Emprise

De Lexique du Daingue
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Mélodie prononça distinctement les mots en regardant les talons de la fille qui passait devant elle. « Pieds nus ». Elle se caressa distraitement la pointe des seins en prononçant les mots. Putain ! cette fille avait des pieds magnifiques ! À chaque pas, la semelle de ses tongs restait au sol et on pouvait admirer ses talons et l’harmonieuse plante de ses pieds. Un moment, elle pensa se lever et la suivre un moment, mais elle n’avait hélas plus le temps, sinon… Elle eut une petite grimace de dégout quand la fille tourna dans une allée du centre commercial. Elle s’autorisa une gorgée de café et continua son inspection. Deux gamines passèrent. La première avait sans doute une douzaine d’années. Ses pieds étaient trop longs et trop étroits… Pas ou peu de cambrure… Presque des pieds plats, elle n’aimait pas et ne prononça pas les mots magiques. La deuxième avait des pieds parfaits, mais elle était beaucoup trop jeune, peut-être 9 ou 10 ans. Elle ne prononça pas non plus les mots magiques. Elle regarda brièvement sa montre. Encore 10 minutes et elle devrait retourner au bureau. Elle reprit son observation attentive. Elle ne vit rien de très intéressant pendant plusieurs minutes. Elle maugréa contre ces putains de gamines qui ne se mettaient même pas en tongs ou en sandales de ce temps-là ! Comment faisaient-elles pour supporter chaussures et chaussettes de ce temps ! Elle-même ne portait que de fines tongs… Quand elle était forcée d’en mettre. Et puis elle la vit. Elle faillit pousser un cri lorsque son regard tomba sur ses pieds nus ! Car la fille était pieds nus, ses chaussures à talon à la main ! Elle prononça les mots magiques si fort que plusieurs personnes se retournèrent pour la dévisager. Elle ne s’en aperçu pas tellement absorbée par l’étude des pieds nus de la fille. Belle poiture, probablement un 40, voire un 41, mais exceptionnellement découpés. Une cambrure parfaite et une plante divinement mise ne valeur par la crasse des plantes… La perfection quoi ! La fille fit encore quelques pas pour son plus grand plaisir… Elle prit son téléphone et fit subrepticement quelques clichés en rafale. Il y aurait bien une photo correcte ! Soudain la fille se retourna et la fixa dans les yeux. Puis, elle avança vers la table. Impossible ! Cette fille ne pouvait pas avoir des yeux dans le dos ! Baissant les yeux, elle s’aperçut que les orteils de la fille étaient eux aussi à tomber. La fille avançait toujours. Arrivée devant la table, elle s’arrêta devant la table et d’un geste ample, elle indiqua la chaise vide avec ses chaussures à la main.  Vous permettez ? Prise au dépourvu, Mélodie balbutia une réponse  Bien sûr ! La fille s’installa et laissa tomber ses chaussures sous la table. Elle inspecta le hall du magasin un moment sans rien dire puis se tourna vers Mélodie et la fixa encore une fois dans les yeux.  Alors comme ça, vous aimez mes pieds nus ? Mélodie rougit de l’extrémité de ses orteils jusqu’à la racine des cheveux. Elle eut brusquement l’impression de manquer d’air. Elle commença à se lever pour prendre la fuite quand la fille la prit fermement par le bras et le força à se rassoir. Elle chercha de nouveau les yeux de mélodie et prononça distinctement.  Les tiens sont très beaux aussi… Si on en parlait tranquillement ?  Comment… Comment vous avez fait pour, pour vous rendre compte de, de…  Disons que j’ai quelques petites talents …  Vous pouvez lire dans ma tête ?  Heu… Si je ne te dis pas la vérité nous n’avancerons pas. En fait, oui ! Je peux me focaliser sur un flux de pensées… Ce n’est pas vraiment lire dans les pensées, mais ça y ressemble… Mais je peux faire plus que ça !  