Indigo

De Lexique du Daingue
Aller à la navigation Aller à la recherche

Jenny.[modifier]

On ne faisait certainement plus de filles comme Jenny ! Un modèle de sérieux ! Depuis plusieurs années qu’elles se connaissaient, jamais Marjorie n’avait vu Jenny sortir le soir, ni même accepter une invitation quelle qu’elle soit ! Elle s’arrangeait toujours pour trouver une excellente raison pour ne pas participer aux diverses sorties et événements qui peuplaient la vie universitaire. Pourtant, Jenny ne pouvait pas ne pas avoir compris la teneur des avances qu’elle lui faisait depuis plusieurs mois ! Curieusement, ces avances ne semblaient pas lui déplaire… Pas du tout, même. Plusieurs fois, elle avait senti les défenses de la jeune fille faiblir, mais au dernier moment, elle se ravisait et trouvait une excuse ! Jenny était une exception à plus d’un égard. Par exemple, elle était la seule à ne pas dormir sur le campus. Elle vivait avec sa sœur dans une propriété à l’autre bout de la ville. Sa sœur la déposait tous les matins et l’attendait à la fin des cours. Avant l’université, dans leur petite ville de province, c’était la mère de Jenny qui assurait cette mission. Jamais elle ne l’avait vu en retard ! La seule chose qui avait changé au cours de toutes ces années, c’était la manière dont Jenny se chaussait ! Quand elles étaient ensemble au lycée, Jenny portait toujours de grosses chaussures, genre brodequin, d’un esthétisme discutable. Elle s’était assez moquée de Jenny, qui même au cœur de l’été ne quittait jamais ces affreux godillots ! Il faut croire que ces moqueries avaient porté leur fruit… Un peu trop, même ! C’était maintenant l’inverse ! Jenny était pratiquement pieds nus, enfin presque, été comme hiver ! Jenny et ses éternelles sandales ! Jamais ni bas, ni chaussettes ! Quand elle lui avait fait la remarque, elle avait haussé les épaules et répondu : « Je ne peux pas faire autrement » Quand elle avait demandé des précisions, Jenny avait rapidement noyé le poisson et disant qu’elle se sentait bien comme cela et que de toute façon, ses pieds n’étaient pas un sujet de conversation passionnant.

Cyclone.[modifier]

Les cyclones dans cette région n’ont rien d’exceptionnel, mais celui ci avait dépassé ce à quoi nous étions habitués. Le vent s’était brusquement levé en milieu d’après midi et avait soufflé à plus de 200 kilomètres/heure. Quelques tuiles des bâtiments universitaires s’étaient envolées, mais rien de bien grave. Par contre, plus d’électricité et plus de téléphone. Tous les étudiants du cours d’histoire étaient rassemblés à la cafétéria du campus autour d’un vieux poste de radio, écoutant les nouvelles. Elles n’étaient guère réjouissantes ! L’électricité et le téléphone ne seraient pas rétablis avant plusieurs jours. Mais il y avait beaucoup plus grave ! La route avait été littéralement emportée par un torrent de boue et la ville était coupée du monde. Bien sûr, le ravitaillement serait assuré par hélicoptère, mais nombre de leurs professeurs, enseignant dans d’autres universités du pays ne pourraient pas assurer leurs cours pendant plusieurs jours ! Pas si grave que cela finalement ! Ça leur ferait un peu de répit ! C’est pour cette raison que Marjorie fut surprise de la réaction de Jenny. Elle la regardait, comme elle avait prit l’habitude de le faire trop souvent et cela nuisait à sa concentration pendant les cours, quand elle avait vu le visage de la jeune fille se décomposer. Elle était devenue d’une pâleur singulière et ses lèvres s’étaient mise à trembler. Le recteur de l’université décida de neutraliser les cours des trois prochains jours. En effet, le nombre de professeurs et de surveillants était insuffisant pour assurer les cours. Il invita les étudiants à en profiter pour réviser en vu des prochains examens. La nouvelle fut bien accueillie par tout le monde, mais visiblement pas par Jenny ! Incompréhensible, car Jenny était la seule fille de la promotion à habiter si près de l’université. Cela lui faisait trois jours de vacances. Aussitôt après cette annonce, Jenny avait fait le tour de ses camarades en quête d’un portable en état de marche. Elle avait passé quelques minutes au téléphone et quand elle avait coupé la communication, son visage était encore plus terreur qu’avant ! Elle s’isola dans un coin de la salle, appuyée le dos au mur, la tête dans les mains. Marjorie s’approcha doucement. « Tu as des nouvelles de ta sœur ? Il ne lui est rien arrivé de grave pendant la tempête ? » « Non. Elle va bien, mais elle est bloquée à la ville et pour plusieurs jours, j’en ai peur. J’avais espéré qu’elle était passée avant le cyclone… » « Alors, pourquoi te met tu dans un état pareil ? Ce n’est pas dramatique ! » « Tu ne peux pas comprendre… » « Je ne demande que cela… Et tu le sais, n’est ce pas ? » Jenny avait alors relevé la tête et elle l’avait regardé comme si c’était la première fois. Marjorie remarqua que ses traits s’étaient imperceptiblement détendus. « Je ne sais plus ou j’en suis… » Intérieurement, Marjorie jubilait. Elle sentait Jenny en position de faiblesse et c’est ce qu’elle attendait depuis des années. Le verni commençait à s’écailler et elle entendait bien en profiter. Elle ne savait pas encore pourquoi, mais une faille était en train de s’ouvrir dans les défenses de la jeune fille et elle avait bien l’intention de s’y engouffrer. « Si tu commençais par le début… Depuis que je te connais, je ne sais pratiquement rien de toi ni de ta vie ! » « C’est que… Ce n’est pas facile à dire… Je… Enfin, est ce que tu veux venir à la maison ce soir ? Je t’expliquerais tout… De toute façon, tu le verras bien ! » « Ton secret est si inavouable ? » Pour toute réponse, Jenny lui posa un doigt sur les lèvres en disant. « Pas ici… Ce soir. » Marjorie prit la main de Jenny entre les siennes et la maintint un moment sur ses lèvres en la regardant dans les yeux. Jenny ne fit aucun geste pour se dégager. Marjorie n’insista pas ! Dans moins d’une heure, elle pénétrait dans l’intimité de Jenny. Elle attendait cela depuis si longtemps qu’elle n’était plus à quelques minutes près.

