Pierres du plaisir

De Lexique du Daingue
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La gorge des damnés était interdite depuis des siècles. Personne au village ne pouvait prétendre connaître l’origine de cette interdiction. Il ne fallait pas y aller, c’est tout ! Quand les jeunes en demandaient aux anciens les raisons, ils n’obtenaient que des réponses vagues et évasives. Personne n’avait jamais osé braver l’interdit depuis des siècles. Il courait sur ce lieu des histoires si horribles que même les plus courageux frémissaient de peur rien qu’en entendant prononcer le nom. Seulement, même en Afrique, à l’heure d’Internet, les secrets sont faits pour être percés ! Kimemia & Nayanka faisaient équipe depuis 3 ans et avaient à leur actif les plus grands reportages sur les mystères de l’Afrique. La gorge des damnés, c’était tentant ! Mais ils s’étaient bornés à une simple reconnaissance. On a beau être courageux, certains récits sont si horribles que vous n’avez aucune envie d’aller vérifier par vous-même. C’est la conclusion à laquelle étaient arrivés Kimemia & Nayanka. Tout se serait arrêté là, si cette française, Alexandra, n’avait pas débarqué avec armes et bagages. Elle avait paraît-il, la preuve que le secret de la gorges des damnés n’avait rien à voir avec toutes les histoires qu’elle avait entendues jusqu’à présent ! Moitié kenyane par sa mère, Alexandra prétendait avoir trouvé un grimoire ancien en rangeant ses affaires, après sa mort tragique dans un accident de voiture. Le livre était en très mauvais état et on ne pouvait déchiffrer que des bribes du texte. Quand Alexandra s’était annoncée, Kimemia avait décidé de ne pas donner suite à l’affaire. Il s’était adressé à Nayanka, cherchant à se monter persuasif. - Ecoute, Nayanka ! Nous n’avons pas de temps à perdre avec cette folle ! Je te rappelle que l’on a un reportage à boucler pour la fin du mois et que l’on a déjà une semaine de retard ! - Pourtant... La gorge des damnés... ça vaut peut-être le coup qu’on écoute ce qu’elle a à dire, non ? Avait répliqué la jeune fille, les yeux mi-clos. - Ho ! Je n’aime pas quand tu fais cette tête là, Nayanka ! Ça veut généralement dire que les ennuis ne sont pas loin ! - Acceptons de déjeuner avec elle, comme elle le souhaite... Ça n’engage à rien ! - Nayanka ! Rien que d’entendre les mots « gorge des damnés », j’en ai la chair de poule ! Tu étais bien d’accord, l’année dernière, quand on a décidé de laisser tomber cette histoire ! - L’année dernière, oui... Mais à l’époque, tous les témoignages concordaient ! Aujourd’hui, cette fille nous apporte des éléments nouveaux ! Et pas seulement du récit traditionnel ! Des écrits ! On n’a pas le droit de laisser passer ça ! - Je persiste à dire que nous perdons notre temps ! - Tu n’as peut-être plus la foi pour faire ce métier, Kimemia... Peut-être devrais-tu demander un poste plus tranquille... - Ça va ! Tu as gagné ! Comme toujours ! Nous allons voir ce que cette fille a à dire ! Mais juste écouter ! Ok ? - Mais oui, juste écouter ! Ils avaient rejoint Alexandra dans un restaurant de Méru. La jeune femme s’était levée pour les accueillir et les saluer chaleureusement. Sa vitalité avait plu tout de suite à Nayanka. Elle était aussi grande qu’elle et sa peau était nettement moins noire que la sienne. Elle était belle. Un visage ovale, des lèvres fines, probablement héritées de son père, des yeux en amandes, et une surprenante toison blonde, des cheveux qui descendaient jusqu’à ses fesses. Ils ne commencèrent à discuter « affaire » qu’après avoir dégusté l’entrée. Ce fut Kimemia qui ouvrit le bal, hostile. - Si on parlait un peu de vos prétendues découvertes ? - Prétendues ? Je vous signale que j’ai fait dater ce manuscrit à Londres ! Il ne peut y avoir aucun doute sur son authenticité ! Répliqua vertement Alexandra. - Je suis certaine que ce n’est pas ce que voulait dire Kimemia. Tu sais, il est un peu trop direct par moments, n’est ce pas Kimemia, que ce n’est pas ce que tu voulais dire ! Nayanka avait donné un méchant coup de pied sous la table. Kimemia sursauta et Nayanka dut réprimer un cri de douleur. Dans ses sandales, ses orteils s’étaient écrasés violemment sur les bottes de Kimemia. - Heu ! Oui ! Loin de moi la pensée de mettre votre parole en doute, mais vous savez ce que c’est ! Dans notre métier, on est toujours pressé par le temps, alors on a tendance à aller droit au but ! - Vous savez, si vous êtes trop pris, je peux m’adresser à d’autres journalistes ! J’avais simplement pensé