênait, mais s’était supportable. Impossible, par contre, de remettre la culotte. Inutile dans ce cas d’espérer remettre le pantalon. Elle commençait à paniquer, puis respira mieux. Elle avait une jupe longue dans ses bagages ! Elle regarda le collant en haussant les épaules et s’empara d’une botte. Elle ne put même pas l’enfiler jusqu’au bout. Elle jeta la botte avec violence sur le mur. Elle avait cru que la botte lui avait déchiré le pied ! Elle n’eut pas plus de chance avec les escarpins. Elle était pieds nus ! Déjà ? Mais comment était ce possible ? Elle en aurait pleuré. Jusqu'à maintenant, elle avait espéré cacher son état. C’était foutu ! Quelqu’un essaya d’ouvrir la porte puis frappa quelques coups brefs. - Dépêche-toi, Alizée ! On doit y aller ! Pourquoi as-tu fermé la porte ? ça va ? Et voilà ! On y était ! Plus moyen de faire autrement. Elle se dirigea d’un pas mécanique vers la porte et la déverrouilla. Elle l’ouvrit à moitié. - On va être en retard ! On ne fait pas attendre le directeur d’une maison de disque et... Elle lui coupa la parole en lui indiquant ses pieds nus d’un geste las. Le régisseur bafouilla lamentablement et fini par dire. - Je vais chercher le docteur. Comme beaucoup d’artistes, Alizée se déplaçait avec toute une suite, et le docteur en faisait partie. L’homme d’un certain age entra dans la pièce. Il regarda les pieds nus d’Alizée et la fit s’asseoir. - Tu sais que si c’est ce que je pense, je ne pourrais rien faire, n’est ce pas ! - Je sais, mais il y a peut-être une chance que ça ne soit pas ça, non ? - Ça allait pourtant bien sur la scène, tout à l’heure ? - Ben, pas tant que ça. Il sortit de sa trousse une série de bandelette. - Mais j’ai déjà fait ça ! Je sais que je suis sensible et ça ne va rien nous apporter de plus ! - Ce ne sont pas des bandelettes comme les autres. Elles ne sont pas encore commercialisées, celles là. Elle mesure la progression d’une maladie déclarée. Fait voir un de tes pieds. Alizée leva une jambe et présenta son pied nu au docteur. Il saisit la cheville et machinalement posa le pied sur la jambe de son pantalon. Alizée poussa un cri de douleur et retira précipitamment son pied. - Excuse-moi. Je n’y ai pas pensé... Je vais placer les bandelettes quand même, mais je n’ai plus aucun doute, tu sais. Le docteur appliqua une bandelette sur le talon du pied et appuya fortement pendant une bonne minute. Il sortit ensuite un tableau et compara la couleur. Elle ne regardait pas la bandelette, mais elle crut voir le médecin changer de couleur. - Alors ? - Il faut de j’essaye autre chose. Paul, laisse-nous seuls et ferme la porte. Le régisseur s’exécuta sans poser de question. - Tu peux enlever ton tee-shirt ? - Oui, mais pourquoi ? - Je t’expliquerai après ! Alizée fit passer gracieusement son tee-shirt par-dessus sa tête, réprimant un frisson de plaisir quand le tissu balaya ses seins. - Tiens ! Tu va le faire toi-même. Presse la bandelette sur la pointe d’un de tes seins. Sans comprendre, elle posa la bandelette sur la pointe de son sein gauche et appuya. Au bout de quelques secondes, elle sentit la pointe du sein durcir sous ses doigts. Elle n’allait pas pouvoir maintenir la pression très longtemps. Elle avait une furieuse envie de faire rouler cette pointe sous ses doigts. Elle fut soulagée quand le docteur tendit la main pour récupérer la bandelette. Il l’examina pendant un moment, puis haussa les épaules. - Ecoute, ma chérie, je crains bien de ne pas avoir de bonnes nouvelles. Mais ça ne sert à rien de tourner autour du pot. Tu vas bien devenir « pieds Nus ». Pour être exact, tu l’es presque déjà. Je n’ai jamais entendu parler d’une progression aussi rapide. - En clair, ça veut dire quoi ? - Que tu dois encore pouvoir mettre des tongs, mais ça ne va pas durer longtemps. Tu ne les supporteras plus dans la journée de demain, je pense. Mais.. Mais.. Bon, tes seins sont sérieusement touchés également... - Combien de temps ? - Une semaine, peut-être un peu plus, je ne sais pas. - Merde, qu’est ce que je peux faire ? Je vais être obligé de lécher.. Mes pieds ? - Je crois que je ne peux plus faire grand chose pour toi, je le regrette ! Je pense que tu dois de rapprocher d’une « pieds nus » Même seulement d’en parler, ça va t’aider ! Le docteur se leva, referma sa trousse et ouvrit la porte pour laisser entrer l’impresario d’Alizée. Il était vert. - Dis-moi que ce n’est pas vrai ! C’est une bague, n’est ce pas ? Comme Alizée ne répondait pas, il se tourna vers le docteur. - Dit, toubib, tu vas la sortir de là ! Le docteur haussa les épaules. - Je ne suis pas magicien ! Tu ne regardes jamais la télévision ? Tu ne lis jamais un journal ? Tu ne regardes jamais autour de toi ! Plus de la moitié des filles de son age sont « Pieds nus » ! - Dans combien de temps ça se verra-t-il vraiment ? - Il me semble que tu as besoin de lunette, répond le docteur en montrant les pieds nus d’Alizée d’un geste précis. Regarde ! - Mais vous ne vous rendez pas compte des conséquences, tous les deux ! Il commençait à agacer Alizée ! Elle répondit vertement. - Si quelqu’un se rend compte de quelque chose, c’est bien moi, non ? Mais ça tu t’en fou, finalement ! - Mais non ! Je pense à ta carrière ! - Ma carrière