Intimité.[modifier]

Marjorie tenait Jenny par le bras. Elles marchaient depuis 10 minutes, et Jenny n’avait pas encore desserré les dents. Les dégâts du cyclone étaient impressionnants. Les tennis de Marjorie étaient couverts de boue et elle avait les pieds trempés. Les pieds nus de Jenny, avec la faible protection de ses sandales, paraissaient venir d’être déterrés, mais cela ne semblait pas gêner la jeune fille. Elle ne faisait rien pour éviter les flaques d’eau boueuses. Jenny poussa la lourde porte de la propriété et s’effaça pour laisser entrer Marjorie. Le parc ne semblait pas avoir trop souffert. Le sol était jonché de débris de branches et de feuilles, mais aucun des grands arbres n’avait été déraciné. Un volet était sur le sol, devant la porte d’entrée, un autre pendait sur la façade. Jenny déverrouilla la porte et entra. Jenny se débarrassa de ses sandales. « Je vais prendre une douche. Installe toi… Il ne reste quelques heures », dit-elle en souriant. Marjorie fit le tour de la maison. Le mobilier était plutôt moderne. La plupart des pièces étaient visiblement inoccupées. En sortant par la porte de la cuisine, elle découvrit un petit chalet dans le fond d’un petit verger. Elle en poussa la porte, étonnée de la trouver ouverte. Il n’y avait rien dans le chalet. Sol nu, murs nus, aucune décoration. Elle ne s’y attarda pas et rejoignit la cuisine. Jenny l’y attendait, une tasse de café fumante à la main. « Tu en veux un ? » « Avec plaisir. » « Je vois que tu as visité ! » « Quoi ? Ha ! Le petit chalet ! Oui. Il n’y a rien dedans. » « C’est pourtant là que nous allons passer la soirée ! » s’exclama-t-elle en riant « Tu n’es pas sérieuse ! Pourquoi ne pas rester dans la maison ? » « Je vais t’expliquer pourquoi, mais je crois que tu devrais t’asseoir pour entre ça. Nous allons en profiter pour manger un morceau » Jenny prépara un repas léger, sans rien dire. Marjorie ne tenait plus ! « Alors, tu le fais exprès ! Tu ménages tes effets ? » « Non ! Mais je ne sais pas comment commencer… Oui, je sais ce que tu vas dire, commence par le début… Ce n’est pas si simple ! » « Tu n’as pas confiance en moi ? » « Bien sûr que si ! Sinon tu ne serais pas ici ! Voilà, je suis malade, Marjorie, je suis constamment sous calmant. Ma sœur est partie ce matin pour aller chercher ce calmant. J’ai pris le dernier ce matin. » « Pourquoi tu ne vas pas dans une pharmacie ou voir un médecin ? » « Parce que ce médicament n’est pas commercialisé. Il y a longtemps que les calmants ordinaires ne me font plus rien… et même celui là commence à donner des signes de faiblesse ! » « Mais qu’est ce que tu as de si grave ! Depuis que je te connais, et ce n’est pas d’hier, je ne t’ai jamais vu avec un rhume ! Aujourd’hui, tu m’annonces que tu es très malade » « Marjorie, je suis épileptique. L’épilepsie est… » « S’il te plait, je sais ce qu’est l’épilepsie ! Ne me prends pas pour une idiote ! » « Tais toi et écoute-moi ! Tu n’as aucune idée de la forme d’épilepsie qui me frappe. C’est une forme extrêmement rare ! Je crois que nous ne sommes pas plus d’une dizaine dans le monde ! » « Alors, tu vas t’écrouler et être prise de convulsions… tu veux que je te surveille, c’est bien cela ? » « Que tu me surveilles, oui… mais ne t’inquiète pas, je ne perds jamais conscience et je me souviens de toutes les crises. Quant à gigoter, je dois avouer qu’en effet, je bouge généralement beaucoup ! » « Si tu arrêtais de parler par énigme et me disais franchement ce qui va t’arriver ? » « Je vais essayer… ce n’est pas si facile ! Bon ! Pour la plupart des gens, les crises d’épilepsie consistent en une convulsion généralisée à deux phases. Durant la phase tonique, la personne perd connaissance et s'effondre, puis elle se raidit. Pendant la phase clonique, les membres sont saisis de secousses successives. Après la crise, la personne reprend conscience lentement et ne se souvient de rien  ! » « c’est ce que j’aurais dit, peut être avec moins de précisions » « Pour moi, ce n’est pas du tout cela ! C’est à la fois moins grave, mais plus, comment dire, définitif… » « Voilà que tu recommences à parler par énigmes ! » « Non ! J’essaye seulement d’être précise ! Chez moi, les crises sont caractérisées par une sensation étrange ou inhabituelle, par exemple, une odeur ou une anomalie visuelle. Ce type de crises peut se manifester par un mouvement soudain ou une impatience musculaire, une distorsion auditive ou visuelle, des dérangements d'estomac, une sensation soudaine de peur, mais la conscience est toujours préservée . » « Tu vois des éléphants roses traverser la cuisine ? » « Tu n’es pas drôle, tu sais ! » « Excuse-moi, c’est de ta faute aussi ! Tu n’en finis pas ! » « Bon ! J’y viens. Il y a seulement quelques personnes qui savent. Ma mère, ma sœur, et quelques médecins, naturellement. Voilà, et bien, cette sensation étrange ou inhabituelle se traduit pour moi par heu… un… un orgasme involontaire… voilà ! Tu connais mon secret ! Ne me regarde pas comme cela ! Ce n’est pas si sympathique que ça en a l’air  ! » « Enfin ! Tu es en train de me dire que quand tu ne prends pas ton traitement, tu te mets à jouir ! J’ai du mal à croire que ça te fait peur ! » « Je te mentirai si je te disais que ce n’est pas très, très agréable. Il n’y a pas que cela. Je… Je suis obligée de me déshabiller entièrement… je ne supporte plus mes vêtements. » « Pour être franche, moi aussi je préfère être nue quand je fais l’amour ! » « Oui, mais tu n’y es pas obligé ! Moi oui ! De plus, si je reste trop longtemps sans traitement, cette nudité risque de devenir permanente ! Là, je vais rester nue trois jours ! J’ai déjà du mal à mettre des sandales ! » « Alors c’est pour cela que tu te trimbales pratiquement pieds nus, été comme hivers ! Quand nous étions au lycée, tu n’avais pas ce problème ! Je me souviens encore de tes affreuses chaussures ! » « Tu m’as assez charrié avec ça ! » Dit-elle en riant, avant de redevenir sérieuse. « Je… Je m’autorise l’arrêt du traitement 2 à trois fois par an… mais c’est suffisant pour que la nudité progresse lentement. » « Pourquoi as-tu besoin de moi aujourd’hui ? Ne te méprends pas ! J’en suis très flattée et… Heureuse. Je pense que tu sais exactement pourquoi » « Bien sûr, et c’est pour cette raison que tu es là ! Je sais que tu aimes les femmes, et moi en particuliers. Si tu savais le nombre de fois ou j’ai été tenté de te faire participer à mes… crises ! » « Pourquoi ne me l’as-tu pas dit plus tôt… toutes ces années ! » « Je n’ai jamais osé ! Depuis des années on m’a apprit à le cacher. Ma mère ne veut même plus en entendre parler. Elle me demande juste de temps en temps si je prends régulièrement mon traitement, sans jamais, au grand jamais prononcer le mot crise ou orgasme ou quoi que ce soit qui puisse rappeler ma maladie ! » « Cela ne répond pas à ma question. Pourquoi as-tu besoin de moi ? » « Je… Je n’ai jamais fait cela seule depuis des années… » « Avec qui alors ? Je ne comprends pas ! » « Ce n’est pourtant pas difficile à deviner ! » « Ta… Ta sœur ! C’est cela ? » « Oui… Mais ce n’est pas ce que tu crois ! Un autre lien nous uni, lié à cette maladie, je ne peux pas prétendre le contraire… mais tu comprendras tout à l’heure… Je vais devoir me déshabiller. Le tissu commence à me gêner. J’aurais du prendre le médicament depuis plus d’une heure et mon sang ne contient plus assez de produit pour être efficace. » Jenny se leva et défit la ceinture du peignoir qui tomba sur le sol. Elle en dégagea vivement les pieds en faisant une grimace, comme si le tissu l’avait brûlé. Marjorie contenait difficilement son excitation. Elle se leva, s’approcha de Jenny et passa ses bras autour de sa taille. La jeune fille la repoussa presque brutalement. « Il faudrait savoir ce que tu veux ! » S’exclama Marjorie, en colère. « Tu ne comprends pas ! Si je ne peux pas supporter mes vêtements, ce n’est pas pour supporter ceux des autres ! Si tu veux rester près de moi, tu vas devoir être aussi nue que moi ! » Sans même répondre, Marjorie ôta tous ses vêtements en un temps record. Elle enlaça de nouveau Jenny qui cette fois répondit fermement à son étreinte. Toujours enlacées, elles prirent la direction du chalet.