qu’étant du pays, cette affaire vous motiverait un peu plus... Avant que Kimemia put reprendre son souffle, Nayanka intervint. - Mais tu as eu raison ! Nous prendrons tout le temps qu’il faut pour examiner de manuscrit, n’est ce pas, Kimemia ? Deuxième coup de pieds ! - Bien sûr ! Le visage d’Alexandra s’était détendu. - J’en suis heureuse... J’ai cru un moment que vous vouliez vous débarrasser de moi au plus vite. - J’ai hâte de consulter ce livre ! Insista Nayanka. - Vous savez, il n’y a que des fragments qui sont lisibles, mais suffisamment pour que je mette en doute tout ce que j’ai entendu jusqu’à maintenant. - Et où est ce précieux manuscrit, intervint Kimemia, grinçant. - Dans le coffre de l’hôtel. On pourra aller le voir dans l’après midi. J’ai un rendez-vous après déjeuner avec le loueur de voiture. Ils terminèrent le repas en parlant de choses et d’autres. La vie d’Alexandra en France, les derniers potins du Kenya... Alexandra avait payé la note et s’était éclipsé, leur donnant rendez-vous à 16 heures, à l’hôtel. Kimemia et Nayanka étaient sortis tranquillement plus tard. - Qu’est ce que tu peux être lourd, par moments, s’était écriée Nayanka. - On est en train de se foutre dans le pétrin avec cette fille ! - Tu es de parti pris ! - Je me demande ce qui te pousse à poursuivre alors qu’on a déjà du boulot par-dessus la tête ! - Deux choses... La première, c’est que j’ai vraiment envie de savoir ce qui se cache derrière la légende de la gorge des damnés, et la deuxième, c’est que cette fille me plait ! - Je croyais qu’on ne devait pas mélanger plaisir et travail ? - Mon pauvre Kimemia, tu n’as pas encore compris que je n’aimais pas les hommes ! Tu es un excellent ami, mais tu resteras toujours un ami ! - Ça, c’est le drame de ma vie ! Passez mes journées à côté de la plus belle femme du Kenya, et ne même pas pouvoir la toucher ! - Allez ! Allons l’attendre à l’hôtel ! La salle des coffres de l’hôtel était fraîche. Ça changeait un peu de la lourde chaleur qui régnait à l’extérieur. Alexandra avait sortit le livre du coffre et l’avait posé sur la table, avec mille précautions. Nayanka avait feuilleté le manuscrit avec délicatesse. Plusieurs fois, elle avait frôlé intentionnellement les mains d’Alexandra, mais la jeune femme semblait ne rien remarquer. Seuls des fragments de phrases, parfois de mots étaient lisibles, enfin déchiffrables. Le visage de Nayanka devint de plus en plus perplexe. Elle resta silencieuse un moment puis se décida. - C’est en effet très curieux... Quand nous a fait notre pré-reportage, l’année dernière, toutes les légendes que nous avons recueillies parlaient d’horribles douleurs, de gens qui se tordaient de douleurs sur le sol... enfin que des choses horribles ! Dans ce livre, et on ne peut pas douter qu’il parle bien de la gorge des damnés, et pourtant, il n’y a pas un des mots qui fasse allusion à une souffrance quelconque ! Enfin, dans ceux que l’on peut déchiffrer ! - C’est aussi ce qui m’a immédiatement frappé, confirma Alexandra. Ce serait même plutôt le contraire, non ? Dans certains dialectes, il y a même des mots que l’on peut traduire par plaisir, jouissance... - C’est fascinant... - A la fin du livre, il y a quelques feuillets rédigés plus récemment, probablement par un de mes ancêtres, puisque ce livre est resté dans ma famille... - Oui, mais je ne comprends pas ce que ça veut dire... - A vrai dire, je n’ai pas compris grand chose non plus. Je me suis juste contenté de suivre les instructions. J’ai fait fabriquer à Paris cette fameuse boite isolante... en plomb ! Comme il n’y a pas d’indication sur la taille, j’en ai fait faire de toutes les tailles. - Ce qui veut dire que vous avez l’intention de vous rendre dans la gorge des damnés, s’écria soudain Kimemia. - Evidemment, répliqua Alexandra, surprise. Comment pouvons-nous découvrir la vérité en restant à discuter autour de cette table ? - Vous êtes consciente que personne n’a pénétrer dans la gorges depuis des générations, peut-être même des siècles ! - Bien entendu ! - Où serait l’intérêt si on savait qu’il y a un mac do dans la gorge ! - Ce sera sans moi ! Kimemia s’était brusquement levé et avait quitté la banque. - Bon, ben je n’ai plus qu’à recommencer avec une autre équipe, je pense, avait déclaré Alexandra, découragée. Nayanka avait posé une main sur celles d’Alexandra. - Non ! Nous allons la faire cette expédition ! - Toutes les deux ? - Il viendra ! j’en mettrais ma main à couper ! Tu as prévu de partir quand ? - Le véhicule sera prêt ce