ou à l’argent qu’elle te rapporte ! - Ecoute ! Voilà ce que je te propose. Pour l’instant, on fait comme si de rien n’était ! Il faut absolument aller à se rendez vous avec BERNIER, sinon, c’est foutu ! - Mais je ne peux pas enfiler mes bottes ! A moi que tu me trouve une paire de tongs, peut-être ! - Ou tu viens comme ça ! Après tout, comme me l’a fait remarquer notre cher docteur à l’instant, plus de la moitié de ton public est « pieds Nus », alors ? - Ben je ne sais pas.. - Tu ne seras pas la première chanteuse à continuer sa carrière « Pieds Nus » ! Regarde Vanessa Paradis, Ophélie Winter, Et même des actrices ! - Oui, et comme ça, tu gardes ta place ! Il sortit de la loge, furieux. Quelques minutes plus tard, il revint avec une paire de tongs qu’il jeta aux pieds d’Alizée. - Tiens ! C’est à une des maquilleuses. De toute façon, elle ne peut plus les mettre ! Alizée approcha timidement un pied d’une des tongs. Le souvenir de la sensation qu’elle avait senti avec les bottes la rendait prudente. Elle passa la fine lanière entre ses orteils. Elle enfila la deuxième tong. - Je ne peux pas dire que ce soit confortable, ça me gêne un peu, mais c’est tenable ! - Et ben, c’est bon ! On y va ! Une voiture les attendait à la sortie du bâtiment. Un bâtiment affreux. On avait rarement fait pire en matière d’architecture. Dans les couloirs, Alizée marchait lentement. Maintenant qu’elle était touchée, elle voyait ce qu’elle refusait de voir auparavant. La moitié des filles qu’elle croisait était pieds nus. Elle surprit même à porter un jugement sur les pieds nus qu’elle voyait. Un chose lui faisait un peu peur ! L’attirance que provoquaient certains pieds nus. Plusieurs fois, elle avait senti les pointes de ses seins se dresser sous son tee-shirt. Elle remarqua également que ses propres pieds nus ne laissaient pas les autres indifférents. Les filles et même un homme fixèrent ostensiblement ses pieds nus. Elle eut droit à quelques sourires. Quand elle prit place dans la voiture, le talon d’un de ses pieds toucha la moquette épaisse de la voiture. Elle poussa un cri étouffé. - Qu’est ce qui t’arrive, émit le manager ? - C’est cette foutue moquette, je ne peux plus la toucher ! C’est vraiment gênant ! - Ne t’inquiète pas ! On va la faire enlever ! - Tout pour que je continue à chanter ! - C’est mon métier ! Je ne fais que mon boulot ! Alizée ne savait pas ce qu’elle allait devenir. Elle tenta de s’imaginer pieds nus sur scène.. Finalement, elle y arrivait assez facilement. Elle trouva cette représentation si plaisante qu’une nouvelle fois, ses seins se dressèrent. Des centaines de personnes regardant ses pieds nus, c’était très excitant ! Elle n’avait jamais voulu s’intéresser à l’actualité des pieds nus, elle avait juste en tête le nom du plus célèbre d’entre eux, « La tribune du Pied. » Il faudrait qu’elle s’en procure rapidement un exemplaire ! Ce qui lui faisait encore peur, c’était de devoir un jour lécher ses pieds nus. Si elle en jugeait par l’effet que produisaient sur elle les pieds nus des autres, ça ne devait pas être désagréable. Elle y jetait un coup d’œil de temps à autre, mais évitait de les fixer trop longtemps.

La Tribune du Pied[modifier]

Lundi 2 juin 2003, 10 heures 30 Le journal partait comme des petits pains ! En presque trois mois, il avait largement battu tous les records de tirage jamais atteint par aucun journal. Depuis 1 semaine, il était gratuit et on le trouvait absolument partout ! En quelques semaines, quelques « Pieds Nus » très fortunés avaient fait des dons très substantiels au journal. L’un d’entre eux avait acheté toutes les parts du journal et l’ancien conseil d’administration avait été remercié. Tout le monde était « Pieds Nus » à la Tribune du Pied ! La modification du règlement intérieur décidé par Emmanuelle la semaine précédente avait été accueillie avec enthousiasme par tous. Les vêtements étaient désormais interdits dans l’enceinte du journal. Néanmoins, pour que le travail se déroule correctement et que les tirages soient prêts à l’heure, Emmanuelle avait dû considérablement gonfler les effectifs. Une fille qui léchait ses Pieds Nus en pleine salle de rédaction pouvait paralyser le travail pendant plusieurs dizaines de minutes. Beaucoup de gens ne quittaient même plus le journal uniquement pour le plaisir de rester entièrement nue toute la journée. La nudité des seins touchait environ 10% du personnel. Certaines ne s’en apercevaient que quand elle voulait quitter le bâtiment. Dans la salle qui abritait le site informatique, la nudité était habituelle depuis longtemps. La responsable du site, la « webmaster », Sabine, n’avait pas porté un bout de tissu depuis plus de quatre semaines ! Elle quittait que rarement la salle. On avait dû installer 50 serveurs et 250 modems supplémentaires pour faire face à l’afflux des internautes. Le site avait également grossi ! Il comptait maintenant presque 1000 pages. Les gens envoyaient des centaines de photos par jours, écrivant des milliers de lignes dans les forums. Jour et nuit, les « chats » étaient remplis de membres ! En quelques semaines, c’était devenu le site le plus visité au monde. Sabine menait toute l’équipe sans qu’il y ait jamais un accro ou le plus petit