Crises.[modifier]

Elle s’était installée sur une sorte de canapé en bois que Marjorie n’avait pas remarqué lors de sa première visite. C’était une planche de chêne profilée qui épousait parfaitement le corps de la jeune fille. Elle s’y tenait allongée, les mains posées sur le ventre. Marjorie s’assit sur le bord. « Où as-tu déniché ce meuble bizarre ? » « Nous l’avons commandé à un menuisier. C’est du sur mesure ! » « Nous ? » « Avec ma sœur ! » « N’est-elle pas sensée surveiller que tu prends régulièrement ton traitement ? » « En théorie, et pour ma mère, oui. Mais en fait, si je l’écoutais, j’y ferais beaucoup plus d’entorses. » « Quel bénéfice en tire ta sœur puisque tu m’as dit que vous ne faisiez pas l’amour ? Quel intérêt y trouve-t-elle ? » « Mes pieds. » « Tes… Tes pieds ? » « Ça aussi, je n’y ni facile à comprendre ni à expliquer ! Je sens que je vais encore y passer un bon moment ! » « Si tu évites de te perdre dans des explications compliquées et si tu vas directement au fait, cela peut aller très vite ! » « OK ! J’y vais directement ! Kelly est fétichiste des pieds ! Le fétichisme est… » « Stop ! Je sais ce qu’est le fétichisme ! J’avais un copain qui adorait me lécher les pieds… C’est d’ailleurs la seule chose que je le laissais faire ! Pour dire que ce n’est pas extraordinaire. » « De la façon dont elle le vit, oui ! C’est une véritable obsession pour elle… comme pour moi… » « Parce que toi aussi tu aimes les pieds nus ? Alors quand vous êtes ensemble, vous… Vous vous léchez les pieds ? » « Oui ! » « Mais pourquoi insiste-t-elle pour que tu ne prennes pas ton traitement dans ce cas ! » « Cela, cela l’excite de le faire pendant que j’ai une crise » « En parlant de crise, quand vas-tu en avoir une ? » « Je n’ai aucun moyen de le savoir… Dans une heure, dix minutes, quelques secondes, je ne sais pas. » « Que faut-il que je fasse quand cela arrivera ? » « Tu peux juste rester là ou me serrer dans tes bras… » « Je choisis la deuxième solution ! » « Je n’en doutais un peu, figure-toi ! J’ai un peu peur, tu sais » « Je ne comprends pas ! Tu dis toi-même que tu suspends le traitement plusieurs fois par ans ! » « Pour quelques heures, le temps d’avoir une ou deux crises… là, c’est pour trois jours ! » « Et tu crains quoi exactement ? » « Ce qui est pratiquement certain, c’est que je ne remettrai jamais de chaussures » « Comment peux-tu en être si certaine ! » « C’est que… » Le regard de jenny devint fixe. Sa respiration s’accéléra. Ses mains se crispèrent sur son ventre. Marjorie mit quelques secondes à réagir. Le moment qu’elle attendait depuis si longtemps était enfin arrivé et elle perdait du temps ! Alors qu’elle s’allongeait sur Jenny, le corps, de la jeune fille, fut secoué de convulsions violentes. Elle dut s’agripper à Jenny pour ne pas être projeté hors du sofa improvisé. Il était cependant évident de ces contractions n’avaient rien des troubles classiques des épileptiques. Les spasmes prenaient visiblement leur source dans le ventre de la jeune fille et leur fréquence correspondait bien au rythme d’un orgasme. Puis, Jenny se mit à crier et ses cris n’avaient vraiment rien de cris de douleur ! Le corps de Jenny se tordait de plaisir sous elle et exacerbait son excitation. Elle s’était attendue à quelques choses d’assez particuliers, mais cela dépassait largement tout ce qu’elle s’était imaginé. Elle dut maintenir les jambes de la jeune fille avec ses cuisses pour ne pas tomber du canapé. Chaque soubresaut du bassin de Jenny se répercutait directement sur son sexe, par le biais des cuisses de la jeune fille. Elle sentait son propre contrôle lui échapper. Elle articula tout haut : « Merde, elle va réussir à me faire jouir ! » Elle perdait la notion du temps. Elle sentait le plaisir s’insinuer peu à peu dans son ventre ! Elle en aurait voulu à Jenny si elle s’était brusquement arrêtée ! Son propre orgasme explosa au rythme des mouvements de Jenny et elle se mit à crier en même temps qu’elle. Sa jouissance s’éteignit comme les oscillations de Jenny se modéraient. Quand la jeune fille ne bougea plus, elle dégagea ses jambes et resta allongée tout contre elle. Elle semblait dormir. Marjorie se leva sur un coude et posa doucement ses lèvres sur un sein puis, sur l’autre. Jenny entrouvrit les yeux. « Je suis rincée ! j’ai envie de dormir… Mais ne t’inquiète pas… c’est très fatigant et je m’écroule souvent après… » « Je comprends sans mal ! Tu as jouis pendant plus de cinq minutes, au moins ! » « C’est à peu près la durée habituelle juste après l’arrêt du traitement… cela va légèrement augmenter pour les prochaines crises… » « Ce n’est pas possible ! En tout cas, je comprends maintenant pourquoi ta sœur attend avec impatience tes crises ! Même si je n’ai aucune attirance particulière pour les pieds nus ! » « Cela ne t’a pas empêché de prendre ton pied », répliqua Jenny avec un sourire espiègle. « Tu t’es aperçu de ça » dit doucement Marjorie en rougissant. « Je t’avais bien dit que je ne perdais pas une miette de ce que je sentais ! Et puis, je suis plutôt heureuse que tu y aies trouvé ton compte » « Pas autant que toi… Tu sais, Jenny, j’ai d’abord été surpris, puis emballée, maintenant, je suis carrément jalouse ! » « Jalouse ! » « Mais tu ne te rends pas compte de la chance que tu as ! Je ne sais pas ce que je donnerai pour un orgasme comme le tien et crois bien que c’est le cas de 90% des femmes et même des hommes ! Je ne comprends vraiment pas comment tu n’as pas conscience de cette veine ! » « On me rabâche depuis des années que c’est mal et qu’il faut que je prenne régulièrement mon traitement… Et puis, il y a le prix à payer ! » « Quel prix, de quoi parles-tu ? » « De la nudité ! je ne suis pas la seule à être atteinte de cette curieuse forme d’épilepsie ! Il y a un cas en inde, une fille d’une vingtaine d’années qui est entièrement et définitivement nue ! Sa famille l’a caché pendant trop longtemps et les calmants n’ont plus aucun effet sur elle ! C’est ce qui m’attend dans quelques mois ou quelques années ! » « Et alors ! Très franchement, je suis prête à rester nue le reste de ma vie pour des orgasmes comme les tiens ! » « Tu es sérieuse ? » « Je n’ai jamais été aussi sérieuse ! » « Dire que je pensais que tu trouverais cette jouissance un peu répugnante… » « Ta vision de la réalité est vraiment déformée ! je trouve cela très excitant au contraire ! Tu sais pourquoi, enfin, ce qui provoque ses crises, d’un point de vue médical ? » « Une artère qui appuie sur le lobe temporal gauche, je crois… ce n’est pas opérable. » « Ça ne donne une idée ! » « Que veux-tu dire ? » « Rien pour l’instant, mais je t’en parlerais plus tard… Ta première crise remonte à quand ? » « Tu ne vas sans doute pas me croire… » « Tu sais, depuis ce soir, je crois que plus grand chose ne peut m’étonner ! » « J’avais. J’avais 6 ans, à peu près… » « Mon dieu ! Comment as-tu vécu cela ? » « Comme aujourd’hui, je crois. Ma mère était en train de me faire prendre mon bain quand c’est parti ! Elle m’a sorti de la baignoire et j’ai continué à me tordre sur le carrelage de la salle de bain ! Les urgences, bien sûr, électroencéphalogramme. Ils ont trouvé tout de suite! J’ai quand même fait une deuxième crise avant le début du traitement. » « Et après ? Les crises suivantes ? » « Ho ! C’est à cause de ma sœur ! Je devais avoir 14 ans. » « Comment ! Tu n’as pas eu de crises entre deux ? Incroyable ! » « On voit que tu connais mal ma mère ! Elle me donnait elle-même les comprimés et s’assurait que je les avalais correctement ! » « C’est pour cela que tu n’avais jamais le droit de sortir… J’avais imaginé tout un tas de chose, mais pas ça, évidemment. » « Puis ma mère à été obligé de s’absenter pendant quelques jours. Elle a confié cette mission à ma sœur. Elle avait 18 ans mais se souvenait parfaitement de ma première crise. Si les calmants empêchent la crise de se déclencher, ils sont sans effet sur l’attrait que j’ai pour les pieds nus. Kelly est comme moi pour les pieds, peut-être pire… Comme nous couchions dans la même chambre, elle n’a pas pu me cacher bien longtemps ce qu’elle faisait le soir dans son lit. » « Et qu’est ce qu’elle faisait ? » « Tu le fais exprès ? Elle se léchait les pieds ! Un jour, je me suis levée et j’ai brusquement enlevé les couvertures. Elle était nue. Elle m’a regardé un moment puis, elle a continué à le faire devant moi ! Alors, je me suis assise à ses cotés et j’ai fais la même chose. Depuis ce jours, nous l’avons fait ouvertement, entre nous, naturellement, car si ma mère nous était tombé dessus, ça aurait été le drame ! Quelques jours après, elle est venue dans mon lit et s’est mise à me lécher les pieds… » « Et vous faites cela depuis combien de temps ? » « Ho ! Une dizaine d’années, maintenant ! Pour finir, quand ma mère est partie, elle m’a volontairement privé de mes comprimés pendant une journée complète ! Elle guettait mes crises pour me lécher les pieds… Depuis, elle me pousse sans cesse à « oublier » mon traitement ! Nous en avons un peu abusé au début, je dois l’avouer. C’est pour cette raison que je ne peux presque plus mettre de chaussures… A près ces trois jours, j’ai bien peur qu’il faille supprimer le mot presque ! » Jenny prononça les dernières paroles avec difficulté, les yeux fermés. Marjorie n’eut pas le cœur de la réveiller et la laissa tranquille, même si elle avait encore des milliers de questions à lui poser !