soir... - Demain matin ? - Ben c’est ce que j’avais prévu, en effet ! - Et bien, on ne change rien ! - Alors, rendez-vous au garage de l’hôtel demain main à 5 heures ? - Ok, pas de problèmes. Nayanka avait essayé de joindre Kimemia, sans succès. Elle avait laissé un message sur son répondeur en lui donnant l’heure du départ. A 5 heures tapantes, Alexandra tournait la clef du range rover. - Ce n’est pas un peu risqué de l’aventurer toutes les deux là bas ? - Je ne pense pas... nous ne risquons pas de faire de mauvaises rencontres ! Quand la porte basculante du garage s’ouvrit, Kimemia se trouvait devant, son sac à dos posé devant lui. Il s’installa à l’arrière sans dire un mot. Il arrivèrent en vue du village vers 16 heures et décidèrent d’y passer la nuit. Quand les habitants apprirent leur projet, ils les supplièrent de renoncer, leur promettant les pires supplices. Le lendemain, il laissèrent la voiture à l’écart du village et entamèrent leur progression. Il faudrait trois jours pour atteindre le bout de la gorge. Kimemia ne parlait pas beaucoup et plus ils avançaient, plus il montrait des signes d’anxiété. Il avait été très sensible aux avertissements des villageois. Le troisième jour, les tentes repliées, ils reprirent la route. Kimemia ne cessait de pester contre le poids du sac contenant les fameuses boites ! Vers 9 heures, Alexandra se plaignit d’avoir mal aux pieds. Elle ne comprenait pas car elle avait d’excellentes chaussures de marche. Elle commanda une halte et enleva chaussures et chaussettes. La plante de ses pieds était rouge, au lieu de la couleur crème habituelle. Après quelques minutes, les rougeurs disparurent. Elle décida de ne pas remettre ses chaussures tout de suite et de poursuivre un moment pieds nus. Le sol était beaucoup moins accidenté que prévu et il était plutôt agréable d’y marcher pieds nus. Ce ne serait peut-être plus le cas quand le soleil aurait chauffé les pierres plates. C’est une demi-heure plus tard que Nayanka connut les mêmes problèmes. Sans même s’arrêter, elle se débarrassa de ses chaussures et suivit Alexandra, marchant dans ses pas. Kimemia demanda une pause quelques minutes plus tard. Lui aussi enleva ses chaussures. Il s’inquiéta. - Tout ceci n’est pas normal ! Qu’un de nous doive se débarrasser de ses chaussures, passe encore ! Mais les trois ! Ce n’est pas normal ! - C’est en effet curieux, mais ce n’est pas dramatique, non plus ! On ne va pas s’arrêter si près du but, quand même ! s’indigna Nayanka - Je n’ai pas dit qu’il fallait s’arrêter, j’ai dit que ce n’était pas normal. Il faisait de plus en plus chaud et les sacs étaient de plus en plus lourds. Alexandra ouvrait toujours la marche. Nayanka suivait, de plus en plus perplexe. Depuis un bon quart d’heure, elle se perdait de plus en plus souvent dans la contemplation des pieds nus d’Alexandra... D’accord cette fille lui plaisait beaucoup, mais jusqu’à aujourd’hui, elle ne s’était jamais intéressée aux pieds nus des filles ! Elle sentait les pointes de ses seins durcirent sous son tee-shirt ! Il était midi dans Alexandra donna le signal de la halte. Ils sortirent de quoi préparer à manger est s’installèrent pour déjeuner. Quand ils s’assirent, Alexandra eut une réflexion qui bouleversa Nayanka. - Tu sais que tu as des pieds magnifiques, Nayanka ? Nayanka réfléchit un moment et demanda. - Alexandra, tu as déjà dit ça à une fille avant ? - Non ! C’est vrai ! Mais je les trouve beaux, alors je te le dis ! - Il se trouve que je regarde moi aussi tes pieds nus depuis un petit moment... Elle se retourna vers Kimemia pour getter sa réaction. - Je dois dire que vous avez toutes les deux des pieds magnifiques et j’ai du mal à le cacher. Autant que toi sous ton tee-shirt... Il avait écarté légèrement les jambes et l’on pouvait voir la bosse qui déformait son short. Nayanka tata prudemment sa poitrine. Alexandra écarta légèrement sa chemise. Elle déclara. - Ben je crois qu’on est à peu près tous dans le même état ! - Tu crois que ça a quelque chose à voir avec la légende de la gorge ? - Ça peut difficilement être un hasard, non ? - Qu’est ce qu’on fait ? - Qu’est ce que tu veux faire ? Abandonner ? - Non ! Mais je pense que plus on va avancer, plus les effets vont être... visibles... - Finissons de déjeuner et allons-y ! On verra bien ! - Nous sommes à deux ou trois heures du bout de la gorge. On peut laisser les sacs ici ! On ira plus vite. - Oui, mais il faut quand même prendre les boites ! - Je les prends, conclut Kimemia. La progression reprit. Nayanka se