conflit. De 4 personnes au départ, il y en avait maintenant 25, 18 femmes et 8 hommes. Sabine avait une manière bien à elle de travailler, une manière qui avait d’ailleurs fait des émules. Elle avait fait transformer un fauteuil d’une bien curieuse façon. En fait, avec deux fauteuils, elle avait crée ce qu’elle appelait une « station de travail. » Le premier fauteuil était surmonté d’un deuxième, où prenait place une autre personne. Les Pieds Nus de la deuxième personnes tombaient naturellement sur le ventre de la personne assise en dessous et Sabine était très souvent assise en dessous. Elle adorait travailler dans cet état de demi-plaisir permanent. Elle disait que ça augmentait sa capacité créatrice. Quand on lui faisait remarquer que ça risquait d’accélérer la nudité de ses seins, elle haussait les épaules en rétorquant qu’elle était déjà seins nus et que c’était une question de temps car tout le monde finirait au même point. Depuis quelques jours, elle semblait supporter moins bien la présence des Pieds Nus sur son ventre. Souvent, elle arrêtait de taper son clavier et s’appuyait confortablement au dossier du fauteuil et ne bougeait plus. Dans les secondes qui suivaient, elle était prise d’un violent orgasme. Au début, c’était une ou deux fois par jour, maintenant, 5 ou 6 fois ! Il y avait dans la salle plusieurs « station de travail », mais aucune des occupantes n’avaient encore réussi à jouir de cette façon, même si certaines en était très prêt ! Ce n’était pas toujours facile de travailler avec Sabine. Elle était incapable de résister à l’attrait des Pieds Nus d’une autre personne et se jetait souvent sur les Pieds Nus de la première ou du premier qui passait à sa portée. Une fois, Emmanuelle lui avait demandé. - Sabine, on dirait que tu voudrais jouir sans t’arrêter, comme dans une sorte de perpétuel orgasme ! - L’idée ne me déplait pas, en effet... Avec les pieds de quelqu’un sur le ventre les ¾ de la journée, c’est un peu ce que je fais, non ? - C’est vrai.. Aujourd’hui, on avait un gros problème à régler sur le site. Devait-on ou non continuer à présenter des photos de Pieds Nus de déesse sur le site ? Sabine avait créé une rubrique spéciale ou l’on pouvait admirer des Pieds Nus de déesses. L’internaute pouvait afficher la page et déclencher son orgasme. Deux minutes après, la page disparaissait. Il ne pouvait accéder à cette partie du site que 3 fois par jour, autrement, certains y auraient passé la journée. Sabine en avait elle-même fait l’expérience. Elle avait tenu 2 heures, mais s’était évanoui de fatigue. Aujourd’hui, des dizaines d’associations de « Normaux » militaient pour l’interdiction de ses pages. Elles disaient, avec raison, que l’accès à ses pages accélérait la nudité de leurs enfants. On commençait à peine à déchiffrer le processus qui menait rapidement les « pieds nus » à l’orgasme lors de l’admiration de certains pieds nus. C’était d’autant plus difficile, que tout le monde ne réagissait pas de la même façon. Pour certaines, il suffisait de quelques secondes pour déclencher l’orgasme alors que pour d’autres, l’exposition devait durer une bonne minute, voir plusieurs minutes. On avait peu à peu découvert ce que tout le monde avait appelé « les pieds de Déesses ». Les « Déesses » avaient rarement conscience du pouvoir qu’elles détenaient. Bien sûr, elles adoraient leurs Pieds Nus et les trouvaient très beaux, comme tous les « Pieds Nus », mais elles ne pensaient pas qu’ils pouvaient provoquer de tels ravages. Quand une fille se laissait prendre involontairement à admirer les Pieds Nus d’une Déesse, cette dernière était la première surprise. Les Déesses s’étaient révélés ou les gens avaient commencé à ne plus supporter du tout, ni les tongs, ni même les barefoot sandals. Avant ce stade, même si l’admiration des Pieds Nus provoquait un très fort désir, ils ne menaient généralement pas jusqu’à l’orgasme, à quelques exceptions près. Les premières découvertes s’étaient produites n’importa où ! Quelques fois, dans la rue. La fille qui se laissait prendre se mettait à jouir en pleine rue en arrachant ses vêtements. Heureusement, dans la plupart des cas, cette découverte avait eu lieu de façon plus intime. Les déesses étaient très vite devenues le centre de petites communautés de Pieds Nus. Elles étaient le joyau de petits temples spécialement aménagés pour elles. Les déesses étaient très rares. Si beaux que soit un pied nu, on y découvre toujours une petite imperfection. Cette perception n’est d’ailleurs pas toujours consciente. Un pied nu de Déesse, c’est quand même l’inconscient ne détecte pas la plus petite imperfection. Les pieds sont parfaits, si sublimes que par un processus que l’on ne peut encore vraiment expliquer, leur vue provoque un substantiel flux de -endorphine, déclencheur de l’orgasme, ce plus étend maintenu le temps que les yeux restent fixés sur les Pieds Nus. Le problème, mais les Pieds Nus trouvent que ce n’en est pas un, c’est que regarder trop souvent les Pieds Nus d’une Déesse accélère considérablement la progression de la nudité, exactement comme passer trop de temps avec les Pieds Nus de quelqu’un d’autre sur le ventre, peut-être même plus ! Chez les adultes, cette accélération était déjà