Découverte.[modifier]

Jenny dormit pendant plus de cinq heures, Marjorie toujours lovée contre elle. Quand elle ouvrit les yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel. Dès qu’elle bougea, Marjorie sursauta et s’assit. « Ho ! Je me suis endormie aussi ! » « J’ai du te saouler avec mes histoires », dit-elle en souriant « Idiote ! » Répliqua Marjorie en ébouriffant les cheveux de Jenny. Elle reprit. « Tu ne m’as pas raconté la moitié de ce que je veux savoir ! » « Je n’ai plus grand chose à dire ! Tu as tout vu ou presque. Je suis même très étonnée que tu aies pris les choses si bien. » « Je trouve tout cela si fascinant… Et excitant ! Pourquoi voudrais-tu que je le prenne mal ? Je suis plutôt flattée que tu m’aies fait confiance ! » « C’est qu’on m’a tellement répété que ce que j’avais était honteux et qu’il fallait en parler à personne ! » « C’est complètement idiot ! On n’est plus au moyen age ! A attendant, j’ai faim ! Je vais jusqu’à la cuisine préparer le petit déjeuner ! Ça nous fera du bien ! » « Tu as raison. Il y a tout ce qu’il faut dans le placard au-dessus du réfrigérateur. J’espère que le lait m’aura par tourné… Sans électricité depuis hier après midi… » « Je vais faire vite ! Je meurs littéralement de faim ! » « On le prend dehors, sur la terrasse ? Je vais déblayer les branche et donner un coup sur la table en t’attendant. On sera bien mieux au soleil ! » Marjorie perdit beaucoup de temps à s’orienter dans la cuisine. C’est toujours comme cela quand on n’est pas chez soi ! Les gens ont parfois de curieuses méthodes de rangement. Par exemple… Qui aurait idée de ranger le café moulu dans le réfrigérateur ? De temps en temps, elle jetait un coup d’œil par la fenêtre et voyait Jenny s’affairer autour du salon de jardin. Cette vision avait quelque chose d’irréel. Avoir connu une Jenny si secrète et pudique, et la retrouver maintenant évoluant entièrement nue, sans aucune gêne, au milieu du jardin, était d’un contraste saisissant. Elle s’attarda à la regarder pendant que le café coulait. Elle était belle… Elle sentit la pointe de ses seins durcir. Elle se mit à rire toute seule dans la cuisine. Elle avait passé des années à faire des avances à cette fille, sans le plus petit résultat, et d’un seul coup, elle avait tout ce qu’elle n’avait osé imaginer ! Elle passa lentement une main sur sa poitrine, surprise de ne s’apercevoir seulement maintenant qu’elle était, elle aussi entièrement nue ! Elle versa encore une fois un peu d’eau chaude dans le filtre. Encore quelques minutes. Elle disposa des croissants rassis sur le plateau. Elle les avait d’abord placé dans four à micro onde avant de se rappeler qu’il n’y avait plus d’électricité ! Une nouvelle fois, son regard dériva vers la fenêtre. Jenny était assise sur une chaise. Pourtant, une partie de la table était encore encombrée de feuilles. Elle se rapprocha de la fenêtre pour mieux voir. La jeune fille avait croisé les jambes et observait avec attention un de ses pieds nus, posé sur une cuisse. Elle passait délicatement une main sur la plante offerte. Elle haussa les épaules et retourna vers la cafetière pour y verser un peu d’eau. Quand elle regarda de nouveau dehors, la chaise était vide. Jenny était assise dans l’herbe. La jeune fille léchait consciencieusement le pied nu qu’elle caressait, il y a une minute. Son corps tout entier était secoué de spasmes qui suivaient le rythme de ses coups de langue. Le déplacement des hanches et les crispations du ventre de la jeune fille ne laissaient aucun doute sur nature de ce qu’elle ressentait. Marjorie n’arrivait pas à en détacher le regard, fascinée. Elle allait de surprise en surprise avec Jenny ! Quand elle en avait parlé, Marjorie avait pensé à un petit jeu entre sa sœur et elle, comme elle-même s’était laissée lécher les pieds quelques fois pas antoine. Ce qu’elle observait maintenant, n’avait absolument rien d’un jeu ! C’était violent, presque aussi violent que si Jenny avait fait une crise ! Quand elle sortit avec le plateau chargé, Jenny avait repris son nettoyage, comme si de rien n’était. Elle enleva les dernières feuilles, approcha une chaise de la table et s’assit. Marjorie posa le plateau et s’assit en face de Jenny. Elle hésita un instant puis, tendit le bras pour ôter une brindille, restée collée sur la lèvre de la jeune fille. Jenny fixa la brindille puis, la fenêtre et enfin, Marjorie. « Tu… Tu as vu, n’est ce pas ? » « Je… Oui. » « Alors cette fois, je n’ai plus du tout de secret ! Tu sais tout de moi ! » « Tu le fais souvent ? » « Ho ! De cette façon, il y a longtemps que cela m’était arrivé. » « Que veux-tu dire ? je ne suis pas sûre de comprendre… » « En temps ordinaire, quand je prends mon traitement, si tu veux, c’est beaucoup moins impératif, mais là, sans médicament, je ne peux pas faire grand chose… » « Tu es en train de dire que tu n’as pas pu faire autrement ou je me trompe ? » « Tu as bien compris ! Habituellement, j’y pense très souvent, mais je peux attendre le soir ou un moment ou je suis seule ou en compagnie de ma sœur pour le faire. » « Et là, tu n’as pas pu attendre ? » « C’est plus compliqué que ça… Comment dire ? Je n’ai même pas le temps de me poser la question ! Il faut que je le fasse, c’est tout ! » « Tu ne peux strictement rien faire ? » « Rien ! Je ne peux pas le prévoir non plus… comme pour les crises. Ça à l’air de te troubler plus que mes crises ? » « Heu ! Non ! Il faut que je m’habitue, voilà tout ! » « On en parlera après le petit déjeuner si tu veux bien, sinon, je risque de boire le café froid… C’est que ça n’est déjà arrivé plusieurs fois que le fait d’en parler provoque l’envie… » « Ho ! OK ! » Elles mangèrent de bon appétit. Marjorie devait faire un immense effort pour retenir les questions qui lui brûlaient les lèvres.