Plus que lire dans ma tête ? Et ben…  Oui, je peux… T’aider à réaliser ton fantasme, par exemple…  Ça veut dire que tu le connais ? dit-elle en rougissant encore plus  Pas totalement, mais ce que tu as laissé paraitre en admirant mes pieds…  Je suis effondrée… Quelle honte…  Quelle honte ? Pourquoi ? C’est la première fois que je vois un fantasme qui m’intéresse…  Sans rire ?  Le plus sérieusement du monde. Tu sais, j’ai un faible pour les pieds nus moi aussi, et pour les gens qui aiment les pieds nus…  Oui, mais je vais très loin dans le délire… Par moment, je pense même que je suis complètement timbrée !  Et c’est ça qui est intéressant !  Mais de là à réaliser ces élucubrations, il y a un univers ! La fille la fixa de nouveau dans les yeux pendant de longues minutes. Sachant maintenant de quoi elle était capable, elle se sentit complètement nue devant elle. Elle reprit  Je connais beaucoup de tes impressions, mais il faudra que tu m’expliques tes fantasmes pour que je les comprenne vraiment… Il y a une marge entre les émotions et la réalité de tes fantasmes… Je ne te promets pas de tout reproduire, mais probablement une bonne partie… Moi, c’est Sarah au fait !  Je doute que tu puisses reproduire les effets que je prête à mes personnages…  Et bien je crois que je vais devoir te donner un petit aperçu de ce que je suis capable de faire… Soudain, Mélodie poussa un petit cri et se débarrassa de ses tongs. Sans regarder Sarah, elle essaya de les remettre. Après plusieurs essais infructueux, elle dut se rendre à l’évidence. Elle ne supportait plus ses tongs. Quand elle releva la tête, elle vit le grand sourire de Sarah.  C’est toi ? C’est toi qui me fais ça ?  Oui, j’avoue… Mais je n’ai pas fini… Tu es bien assise ?  Oui !  Alors attrape les accoudoirs du fauteuil et serre les dents ! Machinalement, Mélodie obéit à Sarah. Sa poitrine se souleva, et ses mains se crispèrent sur les accoudoirs du fauteuil. Son visage se déforma en un rictus de plaisir et elle se mit à gémir doucement… Pendant près de 3 minutes, elle fut incapable de bouger, paralysée par la jouissance. Le plaisir disparut aussi brusquement qu’il était apparu.  Putain Sarah ! Tu m’as filé le plus long orgasme que je n’ai jamais connu rien qu’en me regardant !  Et je ne suis même pas oublié de te regarder… je peux te rendre nue, si tu veux ?  Ben pas ici peut être…  Tiens, on va faire un jeu, un jeu que tu connais… tu vas regarder des filles qui passent et tu vas faire ce que tu fais d’habitude quand tu es seule…  D’accord Mélodie se mit à scruter les pieds des passants et il se passa un moment avant qu’elle réagisse en prononçant à voix basse les mots magiques.  Pieds nus !  Tu as raison, je suis d’accord avec toi… Regarde ! La fille qui avait attiré leur attention n’avait gère plus de 18 ans. Elle était en tongs et le plastique claquait sur ses talons. Ses plantes étaient très sales, preuve qu’elle passait une partie de la journée pieds nus. Soudain, elle s’arrêta et se débarrassa prestement de ses tongs. Elle les ramassa et les examina. En haussant les épaules, elle essaya d’en remettre un, sans succès. Fataliste, elle prit se tongs à la main et poursuivit sa route pieds nus  Tu vas la laisser comme ça ?  Pour l’instant, oui. Je pourrais toujours annuler l’effet par la suite… Maintenant que j’ai l’empreinte de son esprit, je peux faire ce que je veux à distance… Cette après-midi-là, elles contraignirent 12 filles à rentrer chez elles pieds nus. Sarah conclut.  Tu vois, je n’aurais aucune difficulté à te constituer un groupe de nues ou de pieds nus.  Je vois ça ! Si on m’avait dit qu’un jour je pourrais partager même une petite partie de mes folies…  Je t’invite chez moi. On sera plus à l’aise pour discuter… J’habite à deux pas d’ici. Une propriété que m’ont légué mes parents. Tu verras, on sera tranquille là-bas !  Ok, je peux remettre mes tongs ?  Pourquoi ? On va y aller pieds nus ! dit toi que c’est le début de la réalisation de tes fantasmes !

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