très nette, mais pour les adolescents et les plus jeunes Pieds Nus, cette accélération pouvait être foudroyante. La communauté bien pensante des « Normaux » s’était rassurée ! Les déesses étant très rares, il était aisé de surveiller les fréquentations des Pieds Nus. Seulement.. Seulement, Sabine avait eu une idée formidable. Elle avait envoyé Youri à la « chasse aux déesses » et lui avait demandé de ramener des clichés, le plus possible. Le jeune homme ne s’était pas fait prier. Une semaine plus tard, il revenait avec une bonne centaine de photos de 3 Déesses différentes. Il avait essayé d’effectuer lui-même le développement, mais il s’était bien vite aperçu que si les photos ne provoquaient pas un orgasme aussi puissant que les vrais Pieds Nus, elles étaient suffisantes pour qu’il ne puisse pas finir d’en développer une seule. On avait dû donner ce travail à un labo extérieur. Mettre en ligne les photos n’avait pas été une mince affaire. Sabine avait travaillé avec l’emplacement de l’image. Impossible de travailler avec la photo ! Une journée complète pour mettre en ligne 3 photos. Le résultat était réussi. Emmanuelle l’avait testé elle-même, confortablement installée dans son fauteuil. Elle était allée jusqu’à 7 orgasmes de suite. C’est elle qui avait imposé une limite dans le temps, puis un nombre de fois dans la journée. Bien entendu, elle savait que le système n’était pas infaillible, mais il fallait bidouiller sa machine et ce n’était pas à la portée de tout le monde. Malgré cela, plusieurs plaintes avaient été déposées et il fallait trouver une solution. Il y avait une centaine de cas de « seins nus » et 3 cas de nudité complète qu’on leur imputait directement. Bien sûr, c’était idiot, car on tenait pour acquit, maintenant, que la nudité allait progresser jusqu’à la nudité totale et définitive, même si les autorités médicales ne voulaient pas le reconnaître officiellement. La recherche marquait le pas et dans les couloirs on entendait que tous les gens qui devaient devenir nus le serait avant qu’on ait pu trouver la moindre parade. L’argument des plaignants était le suivant. En cas de découverte d’un vaccin ou d’un traitement efficace, en accélérant la progression de la nudité, on condamnait ces personnes à vire le restant de leurs jours, seins nus ou nus, alors qu’ils n’auraient pu vivre que « Pieds Nus. » Voilà ce qui trottait dans la tête d’Emmanuelle tendit qu’elle se rendait dans la salle de conférence avec Sabine. Soudain, par association d’idées, elle s’arrêta et retint Sabine par un bras. - Dis-moi, Sabine ? Depuis combien de temps ne t’es-tu pas habillée ? - Je ne sais pas ! Pourquoi cette question ? - Si tu arrêtais un peu de me prendre pour une idiote. Je veux la vérité, Sabine ! La jeune femme dansa d’un pied sur l’autre pendant quelques instant puis regarda Emmanuelle dans les yeux. - Tu.. Tu veux la vérité ? Et bien tu vas l’avoir ! Je.. Je suis nue, entièrement et définitivement... - Je n’en doutais un peu. Pourquoi n’as-tu rien dit ? Tu le sais depuis quand ? - Plus d’une semaine. Youri m’avait invité à passer la soirée dans un temple pour voir les Pieds Nus d’une Déesse, en vrai pour une fois, mais je n’ai pas pu mettre le moindre vêtement. Je lui ai fait jurer de ne rien dire à personne. Voilà ! - Et dire que ce matin, on me disait que tu semblais un peu moins accro aux pieds nus des autres sur ton ventre ! Sabine éclata de rire. Il mit plus d’une minute avant de pouvoir prononcer une parole. Les yeux pleins de larmes, elle réussit à articuler. - Tu veux vraiment savoir pourquoi je ne mets plus les Pieds Nus de quelqu’un sur mon ventre ? - Ben, oui ! Si tu es nue, tu n’as pas à faire attention ! - C’est vrai ! Mais il y a autre chose ! Je ne supporte plus de mettre un pied nu sur mon ventre ! Ça me fait jouir presque immédiatement, voilà pourquoi ! - Tu veux dire que dès que tu as un pied nu sur le ventre, tu as un orgasme ? - Et oui ! Au début, il fallait plusieurs minutes pour déclencher l’orgasme, maintenant, il suffit que le pied nu frôle mon ventre ou mes seins pour que je me roule par terre ! - Je peux faire un papier là-dessus ? - Après tout, pourquoi pas ! De toute façon, je pense que ton tour viendra ! Ne me dit pas que quand tu mets les Pieds Nus de Noura sur ton ventre, ça ne te fait pas plus d’effet qu’au début ! D’ailleurs, j’aimerais bien essayer tes Pieds Nus ! le plaisir est plus fort avec certaines personnes qu’avec d’autres... Emmanuelle ébouriffa les cheveux de la jeune fille en riant. - Quand tu voudras, immédiatement après la réunion ! La discussion fut âpre. Sabine tenait beaucoup à ses pages de Déesse ! Il faut dire que, même si les autres rubriques attiraient pas mal de monde, 80% des visiteurs étaient là pour ça ! Elle accepta un système de protection reposant sur la combinaison de plusieurs cookies. Elle estimait que deux minutes ne pouvaient pas réellement avoir de conséquence sur la progression de la nudité. Elle se battit également pour conserver les 3 sessions par 24 heures. Elle l’emporta avec un argument de bon sens. - De toute façon, le temps que les associations de défense réagissent, il y aura suffisamment de seins nus dans les rues pour que leurs accusations tombent à plat !