Orgasme.[modifier]

Jenny ne s’était jamais sentie aussi bien. Pour la première fois, peut-être, quelqu’un ne détournait pas systématiquement la conversation quand elle parlait de sa maladie… Et depuis hier, elle avait fait bien plus que d’en parler ! Ce qui l’avait le plus surpris, ce que l’on puisse considérer sa maladie comme une chance ! Marjorie avait l’air tellement convaincue et la façon dont ses yeux brillaient quand elle le disait, ne trompait pas ! Elle y croyait vraiment ! Elle se surprit à regretter de ne pas avoir parler à Marjorie plus tôt. Depuis toutes ces années… Elle prenait également conscience que pendant tout ce temps, elle n’avait jamais parlé à personne d’autre de sa mère et sa sœur, comme si le monde se limitait à ces deux personnes. Elle marchait dans le parc, Marjorie avait un bras autour de sa taille et elle sentait son corps nu contre sa peau… Elle était bien ! Seule ombre au tableau… Elle n’arrivait pas à complètement oublier les conséquences probables de ses trois jours sans traitement. Comment allait-elle faire pour aller pieds nus à l’université ? Déjà que le fait qu’elle se trimbale en sandales, été comme hivers surprenait ! Elle repoussait sans cesse cette idée mais ne parvenait pas à l’occulter complètement. Pour l’instant, Marjorie respectait son silence. Elle n’était pas sans avoir remarqué le plaisir évident que son amie prenait à se frotter contre elle ! Les pointes de ses seins étaient constamment dressées et elle ne loupait pas une occasion de les frotter sur sa peau ! C’était nouveau aussi, qu’une fille se comporte de cette façon avec elle… Les seuls rapports, si on pouvait les qualifier de rapports, qu’elle avait eu avec une fille se limitait à l’intérêt que sa sœur portait à ses pieds nus. Ses jambes se dérobaient sous elle tandis que l’orgasme explosait dans son ventre. Elle sentit l’étreinte de Marjorie se resserrer pour l’empêcher de tomber. Cette seconde crise semblait nettement plus intense que la première. Son sang était complètement débarrassé de toute trace de calmant et plus rien ne retenait l’infinie jouissance. Plusieurs fois, elle avait cherché à décrire l’immensité du plaisir qui la possédait sans jamais trouver de mot assez puissant pour en montrer ne serait ce que la moitié de la réalité. Dans un sens, elle trouvait que les mots se rapportant à la douleur la détailleraient mieux… s’ils étaient appliqués au plaisir. Chaque fois qu’un spasme de plaisir explosait dans son ventre et que l’onde de pure jouissance envahissait tout son corps, elle pensait avoir atteint les limites du supportable. Comme pour la narguer, la contraction suivante lui arracha un cri. Elle savait pourtant que ce n’était que le début de l’orgasme et que ce cri serait suivi par beaucoup d’autres pour être finalement remplacé par un hurlement. Elle sentait nettement le corps de Marjorie se serrer contre le siens, elle sentait l’humidité de son sexe sur sa hanche et la sentit bientôt harmoniser ses mouvements sur les siens. Marjorie crut, d’abord, que Jenny avait trébuché. Instinctivement, elle s’arque bouta pour retenir la jeune fille. Elle comprit immédiatement dès qu’elle croisa le regard fixe de Jenny. Elle accompagna sa chute en douceur et l’allongea dans l’herbe. Elle s’assit à califourchon sur son ventre, mais s’aperçu rapidement qu’elle ne pourrait maintenir cette position très longtemps ! Le contact du ventre chaud et agité était pourtant bien agréable sur son sexe… Elle bascula sur le coté, entraînant le corps de Jenny dans son mouvement. Elle emprisonna les hanches de la jeune fille dans un magnifique ciseau digne des plus grands judokas. Elle croisa les chevilles et serra pour maintenir sa prise. C’est à ce moment que Jenny commença à crier. Elle sentit presque aussitôt les démangeaisons familières annonciatrices du plaisir. C’était incroyable ! Ce n’était pas la première fois qu’elle se frottait à une fille, mais avec Jenny, le plaisir fondait sur elle à une vitesse foudroyante ! Avant q’elle n’ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, son cri accompagnait celui de Jenny. Marjorie cria deux autres fois au cours des cinq minutes qui suivirent. C’était la première fois qu’une fille lui faisait autant d’effet ! Jenny passa du plaisir au sommeil sans même reprendre vraiment conscience. La nuit allait tomber quand Marjorie se décida à secouer légèrement Jenny. La jeune fille avait dormi tout l’après midi. Marjorie en avait profité pour préparer un repas froid. L’électricité était revenue pendant quelques minutes, puis, avait de nouveau disparu. Il commençait à faire frais, et bien que Jenny ne sembla pas sentir le froid, Marjorie avait la chair de poule. Elles s’assirent à même le sol, tout près du « canapé ».