débarrassa de son tee-shirt quelques minutes après le départ. Les pointes de ses seins avaient doublé de volume. Alexandra se débarrassa de sa chemise en soufflant. - Ouf ! je ne voulais pas être la première à le faire ! Kimemia s’était débarrasser de son tee-shirt depuis un moment déjà. Nayanka haussa les épaules et s’écria. - Si on doit continuer, je crois qu’on ferait mieux de se déshabiller entièrement maintenant, non ? Joignant les gestes à la parole, elle se débarrassa de son short, imité par Alexandra. Après un instant de réflexion, Kimemia fit de même. Son sexe était tendu et palpitait lentement. Soudain, il s’approcha de Nayanka et la renversa sur le sol. Il s’empara des chevilles de la jeune fille et se mit à frotter son sexe sur les plantes. En moins d’une minute, le sperme se mit à jaillir, inondant les pieds nus et le ventre de Nayanka qui, fascinée, saisit ses pieds nus à pleines mains et se mit à les lécher en poussant des cris de plaisir. Alexandra caressait ses seins avec un pied nu tandis que le talon du second essayait d’entrer dans son sexe. Nayanka fut la première à reprendre ses esprits et à oser parler. - Qu’est ce qui nous est arrivé, là ? Kimemia secoua plusieurs fois la tête. - Je n’ai pas pu faire autrement ! Alexandra haussa les épaules... - On est en train de devenir Dingue, mais c’est bien agréable, non ? - On continue ? Demanda Kimemia en regardant son entre-jambes. Son sexe était toujours tendu. Il ne palpitait plus, mais il n’aurait pas fallu grand chose. La poitrine des filles n’avait guère dégonflé ! - Qu’est ce qu’on fait ? insista Kimemia - Jusqu’à présent, on n’a pas beaucoup vu de choses horribles, ce serait même plutôt le contraire, non ? Termina Alexandra en riant. Alors, moi, je continue ! - Je suis partante aussi, décida Nayanka - Je suis, confirma Kimemia. Nayanka ne quittait plus les pieds nus des yeux. Lécher ses pieds nus avait été une joie et une découverte incroyable... Lécher ceux d’Alexandra devaient être encore plus merveilleux ! A chaque pas, l’excitation gravissait un échelon. Nayanka crut même sentir des pointes de plaisir titiller son ventre. Quelques centaines de mètres plus loin, il n’y avait plus de doute ! C’est bien une douce jouissance qui avait élu domicile dans son ventre. Elle en eut confirmation quand elle vit Alexandra porter les mains sur son ventre. Kimemia aussi sentait le plaisir envahir son ventre et tendre son sexe. Il regardait son membre avec fascination. Un mince filet de liquide transparent s’en échappait de façon continue. Il s’approcha des filles qui venaient de s’arrêter, indécises. Elles avaient toutes les deux les cuisses humides. Nayanka balbutia. - Si ça continue, on va se mettre à jouir sans rien faire, en plus, j’ai une de ces envies de te lécher les pieds, termina-elle en regardant Alexandra. - Rassure-toi, c’est réciproque ! On est allé trop loin pour reculer maintenant ! Prends-moi par la taille, Kimemia, vient de mettre avec nous ! Comme ça, on se soutiendra mutuellement. La progression reprit difficilement. Chaque pas supplémentaire augmentait l’intensité du plaisir. Nayanka commença à gémir doucement. Ses jambes refusèrent soudain de la porter. L’effort que firent Alexandra et Kimemia pour l’empêcher de tomber fut fatal. Il s’écroulèrent tous trois en proie à un violent orgasme. Un orgasme bien supérieur à la normale. Kimemia fut le premier capable d’ordonner ses idées et de parler. - Je crois que nous nous trouvons en plein dans la fameuse légende de la gorge des damnés... Des gens qui se tordent sur le sol, oui, mais pas de douleur, de plaisir ! Comment expliquer la peur viscérale des habitants de cette région ? - Les gens ont souvent peur de ce qu’ils ne comprennent pas ne cherchent même pas à comprendre, répondit Alexandra, doctement. Ils ont seulement vu quelqu’un se tordre sur le sol et se sont enfuis sans demander leur reste ! - Mais les personnes qu’ils ont vues était probablement des gens du village, non ! Ils ont bien du redescendre un jour et s’expliquer ! - C’est vrai que tu poses là, une vraie question. Quoi qu’en ce moment, je n’aie aucune envie de redescendre. Et vous ? - Non, je m’installerais bien ici, s’écria Kimemia - Et bien, pour quelqu’un qui avait la frousse de venir, et même d’en parler ! Insinua Nayanka. - Ne me dit pas que tu n’as pas envie de continuer, Nayanka ! - Bien sûr que j’ai envie de continuer, mais si je reconnais que nous ne savons pas vers quoi nous allons ! C’est curieux, d’ailleurs, je suis plutôt trop prudente d’ordinaire... - Que tu dis ! Je te rappelle que tu nous as déjà foutu dans de sacrés pétrin ! Renchérit Kimemia. - C’est le plaisir qui fait ça, intervint Alexandra. Je pense que nous ne sommes plus capables de raisonner sainement que nous en serons incapables tant que nous serons sous l’influence de cette jouissance ! J’ai même du mal à me concentrer pour savoir ce que je vais faire dans 10 minutes ! Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais ma seule préoccupation est de réprimer l’envie de lécher mes pieds nus ou les pieds nus de l’un d’entre vous ! - Le bout de la gorge n’est qu’à quelques centaines de mètres, peut-être moins ! Quelques minutes ! S’écria Nayanka. - Ou plusieurs heures... Murmura Kimemia. - Pour faire 300 mètres ? Tu rêves ! S’exclama Alexandra. - Est-tu au moins sûre de pouvoir te lever sans te remettre à jouir ? Tu as pensé à ça ? Depuis ce matin, chaque mètre parcouru nous a rapprochés de l’orgasme, au point de nous jeter par terre ici ! Alors, que se passera-t-il si on fait ne serait-ce que 10 mètres de plus ? Sans répondre, Nayanka se leva avec précaution, coupant court à la polémique inutile qui risquait de s’installer. Elle déclara. - Et bien, je suis débout ! Et même si l’orgasme menace d’exploser, je pense être capable de faire quelques pas ! - Elle a raison, appuya Alexandra. Il faut en avoir le cœur net ! Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour laisser tombé si près du but ! Même en rampant, il faut y aller ! Elle se leva à son tour, mesurant chaque geste. Elle balbutia. - Je suis debout aussi, mais inutile de me demander de piquer un « 100 mètres », ni même un « 10 mètres » ! - Moi non plus, confirma Nayanka. Allez, Kimemia, on attend plus que toi ! Nayanka ouvrit la marche. Elle dosait chaque pas avec d’infinies précautions. Elle parcourut une dizaine de mètres avant qu’Alexandra et Kimemia se décident à la suivre. Nayanka ne se retourna même pas pour dire. - Allez-y doucement ! Le plaisir augmente vraiment à chaque pas ! Je crois bien que Kimemia ait raison ! Nous n’irons sûrement pas jusqu’au bout de la gorge sur nos jambes ! Une dizaine de mètres plus loin encore, elle chercha à dire quelque chose, mais les mots ne purent franchir ses lèvres. Le point de non-retour était dépassé et elle le savait ! L’orgasme allait exploser. Même si elle ne faisait plus le moindre mouvement, c’était inévitable. De toute façon, le sable avait brusquement remplacé la pierre, et chaque pas demandait un effort considérable. Il fallait que la jouissance éclate ! Elle ne pouvait pas rester indéfiniment au bord de l’orgasme, c’était intolérable ! Elle allait devenir folle ! Alors, dans un élan, elle se projette en avant. Elle hurle ! Le feu de la jouissance dévore son ventre, enflamme sa poitrine. Elle retombe sur le sable en proie à des mouvements incontrôlables. Le plaisir lacère ses entrailles en vagues monstrueuses. Kimemia et Alexandra s’arrêtent. Ce qu’ils voient les effraye et les attirent en même temps. C’est vrai que si leur ventre ne menaçait pas de s’ouvrir pour libérer le plaisir, ils pourraient croire Nayanka le jouet de quelques forces maléfiques. Ils comprennent mieux maintenant les origines de la légende. Alexandra, malgré son immobilité, sent le plaisir grandir peu à peu, plaisir qui n’a jamais vraiment quitté son ventre depuis la dernière halte. Les pieds nus de Nayanka ne sont qu’à quelques mètres et l’attirent comme des aimants. Elle se laisse tomber sur les genoux. Son buste bascule en avant. Le sable est chaud. Les pieds nus de Nayanka ne sont plus qu’à quelques centimètres maintenant ! Un dernier effort et elle pourra les presser contre ses lèvres. Elle en sent déjà le goût, l’incomparable saveur. L’orgasme la saisit avant même qu’elle touche au but. Sa langue s’active comme animée d’une vie propre. Les pieds nus de Nayanka sont sa raison de vivre en cet instant, la seule et unique chose qui a quelque importance. Alexandra n’existe plus vraiment, elle n’est plus qu’une immense onde de pure jouissance. Le spectacle a eu raison de la résistance de Kimemia. Le sperme se met à jaillir sans qu’il ait pu esquisser le moindre mouvement. C’est atrocement bon ! Il voudrait atteindre les pieds nus d’Alexandra, mais c’est au-dessus de ses forces. Le plaisir le paralyse. Il ne peut même pas crier son ivresse ! Plus rien ne bouge dans le fond de la gorge. Trois corps sont étendu sur le sable. La nuit commence à tomber. Kimemia ouvre les yeux. Le plaisir n’a pas quitté son ventre. Il est seulement