Orélie (3)[modifier]

Vendredi 6 juin 2003, 8 heures 30. Elle avait vraiment tout essayé ! Les Pieds Nus dans la rue, au bureau, dans les transports en commun, dans les administrations, ne choquaient plus personne. Elle, c’était les seins qu’elle ne pouvait plus couvrir ! La veille, en rentrant du boulot, elle avait dû pratiquement arracher la légère chemisette dans l’escalier. Elle avait tenté, sans succès, de la remettre un peu plus tard dans la soirée. Ce matin, bien entendu, impossible de l’approcher de ses seins. Elle était « seins nus » Elle n’était pas surprise ! L’annonce officielle avait été faite deux jours plus tôt par les autorités médicales. Les Pieds Nus allaient devenir « seins nus », puis entièrement nus ! Ce n’était pas une nouveauté pour elle. Le mercredi, comme elle ne travaillait jamais, elle s’occupait d’un centre aéré que recevait beaucoup de Pieds Nus. Elle avait lu ou entendu quelque part, que la progression de la nudité semblait plus rapide chez les jeunes sujets. Elle avait eu l’occasion de le constater elle-même au centre. Ça avait été très dur, au début et elle avait même pensé donner sa démission. Quel que soit l’âge, un pied nu est un pied nu et provoque la même attirance, et ça lui faisait peur. Mais si certains adultes restaient attaché à des pratiques sexuelles d’avant la maladie, ce n’était pas du tout le cas des jeunes. Avec eux, pas de « mauvaises habitudes » à faire disparaître ! Tout pour eux était parfaitement naturel et ils s’adaptaient remarquablement vite aux changement de situation. En contrepartie, impossible de leur faire entendre raison sur quoi que ce soit. Inutile de dire : « Karine, ne laisse pas les Pieds Nus de Léa trop longtemps sur ton ventre ! » Ils ne comprenaient pas ! Par exemple, ils n’essayaient même pas de résister à l’attrait de leurs Pieds Nus, ça ne leur serait même pas venu à l’idée ! De plus, difficile de faire la police quand on est soi-même pas à l’abri de « craquer » pour certains Pieds Nus ou, incapable de résister au plaisir d’en mettre d’autres sur son ventre. Résultat, sur les quarante jeunes du centre, 8 étaient entièrement nus, définitivement, et 23 étaient déjà seins nus. Comme elle passait plus de la moitié de ses soirée avec les Pieds Nus d’olivier sur le ventre, elle n’était vraiment pas surprise de se retrouver seins nus. Elle savait également que si elle continuait à ce rythme, la nudité de ses seins ne serait qu’une étape très transitoire avec la nudité complète. Finalement, elle en était même plutôt heureuse ! Depuis quelques jours, le port des vêtements était devenu vraiment trop désagréable et c’était une véritable corvée de les enfiler. Comme chaque matin, Olivier et Orélie s’étaient mutuellement lécher les pieds, puis, après les 25 minutes de nudité forcée, Olivier était parti travailler. Pour lui, la progression était assez lente. Il n’était Pieds Nus que depuis environ une semaine et n’avait pas de gêne particulière avec d’autres parties du corps, hormis après l’orgasme, bien sûr. Elle se désolait car il ne sentait pratiquement rien quand elle mettait ses Pieds Nus sur son ventre, mais il y avait quand même un progrès ! La semaine précédente, il ne sentait rien du tout ! Pour lui donner du plaisir de cette façon, elle devait presser son sexe sur son ventre avec un de ses Pieds Nus. Généralement, dans ce cas, le résultat ne se faisait pas attendre. Elle, part contre, c’était de pire en pire. Le contact des Pieds Nus d’Olivier sur son ventre ou ses seins la plongeait dans un état de plaisir de plus en plus fort la conduisant de plus en plus rapidement à l’orgasme. Au début, quand elle s’était aperçue de c’était bon de sentir les Pieds Nus sur son ventre, elle pouvait rester plusieurs heures en regardant la télé ou en discutant normalement. Aujourd’hui, elle était incapable de se concentrer sur autre chose que la jouissance qui envahissait son corps. L’orgasme venait tout seul au bout d’un petit quart d’heure, sans quelle fasse le moindre mouvement, d’ailleurs, elle ne pouvait pas trop bouger, sinon, le plaisir explosait presque immédiatement. C’était encore plus rapide avec les jeunes du centre ! Le temps de nudité forcée augmentait, lui aussi. Il y a longtemps qu’Olivier était parti quand elle commençait seulement à pouvoir approcher de ses vêtements. Il fallait qu’elle se décide vite. Ou elle allait travailler quand même ou elle restait à la maison. Si elle restait à la maison, elle perdait sa journée. Jamais son médecin n’accepterait de la mettre en arrêt de travail. Les médecins avaient des ordres très stricts. La nudité n’était pas un motif valable pour la délivrance d’un arrêt de travail. Vu le nombre de Pieds Nus, la sécurité sociale n’aurait jamais pu payer autan d’indemnités journalières. Elle se regardait dans la grande glace. Elle ne portait qu’une jupe qui lui arrivait à mi-cuisse. Ses seins dont les pointes étaient désormais perpétuellement turgescentes, se dressaient fièrement. Elle haussa les épaules. De toute façon, si elle n’y allait pas aujourd’hui, c’était reculer pour mieux sauter ! Lundi, ce ne serait sûrement pas mieux, elle serait peut être même entièrement nue ! Elle attrapa son sac