Pouvoir.[modifier]

Ce qui décida Marjorie à aborder le sujet fut le regard insistant de Jenny qu’elle surprit plusieurs fois sur ses propres pieds nus. La jeune fille avait détourné vivement la tête, le doute n’était pas permis. Ne sachant pas trop comment faire, elle résolut d’y aller carrément. « Comment trouves-tu mes pieds ? » « Je… Je ne sais pas… Je… Je ne les ai pas regardés… » Marjorie éclata de rire, incapable de résister à tant de mauvaise fois ! Après avoir rougit jusqu’au bout des orteils, Jenny consentit à rire également. « Bon ! Je vois que je n’ai pas été très discrète. » « C’est le moins qu’on puisse dire ! Tu ne les quittes pas des yeux depuis qu’on a commencé à manger ! Tu n’as pas répondu à ma question ! » « Je… Ils sont très beaux. Tu as une cambrure magnifique, et la couleur des plantes est parfaite… » « Ils te plaisent ? » « … » « Tu en as envie, n’est ce pas ? » « Ecoute ! Je ne veux pas t’imposer quelque chose que tu n’aimes pas et que tu ne comprends pas ! » « Qui te dit que je ne comprends pas ? Tu n’as pas confiance en moi ? » « Marjorie ! Le fait que tu sois là prouve que j’ai confiance en toi ! » « Que tu as confiance en moi ou que tu as besoin de moi ? » Là, Marjorie eut peur d’être allé un peu loin, mais c’était tout ce qu’elle avait trouvé pour pousser la jeune fille dans ses derniers retranchements. « J’ai confiance en toi, mais puisque cela ne semble pas te suffirent, je vais t’en donner une preuve supplémentaire ! Je vais te donner le moyen de faire de moi ce que tu veux… Si tu me promets de ne pas en abuser… Comme ma sœur sait si bien le faire. » « Jenny, je te demandais juste si tu avais envie de mes pieds ! » « Si tu veux que je te lèche les pieds, il te suffit de me le demander… Je suis incapable de refuser ! C’est pareil si tu m’ordonnes de lécher les miens ! Ça provoque immédiatement une irrésistible envie ! » Quand Jenny releva les yeux et aperçu le sourire radieux qu’arborait Marjorie, elle s’exclama. « Tu m’as piégé ! Et moi, j’ai sauté dedans à pied joint ! » « Pieds joints… Je trouve les mots particulièrement bien choisis ! » « C’est ça, moque-toi ! Tu as eu ce que tu voulais finalement, peut-être même un peu plus ! » « Encore une fois, je voulais juste savoir si tu avais envie de mes pieds ! Je te promets de ne pas me servir de ce que tu viens de me dire… » « Tu ne comprends pas ! Je serais heureuse que tu t’en serves, au contraire ! Mais pas comme ma sœur, une fois de temps en temps. Avec Kelly, c’est toujours exagérer ! Une fois, j’ai passé la nuit entière sans pouvoir ne détacher de ses pieds nus ! Ne crois pas que je n’aime pas ça, au contraire… Je suis heureuse de le faire une dizaine de fois en une soirée, mais pas en permanence… » « Compris ! » Marjorie prit le plateau, se leva et se dirigea vers la cuisine. Alors qu’elle traversait prudemment le parc vers la maison, la lumière se ralluma brusquement. Elle en profita pour gagner rapidement l’entrée, mais elle semblait définitivement revenue. Elle prit sa décision en retournant au chalet. Jenny était restée assise, les yeux dans le vague. Elle s’assit en face d’elle. « La lumière est revenue… On a des chances de voir ta sœur demain… » Puis, elle se lança. « Jenny ? » Elle sursauta et releva la tête. Marjorie la fixa dans les yeux. « Lèche mes pieds nus ! » Elle s’attendait à voir la jeune fille hausser les épaules puis s’exécuter en souriant ensuite ou carrément dire : « Ho ! Pas maintenant » Il n’y eut rien de cela ! Le regard de Jenny devint instantanément lointain. Sans ouvrir la bouche, elle s’allongea à plat ventre sur le sol, prit les chevilles de Marjorie dans ses mains et commença à lui lécher la plante des pieds. Rapidement, le corps de la jeune fille se mit à onduler, sa respiration devint bruyante et le rythme de sa langue s’accéléra. Marjorie devait reconnaître que le contact de la langue douce de Jenny n’avait absolument rien de déplaisant, bien au contraire ! Elle eut la surprise de sentir les pointes de ses seins durcir jusqu’à lui faire presque mal ! Elle y posa les doigts et se mit à les caresser doucement. La caresse la fit gémir ! Jamais le fait de se toucher les seins ne lui avait procuré pareil sensation ! Il était clair pour elle que la langue de Jenny sur ses pieds nus n’y était pas étrangère ! La sensation était si étrange et inhabituelle qu’elle avait énormément de mal à coordonner les mouvements de ses doigts. Cette maladresse l’empêchait de faire naître les frissons de plaisir dans son ventre. Elle était persuadée que si quelqu’un d’autre lui avait caressé les seins, elle aurait joui en quelques secondes. Elle sentait la langue de Jenny ralentir et son souple se stabiliser. La jeune fille était en train de récupérer. Elle resta un moment la tête posée sur ses pieds nus puis se releva doucement. Marjorie restait sur sa faim. Elle était profondément troublée. Elle se rendait compte de l’immense pouvoir qu’elle avait sur Jenny. Sur une simple phase d’elle, la jeune fille perdait complètement et instantanément son libre arbitre pour devenir son esclave, son jouet ! Mais sa propre réponse à la langue de Jenny sur ses pieds nus la laissait désorientée. Elle avait une folle envie d’obliger la jeune fille à recommencer. Elle dut se faire violence pour respecter sa promesse !