plus supportable. Il s’aperçoit vite que le plus petit mouvement risque de ranimer l’orgasme. Nayanka, la plus proche du fond de la gorge, gémit doucement. Alexandra a les yeux ouverts. Elle semble ne pas vouloir quitter les pieds nus de Nayanka. Il fait presque nuit noire quand Kimemia ose rompre le silence. - On fait quoi, maintenant ? Il est clair que nous n’irons pas plus loin ! - Il le faut, pourtant, chuchote Alexandra. Il faut que nous sachions ce qui se cache au fond de cette gorge. Nous ne pouvons pas repartir comme ça, pas après ce que nous venons de vivre... Et vivons encore ! - Oui, il faut savoir ! Souffla Nayanka. Si ton manuscrit parlait de ses boites isolantes, il doit y avoir une raison. Tu as toujours le sac, Kimemia ? - Oui, il est resté un peu en arrière. Je vais essayer de la ramener... Mais pas en marchant... - Je vais continuer seule, souffla Nayanka. Je suis la plus avancée. Je vais continuer en rampant doucement. Fais moi passer le sac ! - Tu n’y penses pas ! S’écria Alexandra. Nayanka ! Ce n’est pas sérieux ! Tu peux à peine parler ! - Tu as une autre solution ? Je ne partirais pas avant de savoir ! Vous deviez reculer un peu pour récupérer quelques forces au cas ou l’aurait besoin de vous pour le retour. - On peut t’attacher une corde à la taille, mais elle va beaucoup te gêner. La poigné du sac me brûle la main ! - Attache la corde à ta ceinture en cuir... je pense que je supporterais mieux la ceinture. Lentement, sans mouvement brusque, Nayanka fixa la ceinture à sa taille. Visiblement, le contact était très désagréable. Kimemia et Alexandra reculèrent d’une vingtaine de mètres. Kimemia put même se lever pour enrouler la corde correctement. Nayanka entama sa lente progression. La jeune fille prenait soit de ne pas forcer sur ses jambes. Elle avançait en gracieuses ondulations du corps. En gémissant de plus en plus fort, elle atteignit le fait de la gorge. Elle poussa un affreux hurlement de plaisir et bascula de l’autre coté. La corde que tenait Kimemia se tendit brusquement. Il laissa filer quelques mètres, peut-être trois ou quatre. Il regarda Alexandra, interdit. - Il doit y avoir un trou, dit-elle en haussant les épaules. - On ne l’entend plus crier ! Nayanka ne pouvait pas crier. Elle avait perdu conscience. Elle gisait sur le tas de petites pierres bleues dont la cuvette était tapissée. L’épouvantable vague de jouissance qui l’avait submergé avait eu raison de sa résistance. Seuls les spasmes de son ventre montraient que la jeune fille était encore en vie. Kimemia était plus en plus inquiet. Ça faisait vingt bonnes minutes que Nayanka n’avait fait aucun bruit. La corde ne bougeait pas. - Tu crois qu’on devait la ramener, demanda-t-il ? - Laisse-lui encore quelques minutes... - Mais on ne l’entend plus, je... Un hurlement dément déchira le silence et résonna dans la gorge. Nayanka venait de se réveiller. La jouissance était intolérable ! Elle devait quitter cet endroit, sinon, sa raison ne résisterait pas ! Ainsi, c’était ces pierres bleues qui dispensaient le plaisir... Et quel plaisir ! Les orgasmes qu’elle avait connus jusqu’à maintenant, même le dernier, n’étaient que des simulacres d’orgasme à côté de ce qu’elle ressentait maintenant. Comment interpréter son état actuel ? Toutes ses valeurs étaient chamboulées. Un orgasme, ça a un début et une fin ! Là, il y avait la jouissance, c’est tout, une jouissance atroce et ininterrompue. Elle n’avait plus envie de bouger. Il était d’ailleurs inutile de bouger pour augmenter un orgasme déjà à son paroxysme. Seulement, une petite voix lui disait que si elle ne bougeait pas maintenant, elle ne pourrait plus jamais le faire. Elle allait mourir là, certes de la plus agréable des façons qui soient, mais elle allait mourir ! Elle banda toute la volonté qui lui restait pour ouvrir le sac, prendre les boites et y mettre les cailloux bleus. Chaque geste était un affreux et délicieux supplice. Elle mit plus d’un quart d’heure pour emplir les boites et les remettre dans le sac et plus de 10 minutes pour attacher le sac à la corde. Ses gestes étaient de plus en plus maladroit. Bouger les doigts demandait un effort prodigieux de concentration. L’envie de se lécher les pieds devenait intolérable. Elle sentait ses forces l’abandonner. Il fallait qu’elle sorte d’ici, maintenant ! Elle utilisa ses dernières ressources pour tirer sur la corde. Kimemia sursauta. C’était le signal. Il commença à tirer. Il recula un peu pour pouvoir forcer sans risquer de déclencher un orgasme. Alexandra