et quitta l’appartement. Manque de chance, elle croisa la concierge qui sortait les poubelles. La femme la foudroya du regard. Elle tenait Orélie pour responsable de l’état de sa fille. Orélie était la première Pieds Nus de l’immeuble et la mégère s’était mis dans la tête que c’était de la faute d’Orélie si sa fille de 15 ans avait attrapé la « maladie. » Elle avait tellement culpabilisé sa fille que cette dernière avait quitté la maison pour se réfugier dans une communauté de Pieds Nus. Suite à cette rencontre peu agréable, elle sortit avec appréhension dans la rue, avec une furieuse envie de retourner se calfeutrer chez elle. Au lieu d’aller travailler à pied comme d’habitude, elle décida de prendre le bus. Même si le bus était plein, elle verrait toujours moins de monde qu’en y allant à pied ! Elle trouva donc à droite en sortant pour rejoindre l’arrêt du bus. Dès qu’elle en approcha, elle se sentit rassuré et se surpris même à sourire. Un groupe d’une dizaine de filles attendait le bus pour se rendre au lycée. Trois d’entre elles étaient seins nus. Quand elle approcha, elle s’aperçut qu’elles étaient en fait quatre. Il y en a une qui se cacha derrière les autres, et ce n’est pas sa poitrine nue qu’elle tentait de dissimuler ! Elle portait juste un string qui ne couvrait que son sexe, et encore, pas entièrement. En plus, on voyait nettement que cette pièce de tissu ridicule la gênait. Elle tirait dessus sans arrêt ! Elle se mêla au groupe. La jeune fille presque nue pleurnichait. - Je ne vais même pas pouvoir garder le string, ça me brûle de plus en plus ! je crois que je vais rentrer à la maison. - Et tu vas dire quoi à ta mère ? - Ben je ne sais pas ! Tu as raison ! Plutôt aller au lycée que de l’entendre se plaindre de mon état toute la journée ! Soudain, la jeune fille arracha le string et le jeta dans le caniveau. Elle chancela un moment et dû se retenir à un des montants de l’abri. Aussitôt, deux de ses camarades l’entourèrent. - Mais qu’est ce qui te fait peur ? Nous y passerons toutes ! - Oui, mais moi, je suis la première ! Tu imagines la gueule des profs ? - C’est vrai, renchérit une autre fille. Pour ce que l’on fait au lycée depuis quelques semaines, on ferait aussi bien d’aller faire une ballade en forêt, à poil ! - Pour ne pas avoir de problème, il vaut mieux attendre qu’ils nous disent de plus venir ! Non ? - Tu as peur d’être la seule ? Demanda une fille seins nus qui n’avait rien dit jusqu'à présent. Sans attendre de réponse, elle dégrafa sa jupe et la mit théâtralement dans la poubelle. Elle se retourna en souriant et dit. - Tu n’es plus la seule ! Les deux autres filles seins nus firent de même dans les secondes qui suivit, les 6 filles restantes se débarrassèrent de leurs vêtements, tee-shirts et jupes. Prise dans l’ambiance, Orélie se retrouva avec sa jupe à la main, avant de réaliser qu’elle n’allait pas au lycée, elle ! Elle ne jeta pas sa jupe dans la poubelle, mais la mis dans son sac. Les 10 filles nues se regardaient en souriant et elle participait à l’allégresse générale. Une des filles l’attrapa même par le coup pour la serrer contre elle en même temps d’une autre fille, comme si elle faisait partie de la troupe. La fille au string avait retrouvé sa bonne humeur. Au cours de la conversation, Orélie lui demanda. - Tu es heureuse d’être nue ? - Bien sur ! J’avais seulement un peu peur parce que j’étais toute seule, mais autrement, je suis sublimement bien nue ! Ça fait plus d’une semaine que ce string me brûle ! - Mais qu’as-tu fait pour être nue si vite ? Généralement, les nus que je connais sont beaucoup plus jeunes que toi ! - Je crois que j’ai fait à peu près tout ce que l’Académie recommande de ne pas faire et dans des proportions considérables ! Mais le pire, je crois, j’en suis même sûre, ce sont les pieds nus de Chloé ! - Les pieds nus de Chloé ? Tu les mets sur ton ventre ? - C’est arrivé, mais je n’ai pas besoin de me les mettre sur le ventre pour jouir ! Les regarder suffit ! Mais je vois que tu n’as pas l’air de comprendre… - Ben, j’avoue que non ! - Chloé était en classe avec nous il y a encore deux mois, quand nous étions toutes en tongs. Puis quand nous sommes passé aux barefoot sandals, les pieds de Chloé ont commencé à nous faire un drôle d’effet… Tiens ! Voilà le bus ! Orélie monta dans le bus sans appréhension au milieu des filles nues ! Heureusement dans ce bus, les sièges n’étaient pas recouverts de tissu. Orélie s’installa à coté de la jeune fille au string. Cette dernière s’était installée confortablement, presque dans la position du lotus et Orélie avait une vue magnifique sur la plante de ses pieds nus, à peine ombrée de poussières. Un de ses genoux reposait sur la cuisse d’Orélie. Une des filles sur la banquette de derrière poussa un cri et se mit à lécher ses pieds nus en gloussant de plaisir. Orélie sentit une pointe de plaisir traverser son ventre. Elle détourna difficilement les yeux du spectacle. Quand enfin elle y parvint, son regard se fixa sur les pieds nus de sa voisine. La pointe de plaisir se réveilla. Elle entendit la fille lui parler. - Ce n’est pas grave, c’est Elise, elle ne peut pas se contrôler du tout ! Elle entraîne