Retour.[modifier]

Jenny vit immédiatement que quelque chose clochait. Il aurait fallu qu’elle soit aveugle pour ne pas voir la poitrine gonflée de Marjorie et sa mine renfrognée. Elle en était à la fois surprise et désolée. Surprise, parce q’elle était persuadée de Marjorie ne ressentirait absolument rien à se faire lécher les pieds et désolée car visiblement, elle n’était pas satisfaite, mais toujours excitée. « Tu n’as pas aimé, n’est ce pas ? » Marjorie haussa les épaules et secoua la tête. « Tu n’y es pas, Jenny ! J’ai trop aimé, et c’est ça que je ne comprends pas ! » « On découvre souvent ses goûts en essayant… » « Je ne sais pas… C’est en même temps délicieux et frustrant ! » « Tu… Tu as envie de me demander de recommencer, n’est ce pas ! » « Oui ! Non ! Non ! Je t’ai promis ! Puis, je ne sais pas trop ce que je veux ! » « Tu peux, si tu veux… » « Non ! Plus tard peut-être » « Quand tu veux… En attendant… » Jenny se leva et vint se coller derrière marjorie. Elle s’assit et écarta les jambes. Marjorie sentit son ventre dans ses reins et sa poitrine sur son dos. Elle sentit le souffle de Jenny à son oreille et l’entendit murmurer. « Ne n’en veux pas trop si je ne n’y prends pas bien. je n’ai jamais caressé les seins d’une fille, tu sais, alors… » Marjorie ne répondit pas. Elle jeta la tête en arrière et la posa sur l’épaule de Jenny. Les lèvres de la jeune fille se trouvaient à quelques millimètres des siennes. Elle ne put résister ! Elle leva un bas et attrapa la nuque de Jenny. Elle plaqua fortement les lèvres de la jeune fille sur les siennes. Elle sentit la surprise crisper les lèvres de la jeune fille puis lentement se détendre sous les assauts de sa langue. Quelques secondes plus tard, la langue de la jeune fille vibrait à l’unisson avec la sienne. Jenny apprenait plutôt vite ! Elle sentait à peine le passage des doigts sur ses seins mais chaque caresse déclenchait de prodigieuses ondes de plaisir. Immédiatement, elle regretta la langue de Jenny sur ses pieds nus. Dommage, que la jeune fille n’ait pas pu lui caresser les seins et lui lécher les pieds en même temps ! Brusquement, elle sentit une présence fraîche sur ses cuisses. Elle dut faire un effort pour ouvrir les yeux. Les pieds nus joints de Jenny y étaient sagement posés. Elle fut surprise de l’effet que provoquait la vue de ses pieds nus ! il lui sembla que son excitation faisait un bon en avant. C’était la première fois qu’elle regardait les pieds de Jenny. Pour être sincère, c’était la première fois qu’elle regardait vraiment des pieds nus. Elle n’avait jamais attaché la moindre importance à cette partie de l’anatomie de ses conquêtes féminines ! Mais, les pieds de Jenny, c’était différent ! Peut-être qu’inconsciemment, elle intégrait tout ce qu’elle avait appris depuis la veille ? L’importance que Jenny accordait aux pieds nus déteignait-elle sur elle ? Toujours est-il qu’elle n’y était pas indifférente ! Ils étaient posés, plante contre plante et leur magnifique cambrure en était soulignée. Instinctivement, Marjorie écarta les cuisses. Le pied droit de Jenny s’engouffra sans attendre. Marjorie poussa un cri quand le talon de la jeune fille se plaqua sur son sexe humide. Ce fut comme si Jenny avait attendu ce signal. Les caresses sur ses seins s’accélérèrent sensiblement, tandis que le pied nu de la jeune fille s'affairait doucement sur sa vulve entrouverte. Jamais encore, elle sentit le plaisir monter avec une telle force. Elle était véritablement fascinée par ce pied nu qui allait la faire jouir, au point qu’elle se rendit compte avec panique qu’elle ne parvenait plus à en détourner les yeux ! Elle s’entendit crier. Le corps de Jenny se serra très fort contre son dos, son talon pénétra un peu plus dans son sexe. Jamais elle n’avait senti les brûlures de la jouissance la pénétrer si profondément et si totalement ! Quand les contractions lui laissèrent le loisir de bouger normalement, elle fit une chose dont elle ne se serait pas crû capable. Elle prit la cheville de Jenny et porta son pied nu à ses lèvres pour y déposer un baiser. Elle ne se reconnaissait pas ! Si on lui avait demandé de faire cela hier, elle aurait probablement regardé le pied nu en faisant la grimace… Jenny se dégagea et s’assit à ses cotés. « Tu n’étais pas obligé de faire ça, tu sais ? » « Je sais. Je l’ai fait avec plaisir ! Quoi ? Ne me regarde pas ainsi ! Je te jure que je ne l’ai pas fait pour te faire plaisir ! A croire que tu es contagieuse, ma parole ! » « Tu sais bien que non ! » « Je commence à trouver ça de plus en plus dommage ! Je suis de plus en plus jalouse ! » « Ne le deviens pas trop ! » « Mais non ! Je commence vraiment à me demander s’il n’y a pas un moyen, c’est tout ! » « Marjorie ! Je suis malade ! » « Bien, je voudrais être malade ! Franchement, tu es malheureuse ? » « Non, bien sur ! Je suis seulement condamné à prendre un traitement à vie ! » « Si tu te retirais de la tête que ta maladie est honteuse, tu l’apprécierais beaucoup plus ! » « Cela fait plus de 10 ans que je l’entends 10 fois par jour au minimum ! » « Toujours par la même personne ! » « Evidemment ! Personne d’autre ne le sait ! » « Tu as déjà entendu un médecin parler de maladie honteuse quand il parlait de toi ? » « Non ! Ils parlaient d’une forme très rare d’épilepsie, qui avait des cotés agréables, mais qui n’en demeurait pas moins une maladie handicapante. » « Quand je te dis que tu as de la chance, tu me crois ? » « Je suis surprise. Je ne m’attendais pas à ce qu’un jour quelqu’un me dise cela. » « Merde, Jenny ! Tu n’aimes pas avoir une crise, c’est cela ? » Encore une fois, Marjorie s’essayais à la provocation pour faire réagir la jeune fille. « Si ! On m’a tellement répété que c’était mal ! Et puis, jusqu’à cette année, j’étais constamment sous surveillance ! Impossible d’échapper à la vigilance de ma mère ! Et tu oublies les conséquences ! » « Cette nudité ? Tu es sûre qu’on ne t’a pas dit cela pour te faire peur ? » « Non ! Ça, j’en sur certaine ! Marjorie ! Je ne peux presque plus mettre de chaussures ! » « Je ne comprends pas trop le rapport qu’il peut y avoir entre tes crises et la nudité ? » « Ho ! C’est très simple ! Tu sais que l’épilepsie est perturbation des fonctions électriques normales du cerveau. Et bien, quand j’ai une crise, les régions avoisinantes de mon cerveau se trouvent peu à peu endommagées. Pourquoi l’intolérance aux vêtements, je n’en sais rien ! Pas plus que mon amour pour les pieds nus, d’ailleurs ! » « Je ne suis pas certaine de comprendre… » « Chaque fois que j’ai une crise, c’est que l’activité électrique de mon cerveau s’affole. Chaque fois, les zones contiguës de mon cerveau sont un peu plus modifiées. En bref, à chaque crise, je deviens un peu plus nue ! » « Et ça te gêne d’être nue ? » « Non ! J’aime plutôt. Seulement, pas pratique pour aller faire les courses ou assister au cours de droit international, non ? » « Si on te donnait la possibilité de rester nue, sans traitement, qu’est ce que tu ferais ? » « Un endroit de ce style n’existe pas ! » « Supposons qu’il existe ! Juste pour parler ! » « Je ne prendrais plus jamais aucun médicament, naturellement ! Tu fais un drôle d’air ! Toi ! Tu as une idées derrière la tête, non ? » « Peut-être. »