attrapa la corde et tira avec lui. Le corps inanimé de Nayanka apparu. Il fallut moins d’une minute pour ramener la jeune fille. Nayanka dormit pendant 24 heures. Kimemia fit l’inventaire du sac, mais n’osa pas ouvrir les boites. Alexandra était remonté un peu vers le bout de la gorge pour augmenter un peu l’intensité du plaisir. Elle léchait régulièrement ses pieds nus. Par moments, elle semblait ne plus pouvoir s’en détacher. Kimemia était préoccupé par l’état de Nayanka Elle ne rouvrit les yeux qu’au milieu de la nuit suivante. Elle eut du mal à raconter ce qu’elle avait vécu. Les mots semblaient lui manquer comme si notre vocabulaire ne comprenait pas de mots assez forts. Et Oui, c’était des pierres qui diffusaient les ondes responsables de la jouissance ! Comment ? C’était un mystère ! Comment étaient-elles arrivées là ? Une météorique ? - Si je comprends bien, demanda Alexandra, si j’ouvre une boite, je me mets à jouir immédiatement ? - Si tu ouvres une boite, nous nous mettons à jouir tous les trois, rectifia Nayanka. - Alors, ça veut dire que l’on peut revenir en ville et continuer à profiter de leurs bienfaits. - Tout à fait, mais je crois que le concepteur des boîtes avait une autre idée... - Ha ? - Pourquoi les couvercles des boîtes se compose-t-il de plusieurs couches isolantes que l’on peut manœuvrer séparément ? - C’est une excellente question, en effet. - J’ai ma petite idée, là dessus. - Tu as rempli toutes les boîtes ? - Oui ! Toutes ! Je ne suis pas sûre d’être capable de retourner là-bas sans perdre la raison. - C’est sans doute ce qui vaut son nom à cette gorge... la gorge des damnés... - Tu as peut-être raison... En attendant, pour mettre mon idée à exécution, il faut que nous redescendions un peu, jusqu’à temps de ne plus ressentir aucun plaisir... Ils redescendirent jusqu’à l’endroit ou ils avaient du quitter leurs vêtements. - Je pense que là, ce sera très bien, déclara Nayanka. Elle sortit une des plus petites boites du sac. - Il me fait un ou une volontaire, dit-elle. - Moi, s’écria Alexandra immédiatement. - Je m’en doutais, s’exclama Nayanka en riant. - Alors, allonge-toi ! Alexandra s’allongea sur une grand pierre plate, chauffée par le soleil du petit matin. Nayanka s’avança avec la petite boite. - Tu vas l’ouvrir ? Demanda-t-elle. - Pas exactement, tu va voir... Nayanka posa la boîte sur le ventre d’Alexandra. Elle manipula avec précaution une des 6 disques isolants qui fermaient la boîte. - Tu sens quelques choses ? - Non, à part une grosse envie de me lécher les pieds, mais ça, ce n’est pas nouveau ! Sans attendre, Nayanka fit glisser un deuxième disque. Là, le visage d’Alexandra se déforma légèrement. - J’avais raison, s’écria Nayanka. Alors ? - C’est très doux, mais ça me donne encore plus envie de lécher mes pieds ! C’est comme quand l’orgasme commence à monter... Mais c’est stable. - Encore un disque ? - Bien sûr ! Nayanka fit glisser encore un disque. Le visage d’Alexandra se déforma complètement. La jeune fille haletait au rythme des crispations qui secouaient son ventre. Elle articula difficilement. - Je vais jouir ! C’est horriblement bon ! Ça me brûle délicieusement le ventre. Nayanka glissa le disque dans l’autre sens, insolant un peu plus la pierre bleue. - C’est mieux comme ça ? - C’est beaucoup moins bien, mais je suppose que c’est plus raisonnable... - Tu peux bouger normalement ? - Je crois, oui. Nayanka prit une main d’Alexandra et la força à tenir la boîte. - Le problème, c’est que ton ancêtre n’a pas prévu de fixation... Il faudrait bricoler une sorte de ceinture... Kimemia sembla se réveiller. - Il n’y a que sur le ventre que ça marche ? - Ça, je n’en sais rien. Il suffit d’essayer ! Alexandra déplaça la boîte vers sa poitrine - Ça ne change rien... Elle fit glisser la boite vers son visage... - C’est un peu plus fort, là. La boite était en plein milieu de son front. Elle fit glisser la boite sur ses bras, puis sur ses jambes et marqua une crispation supplémentaire en arrivant aux pieds, à partir de la cheville. Kimemia jubilait. - Si on arrive à réduire la taille de la boite, on pourra la porter n’importe où ! Mais ça ne sert pas à grand chose, finalement... Il faut être nu pour s’en servir... Soudain, Alexandra se plia en deux. Sans lâcher, la précieusement boite, elle se mit à lécher ses pieds nus avec avidité. Elle tenait l’écrin plaqué sur la plante de son pied nu et poussait des cris de plaisir. Nayanka ne put réfréner son envie. Elle se saisit du pied nu libre d’Alexandra et