régulièrement la moitié de la classe avec elle ! Mais qu’est qui… Ho ! Je crois que j’ai compris ! Orélie se dressa un bon et s’agenouilla sur la banquette. Elle plongea littéralement sur les pieds nus de la fille. L’envie n’avait jamais été aussi forte, une force inimaginable ! La jouissance déchirait délicieusement son ventre. Elle sentait les spasmes du ventre de la fille contre sa joue. Elle sentit soudain une langue s’attaquer à ses pieds nus. Quand elle refit surface, elle était couchée, le ventre sur les pieds nus de la fille et le plaisir menaçait d’exploser de nouveau. Elle se redressa avec difficulté. La fille souriait, le regard encore trouble. Orélie se rassit. Le bus était arrêté. Comme elle, une vingtaine de filles et deux garçons se relevaient laborieusement. Le chauffeur attendait inébranlable à son volant. Orélie réagit soudain. - Cette fois, je vais être en retard pour de bon ! Surtout qu’il faut que je compte une petite heure pour me rhabiller ! Ou sont parties les autres ? - En classe ! Nous les rejoindrons tout à l’heure… En attendant, nous allons aller dans la salle de crise ! - La salle de crise ? - C’est la salle ou l’on va quand on a envie de ses lécher les pieds.. Enfin quand on a le temps d’y arriver, termina-t-elle en riant. C’est quoi ton prénom, au fait ? - Orélie.. - Moi c’est Julie ! Tu peux venir avec nous, si tu veux… Quand tu pourras remettre ta jupe, tu n’auras qu’à traverser la rue pour aller bosser ! Enfin, si tu as vraiment envie d’y aller… et s’il n’arrive rien entre deux ! C’est que tu as goûter mes pieds nus… et les tiens sont très mignons ! Et puis… C’est la salle de crise, alors… - En fait, je n’ai aucune envie de me rhabiller, tu sais ! J’ai trop apprécié de me balader entièrement nue ! Je crois que je ne vais pas aller travailler, finalement, pas aujourd’hui… - Alors, on y va ! Pour tout te dire, j’ai très envie de sentir tes pieds nus sur mon ventre, mais on ne va pas passer la journée dans ce foutu bus ! Julie montra l’exemple et sortie fièrement du bus. Orélie faillit oublier son sac et le récupéra au dernier moment. Sur le chemin de la « salle de crise », en fait, le gymnase du lycée, Julie demanda. - Est ce que mes pieds nus t’ont fait de l’effet ? - Ils n’ont donné beaucoup de plaisir ! Il me semble que ça se voyait, non ? - Oui, en effet ! Mais plus qu’avec les autres ? - Plus qu’avec mon copain et surtout, c’est nettement plus rapide ! C’est comme quand un des jeunes me met un de ses pieds nus sur le ventre, ça ne traîne pas ! - Un des jeunes ? - Ben je ne sais pas si je dois en parler… Le mercredi, je m’occupe d’un centre aéré, et les jeunes prennent un malin plaisir à me mettre leurs pieds nus sur le ventre. - Tu es la seule monitrice ? - Non, mais je suis le plus… Comment dire, la plus avancée. Les autres ont largement le temps d’enlever le pied nu avant de se mettre à jouir, tandis que moi, c’est presque instantané et ils savent que ça marche à tous les coups ! - Et c’est de ça que tu n’osais pas parler ? Elles ont des pieds et tu as un ventre. Point. Fin de la discussion ! - Ben, tout le monde ne pense pas comme ça.. Et puis, je ne fais rien pour me protéger et… Parfois, je mets mon ventre bien en évidence pour qu’elles le fassent. - Quand les gens auront compris exactement ce qu’est la « maladie ». Ce genre de tabou n’existera plus ! Et puis, je crois que je ferais comme toi ! Le gymnase avait été débarrassé de tout tissu et sous parquet, parfaitement lisse, semblait accueillant. Julie avait forcé Orélie à s’asseoir le long du mur et sans plus attendre, elle avait saisi une de ses chevilles et l’avait plaqué sur son ventre. Immédiatement, son corps s’était cabré et elle avait poussé un long cri ! C’était la première fois que ses pieds nus produisaient un tel effet… Sans peut-être quand elle mettait ses pieds nus sur le ventre d’un jeune… ça, elle n’avait pas osé le dire. Julie avait crispé ses mains sur ses chevilles et elle eut beaucoup de peine à se libérer, mais il fallait qu’elle le fasse. On ne voyait plus que le blanc des yeux de Julie. La jeune fille mit plusieurs minutes à récupérer. Quand elle fut en état de comprendre, Orélie constata. - Ça ne m’étonne pas vraiment que tu sois devenue nue aussi vite ! - Je crois que je n’ai jamais joui autan avec les pieds d’une fille ! C’est extraordinaire ! Il ne faut pas qu’on se perde de vue. Puisque tu ne va pas travailler aujourd’hui, je vais te remercier à ma façon, tu veux bien ? - C’est que j’ai mon copain… - Et alors… Il en est ou ? - Pieds nus depuis une semaine. Ça fait presque un mois que je passe toutes mes soirées avec ses pieds sur le ventre… - Mais c’est un peut décevant… - Ben il me faut un quart d’heure au moins pour atteindre l’orgasme ! - Je peux t’aider pour ça aussi. Tu vas venir avec moi voir Chloé cette après midi. - Ta « Déesse » ? - Je n’en reviens pas. Que tu n’ais jamais entendu parler des Déesses me dépasse ! Tu ne sors donc jamais ? - J’ai ce qu’il me faut à la maison, répondit Orélie en riant. Puis redevenant sérieuse. Mais qu’est ce qu’ils ont de spécial les pieds de ta copine… ça te donne envie de jouir d’après ce que j’ai entendu… - Non ! Ça ne te donne pas envie ! Ça te fait jouir ! Et une jouissance que tu ne peux pas imaginer ! Mais je ne t’en dit pas plus, tu verras ! - Mais le risque, les conséquences… Julie passa langoureusement ses mains sur ses seins, puis sur son ventre et descendit jusqu’à ses pieds. Elle répondit d’une voix douce. - La nudité parfaite et complète ! C’est le seule risque que tu cours, surtout que tu n’en est pas très loin ! Tu téléphoneras à ton copain qu’il vienne nous rejoindre ! Je suis certaine que quelques séances avec les pieds nus de Chloé le rendront très vite un peu plus nu… Et ses pieds te feront plus d’effet ! - Tu penses à tout ! - Oui, mais je pense surtout à moi ! Je suis très égoïste, tu sais ? je ne suis pas près de laisser tes pieds nus d’éloigner trop de mon ventre…