Kelly.[modifier]

Le reste de la journée se passa sans fait marquant. Marjorie ne reparla plus du sujet, mais Jenny vit qu’elle ne cessait pas d’y penser. Ses yeux étaient dans le vague et par moments, son visage était déformé par un sourire ou une grimace de contrariété. Un peu comme si la jeune fille se livrait à une intense conversation intérieure. Jenny eut trois crises. Marjorie avait chaque fois l’impression qu’elles étaient de plus en plus violentes. Ce que confirma Jenny. La dernière la laissa complètement vidé et incapable de prononcer une parole. Marjorie n’utilisa pas son pouvoir sur Jenny, mais la jeune fille lui lécha d’elle-même les pieds par deux fois. Marjorie devait reconnaître qu’elle y prenait goût, même si cela la laissait un peu frustrée. La deuxième fois, elle prit les pieds de la jeune fille pour les mettre sur son sexe. A l’issu de la séance, elle ne se contenta pas de poser un baisé sur le pied de Jenny. Elle le lécha pendant quelques secondes, mouillé de l’humidité de son sexe. Le téléphone sonna à 22 heures. Kelly serait là pour le petit déjeuner demain matin. Pour la première fois, Jenny sentit venir la crise. Elle s’était levé avant Marjorie et avait préparé le plateau du petit déjeuner. Elle avait enfourné la vaisselle sale dans le lave-vaisselle avant de reprendre le chemin du chalet avec plaisir. Elle était très mal à l’aise dans la maison. Elle sentait sa peau la piquer. Pas une véritable douleur, non ! Juste une gêne fort désagréable ! La pièce ne comptait pourtant presque pas de tissu, mais même le torchon posé sur la chaise lui donnait de déplaisants frissons. A mi-chemin du chalet, une aiguille de plaisir avait failli lui faire lâcher le plateau. Elle avait poursuivit sa route doucement. Le plaisir n’avait pourtant pas complètement disparu. Son ventre était toujours le siège d’une vaporeuse et plaisante démangeaison. Un peu comme quand elle mettrait ses pieds nus sur son ventre ! Une des dernières choses qu’elle n’avait pas avoué à Marjorie. Elle gravit les 3 marches avec lenteur, s’attendant à l’explosion de l’orgasme d’un instant à l’autre. Marjorie était assise sur le canapé et la regardait approcher. Au moment ou elle allait poser le plateau, une seconde flèche de jouissance la paralysa. Elle regarda Marjorie, désorientée, le souffle court. « Le plateau ! Je… Je vais avoir une crise ! » Marjorie réagit instantanément. Elle sauta sur ses pieds et s’empara du petit déjeuner. Elle le déposa sur la canapé. Elle agrippa ensuite Jenny pour éviter qu’elle ne tombe. La jeune fille jouissait avant d’avoir touché le sol. Marjorie se lova contre elle, selon une technique désormais rodée. C’est drôle, mais elle n’arrivait pas à avoir honte de profiter ainsi de Jenny. Un peu plus tard, Marjorie demanda. « Tu m’avais dit que tu ne pouvais pas prévoir les crises » « C’est vrai ! C’est la première fois. C’est aussi la première fois que je suis sans traitement pendant si longtemps ! » « Ta sœur ne devait plus tarder. Au fait ! Comment ce fait-il que ta sœur soit aussi accroc aux pieds nus ? cela m’avait surpris, puis on a parlé d’autre chose et je n’ai plus pensé à te poser la question. » « Kelly a un peu la même chose que moi, mais elle n’a jamais fait de crise, et son état ne nécessite pas de traitement. Mais elle n’est pas passé loin, je te l’accorde ! L’épilepsie ne se transmet pas héréditairement. Dans un petit nombre de cas, une prédisposition à l'épilepsie peut être transmise, mais même en présence d'une prédisposition, certaines conditions doivent exister dans le cerveau avant que des crises épileptiques n'apparaissent. Elle sait parfaitement qu’un jour ces conditions peuvent être réunies et qu’elle fasse une crise ! Pour l’instant, cela se cantonne à une véritable obsession pour les pieds nus » Jenny avait à peine finie de parler quand Kelly entra dans la pièce. Elle ne pouvait pas ne pas avoir compris que sa sœur parlait d’elle. Elle était entièrement nue, un peu plus grande que Jenny, très brune et d’une maigreur presque maladive. Elle jeta un regard interrogateur à sa sœur puis, regarda Marjorie. « Qu’est ce qu’elle fait là ? » « Je ne voulais pas rester seule. Je, j’avais peur. Je n’ai jamais été seule quand j’avais une crise. Tu es toujours là d’habitude ! » Kelly haussa les épaules. « C’est que je pensais que tu étais seule pour… Enfin… tu sais pourquoi ! Et toi aussi ! » dit-elle en se tournant vers Marjorie.


Références[modifier]

www.epilepsy.ca/fran/typesFR.html#anchor125534
Indigo, Graham Joyce, collection POCKET, page 289.

Ajouter un commentaire...

Vous avez un commentaire à apporter sur cette page ? Ajoutez-le ici ou modifiez la page directement.


Nom : (Astuce : si vous vous connectez, vous n’aurez pas besoin de compléter manuellement votre nom ici)