se mit à le mordiller. Seul Kimemia resta stoïque, quoi que pas tout à fait. Son sexe était dressé ! Ils décidèrent de rejoindre la civilisation sans attendre. La descente fut beaucoup plus aisée que la montée. Sans se concerter, aucun d’eux ne s’était rhabillé. Malgré l’absence du rayonnement des pierres, Nayanka et Alexandra avaient léché plusieurs fois leurs pieds nus. Kimemia s’était laissé entraîner une seule fois. Cela posait quand même un problème... - C’est curieux, non ? On ne sent plus rien du tout, et pourtant, l’envie de pieds nus ne disparaît pas, s’inquiéta Alexandra. - Tant mieux, non ? Moi, le plaisir commence à me manquer énormément. J’ai hâte d’être à la voiture pour me coller un boite sur le ventre ! - Alexandra a raison, Nayanka. Ça veut dire que certains effets sont... permanent... La voiture n’avait pas bougé. Une journée de moins pour descendre que pour monter. Kimemia venait de se rhabiller, Alexandra en faisait autant. Nayanka poussa un cri de douleur quand elle essaya d’enfiler un tee-shirt. Elle jeta rageusement le tee-shirt au loin et recula. - Qu’est ce qui t’arrive ? S’inquiéta Kimemia. - Je... Je me suis brûlé ! Soucieux, Kimemia s’approcha de la jeune fille avec une serviette. Il en posa un bout sur l’avant bras de Nayanka. Elle sursauta violemment et poussa un autre cri de douleur. Il répéta l’opération sur presque toutes les parties du corps, avec le même résultat. Nayanka ne pouvait plus s’habiller. Alexandra choisit se moment précis pour annoncer. - Je ne voudrais pas en rajouter, mais j’ai le même genre de problème avec mes chaussures... Ha ! je dois avoir une paire de tongues dans la voiture ! Elle fourragea un moment at revint avec des tongues qu’elle enfila immédiatement. - Ça va ! ça me gêne un peu, mais ça va ! Nayanka ne réalisait pas. Elle ne pouvait plus s’habiller ! Refusant de céder à la panique, elle réfléchit. C’était la seule à être resté très longtemps exposée au rayonnement direct des pierres bleues. L’effet était-il définitif ? Elle aurait du être catastrophée, paniquée, mais elle lui de ça, elle s’assit confortablement, le dos appuyé à une roue de la voiture avec un petit sourire. Kimemia explosa. - Mais tu ne te rends pas compte, Nayanka ! Tu es nue, peut-être définitivement ! Et c’est tout l’effet que ça te fait ! - Ben oui ! Je sais ! Mais qu’est ce que tu veux, je suis tellement bien nue, que je n’arrive même pas à me faire à l’idée de m’habiller ! - Mais c’est dramatique ! Comment va-t-on rentrer à Méru ? - Ben, en voiture, non ? Si j’arrive à m’asseoir sur la banquette ! - Avec toi nue dedans ? - Ben oui ! - Alexandra, dit quelque chose ! Il faut que l’on trouve une solution ! Il faut qu’elle s’habille ! - Je sais, Kimemia, mais je crois que je comprends ce qu’elle ressent. Je n’ai qu’une envie, c’est de quitter ces foutues tongues qui me gênent ! D’ailleurs, je le remettrais que cela sera strictement nécessaire, termina-t-elle en s’en débarrassant prestement. - OK ! OK ! Il y a quand même une différence entre marcher pieds nus et complètement nue ! - On ne peut pas la laisser sur le bord de la route ! Nayanka se leva nerveusement et se dirigea vers le sac qui contenait les pierres. Elle trépigna quand elle s’aperçut qu’elle ne pouvait pas fouiller dans le sac. - Qu’est ce que tu veux ? Demanda Kimemia, presque méchamment. - Une boite ! - Sûrement pas ! La situation est déjà assez dramatique comme ça ! Tu ne comprends pas, Nayanka ! Tu es ce que les villageois appelle une damnée ! - Peut-être, je m’en fou ! Mais une damnée en manque ! J’en ai besoin ! j’en crève d’envie depuis ce matin ! - Non ! Cria Kimemia. Alexandra s’approcha du sac et en sortit un boîte qu’elle tendit pas Nayanka. La jeune fille s’en empara et retourna s’asseoir contre la voiture. Elle plaqua la boîte sur son ventre et fit glisser les disques fébrilement. Elle tomba rapidement dans une sorte d’extase, un rictus de plaisir au coin des lèvres. Alexandra la rejoignit. Elle aida la jeune fille à s’asseoir dans la position du lotus, les talons sur le ventre et eut une surprise de taille. Dès le premier contact ave la peau de Nayanka, elle ressentit une vive brûlure sur tout le corps et du se déshabiller pour continuer. Elle se serra contre elle et sentit le plaisir envahir douvement son ventre. Le rayonnement inconnu émanant des pierres était capable de passer d’un corps à l’autre par simple contact. Kimemia explosa. - Vous êtes complètement folle toutes les deux.

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