Shirley & Chloé.[modifier]

Vendredi 6 juin 2003, 15 heures Ce cours de danse avait été le dernier. Elle n’avait plus quitté la salle de danse depuis. Elle avait fait une tentative le lendemain, mais la première fille qu’elle avait croisée dans la rue avait arraché ses vêtements et s’était mise à se tordre de plaisir sur le trottoir. La rue lui était désormais interdite. La vie dans la salle s’était complètement réorganisé autour d’elle. Ses copines de cours étaient devenues les prêtresses du culte de ses pieds nus. Peu de fille pouvait supporter la vue de ses pieds nus plus de quelques secondes sans se mettre à jouir et elle avait dû apprendre à dissimuler ses pieds nus sous ses fesses. Caroline et Delphine étaient passé mettre dans l’art de se déplacé sans regarder ses pieds. Elle avait formé une dizaine de filles à se déplacer les yeux fermés. Ce sont ces filles qui guidaient le public vers les pieds nus de Shirley. En quelques jours, la salle était devenue un temple. Des centaines de pieds nus étaient venues pour admirer les pieds nus de Shirley. Dans la journée, il y avait la queue pour entrer. La nuit était réservée aux « prêtresses aveugles ». Les prêtresses étaient entièrement et définitivement nue, comme toutes les filles et les garçons qui admiraient trop longtemps ses pieds nus. Ses pieds ne se contentaient pas de donner du plaisir… Ils rendaient complètement et définitivement nu en quelques jours. Elle était un peu gênée par la dévotion que provoquaient ses pieds nus. Elle avait interdit qu’on l’appelle « Maîtresse », mais elle avait eu du mal ! Les seules filles avec lesquelles elle pouvait avoir des rapports presque normaux étaient le filles qu’elle avait connu avant l’apparition de la « maladie », comme Caroline ou Delphine. Les autres la considéraient vraiment comme une Déesse ! Dès qu’elle donnait un ordre, quel qu’il soit, il était immédiatement exécuté, comme si les filles perdaient toute volonté devant elle. Au début, elle s’en était amusé et en avait même abusé. Elle pouvait forcer une fille à se lécher les pieds, seulement qu’en lui demandant doucement. Elle s’était rendu compte que ça pouvait être dangereux ! La première fille à qui elle l’avait fait se comportait maintenant comme une ancienne fétichiste. Elle pensait que la fille allait se lécher les pieds nus fois et qu’elle allait ensuite reprendre son contrôle… Il n’en avait rien été ! C’est Caroline qui était venu la prévenir… Plus de 3 heures plus tard ! Elle avait bien sur immédiatement annulé son ordre, mais il était trop tard. La jeune fille était devenue accro à ses propres pieds nus. En fait, elle aurait dû être la plus heureuse des femmes. Il suffisait qu’elle claque des doigts pour qu’une prêtresse aveugle fasse ses quatre volontés. Ce n’était pas vraiment le cas. Bien sûr, sur le plan physique, elle était presque comblée, mais elle vivait assez mal une certaine solitude mentale. Même quand elle plaisantait, les filles la prenaient généralement au mot. Jamais de contradiction ! Au début, c’était amusant. Maintenant c’était pesant. Mais c’était un sentiment curieux qui l’habitait. On pouvait presque comparer ce sentiment à de la jalousie. Oui, de la jalousie ! Elle aussi aurait bien aimé connaître cette contrainte, avoir quelque chose à adorer. Par moments, elle était vraiment jalouse des filles qui se tordaient de plaisir devant elle en criant. L’immense plaisir qu’elles ressentaient était tellement visible ! La vue de ses pieds nus ne la laissait pas indifférente, loin de là, mais si elle insistait, tout ce qu’elle récoltait, c’était une formidable envie de les lécher. A sa demande, Caroline avait installé une connexion Internet car elle avait entendu d’un site présentait des pieds nus de déesses. L’effet avait été décevant. Certes, deux des photos avaient provoqué quelques petites pointes de plaisir inattendues, mais on était très loin de la fabuleuse jouissance qu’elle espérait. Une seule solution ! Rencontrer elle-même une déesse ! Quand elle avait émis l’idée de quitter le temple, elle s’était heurtée à une vive réprobation. La peur de la voir partir était plus forte que le pouvoir qu’elle avait sur ses ouailles.

Ajouter un commentaire...

Vous avez un commentaire à apporter sur cette page ? Ajoutez-le ici ou modifiez la page directement.


Nom : (Astuce : si vous vous connectez, vous n’aurez pas besoin de compléter manuellement votre nom ici)