Dernière drogue

De Lexique du Daingue
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La dernière drogue
Ou quand le plaisir est total

Découverte[modifier]

Garnier[modifier]

Depuis 2 jours, le professeur Garnier jubilait ! Il avait enfin trouvé un directeur de clinique assez pourri pour le laisser mener son expérience. Ses recherches allaient enfin pouvoir progresser ! Depuis le temps qu’il attendait ça ! Sa mallette était prête. Ça lui avait fait tout drôle de la ressortir du placard. Depuis presque 20 ans qu’elle y dormait... 20 ans déjà ! 20 ans de sa vie pour mettre au point cette molécule qui allait, il en était sur, révolutionner toute la psychiatrie moderne. Et enfin, l’aboutissement ! ça faisait deux ans maintenant qu’il se heurtait à l’administration. Il avait organisé plusieurs présentations de ses travaux, mais malgré toute cette énergie dépensée, jamais il n’avait obtenu l’autorisation de passer à l’étape de l’expérimentation humaine. Il avait hésité longtemps avant de se décider à braver l’autorité... Mais il n’était plus très jeune et il avait peu que le temps lui manque. Il avait peur ! Toute sa vie, il s’était efforcé de rester dans la plus stricte légalité... Mais là ! Il était sûr de sa réussite et n’avait plus de temps à perdre en inutiles salamalecs. Depuis le matin, il regardait la monumentale pendule, au-dessus de la porte de son laboratoire, avec une certaine appréhension. Enfin, le moment était arrivé ! Il s’approcha de son assistante, une ravissante brune d’une trentaine d'années, pour lui annoncer son départ. La jeune femme eut l’air surprise ! C’est vrai que depuis 3 ans qu’elle travaillait avec lui, c’était la première fois qu’elle le voyait quitter le labo avant elle. Il retrouva facilement sa voiture, contrairement à son habitude, dans l’immense sous sol de l’immeuble. Trois heures de route ! Une éternité, pour lui qui ne faisait jamais d’autre trajet que rejoindre son pavillon de banlieue. Les traditionnels embouteillages du tunnel de St-Cloud étaient au rendez-vous et il passa plus d’une demi-heure avant de pouvoir rouler normalement. Sa destination était une petite clinique, près de Rouen, en pleine perte de vitesse et dont le directeur, un certain Paoli, cherchait désespérément à boucler son budget. Ça lui coûtait assez cher ! Mais, même si ses recherches avaient englouti le plus gros de la fortune que lui avait laissé sa mère, en plus du pavillon de banlieue, il lui restait suffisamment pour pouvoir s’offrir plusieurs de ces expériences, vraiment à la limite de la légalité. Il était presque dix-huit heures quand il pénétra dans le parc mal entretenu de la clinique. Bien sûr, il ne s’était pas attendu à quelque chose de luxueux et de moderne, mais là ! Le bâtiment devait dater du siècle dernier et ne devait jamais avoir connu de rénovation. Les pierres de la façade étaient presque noires... Vraiment pas engageant ! La porte principale ressemblait à une entrée d’hôtel des années 50, avec son monumental tourniquet. La salle d’attente était déserte. Une grosse femme trônait derrière un gigantesque bar en lisant une revue. Il s’approcha et affirma :  « Je suis le professeur Garnier. J’ai rendez-vous avec le docteur Paoli » Il lui sembla que la femme ne l’avait pas entendu. Tout juste un haussement de sourcils. Elle terminait son article. Quand elle eut terminé, elle referma tranquillement le journal et le rangea dans un tiroir.  « Je vais voir s’il peut vous recevoir.... Comment vous avez dit ? »  « Garnier, professeur Garnier » Elle entra dans un couloir, et ferma la porte derrière elle. Garnier se mit à marcher de long en large dans la salle déserte. Il était encore temps de faire machine arrière. Il n’avait qu’à sauter dans sa voiture et rentrer à Paris ! Tant pis pour l’argent qu’il avait déjà versé à Paoli... Mais... Non ! Il était trop près du but... Pas de sensiblerie. La porte se rouvrit sur un petit homme chauve et bedonnant.  « Garnier ! Personne ne vous a vus  ? Ne restons pas ici, venez avec moi ! Je ne tiens pas vraiment à ce que l’on nous voie ensemble! » Il appela un homme, qui devait faire office de gardien et dit :  « Donnez les clés de votre voiture à Eugène, il va la garer derrière le bâtiment »  « Nous n’allons pas voir notre patiente ? »  « Elle n’est pas ici... Trop de risques. Allez ! Venez avec moi ! » Il suivit Paoli dans le parc. Paoli se déplaçait rapidement sur ses courtes jambes. Ils arrivèrent à un petit bâtiment en bois que Garnier prit d’abord pour une cabane de jardin. Paoli sélectionna une clé sur un volumineux trousseau et ouvrir la porte. Elle était là ! Recroquevillée sur une couchette crasseuse, vêtue d’une chemise de nuit déchirée, sans drap ni couverture. Garnier se retourna vers Paoli :  « Qu’est-ce que ça veut dire ? »  « Quoi ? »  « Pourquoi cette cabane... Ces conditions épouvantables ? »  « Vous vouliez bien de la discrétion ! Cette fille n’a pas de famille, pas d’ami connu dans la région... Personne ne viendra la rechercher ! Et ici, vous serez tranquille pour faire ce que vous voulez... Si ça tourne mal... Et bien, elle est déjà dans le parc, de toute façon ».  « Vous êtes fou mon pauvre ami ! Je n’ai jamais rien demandé de tel ! Et je suis sûr que mon expérimentation est sans danger ! »  « De toute manière, je ne peux plus la remettre en circulation maintenant... Les flics me l’ont amené, il y a une semaine, après une tentative de suicide et je leur ai déjà signalé sa disparition ou son évasion, comme vous voulez. Et puis, c’est bien un cobaye que vous vouliez ! Vous l’avez ! »  « Mais il n’était pas question de condamner quelqu’un de cette façon... »  « C’est à prendre ou à laisser ! Vous m’avez payé et j’ai effectué ma part du contrat... Maintenant, à vous de vous débrouiller avec le reste ! Ah ! J’oubliais ! Voila tout ce que nous avons sur elle !»  « Ça ne se passera pas comme ça ! Je vais... »  « Vous allez quoi  ? Prévenir la police ! Et vous leur direz quoi ! Que vous vous prépariez à effectuer une expérimentation sans autorisation... Bon, j’ai du travail, je vous laisse. » Garnier était effondré. Paoli était fou. C’était la seule explication. Il n’avait qu’une envie. Partir en courant ! Mais il était parfaitement conscient, qu’en fait, il était coincé. De toute façon, cette fille était condamnée. Jamais Paoli de lui rendrait sa liberté. Il allait devoir assumer ! Maintenant que ses yeux commençaient à l’habituer à la pénombre qui régnait dans la pièce, il pouvait nettement distinguer la forme recroquevillée sur la couchette. Elle était blonde. Il s’approcha. Elle ne devait pas avoir plus d'une vingtaine d’années, sans doute moins. Elle était jolie. Il s’aperçut qu’elle était attachée à la couchette par une paire de menotte. Voila pourquoi elle ne bougeait pas, malgré la porte ouverte ! Il prit le maigre dossier que Paoli avait négligemment jeté sur la table et l’ouvrir. Elle s’appelait Cécile, Cécile Guillon. Elle avait 19 ans, n’avait pas de domicile connu, n’était pas malade, du moins pas physiquement, et s’était jetée dans la seine une semaine plus tôt. C’était à peu près tout ce qu’il y avait dans le « dossier ». Il prit une chaise et alla s’asseoir à coté de la litière. Pour la première fois, il croisa le regard de la jeune fille. Aucune crainte dans ses yeux ! Elle attendait que ça se passe !  « Je... Je suis désolé... Je ne voulais pas que ça se passe ainsi. » La jeune fille ne répondit pas.  « Je peux peut-être vous aider. » L’affirmation du professeur fut interprétée comme une question.  « Si c’est à mourir, je suis d’accord ! »  « Mais non ! Je peux sans doute vous guérir »  « Alors, foutez-moi la paix. Je ne suis pas malade. Je sais ce que je veux. »  « Bon. Ecoutez-moi... Cécile, c’est ça ? »  « Qu’est ce que ça peut bien vous foutre ! Faites ce que vous voulez et laissez moi mourir ! » Malgré les circonstances inhabituelles, Garnier ne put s’empêcher de remarque que le sujet était vraiment idéal. Un beau blocage. Exactement ce qu’il fallait !  « Voila. Cela fait des années que je travaille sur une nouvelle génération d’anti dépresseur, et mes recherches ont abouti à la mise au point d’une molécule nouvelle qui devait révolutionner toute notre stratégie dans ce domaine... »  « Et je suis votre cobaye. Ça, je l’avais déjà compris ! »  « Cobaye ! Je n’aime pas ce mot. Disons que vous êtes ma primaire patiente. »  « Entre nous, je ne vois pas vraiment ce que ça change. C’est dangereux ? »  « Mais non ! Absolument pas ! C’est pourquoi je ne comprends pas la réaction du docteur Paoli. Il n’était pas nécessaire de vous traiter de cette façon. »  « Dommage ! Vous auriez pu réussir là ou je ne suis complètement ratée ! »  « Vous êtes d’accord ? »  « J’ai le choix... Allez ! Donnez-moi votre comprimé qu’on en finisse ! »  « Oh ! Je n’en suis pas encore au stade du comprimé. » Il se leva et ouvrit sa veille sacoche. Il en sortit une boite métallique enroulée dans un plastique. La seringue était prête.  « Je n’aime pas les piqûres, mais comme c’est sans doute la dernière... »  « Si je vous détache, vous ne cherchez pas à vous tuer ! Mais je n’ai pas la clé... »  « Elle est derrière vous, sur le clou, près de la porte. » Garnier posa la seringue sur le rebord de la table et alla chercher la clé des menottes. Il détacha le poignet de la jeune fille. Elle s’assit sur la couchette en repliant les jambes sous elle et tendit un bras.  « Allez-y ! »  « Vous n’avez pas peur ? »  « Je n’ai rien à perdre. » Garnier passa un coton imbibé d’alcool sur la peau blanche. Il tâtonna un moment pour trouver une veine et planta l’aiguille d’un geste vif. Il s’en sortait bien finalement. Depuis le temps qu’il n’avait plus pratiqué, il s’était demandé s’il y arriverait. Quand le piston arriva en bout de course, l’aiguille fut remplacée par le coton et il referma le bras de Cécile.  « Il n’y a plus qu’à attendre un peu maintenant »  « J’ai tout mon temps. »  « Si vous me parliez un peu de vous ! Vouloir mourir à 20 ans ! »  « Bof. Des parents qui vous foutent à la porte à 15 ans... Vous quittez tout pour un copain qui vous largue 3 mois plus tard... » Garnier rayonnait. Disparue, l’agressivité. La jeune fille parlait, parlait et parlait encore ! Il avait réussi. Le blocage avait été pulvérisé ! Il n’avait pas espéré des résultats aussi spectaculaires. Il la regardait parler depuis presque 2 minutes quand, d’un geste brusque, elle déchira la chemise de nuit qui la recouvrait à peine. Ses seins apparurent, gonflés, les pointes dressées. Avant qu’il ait eut le temps de lui demander ce qu’il se passait, elle avait sauté hors de la paillasse, sur le plancher.  « Que vous arrive-t-il ? »  « Je ne sais pas... Ça me brûle... Le tissu... Les draps... » Elle était debout, au milieu de la pièce, les mains croisées sur ses seins dont elle regardait avec surprise les pointes démesurées. Une de ses mains se porta précipitamment sur son bas ventre et elle regarda le professeur, incrédule.  « Merde ! Je crois que je vais jouir ! »  « Jouir ? »  « Jouir quoi ! Avoir un orgasme bordel ! » Garnier vit la jeune fille se replier sur elle-même. Ses bras quittèrent sa poitrine pour enserrer son ventre. Elle s’allongea sur le plancher, ses jambes se replièrent, sa bouche s’ouvrir démesurément et elle cria. Elle roula sur le dos et tout son corps s’arqua. Seuls le sommet de son crâne et le bout de ses talons touchaient le sol. Elle retomba rudement, le ventre toujours secoué de spasmes violents. Garnier était littéralement paralysé. Tout avait si bien commencé ! Les cris de la jeune fille gênaient sa concentration. Il n’osait même pas l’approcher, tant ses mouvements étaient brusques. Elle se griffait le ventre et les seins en râlant de plaisir. Il avait presque envie de s’enfuir. Que ce passait-il  ? Où avait-il fait une erreur  ? Qu’est-ce qui pouvait provoquer une telle réaction  ? Il en était là de ses réflexions quand la jeune fille s’adossa au mur de planches derrière elle. Les spasmes s’étaient calmés. Seules ses mains s’agitaient entre ses seins et son ventre. Elle essayait visiblement de rallumer le plaisir qui s’était éteint, sans y parvenir réellement. Il dut attendre une bonne demi-heure avant qu’elle soit capable de répondre à ses questions.  « Waahou ! Vous auriez du me le dire tout de suite ! Je me serais fait la piqûre moi-même. C’est formidable, merveilleux, sublime ! »  « Mais totalement imprévu ! Vous avez vraiment eu un orgasme pendant tour ce temps ? »  « Oui ! Comme je n’en avais jamais eut. Je n’imaginais même pas que l’on puisse jouir à ce point. J’ai failli devenir folle. »  « Je ne comprends pas ce qui s’est passé... »  « Aucune importance... Mais je suis prête à recommencer quand vous voudrez... Tout de suite même ! »  « Sûrement pas. Pas tant que je n’aurais pas compris ce qui s’est passé ! Sans doute un effet parasite dut à un mauvais dosage »  « Mais je ne veux pas que vous compreniez ! »  « Mais ? Vous n’avez plus envie de mourir ! »  « Après ça ! Bien sûr que non ! Je ne vais vivre que pour connaître encore un plaisir comme celui-là ! »  « Tout n’est pas négatif, au moins »  « Mais qu’est ce qu’on va faire maintenant ? »  « Maintenant ? »  « Ne croyez pas que vous allez remballer vos petites affaires et me laisser ici ! Je sais ce qui m’attend avec l’autre docteur. Un trou dans le parc ! Vous allez m’emmener avec vous ! Je ne vous lâche plus ! »  « Mais c’est impossible ! Ce n’était pas prévu du tout ! »  « Si vous voulez comprendre ce qui s'est passé, il faut poursuivre les expériences. Donc, vous ne pouvez pas me laisser ici... Ou je suis condamnée... Et vous le savez très bien ! » Garnier devait le reconnaître. S’il ne faisait rien, la fille était foutue. Avec ce cinglé de Paoli... Comment allait-il faire ? Où pouvait-il l’emmener ? Puis, il sut. Son appartement de fonction, inoccupé, à l’institut.  « Bon ! Habillez-vous. Je vais chercher ma voiture. Nous allons partir discrètement. Je n’ai aucune envie de retomber sur Paoli. » La jeune fille le gratifia d’un franc sourire et se précipita vers ce qui restait de la chemise de nuit. Elle l’enfila avec une grimace de dégoût.  « Elle me gène... Je serais bien restée à poil ! »  « Et les chaussures ? »  « Restées dans le bâtiment principal. Ils n’ont amené ici comme ça. »  « On en trouvera plus tard. Attendez-moi ici ! »  « Non ! Je viens avec vous ! »  « Mais vous n’êtes même pas chaussée ! »  « Aucune importance. Et puis je vous l’ai dits, je ne vous lâche plus ! » Ils trouvèrent la voiture de Garnier sous les arbres, derrière le bâtiment principal. Les clés étaient restées sur le contact.  « Montez à l’arrière. Ne traînons pas ici. » Cécile se dissimula entre les banquettes. Garnier, tremblant, s’engagea sur l’allée qui conduisait à la sortie. A une dizaine de mètres du portail, le gardien, Eugène, sortit en courant de sa loge. Garnier l’évita de justesse en donnant un coup de volant. Il ne respira de nouveau presque normalement que quand la voiture fut lancée sur l’autoroute qui les ramenait à Paris.

Recherche[modifier]

Garnier était assit à son bureau. Même pas la peine qu’il rentre chez lui, Il lui serait certainement impossible de dormir. Il était presque minuit, et ça faisait plus de trois heures qu'il repassait ses notes pour trouver ce qui avait cloché. Il avait installé la jeune fille dans son appartement de fonction, dont la porte donnait directement dans le labo. Personne ne viendrait la chercher ici. Lui, un homme rangé, mondialement reconnu dans sa partie, venait d’enlever une jeune fille de 19 ans. Il avait pratiqué des expériences non autorisées, payé un médecin véreux pour trouver un cobaye... C’était vraiment beaucoup d’un seul coup. Comment allait-il faire avec cette gamine ? Il n’avait même pas été capable de lui donner à manger et elle dormait, trois pièces plus loin, à même le plancher. Il ne voyait qu’une solution, un peu risquée. Appeler son assistante. Il s’était toujours bien entendu avec elle. Elle était vive et ne s’embarrassait pas avec les détails. Elle trouverait sûrement une solution. Il décrocha le combiné et composa fébrilement le numéro. Une voix de femme, mais pas celle de son assistante, lui répondit.  « Oui. »  « Est-ce que je pourrais parler à Laurence Bergerac, Professeur Garnier à l’appareil. » Il entendit une voix lointaine.  « C’est pour toi » Puis  « Professeur  ? Que se passe-t-il ? »  « Laurence, je suis désolé de vous déranger à cette heure, mais j’ai besoin de vous »  « De quoi s’agit-il ? »  « Je ne peux rien vous dire au téléphone. Il faut que je vous voie. »  « Et ça ne peut pas attendre demain matin... Je viendrais un peu plus tôt si vous voulez ? »  « C’est urgent Laurence. Vous savez bien que je ne vous dérangerais pas si ce n’était pas le cas. »  Bon, j’arrive.... Une heure, ça va ? »  « Je vous attends » Il raccrocha et alluma une cigarette. 15 ans qu’il n’avait pas fumer ! Quand il entendit le pas énergique de Laurence, il révisa rapidement les explications qu’il comptait lui donner. Elle était souriante, malgré l’heure tardive. Cette fille était vraiment en acier. Il ne l’avait jamais vu perdre ses moyens.  « Alors ! Qu’est-ce qu’il y a de casser ! »  « Asseyez-vous Laurence. J’ai un gros problème. Voilà ! ...... » Il lui raconta sa désastreuse journée, sans omettre le moindre détail. Tout y passa. De la réception chez Paoli, aux conditions de détention de Cécile, jusqu’à l'effroyable réaction provoquée par leur nouvelle molécule. Laurence resta un moment silencieuse et finalement.  « Il n’y a quand même pas de quoi en faire un drame ! »  « C’est ça que j’aime chez vous, Laurence. Avec vous, tout est toujours simple. »  « Simple, peut-être pas vraiment, mais sûrement pas désespéré ! Je peux la voir ? »  « Bien sûr ! Venez avec moi » Ils traversèrent l’immense labo, entrèrent dans un petit couloir qui débouchait sur une porte de secours. Sur la droite, une autre porte donnait sur l’appartement de fonction du professeur. L’entrée était une pièce vide. Garnier alluma la lumière et gagna la porte opposée, qu’il ouvrir doucement. A même le plancher, Cécile, à moitié nue, dormait profondément. S’attendant à un commentaire quelconque, Garnier se retourna vers Laurence et la trouva pétrifiée, le regard fixé sur la jeune fille. Il dit doucement  « Eh bien ! Laurence. Ça ne va pas ? »  « Si... Si... Je... Elle est jolie n’est-ce pas ? »  « Vous savez, j’ai passé l’âge de m’intéresser aux femmes de cette façon. » Il referma la porte et regagnèrent le bureau du professeur. Laurence enleva son manteau, le jeta sur une chaise et dit :  Il fat tout reprendre depuis le début... Nous avons du pain sur la planche ! » Il était 10 heures quand leur attention fut distraite. Garnier leva les yeux vers son assistante et la vit rougir en regardant vers la sortie de secours du labo. Il tourna la tête et vit Cécile avancer lentement vers eux sur ses pieds nus. Il regarda de nouveau Laurence et vit que sa respiration s’était accélérée. Décidément, il y avait quelque chose qui lui échappait.  « Bonjour ! Rien à manger dans cette baraque. J’ai la dalle moi ! » Garnier regarda Laurence, qui semblait s’être reprise un peu.  « Je vais chercher des croissants... Vous pouvez commencer à préparer du café professeur... Nous en avons tous besoin, je crois » Elle enfila son manteau et sortit.  « Alors ! On a passé une bonne nuit? »  « Super ! Une nuit comme il y avait longtemps que je n’en avais fait. Juste un truc curieux ce matin, mais pas désagréable du tout. Et vous  ? Vous avez trouvé quelque chose ? »  « Rien encore, hélas ! Quel truc bizarre ? »  « Ho ! Rien, un truc idiot. Tant mieux, plutôt ! Et j’espère que vous ne trouverez rien ! Quand est-ce que vous refaites un essai ? »  « Voyons, je vous l’ai dit, Cécile. Pas avant d’avoir trouver ce qui ne va pas ! »  « Mais tout va très bien, je vous assure. Ne changer rien. Cette molécule est parfaite. » La discussion menaçait de tourner au vinaigre dans la porte du labo s’ouvrit sur Laurence, les bras chargés de croissants et de pain. Le café prêt, ils mangèrent de bon coeur. Cécile dévora 4 croissants et une demi-baguette. Elle riait en taquinant Laurence sur sa coiffure quand, soudain, elle s’arrêta de parler. Elle reposa le bout de croissant et se leva précipitamment.  « Excusez-moi... Je... Je reviens tout de suite » Elle partit en courant vers l’appartement.  « Quelle mouche l’a piqué, à votre avis, professeur ? »  « Aucune idée... Mais on ferait peut-être mieux d’aller voir » Ils gagnèrent l’appartement. Les portes étaient ouvertes et un spectacle inattendu les attendait. Dans le fond de la chambre, Cécile était assise en tailleur, entièrement nue, le visage enfoui dans la cambrure d’un de ses pieds nus, qu’elle léchait avec avidité, en poussant de petits grognements de plaisir. Ils se regardèrent, sans comprendre. Quand enfin, Cécile releva la tête, elle eut un petit sourire gêné et dit :  « Bon ! Je sens que je vais devoir fournir quelques explications... »  « Tu prenais vraiment plaisir à ce que tu faisais ? »  « bien sûr ! Beaucoup même ! Je voulais garder ça pour moi, mais... Vous vous en seriez aperçu de toute façon ! »  « Tu ne le faisais pas avant d’avoir pris le traitement du professeur, n’est-ce pas ? »  « Non. C’est la deuxième fois seulement. Quand je me suis réveillé tout à l’heure et maintenant. La première fois, j’aurais peut-être pu me retenir, mais cette fois, c’était impossible ! »  « Quand est-ce que tu t’es aperçu que tu étais attirée par tes pieds ? »  « Quand j’étais entre les deux banquettes, quand on s’est tiré de cette clinique pourrie. Je n’en avais pas envie comme maintenant, mais je les avais trouvé très beaux... Je n’avais jamais fait attention avant. » Laurence se retourna vers le professeur et demanda :  « Qu’est-ce que vous en pensez... C’est plus sérieux que je pensais ! J’ai l’impression que nous avons complètement bouleversé la chimie de son organisme. » Elle fit de nouveau face à Cécile.  « J’espère que tu ne nous en veux pas trop... »  « Moi ! Vous en vouloir ! Mais tu es folle ! Je n’ai jamais été aussi heureuse. »  « Tu reviens avec nous ? Je voudrais te faire une prise de sang. Je vais te prêter des vêtements et des chaussures, j’en ai toujours en réserve... Ce sera un peu grand pour toi, c’est tout. »  « Non. »  « Quoi, non ! »  « Tu peux garder tes vêtements, je n’en veux pas. »  « Tu ne vas pas garder cette chemise de nuit déchirée ! »  « Non plus. Je vais rester comme ça ! » Elle se leva et se dirigea vers le laboratoire, nue !  « Tu devais quand même mettre quelque chose... » Avant de répondre, Cécile attendit que le professeur se soit éloigné que quelques pas.  « Ça te gène tant que ça que je sois nue ? »  « Non ! Non... Je... Enfin... »  « Dit plutôt que ça te fait perdre une partie de tes moyens, n’est-ce pas ! Je me trompe ? »  « Comment tu t’en es aperçu... ça se voit tant que ça ? »  « J’ai l’impression que tu vas te jeter sur moi à chaque instant... Ce qui n’est pas désagréable, d’ailleurs ! »  « Tu aimes les femmes aussi ? »  « Jusqu’à hier, je t’aurais dit non... Maintenant... Je ne sais plus.... » Après la prise de sang, Laurence s’isola dans un coin du laboratoire. Cécile se promenait entre les paillasses et tripotant les appareils, au grand dam du professeur. Deux fois, au cours de l’après-midi, elle s’était assise pour lécher ses pieds nus, sans se cacher, comme si c’était quelque chose de parfaitement naturel. Entendre les gémissements de plaisir de Cécile rendait Laurence folle de désir, et elle beaucoup de mal à le dissimuler. C’est vers 5 heures que Cécile devint insupportable. Elle revint à la charge, agressive. Elle voulait une nouvelle piqûre, elle l’exigeait. Après l’avoir rembarré plusieurs fois, Laurence s’aperçut que Cécile n’était vraiment pas bien. Elle s’était effondré contre un placard, elle tremblait et était couverte de sueur. Elle pétrissait maladroitement ses seins, la respiration sifflante. Laurence dit à Garnier :  « Professeur ! On ne peut pas la laisser comme ça ! Il faut faire quelque chose. » Garnier jeta un coup d’oeil à la jeune fille et convint  « Vous avez raison, bien que ça n’ennuie beaucoup d’utiliser le produit avant d’avoir compris ce qui s’est passé hier ! »  « En tout cas, nous avons un élément de plus, et ce n’est pas pour simplifier les choses ! Notre substance provoque une accoutumance à une vitesse stupéfiante ! »  « Emmenez là dans l’appartement.... Si quelqu’un venait, ce qui est peu probable, il ne faudrait pas qu’il la voit dans l’état ou elle va être. »  « C’est si impressionnant que ça ? »  « Je vous laisse le découvrir pas vous même. » Laurence prit la jeune fille dans ses bras avec plaisir... Depuis le temps qu’elle en avait envie, et se dirigea vers l’appartement. Cécile, presque paralysée maintenant marmonnait des mots sans suite. Elle ne comprit que vaguement, « vêtement », « tissu » et « brûlure », mais sans en être sûre. Elle allongea la jeune fille désormais sans réaction et prépara la seringue. Elle trouva rapidement la veine et enfonça le piston. Quelques secondes plus tard, le regard de Céline reprenait vie. Elle sourit.  « Il était temps ! J’ai cru que j’allais crever... Eloigne toi, s’il te plaît, ou déshabille toi... Tes vêtements me gênent. » Surprise, Laurence recula de quelques pas  « Ne t’en va pas ! Reste avec moi... Ferme la porte si tu ne veux pas que le vieux te voit à poil... Mais je t’en prie, reste avec moi ! » Laurence hésitait. Elle ne savait plus très bien ou elle en était. Mais elle était sûr d’une chose. Elle avait très envie de s’allonger sur le corps nu de Céline. Le désir fut le plus fort. Elle enleva sa blouse de labo et apparut en soutien gorge et en slip. Timidement, elle demanda :  « ça ira comme ça ? »  « Non, entièrement... même les chaussures... tout ! » Elle s’exécuta et fut rapidement entièrement nue. Elle se sentait un peu ridicule, nue, au beau milieu de cette chambre vide. Céline poussa soudain un gémissement. Elle s’inquiéta :  « ça va... Tu n’es pas bien ? Qu’est-ce que tu as ? » Cécile éclata de rire.  « Tout va très bien au contraire ! Le plaisir commence à venir... Je le sens monter.... Oh ! Oui ! » Son visage se crispait sous les attaques de l’orgasme. Maladroitement, Laurence demanda :  « Mais, qu’est-ce que je peux faire ? » Avec beaucoup de difficultés, Cécile réussit à souffler  « Pour l’instant... Rien. Mais... Après... Après... Mes seins... Reste... Reste... » Le reste de la phrase se termina en un long cri de plaisir. Le corps de la jeune fille était agité de sursauts fougueux. Un moment, elle crut qu’elle était prise de convulsions, elle ne voyait plus que le blanc de ses yeux. Elle comprit pourquoi Céline lui avait dit qu’elle ne pouvait rien faire. La description que lui avait faite le professeur lui avait semblé exagéré, mais elle se rendait compte qu’il n’avait rien amplifié ! Elle resta pétrifié pendant toute la durée du gigantesque orgasme de la jeune fille, hypnotisé. Elle était obligée de reconnaître, que malgré elle, cette vision insolite chauffait adorablement son bas ventre... Les mouvements de Cécile se calmèrent lentement... Ces gestes étaient plus étudiés. Elle comprit que le plaisir était en train de s’éteindre dans le corps de la jeune fille et qu’elle cherchait à le retenir le plus longtemps possible. Puis de crispées sur son ventre, ses mains remontèrent vers ses seins. Elle se mit à les effleurer gauchement, comme si elle ne savait plus comment s’y prendre.  « Viens, viens... Maintenant ! Caresse moi les seins... Vite ! » Un peu prise au dépourvu, Laurence s’assit près de la jeune fille. Avant qu’elle ait pu faire le moindre geste, Cécile se releva brusquement et s’allongea sur ses genoux. Dans le même geste, elle emprisonna ses poignets et plaqua ses mains sur ses seins. Surprise, mais secrètement ravie, Laurence commença à en titiller les pointes. Elle ne s’attendait assurément pas à la violence de la réaction qu’elle provoqua. Elle n’y avait pourtant pas été bien fort. Le corps de Cécile s’arquait de nouveau pour tenter de contenir ce qui ressemblait à un nouvel orgasme. Stupéfaite, elle releva aussitôt les mains, abandonnant les seins de Cécile. Celle-ci gronda de dépit.  « Non ! N’arrête pas ! Continue... Me les lâche plus, même je crie ! promet ! »  ...  « Alors ! vas-y ! Qu’est-ce que tu attends ! » Elle reprit les seins de Cécile entre ses doigts et en fit rouler les pointes, le plus doucement possible. Comme la première fois, la réaction de Cécile était démesurée. Elle voyait le ventre de la jeune fille onduler sous les assauts de l’orgasme. Comment un si petit frôlement pouvait-il entraîner une aussi intense jouissance ? Soudain, sans qu’elle puisse se dominer, l’envie de pincer plus fort les pointes offertes devint irrésistible. Elle détendit les jambes et emprisonna le bassin de Céline entre ses cuisses. Cette brusque manoeuvre lui fit perdre l’équilibre et elles roulèrent sur le coté, face à face. Puis elle serra. Malgré sa prise bien assurée, elle avait beaucoup de mal à maîtriser les mouvements désordonnés de Cécile. La jeune fille hurla plusieurs fois. Laurence adorait sentir le corps nu de Cécile entre ses cuisses. La peau douce excitait son sexe et elle affermit sa prise sur les seins de Cécile pour tenter d’intensifier cette douce sensation. Ce fut une erreur.... Cécile réussit à se dégager de son étreinte. Après quelques soubresauts solitaires sur le plancher rugueux, elle s’assit en soufflant.  « Et bien ! Je ne t’en demandais pas tant ! » Laurence, désorientée, secouait la tête pour tenter de rassembler ses pensées.  « Je suis désolée... Je ne sais pas ce qui m’a pris. »  « Ce n’est pas un reproche ! Au contraire... C’était formidable. C’est ce qui m’a manqué la première fois... Mais je me voyais mal demander au professeur ce que tu as fait... » Laurence se releva d’un bond et se dirigea vers ses vêtements.  « Laurence... »  « Quoi encore ! Tu n’en as pas eu assez ? »  « Oh ! Madame a ses humeurs, Regarde-moi ! » Elle força Laurence à lui faire face en l’agrippant par les épaules. Elle était nettement plus petite et la confrontation avait quelque chose de comique. Ses mains glissèrent lentement vers les seins de Laurence et en emprisonnèrent les pointes. Elle plaça les mains de chaque cote de la volumineuse poitrine et excita les pointes par un mouvement rapide des pouces. Le regard dur de Laurence s’adoucit. Cécile la força à s’accroupir, puis à s’asseoir. Toute l’agressivité de Laurence avait fondu. Son regard était brillant et sa respiration haletante. Cécile s’assit à son tour, les jambes repliées et y allongea Laurence. Là, elle accentua ses caresses sur un des seins, tandis que sa bouche happait l’autre. Elle sentit nettement la pointe durcir sous sa langue. Les fesses de Laurence étaient agitées de mouvements réguliers comme sous les coups du butoir d’un amant invisible. Elle sentit le corps se tendre et comprit qu’elle jouissant. Oh ! Evidement rien de comparable avec ce qu’elle avait elle-même connue quelques minutes plus tôt ! Elle accompagna l’orgasme en précipitant ses caresses. Elle ne releva la tête que quand elle sentit Laurence se détendre. Dès que Laurence ouvrit les yeux, elle lui sourit d’un air entendu. Après quelques secondes d’hésitation, Laurence lui rendit son sourire, d’abord timide, puis franchement naturel. Rompant le silence, Cécile demanda :  « Alors ! ça va mieux ? »  « Oui... Et excuse-moi pour tout à l’heure... C’est idiot. »  « Dit donc ! Tu as les seins drôlement sensibles ! Tu n’as jamais pris de ton produit ? »  « Bien sûr que non ! Mais... Disons que j’ai une longue habitude... Je prends mon plaisir avec eux depuis que je suis toute petite... Alors... »  « Alors, à partir de maintenant, je t’interdis de le faire toi même... Compris ! »  « Oui, maîtresse ! Il va quand même falloir rejoindre le professeur... Il va se demander ce qu’on est devenu ! »  « Attend ! Je... J’ai... Est-ce que je peux... Non... Rien... Ne fais pas attention ! »  « Allons ! Ne fais pas la timide ! Qu’est ce que tu veux ? »  Oh ! Tu as raison après tout ! Est-ce que je peux te lécher les pieds ? »  « C’est plutôt inattendu... Mais, les tiens ne te suffisent plus ? Tu sais, que l’on puisse aimer les pieds nus est un truc que j’ai un peu de mal à comprendre... Mais si ça te fait vraiment plaisir... »  « Je peux alors ? »  « Oui, tu peux ! » Cécile pris les chevilles de Laurence et les disposa en tailleur devant elle, puis, elle s’accroupit. Elle prit les pieds nus dans le creux de ses mains et se pencha jusqu’à ce que ses lèvres touchent la peau sèche des talons. Elle sortit la langue et en suivit délicatement les contours. Au bout de quelques secondes, Laurence vit le corps Cécile se tasser sur lui-même pour comprimer son ventre. Elle sentait le souffle chaud de la jeune fille sur ses pieds nus. Quand le corps de la jeune fille se mit à trembler, elle comprit que Céline était en train de jouir encore une fois. Elle ne put résister à l’envie de lui passer les mains dans les cheveux. Après tout, ce n’était pas si désagréable que ça de se faire lécher les pieds ! Cécile roula sur le côté et soupirant d’aise. Laurence se leva en enfila sa blouse, laissant dans un coin, le slip et le soutien-gorge. Elle enfila rapidement ses chaussures et se prépara à sortir. Cécile la rappela vivement.  « Laurence ! »  « Qu’est-ce que tu veux encore ! »  « Tu peux rester pieds nus ? S’il te plaît ! »  « Pieds nus ! Mais pourquoi ? »  « Parce que j’aime bien pouvoir les admirer ! Pour me faire plaisir. »  « Ils sont si beaux que ça ? »  « Ils sont magnifiques... Mais tu ne t’en rends pas compte ! »  « Bon ! Pour te faire plaisir alors ! » Marcher pieds nus ! pourquoi pas. Ce n’était pas dramatique ! A vrai dire, elle ne comprenait pas pourquoi Cécile était à ce point attirée vers les pieds nus. Elle n’avait jamais considérer ses propres pieds nus autrement qu’une partie de son corps chargée de ses déplacements et qui la faisait souffrir quand ses chaussures étaient trop petites. Après ce qui venait de se passer, une complicité s’était créée, aussi décida-t-elle de faire ce que Cécile lui demandait. Elle fit sauter ses chaussures, et se dirigea pieds nus vers l’entrée du labo en souriant et en hochant la tête, sous le regard brillant de Cécile. Céline s’allongea et s’endormit presque aussitôt. Le professeur l’attendait. Elle se sentit obligée de se justifier.  « Je... Enfin... »  « Je ne vous demande rien Laurence ! Voila, écoutez-moi. Pendant que vous... Peu importe, je ne suis pas resté les bras croisés » Le professeur avait trouvé le défaut de sa formule et semblait très abattu. A partir de ses informations et du résultat des analyses du sang de Cécile, il était maintenant en mesure d’expliquer la réaction qu’avait provoquée sa drogue. Cette explication ruinait 30 ans de recherches... Toute sa carrière... Sa vie. Il savait aussi maintenant que le principe actif de cette molécule bouleversait totalement les échanges chimiques du cerveau... Et que cette modification était irréversible. Elle modifiait les cellules chargées de produire l’endorphine. Cette endorphine modifiée ne se contentait plus d’endormir la douleur... Elle provoquait le plaisir. Cette altération était d’abord violente et produisait des flots de cette « euphorine » qui provoquait le foudroyant orgasme observé chez Cécile... Mais le remaniement des cellules ne s’arrêtait pas là ! Elles devenaient incapable de produire autre chose que cette molécule complexe. Après la crise aiguë passée, elles continuaient à produire, en quantité moindre, cette matière déconcertante, d’ou la forte sensibilité au plaisir qu’avait conservé Cécile. Par contre, si l’extrême sensibilité permanente de ses seins était aisément explicable, l’incoercible attirance qu’elle avait pour ses pieds nus l’était moins ! On ne pouvait douter de la corrélation indiscutable qui liait les deux constatations, mais le mécanisme restait à démontrer. « L euphorine » n’était sûrement que la modification la plus voyante et des multitudes de mutations secondaires devaient affecter les cellules. Il faudrait probablement plusieurs années pour les dénombrer toutes ! Etant donné que les cellules étaient désormais incapables de produire autre chose, le manque se faisait sentir immédiatement. Dès que le taux « d’euphorine » était trop bas dans le sang, le sujet était pris d’une horrible envie de jouir qui le rendait malade... Garnier ne put s’empêcher de faire le rapport avec un drogué en manque... Et cette constatation l’abattit encore un peu plus. Consacrer toute sa vie à produire un médicament miracle et s’apercevoir, qu’en fait, il n’avait fabriqué qu’une... Drogue ! Le professeur termina son exposé avec un geste fataliste.  « Voila ou nous en sommes ! Il n’y a plus grand-chose à dire. C’est un fiasco total. Je voulais offrir la guérison à cette pauvre fille... Et je lui ai offert un remède qui est pire que le mal. »  « Ce n’est pas ce qu’elle a l’air de penser... »  « Arrêtez donc de raconter des conneries Laurence ! Votre partie de jambes en l’air vous fait prendre votre sens commun ! Moi qui pensais faire rapidement une communication officielle sur le résultat de mes recherches... Vous voulez que je publie ça ! »  « Mais tout n’est pas négatif... »  « Je vois que vous n’êtes pas en état de discuter... Je rentre... De toute façon, je n’ai plus rien à faire ici. Je rendrais mon rapport au président de l’université en fin de semaine, et toutes les notes et les échantillons seront détruits... » Il ramassa sa veste et se dirigea vers la sortie. Il se retourna brusquement et dit :  « Au fait... Vous devriez commencer à chercher du boulot... Ici, c’est fini ! » Et il sortit en claquant la porte. Elle était atterrée. Pas pour elle ! Elle retrouverait toujours du travail dans sa spécialité... Mais Cécile... Après ce que venait de dire Garnier, la priver de sa dose quotidienne équivalait à la tuer... Ou à la transformer en légume. Il fallait faire quelque chose, et vite ! Bien sûr, elle pouvait faire comme Garnier... Partir et laisser tomber. Après tout, elle n’avait aucune responsabilité dans le fait qu’il ait tenté une expérimentation humaine sans autorisation. Il en subirait seul les sanctions qui ne manqueraient pas de tomber, dès la publication de son rapport... Mais il avait l’air de s’en foutre complètement. Oui, mais ! Mais elle ne pouvait s’ôter de l’esprit la vision du corps nu de Cécile en proie à l’orgasme redoutable qui l’avait secoué pendant de longues minutes... Bien qu’elle ait du mal à le reconnaître, cette vision et ce qui avait suivit l’avait profondément marqué. Elle ne pouvait s’empêcher de se voir à la place de Cécile. La recherche du plaisir physique avait toujours été très importante pour elle. Depuis aussi loin qu’elle se souvenait, elle n’était jamais, ou presque, resté plus d’une journée sans se masturber au moins une fois... Et elle pensait sérieusement utiliser la drogue sur elle, en lui apportant quelques changements. La brusque réaction de Garnier mettait tous ses plans par terre. Elle se rendit compte qu’elle était toujours pieds nus. Le professeur ne s’en était même pas aperçu. Elle fut tentée d’aller rechercher ses chaussures, mais, elle avait promis à Cécile... Elle s’assit à la grande table de travail et remonta son pied droit pour le poser sur le genou gauche. Là, elle le regarda, s’attendant presque à lui trouver quelque chose de changé. Mais non ! Elle ne comprenait toujours pas ce qui pouvait attirer Cécile vers ses pieds nus. Bien sur, ils n'étaient pas désagréables à regarder ! Ils étaient longs et fins, les orteils étaient très réguliers, la cambre très prononcée, la couleur douce... Mais elle avait beau les examiner sous toutes les coutures, ils se suscitaient en elle aucune émotion et encore moins d’excitation sexuelle. Non ! Vraiment ! Elle ne comprenait pas ! Mais c’était un point de détail ! Pour l’heure, il y avait une décision à prendre. Le labo serait probablement démantelé avant la fin de la semaine, et il n’y avait pas de temps à perdre. Il fallait qu’elle mette Cécile à l’abri et qu’elle rassemble toutes ses notes. Elle en savait presque autant que Garnier et n’aurait aucun mal à effectuer la synthèse de l’euphorine... Seulement, dès que le professeur aurait remis son rapport au président de l’université, tout le monde se mettrait à rechercher Cécile. Elle avait déjà une idée assez précise de ce qu’elle allait faire. Le fils d’une de ses amies rattrapait une immense ferme près de Valence, et il ne pouvait rien lui refuser... De plus, elle avait toujours été d’une discrétion totale sur sa vie privée, le professeur ne s’était même pas aperçu, en 5 ans, qu’elle était plus attirée par les femmes que par les hommes. Personne n’irait la chercher là-bas. Elle décida de partir le soir même. Elle gagna rapidement l’appartement. Cécile dormait, nue, à même le plancher. Elle la secoua sans ménagement.  « Céline, réveille-toi ! Vite ! On se tire d’ici ! »  « Qu’est-ce qui se passe... Y’a le feu ? »  « Non, mais il faut partir sans perdre de temps, je t’expliquerais, habille-toi ! » Pendant que Cécile enfilait machinalement les vêtements qu’elle lui avait apportés, Laurence lui fit un rapide résumé de la situation et lui demanda de la rejoindre au labo. Là, elle commença à rassembler ses cahiers de notes. Elle les empila dans un carton. Quand Cécile arriva, pieds nus, ses chaussures à la main, elle lui indiqua son bureau.  « Ramasse tout ce qui traîne et met le dans le carton ! » Elle-même ramassa les flacons qui tapissaient la paillasse principale du labo et les entassait dans un sac de voyage. Elle avait d’abord pensé repasser chez elle prendre quelques vêtements, mais elle connaissait bien Garnier, et dans l’état ou il était, elle avait peur qu’il aille s’épancher directement dans le bureau du président de l’université. Dans ce cas, les choses iraient sans doute beaucoup plus vite. Non ! Elles allaient partir directement. Elle se dirigea vers le téléphone et composa rapidement un numéro.  « Nathalie ?... C’est moi... »  « ... »  « Oui, je sais ! J’aurai du te prévenir, mais, écoute, je n’ai vraiment pas pu... »  « ... »  « Non, je ne rentre pas... Arrête et écoute moi sans rien dire, je t’expliquerais tout. Tu rassembles quelques affaires pour moi et tu viens me rejoindre chez Florent, à Valence... Oui, repasse chez toi si tu veux, mais quitte repliement mon studio. Surtout ne dit à personne ou je suis... Non ! Je t’expliquerais chez Florent !... Demain soir, OK ?... Allez ! A demain ! » Elle raccrocha en souriant. Cécile demanda.  « Et c’est qui, Nathalie ? »  « Heu ! Mon amie, si tu vois ce que je veux dire. »  « Et tu l’as laissé tomber pendant plus de 24 heures sans la prévenir ? »  « Pire ! Tu ne devineras jamais ce qu’on était en train de faire quand Garnier m’a appelé ! »  « Non ! »  « Si ! Il va falloir que je sois inventive pour me faire pardonner... Surtout quand elle te verra ! »  « Elle est jolie ? »  « Très... Et je l’aime beaucoup ! »  « Je veux dire... Ses pieds... Comment sont-ils ? Aussi beaux que les tiens ? »  « Tu es vraiment incorrigible... Tu ne penses qu’à ça ! Je ne sais pas... Moi tu sais, les pieds ! Enfin, ils ne ressemblent pas du tout aux miens. Nathalie est vietnamienne et ses pieds sont beaucoup plus petits ! Et puis, tu verras bien ! Allez ! On y va ? »  « Je suis prête, quand tu veux ! »  « Tu vas peut-être mettre les chaussures pour sortir ! Je sais qu’elles sont trop grandes pour toi, mais pour aller jusqu’à la voiture, ça ira. » En voyant la grimace de Cécile, elle demanda.  « Tu as vraiment du mal à les supporter, ou c’est juste que tu n’as pas envie de les mettre ? »  « C’est vrai que je n’ai pas envie de les mettre, mais elles me gênent vraiment ! »  « Tu n’as qu’à mettre des chaussettes si tu as peur qu’elles te blessent. »  « Non, tu ne comprends pas je crois. Les chaussettes, j’ai essayé tout à l’heure... Je ne peux pas les enfiler... Comment dire... Ça me fait horreur et je me sens bien que quand mes pieds sont entièrement nus. Le contact des chaussures me gêne réellement. »  « Tu veux dire que tu n’as pas pu mettre les chaussettes ? »  « Je te jure que j’ai essayé... Mais c’est absolument impossible ! »  « Les chaussures, ça va ? »  « Ça va, elles me gênent vachement, mais c’est supportable... Enfin pour l’instant. »  « Bon, on en parlera en voiture. Prend le sac et attention, c’est fragile. Moi je vais prendre le carton. »  « Ne t'inquiète pas. J’y tiens trop pour casser quoique ce soit ! » Elles sortirent du labo et s’engagèrent dans l’immense couloir qui menait jusqu’au grand hall de l’institut. Le gardien les regarda d’un oeil distrait. Il ne s’intéressait jamais aux gens qui sortaient, seulement ceux qui entraient. Laurence se pencha vers Céline.  « A l’occasion, il faudra que tu me racontes comment Garnier t’as fait entrer ! » Arrivée à coté de sa fiesta, Laurence posa son carton pour chercher ses clefs. Elle mit le carton de dans le coffre, mais Cécile tint à garder le sac de voyage avec elle et à monter à l’arrière.  « Tu ne montes pas à l’avant avec moi ? »  « Non. Je préfère avoir de la place pour... Pour dormir. »  « Comme tu veux ! » Elle regarda Cécile et vit que son front était couvert de sueur. Il faisait bon... Mais de là a transpirer !  « Ho ! Toi ! Tu n’es pas dans ton assiette, on dirait ? »  « Si, si. Ça va aller. » La voiture sortit du parking de l’institut sans problème et s’engagea immédiatement sur le périphérique. Laurence avait décidé de ne pas prendre l’autoroute. Elle se méfiait des réactions du président de l’établissement. C’était un homme qui plaçait la réputation de l’institut au dessus de tout. Il utiliserait tous les moyens à sa disposition pour étouffer l’affaire. Tel qu’elle le connaissait, il n’hésiterait sûrement pas à les faire supprimer. Il en avait le pouvoir au nom de la sacro-sainte « sûreté nationale ». Elle avait fait le plein la veille et elle ne pensait pas s’arrêter avant la région lyonnaise. Elle entendit Céline, à l’arrière, soupirer d’aise.  « Qu’est-ce qui t’arrive ? »  « Rien. Ne t’inquiètes pas. J’ai enlevé les chaussures. C’est tout ! » Elles roulèrent en silence pendant plus d’une heure. Laurence se retournait de temps en temps pour regarder Cécile, endormie sur la banquette. Ses pieds nus étaient posés sur l’accoudoir de la portière. Encore une fois, Laurence se demanda comme il était possible d’admirer des pieds, néanmoins, que Cécile ait autant de mal à supporter les chaussures la tracassait. A la limite, elle comprenait que pendant la crise aiguë, juste après l’injection, l’euphorine provoque un besoin de se déshabiller. Le fait que l’envie, sinon le besoin, de rester pieds nus persiste après la crise signifiait que le cerveau continuait à produire de l’euphorine en quantité suffisante pour perturber l’organisme. Ce qui signifiait aussi, que chaque prise de ce qu’il fallait bien appeler, cette drogue, allait amplifier les sécrétions d’euphorine résiduelle. Dans peu de temps, Laurence était presque certaine que Cécile ne pourrait plus du tout mettre de chaussures... Et si ça s’arrêtait aux chaussures, ce serait pas mal ! Elle entendit remuer à l’arrière. Quand elle se retourna, elle vit le visage de Cécile entre les banquettes. Son visage était blanc, les narines pincées et le front ruisselant.  « Ça ne te réussit pas de dormir en voiture ! »  « Il va falloir que tu t’arrêtes un moment, et le plus vite possible »  « Si tu as envie de vomir, il y a un parking à 500 mètres »  « Non. Il y aura du monde »  « Ce n’est pas grave... ça n’a rien d’extraordinaire d’être malade en voiture. »  « Mais tu ne comprends rien ou tu le fais exprès ! Je ne suis pas malade ! J’ai besoin de mes pieds... A moins que ça ne te dérange pas que je me mette sur le bord de la route, à la lumière des phares... »  « Tu es folle ! Je n’ai pas envie que le journal local en fasse son titre demain matin... Tu ne peux pas rester dans la voiture ? »  « Le tissu des banquettes me gêne trop. »  « Bon ! Je vais quitter le route dès que je pourrais, il y a une forêt là-bas. » Laurence appuya sur l’accélérateur. Le visage de Cécile se décomposait vraiment. Un peu comme quand elle attendait sa dose le soir même. Dans le rétroviseur, elle la vit enlever sèchement son chemisier et faire quelques contorsions pour faire glisser le jeans. Elle fourra le tout entre les banquettes, le plus loin d’elle possible. Elle remonta les jambes et s’assit en tailleur, les mains crispées sur son ventre.  « Je t’en prit, Laurence, dépêche-toi ! Je n’en peux plus ! »  « T’es marrante ! Je fais ce que je peux ! y a pas de route... Ah si ! En voila une... J’ai failli la rater ! » La voiture avait fait une brusque embardée en s’engageant sur le route secondaire et avait fait naître un concert d’avertisseurs. Laurence reprit de la vitesse. Le bois n’était qu’à quelques centaines de mètres. Dans les phares, elle aperçut un chemin de terre qu’elle prit en souhaitant ne pas se retrouver dans la cour d’une ferme. Elle roula encore une minutes pour atteindre une petite clairière. Là elle stoppa brusquement la voiture. Cécile jaillit de la voiture et roula sur le sol, un pied nu déjà dans la bouche. Elle sortit à son tour de la voiture et s’appuya sur le capot pour regarder Cécile. Elle avait déjà assisté à des scènes comme celle-là au labo, mais elle avait toujours pensé que le jeune fille en rajoutait un peu... Maintenant, il était clair qu’elle ne jouait aucune comédie. Elle était vraiment esclave de ses pieds nus. Elle vit son corps se tétaniser sous l’effet de l’orgasme, puis lentement se détendre. Enfin, elle se leva, chancelante, mais le sourire aux lèvres. Elle était transfigurée. Ses joues avaient reprit des couleurs et ses traits étaient de nouveaux calmes et serins.  « Il était temps. Je n’en pouvais vraiment plus ! »  « ça, je m’en suis aperçu ! Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi violent ! Dès que nous serons arrivées et que j’aurais monté un semblant de labo, je te referais une prise de sang... Je veux pouvoir suivre le taux d’euphorine entre deux prises... Mais tu n’as vraiment aucun moyen de te retenir ? Tu te rends compte... Si ça t’avait pris en pleine ville ! »  « C’est plus fort que moi ! Je n’y peux rien. J’en ai besoin, c’est tout. Il y a bien un moyen, mais je doute que ça t’emballe vraiment... Si tu ne veux pas que je lèches mes pieds... Donne moi les tiens... »  « Bon, ça, on verra ! ça te ferait le même effet ? »  « Bien mieux ! Je vois bien que tu ne comprends pas, tu sais ! De toutes façons, tant que tu n’y aura pas goûté, tu ne pourras pas comprendre ! »  « ... On va pouvoir y aller maintenant ? ça va aller ? »  « Oui. Je vais me rhabiller...Et remettre les chaussures, même si ça ne me fait pas sauter de joie. Je n’aurais pas du les enlever tout à l’heure... Si je ne les avais pas regardés, j’aurais sans doute put tenir plus longtemps... » Elles reprirent la route et gagnèrent la région lyonnaise sans autre problème. Laurence s’était arrêtée plusieurs fois pour que Cécile puisse satisfaire ses besoins. Elle avait même été jusqu’à donner ses pieds nus à Cécile. Elle s’était contentée de regarder la jeune fille jouir, sans y prendre aucun plaisir. Il était 3 heures quand la voiture s’engagea sur le chemin de terre qui conduisait à la ferme de Florent. Laurence se gara dans la cour et elle descendirent. Un jeune homme sortit d’un petit bâtiment et vint à leur rencontre, avec un grand sourire. Il était assez grand, blond et couvert de poussières. Il ne portait qu’un short et était pieds nus dans des chaussures de plage. Laurence vit immédiatement le regard de Cécile se fixer sur les pieds nus ! Pourvu qu’elle puisse se retenir... Au moins jusqu’à ce qu’elle ait eut le temps d’expliquer à Florent ce qui se passait. Il y avait une chose qu’elle n’avait pas dite à Cécile... Elle n’était pas la première personne à lui avoir léché les pieds... Le jeune homme qui s’approchait, était passé avant elle ! Laurence n’y avait pas trouver plus de satisfaction.... Mais ça faisait tellement plaisir au jeune homme... Florent était fétichiste... Pas comme Cécile, naturellement, quoi que, elle ne l’avait jamais questionné sur ce sujet, mais il aimait ça ! L’état de Cécile serait peu être plus facile à lui expliquer ?  « ça, c’est une surprise ! Tu aurais du me prévenir » Il enlaça la jeune femme et l’embrassa amoureusement sous le regard étonné et amusé de Cécile.  « Tu sais, ce n’était pas prévu ! Florent... Je suis dans la merde ! »  « Bon ! Ben, tu vas me raconter tout ça devant quelque chose de frais. Il n’y a pas grand chose qui marche dans cette baraque, mais le frigo était une priorité. Au fait ! Tu ne me présentes pas ! »  « Oh! Pardon ! Je ne sais plus ou j’en suis. C’est Cécile... Heu ! Une amie. »  « Alors, Cécile, bienvenue à l’âge de pierre ! Allez, venez ! » Il faisait frais dans l’immense salle commune de la ferme. Florent sortit des verres et des bouteilles de coca et les invita à s’asseoir à la monumentale table de chêne.  « Alors... Ces malheurs ? » Laurence raconta calmement se qui s’était passé au cours des deux derniers jours, sous le regard attentif de Florent, qui ne l’interrompit pas une seule fois. Du coin de l’oeil, elle surveillait Cécile qui commençait à se dandiner sur le banc. L’heure de la prise de drogue approchait et elle devait commencer à en ressentir les premiers effets. Quand elle fit allusion au fétichisme incontrôlable qui frappait la jeune fille, le visage de Florent s’ouvrir sur un large sourire, mais il ne fit aucun commentaires. Quand elle eut terminer, il resta un moment sans rien dire, puis se tourna vers Cécile.  « Tu peux te mettre à l’aise, si tu veux. » Laurence éclata de rires et dit.  « C’est ça que j’aime chez toi Florent. Pas besoin de t’expliquer deux fois ! » Cécile regarda Laurence.  « C’est vrai... Je peux ! Tu sais ce qui va arriver si je me déshabille ? »  « Oui, je sais... Et Florent l’a comprit aussi... Qu’est-ce que tu attends ! Ce n’est pas encore fait ! » La jeune fille se leva. Sans se baisser, elle retira les chaussures avec une grimace de soulagement. Une fois pieds nus sur les tomettes, elle les envoya le long du mur d’un coup de pied rageur. Il ne fallut que quelques secondes pour que le jeans et le chemisier suivirent le même chemin. Elle ramassa le tout et le jeta par la porte ouverte dans un geste théâtral qui fit rire Laurence et Florent. Elle se retourna vers eux, pencha la tête pour regarder ses pieds, mit les mains sur ses hanches et les fit remonter voluptueusement vers ses seins.  « Il n’y a vraiment que comme ça que je suis bien ! » Florent se tourna vers Laurence et demanda.  « Et c’est quoi, cette histoire de pieds nus ? »  « Ha ! Ça t’intéresses ça ! Je m’en doutais un peu... C’est un des effets de l’euphorine. Ne me demande pas pourquoi ! Je n’en sais strictement rien ! Mais c’est un fait... Qu’est-ce qu’elle a pu m’agacer avec ça sur la route ! » Ne considérant pas la déclaration de Laurence comme une réponse suffisante, Florent insista, promenant son regard entre les deux femmes.  « D’accord, mais comme ça se traduit ! Qu’est-ce qu’elle fait ? » Cécile sourit largement et dit.  « C’est merveilleux ! »  « Tu parles d’une réponse ! » Laurence intervint.  « A mon avis, maintenant qu’elle est nue, nous ne devrions pas tarder à en avoir une démonstration... N’est-ce pas Cécile ? »  Ce n’est pas impossible... Mais pour l’instant, ça va ! Je ne sens bien, c’est tout ! »  « Vous commencez à m’énerver toutes les deux. Est-ce qu’il y en a une qui va se décider à m’expliquer ? » Laurence éclata de rire.  « Ne te fâches pas ! Voilà ! Je pense que tu vas comprendre, car si je me rappelle bien, tu ne détestes pas les pieds de femmes. Cécile lèche ses propres pieds nus et ça la fait jouir. »  « Oui... Moi aussi ça m’est arrivé... »  « Je ne pensais pas que tu étais aussi fétichiste... Mais la différence, c’est que toi, tu n’es pas obligé de le faire... Je veux dire que tu peux te retenir ! »  « Oui, bien sûr ! » Florent regardait soudain Cécile avec un autre oeil. Une fille qui aime ses propres pieds nus ne refusera sûrement pas de se laisser lécher les pieds ! Il sentait le désir envahir son ventre. Enfin, un peu de tenue, se réprimanda-t-il. Il n’y avait pas que Florent a être intéressé. En entendant le jeune homme avouer qu’il avait déjà léché ses pieds nus, Cécile s’était rapprochée et se tenait maintenant juste derrière lui. Comme s’ils se connaissaient de longue date, elle posa ses mains sur ses épaules et se pencha vers lui.  « Alors... Toi aussi tu aimes tes pieds nus... Raconte ! » Florent avait rougi. Il sentait les seins de la jeune fille s’écraser dans son dos et ce contact faisait monter son excitation à un niveau qui n’allait pas tarder à devenir visible. Peu à peu le devant son short se déformait. Laurence se leva en souriant.  « Bon, je vous laisse à vos histoires... Moi, je vais essayer de trouver un endroit ou monter quelque chose qui devrait ressembler à un labo !... Soyez sages ! » Elle sortit en étouffant un fou rire. Il est vrai que la tête que faisait Forent avait de quoi provoquer l’hilarité ! Cécile remplaca Laurence sur le banc, face à Florent.  « Alors ! » Elle releva les jambes et s’assit en tailleur, les talons collés sur son bas ventre.  « Je suis sur que tu es un peu naturiste aussi ! »  « Comment tu vois ça ? »  « Simple ! Tu devais être nu quand tu as entendu la voiture. Tu as eu juste le temps d’enfiler le short et les nu-pieds... Tu n’as pas de slip, et je te jure qu’en ce moment, ça se voit, et la plante de tes pieds est sale... »  « Tu as raison... Tu sais, la plupart du temps, je vis seul ici... Et j’aime être à l’aise... Pour les pieds... ça m’arrive de temps en temps, surtout... Enfin, tu vois, c’est désert ici. Le plus proche voisin est à au moins dix kilomètres et j’adore me promener nu dans la nature. Généralement, c’est pendant ces promenades que... Je... »  « Que tu prends ton plaisir avec tes pieds ! Au moins quelqu’un qui va comprendre. Laurence n’arrive pas à se mettre dans la tête que je puisse prendre plaisir à me lécher les pieds... Enfin pour être honnête, on m’aurait dit ça il y a trois jours, je n’aurais pas voulu le croire ! »  « Ca me fait tout drôle d’apprendre que tu es comme moi... j’ai toujours cru que j’étais le seul... C’est pour cela que je n’en ai jamais parlé à personne... Même pas à Laurence... Pourtant, elle est bien placée pour savoir que j’aime les pieds de femmes... »  « Tu as déjà léché ses pieds ? »  « Oui... Une fois... Mais j’ai bien vu qu’elle n’aimais pas vraiment » Brusquement, la jeune fille plaqua ses mains sur son ventre.  « J’aurais du me douter que de parler de pieds nus allait précipiter les choses ! »  « Pourquoi ? Qu’est-ce que tu as ? »  « J’ai envie de me lécher les pieds... » La jeune fille remonta un de ses pieds nus sur son genou et se pencha.  « Attention ! Pas sur le banc ! Tu vas te casser la gueule ! » Mais Cécile n’entendait déjà plus, toute à sa jouissance. Florent la rattrapa in extremis avant qu’elle ne bascule. A ce moment, Laurence entra.  « Florent ? Est-ce que je peux utiliser... Ho, pardon ! Et bien, comme ça tu vois ce que ça donne ! » Laurence s’approcha. Le jeune homme maintenait Cécile par les épaules. Il semblait avoir du mal à respirer. Une énorme bosse déformait le devant de son short. Il se crispa et poussa une plainte rauque, tandis qu’une tache sombre apparaissait sur le tissu tendu du bermuda.  « Et bien, ça te fait de l’effet ! » Le jeune homme prit Cécile dans ses bas et la déposa sur le sol, ou elle commençait à récupérer.  « C’est la première fois que je vois quelqu’un d’autre que moi se lécher les pieds... C’est parti tout seul... je ne l’ai même pas senti venir ! »  « Ça t’excites tant que ça de la voir se lécher les pieds ? Bon... Qu’est-ce que je voulais dire ? Ha oui ! Je peux installer mon matériel dans la grande salle à gauche ? »  « Où tu veux ! Ce n’est pas la place qui manque ici. »  « Il faudra que tu ailles me chercher quelques bricoles en ville demain... Tu devrais changer de short ! » Elle sortit pour prendre le sac, resté dans la voiture. Cécile commençait à se relever, le visage détendu. Elle remarqua immédiatement la tache. Elle dit en souriant.  « Il ne faut pas rester comme ça ! Je crois que nous allons très bien nous entendre... » Elle posa les mains sur les hanches du jeune homme et commença à faire glisser doucement le short sur les cuisses. Machinalement, sans bien comprendre ce qui lui arrivait, Florent leva une jambe, puis l’autre pour dégager complètement le short. Au passage, Cécile donna un coup de pieds dans les chaussures et les envoya valser à l’autre bout de la pièce. Florent était nu, devant elle.  « Je te préfère comme ça. Tu vas rester nu, n’est-ce pas ? »  « Mais Laurence... »  « S’il te plaît... Pour me faire plaisir. »  « Oui, je reste nu... » Avant qu’il eut le temps de poursuivre, Cécile l’avait forcé à s’asseoir sur le banc. Debout devant lui, elle posa un de ses pieds nus sur la verge de Florent et commença un lent mouvement de va et vient. Le jeune homme, surpris, voulut protester. Elle posa un doigt sur ses lèvres et continua à masser délicatement sa verge. Florent dut s’adosser à la table. Il regardait le pied de Cécile. Le plaisir allait exploser. C’était délicieux. L’orgasme lui arracha un petit cri et il sentit son sperme inonder ses cuisses. Il attrapa vivement ce pied nu et le porta à ses lèvres. Il en avait eu envie dès qu’il les avait vus. Cécile, déséquilibrée, dut s’asseoir précipitamment à ses cotés pour ne pas tomber. Florent savait qu’il n’allait pas jouir. Ses réserves n’étaient pas inépuisables ! Il savourait la douceur de la peau sous la saveur de son sperme... Cécile s’était allongée sur le banc. Elle ne jouissait pas, mais prenait un plaisir évident. Quand il arrêta, elle poussa un soupir de dépit. Ils étaient cote à cote sur ce banc, sans rien dire... Ils se regardèrent et éclatèrent de rires. Ils étaient bien !  « Tu sais que c’est la première fois qu’un homme me lèche les pieds ? »  « Toi, au moins, tu y prends plaisir... Avec Laurence... C’était vraiment pas ça ! »  « Tu l’aurais fait il y a trois jours, je ne suis pas sur que ça m’aurait fait quelque chose... Mais maintenant... Si tu en as envie, ne te gênes surtout pas ! »  « Je suis vraiment heureux... Tous mes fantasmes se réalisent dans la même journée. »  « Si tu prenais une dose... Ce serait vraiment merveilleux... Mais jamais Laurence ne voudra... Ni toi non plus peut-être ? »  « Je ne sais pas... ça me fait un peu peur, mais je ne dis pas non... on verra. »  « De toutes façons, tu vas bientôt voir ce que ça donne vraiment... Je ne vais pas tarder à réclamer ma dose... ça commence à me travailler... » Laurence rentra en soupirant.  « Qu’est-ce qu’il y a comme bazar dans ton bâtiment, j’ai cru que je n’en sortirais pas ! » Son regard s’arrêta sur la nudité de Florent. Elle sourit et dit à Cécile.  « Tu n’as pas mis longtemps à le convertir à ta cause ! Et je ne te demanderais pas pourquoi tu as un pied plus propre que l’autre... »  « Il m’a promis de rester nu... Il y a quelqu’un d’autre qui m’avait promis quelque chose, aussi ! » Laurence réfléchit, puis hocha la tête.  « On peut dire que tu as de la suite dans les idées, toi ! » Elle enleva ses chaussures et alla les porter sur le seuils de la porte.  « Voila ! Tu es contente ? »  « Pas plus ? »  « Non ! Les pieds, c’est tout ! » Florent lança  « Et si c’est moi qui te le demande ? » Laurence laissa tomber les bras le long du corps, fataliste.  « Ho ! Vous m’emmerdez tous les deux ! » Elle continua à se déshabiller, mais garda son slip.  « Et ce n’est pas la peine d’insister, ni l’un ni l’autre, je n’irai pas plus loin ! » Florent en avait pas espéré autant, mais il voyait bien que Laurence n’était pas à l’aise.  « Je me demande ce que fait Nathalie... Elle devrais être là maintenant... la nuit va bientôt tomber »  « Tu penses à moi ? »  « Déjà ! Tu en as besoin tout de suite ? »  « ça peut attendre encore un peu... mais pas trop ! je ne tiens pas à me retrouver dans l’état ou j’étais hier... »  « Ne t’inquiètes pas... ça n’arrivera plus. Je suppose que tu as déjà expliqué à Florent comment ça allait se passer ! »  « Heu... Non. »  « Il vaudrait peut-être mieux... Tu ne crois pas. Surtout si c’est lui qui... Qui t’aide. »  « Qui l’aide ? Je ne comprends pas un traître mot ! »  « Elle va t’expliquer... Vous avez faim... Je vais commencer à préparer à manger... Ca fera peut-être arriver Nathalie. » Laurence se dirigea vers le frigo et commença à en faire l’inventaire. Florent regardait Cécile, attendant toujours des explications.  « Voilà ! dans peu de temps, Laurence va de nouveau m’injecter une dose de produit et le plaisir va m’envahir pour de longues minutes. Après, mon corps va rester extrêmement sensible et... Et bien, le plaisir est tellement violent que je ne peux pas me caresser moi-même. La jouissance est trop forte et elle me paralyse... »  « Aucune importance ! Je suis là ! »  « ... Et bien toi, au moins, tu comprends vite... C'est ce que je voulais te demander ! »  « Et les fois précédentes... Qui t'a aidé ? »  « La première fois... Personne ! ça a été très dur... Après, c’est Laurence. »  « Ça n’a pas du lui déplaire ! Elle a toujours aimé les femmes. »  « Et toi... Quel rôle tu joues la dedans ? »  « Ho moi ! je me suis que le fils de la meilleure amie de sa mère ! Il y a deux ans, je venais d’acheter cette ruine, elle est venue passer quelques jours... Et nous avons un peu flirté, mais rien de bien sérieux... Nous sommes quand même restés très proches... Seulement, elle ne me considère pas vraiment comme un homme. » A l’autre bout de la pièce, Laurence lança.  « Tu n’as pas fini de raconter ta vie ! » Au même moment, et évitant à Florent de répondre, la lumière des phares d’une voiture illumina la pièce. Laurence tourna en rond pour retrouver ses vêtements, mais la porte s’ouvrit avant qu’elle ait eu le temps de les récupérer. Nathalie venait d’enter dans la salle. Elle était petite et fine. Dans la pénombre, on aurait dit une adolescente. Elle toisa Laurence, la détailla de la tête aux pieds, se tourna vers Cécile et Florent, puis de nouveau vers Laurence.  « Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? Je quitte tout en catastrophe pour te rejoindre, te croyant en danger... Je fais un horrible voyage pour traverser la moitié de la France... Et je te trouve tranquillement en train de cuisiner »  « Ne t'énerve pas ! je vais tout t’expliquer. »  « Et qu’est-ce que tu fais à poil... Ou presque ! A la maison, tu fais tout un cinéma pour aller de la chambre à la salle de bain, sans t’habiller ! Qui c’est elle ?»  « Si tu ne me laisses pas en placer une, ça ne va pas faciliter les choses ! Allez ! viens t’asseoir... Tu veux boire quelque chose ? Un café ? »  « Va pour un café ! »  « Je te présente Cécile... » Les deux filles se regardèrent sans rien dire. Florent se leva et dit à Cécile.  « Je vais faire une petite promenade avant le dîner... Tu viens avec moi ? »  « Oui... Mais pas très longtemps... Ça va bientôt être l’heure et je commence à le sentir... » Cécile et Florent venait de sortir et elle se retrouvait seule avec Nathalie. Elle était un peu agacée à l’idée de devoir répéter encore une fois son histoire. Elle servit son café à Nathalie et commença son récit. Là ou elle s’attendait à un minimum d’incrédulité, elle ne trouva que de l’intérêt ! Beaucoup trop d’intérêt même ! Elle se demandait si elle n’avait pas fait une erreur en venant ici et surtout en élargissant le cercle des gens qui connaissaient les effets de cette drogue. Elle avait déjà remarqué l’intérêt manifeste de Florent... La description des événements à Nathalie semblait produire le même effet. Ce n’était pourtant pas vraiment le but recherché ! Même si elle n’avait pas abandonner l’idée d’une utilisation du produit, elle n’envisageait pas sa consommation sous la forme actuelle, beaucoup trop virulente à son goût. Quand elle eut terminé, Nathalie resta songeuse un moment et dit d’un air rêveur.  « C’est tentant... J’aimerais bien essayer une fois... »  « Le problème, Nathalie, c’est que l’on ne peut pas essayer une fois ! Sous sa formule actuelle, elle entraîne une accoutumance instantanée et les séquelles secondaires sont irréversibles ! Tu ne m’as donc pas écouté ? »  « Si, bien sûr ! Mais se retrouver plongé dans un énorme orgasme pour presque 10 minutes vaut bien quelles petits sacrifices ! Quoi... On pet bien réserver un heure par jour pour ça... Non ? »  « Et qu’est-ce que tu fais des effets secondaires... Tu te vois, à ton boulot, annoncer en plein réunion ‘Veuillez m’excuser 5 minutes, mais il faut que je ne lèche les pieds !’, tu te vois ? »  « ça, j’avoue que je n’y crois pas beaucoup ! »  « Moi non plus je n’y croyais pas... Au début ! Mais il y a des attitudes que l’on ne peux pas simuler... »  « Et puis, ce n’est peu être valable que pour elle ? Il y a bien des gens qui sont allergiques à certains médicaments, non ? »  « J’ai bien peur que non... Mais tu as raison sur un point... Je manque de recul ! »  « C’est une bonne raison pour renouveler l’expérience... »  « J’aurai mieux fait de me taire... J’ai dans l’idée que tu ne vas pas me lâcher... »  « Et tu sais à quel point je peux être têtu ! »  « Attend au moins de voir le résultat... Tu changeras peut-être d’avis. Les jeunes ne devraient plus tarder... Cécile doit commencer à être en manque ! »  « Ils ont l’air de très bien s’entendre tous les deux ! »  « Tu parles ! C’est une autre de mes erreurs... Je savais pourtant que Florent était fétichiste des pieds de femmes... Mais je ne pensais pas qu’il aimais les siens aussi ! Avec Cécile, il est aux anges ! »  « Et à part une hypothétique attirance pour les pieds nus, c’est quoi les autres effets ? »  « Je ne peux rien dire avec certitude, mais je crois que l’euphorine n’affecte pas seulement le cerveau... Cécile a beaucoup de mal à mettre des chaussures... Depuis que nous sommes arrivées, elle est nue, et je ne suis pas sur qu’elle puisse en remettre un jour... »  « Tu plaisantes ! Tu veux dire qu’elle serait condamnée à rester pieds nus ? »  « Si ça s’arrête aux pieds ! Elle n’a déjà dit que le tissu sur ses seins la gênait... »  « Vivre nue... Mon rêve ! »  « Arrête donc de raconter des bêtises ! Il y a une différence entre aimer être nue et ne plus pouvoir s’habiller. Tu es prête à admettre que plus jamais tu ne pourras approcher un bout de tissu ? »  « ... Pourquoi pas ? Sérieusement... Oui ! »  « Alors, tu n’as pas intérêt à approcher de cette... Cette drogue... Il faut bien l’appeler comme ça. Ton voeu risque d’être très rapidement exaucé... » Soudain très intéressée, Nathalie demanda.  « Et qu’est-ce qui te fait dire cela ? »  « Je constate... C’est tout. L’euphorine exacerbe tout ce qui touche au plaisir physique, n’est-ce pas ? Tu le verras tout à l’heure... Cécile est capable de se provoquer une série d’orgasmes rien qu’en se caressant doucement les seins. Si ma théorie est exacte, tout est fait pour maintenir un état de bien être... Si tu prends ton plaisir en étant nue... Et bien tu n’auras qu’une envie, à moins que ça devienne un besoin... Celle de rester nue... Logique, non ? »  « ... ça se tient... mais toi, tu vois ça avec tes yeux... Ho ! J’ai compris ! C’est pour cela que tu n’en as pas pris, n’est-ce pas ? Tes seins sont beaucoup trop sensibles... et tu as eu peur de ne plus rien pouvoir mettre dessus ? C’est ça ? Tu en as envie aussi...»  « Bien sur ! A la limite, il faudrait être complètement frigide pour ne pas en avoir envie ! Mais je connais les conséquences... Si Florent en prend, ce qu’il ne va pas manquer de me demander, j’en suis presque sur, j’ai bien peur que les effets soient épouvantables. Il nous a avoué qu’il avait déjà du mal à résister à l’envie d’embrasser ses pieds nus... Sans la drogue ! Tu imagines ce que ça peut donner avec... j’ai bien peur qu’il passe plus de la moitié du temps sur ses pieds nus... Ou sur ceux de Cécile. »  « Ou sur les miens... Je n’ai pas dit mon dernier mot ! Ce n’est pas désagréable de se faire lécher les pieds, tu sais ! J’avais une copine, avant de te connaître, rassure-toi, qui faisait ça très bien »  « Ne me dit pas que tu aimes toi aussi tes pieds nus ? Enfin, moi, je dois dire que ça ne me fait strictement rien ! »  « Non ! Je dis simplement que ce n’est pas désagréable. » Termina-t-elle avec un petit sourire que Laurence connaissait bien. La porte s’ouvrit sur Cécile et Florent. Si le jeune homme avait l’air frigorifié, le froid semblait n’avoir aucune prise sur Cécile. Elle se dirigea directement vers Laurence. Elle tendit le bras.  « Ce ne sera pas la peine... J’ai réussi à préparer une formule en comprimé » En voyant la mine de Céline s’assombrir, elle se hâta d’ajouter.  « Ne t’inquiètes pas ! L’effet devrait être sensiblement le même. »  « En clair, ça veut dire quoi ? »  « Ça veut dire que la diffusion va être plus lente... En clair, ton orgasme devrait être moins fort, mais durer plus longtemps. »  « Comment dire... L’après orgasme aussi, alors ? »  « En théorie... Oui ! Mais tu te doutes bien que je n’aie pas essayé ! Tu es prête ? »  « Quelle question ! Bien sûr ! »  « Il n’y aurait que moi, ce serait dehors, sur la pelouse... Mais Florent était déjà complètement gelé tout à l’heure, alors là-bas, ce sera bien. » Dit-elle en montrant l’angle le plus éloigné de la pièce. Laurence attrapa un flacon sur l’étagère et en sortit un comprimer. Elle allait le remettre en place quand son regard croisa celui de Nathalie... et elle décida de le garder à la main.  « Allez ! Ouvre le bec ! »  « Attend. Je vais m’installer avant ! »  « Pas la peine... Avec le comprimé, tu vas avoir largement le temps ! » Laurence glissa le comprimé dans la bouche de Laurence et lui tendit un verre d’eau. La bouche pleine, la jeune fille articula.  « Je l’avale comme ça... Sans rien ? »  « Comme tu veux... Mais si je te donne un peu d’eau ça diffusera un peu plus vite et ça risque de durer un peu moins longtemps... »  « Comme ça alors, c’est bon ! » Elle avala le cachet et crispa légèrement, prête à subir les offensives de l’orgasme. Laurence sourit et dit.  « Tu as le temps, je te dis... Peut-être une dizaine de minutes même ! » La jeune fille se dirigea lentement vers le fond de la pièce, comme si elle s’attendait, à chaque instant à l’explosion de la jouissance. A passage, elle attrapa la main de Florent et l’entraîna avec elle. Elle força le jeune homme à s’asseoir en tailleur et s’allongea sur ses cuisses, la tête reposant sur son estomac. Ensuite, elle prit les mains qu’elle posa sur son ventre.  « Voilà ! Je suis prête ! » Son visage s’assombrit quand elle vit Nathalie s’approcher.  « Ce n’est pas que je ne veuille pas que tu viennes, mais... Pas avec tes vêtements... S’il te plaît... »  « Ho ! Bien sûr ! Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi je ne les ai pas déjà enlevés ! » En quelques secondes, Nathalie fut entièrement nue Son corps était fin et musclé. La respiration de Cécile s’accéléra de façon alarmante. Laurence crut tout d’abord que la drogue commençait à agir un peu plus vite que prévu, puis elle comprit. Les yeux de Cécile était accrochés aux pieds nus de Nathalie. C’est vrai que, même selon ses critères, Nathalie avait des pieds magnifiques. Petits, mais incroyablement cambrés. Les talons étaient étroits et ne se déformaient pas sous son poids. Les orteils étaient parfaitement réguliers. Même pour quelqu’un comme elle, qui n’avait aucune attirance vers les pieds, elle devait reconnaître que ceux de Nathalie étaient presque agréables à regarder. Elle se pencha vers la jeune fille.  « Nathalie... S’il te plaît... Cache tes pieds ! Tu vas fausser tout mes mesures » Nathalie comprit immédiatement. Elle répliqua.  « Je veux bien moi ! Mais où ? »  « Je ne sais pas ! » Son regard balaya la pièce, sans trouver le moindre endroit où Nathalie aurait pu dissimuler ses pieds...  « Assois toi dessus ! » Nathalie commença pas s’accroupir et posa les fesses sur ses talons, voilant presque complètement ses pieds nus à la vue de Cécile... Qui retrouva peu à peu une respiration normale. De nouveau à peu près maîtresse d’elle même, Cécile fit remarquer.  « Ouf ! J’ai bien cru que ça allait me faire jouir ! »  « J’ai bien vu ! »  « Dit ? Tu es sûr de ta préparation miracle ! Pour l’instant, c’est le calme plat... »  « Un peu de patience ! » Avant que Laurence ait terminé sa phrase, le visage de Cécile s’était crispé, et sa bouche s’était ouverte sur un petit cri de plaisir.  « Ça y est ! ça vient tout doucement... Oui ! Mais c’est presque pire ! »  « Pire ? »  « Enfin... Mieux ! » La jeune fille sentait une petite boule de plaisir grandir au creux de son ventre, très lentement. Pas comme quand on est au bord de l’orgasme ! Non, pas du tout ! Pas de petites pointes fugaces ! Une sensation forte et continue qui ne cessait de croître. Rien à voir avec ses premières doses... le plaisir était beaucoup moins violent, mais incroyablement plus intimement attaché au fond de son corps. Sa puissance devenait telle, qu’elle était presque totalement paralysée... Le monstrueux orgasme explosait enfin... Elle voulait hurler son invraisemblable plaisir, mais seule une plainte sourde arrivait à franchir ses lèvres tremblantes. Elle ne sentait plus vraiment le plaisir... Elle était le plaisir. Elle perdait totalement la notion du temps... elle sentait vaguement les mains de Florent pétrir son ventre... Elle sentait maintenant la texture des pieds nus de Florent dans ses reins... Comme elle aurait aimer les sentir sur son ventre... Ses seins... Sa bouche... Elle réussit à bouger son bras, très lentement et le laissa tomber le long de son corps. Il lui fallait faire un effort surhumain pour garder la maîtrise de ce simple geste. Elle tordit le bras derrière son dos et agrippa un des pieds nus. Dans un formidable efforts, elle réussit à souffler un mot. « Pied ». Elle avait mit toute son énergie dans ce mot et se laissait de nouveau emporter par la jouissance. Le plaisir la dominait maintenant totalement. Sa pensée n’était même plus suffisamment cohérente pour souhaiter que Florent ait comprit son appel. Florent détendit une jambe et la passa sur le corps de Cécile. Cette dernière reposait à présent sur une de ses jambes repliée. Sa verge était comprimée par la hanche de la jeune fille et il dut s’appuyer à la cloison pour ne pas perdre l’équilibre. Il déplaça sa jambe libre et son pied se dirigea vers le visage de Cécile. Il se mit à caresser doucement les lèvres de la jeune fille du bout de son pied nu. Immédiatement, la langue de Cécile se mêla à ses orteils tandis que son corps tout entier était secoué de frissons. Nathalie était complètement hypnotisée. Voir Cécile si ardemment foudroyée par le plaisir l’excitait terriblement. Elle devais le reconnaître, elle avait toujours aimé le plaisir et là, elle avait devant elle, la réalisation de ses rêves les plus délirants. Ses doigts serraient la pointe de ses seins et ses cuisses se contractaient. Elle en aurait pleurer. C’est à cette instant qu’elle prit vraiment sa décision. Elle aussi connaîtrait ce plaisir, quoi que puisse dire ou penser Laurence, et quelles qu’en soient les conséquences possibles. Elle n’allait sûrement pas laisser passer une occasion pareille ! Laurence, en apparence imperturbable, continuait à prendre des notes. Elle n’était pas vraiment satisfaite des résultats. En modifiant le dosage, elle pensait aussi diminuer considérablement les effets de la drogue. Elle se rendait compte qu’il n’en était rien, et une seule explication lui venait à l’esprit. La drogue n’était en fait que le catalyseur d’une réaction normal du cerveau humain, jusque là ignorée. Ce n’était pas la drogue qui produisait « l’euphorine ». Elle créait juste les conditions qui permettaient au cerveau de la fabriquer, et ça signifiait aussi qu’une dose dix fois moindre provoquerait certainement une réaction similaire. Toutes ses théories étaient en train de s’écrouler. Elle pensait sérieusement pouvoir moduler les effets de la drogue en jouant sur son dosage, mais si elle ne faisait que déclencher une réaction chimique, sans rendre la chose impossible, ça allait singulièrement la compliquer... Cécile et Florent étaient maintenant beaucoup plus calmes. Le jeune homme caressait doucement les seins de Cécile qui, de nouveau maîtresse de ses mouvements, serrait doucement dans sa main la verge durcie de Florent, puis elle vit le sperme apparaître sur le ventre de Cécile. C’en était trop pour Nathalie. Au comble de l’excitation, elle se rapprocha du couple et se saisit des seins abandonnés par Florent en se glissant entre les jambes de Cécile. Les jeunes filles se regardaient, surprise. Puis elles se sourirent. Quand Nathalie intensifia ses caresses, Cécile passa une de ses jambes entre les cuisses de sa tortionnaire et se mit à la masturber avec son pied nu. Dans l’état ou elle était, Cécile n’eut pas à insister très longtemps. Nathalie s’écroula sur elle en couinant de plaisir, sous le regard amusé de Florent. Quand Nathalie se releva, elle s’adossa au mur, à coté de Florent.  « Je ne sais pas ce qui m’a pris. » Dit-elle en secouant la tête.  « Tu en avais envie... C’est tout ! Et puis... Tu vois... On peut très bien jouir avec un pied nu... Non ? » Nathalie le regarda, éclata de rire et lui donna une bourrade dans l’épaule.  « Idiot ! » Cécile se leva.  « J’ai faim » Laurence, heureuse de pouvoir de nouveau intervenir, les invita à s’asseoir autour de la table. Elle avait préparer du froid. Tomates, salade... Ils commencèrent à manger en silence, puis Nathalie se lança.  « Laurence... Je veux essayer. » Quelques secondes plus tard, la voix de Florent se fit entendre.  « Moi aussi. » Laurence reposa sa fourchette et les regarda.  « Je suppose que tout ce que je pourrais dire pour vous dissuader sera inutile, n’est-ce pas ? »  « Tout à fait. » Répondit Cécile, sans hésitation.  « Vous savez pourtant ce que ça signifie ! Merde ! Vous savez que vous ne pourrez plus vous en passer... Que vous ne pourrez probablement plus vous habiller... Que... »  « Arrête Laurence ! On sait tout ça ! Vivre nu ne nous dérange ni l’un ni l’autre ! Tu es vraiment coincée comme fille ! C’est toi qui ne te rend pas compte. Cette drogue représente tout ce que les hommes recherchent sans se l’avouer vraiment depuis qu’ils existent... et tu voudrais nous en priver ! »  « Mais penses au moins aux conséquences ! Tu ne vas pas vivre caché ici jusqu’à la fin de tes jours... Un jour ou l’autre, quelqu’un découvrira notre cachette et à ce moment là ? Pas question de retourner en ville à poil ! »  « Nous n’en sommes pas encore là... Et ça n’arrivera pas... »  « Ho ! Quand je te vois avec cette tête, j’ai les pires craintes ! Qu’est-ce que tu as encore inventé ? »  « Rien pour l’instant... Mais j’ai une petite idée... »  « En somme, je n’ai plus qu’a dire amen ! » Laurence resta un moment silencieuse. En fait, elle ne voyait pas comme se sortir de cette situation. Elle finit par déclarer.  « Bon... Vous avez gagné ! C’est d’accord. Mais accordez-moi une chose... Prenez la nuit pour réfléchir... Et si vous êtes toujours du même avis demain matin... »  « Tu peux déjà sortir les comprimés. » répondit Nathalie. Après le repas, Laurence se sentit de plus en plus exclue. Nathalie et Florent ne cessait de questionner Cécile sur ce qu’elle ressentait pendant ses orgasmes, comment elle avait accueilli son soudain fétichisme des pieds nus, si elle avait envie de ses pieds nus à tout instant ou seulement par moment... En bref, elle était larguée. Ils aidèrent même Cécile à s’occuper de ses pieds nus.... Elle ne comprenait plus... Elle se remettait en question. Et si c’était elle qui se trompait... Bien avant cette histoire, Nathalie lui avait déjà fait remarquer plusieurs fois qu’elle était incapable de profiter de l’instant présent... Puis elle devait reconnaître qu’elle était un peu jalouse... Nathalie ne lui avait pas accordé un seul regard de la soirée. Elle avait peut-être raison, finalement. Elle était peu être trop coincée. Elle ne fut pas vraiment surprise quand elle vit les trois jeunes s’installer ensemble pour dormir. Cécile ne tenait plus debout. Ses orgasmes successifs, ou fallait-il dire, son interminable orgasme, avait drainé toutes ses forces. Toute à ces réflexions, elle se glissa dans le seul lit véritable de la maison. Une larme coulait sur sa joue quand elle s’endormit. Les jeunes dormaient encore quand elle se réveilla. Elle poussa la porte de la petite pièce et les regarda dormir un moment. Elle vit que les pieds nus de Nathalie servait d’oreiller à Cécile... Elle referma la porte sans bruit... Sa décision était prise ! Elle allait détruire la drogue, et la formule... C’était la seule solution. Ce serait sans doute fatal pour Cécile, mais si elle voulait protéger Nathalie et Florent de cette ignoble asservissement, elle devait s’y résoudre. Elle tourna un moment dans la pièce, cherchant ses chaussures, puis elle haussa les épaules et se dirigea, pieds nus vers le bâtiment qui lui servait de laboratoire. Là, elle rassembla tous les comprimés et commença à les broyer. Il suffirait ensuite d’arroser la poudre de solvant et d’y mettre le feu pour que la molécule soit détruite. Et toute cette histoire serait terminée... La porte s’ouvrit brusquement. Le courant d’air projeta la poudre qui enveloppa Laurence dans un véritable nuage de particules. Elle se mit à tousser. Nathalie venait d’entrer dans la pièce.  « Ho ! Pardon ! Excuses-moi.... J’étais venu voir au tu en étais... » Laurence ne répondit pas. Elle regardait la poudre éparpillée sur ce qui lui servait de paillasse, elle regardait ses mains, couvertes de poudre, Les yeux écarquiller d’effroi.  « T’en fais une tête ! » Insista Nathalie. » Laurence recula et heurta le mur, juste derrière elle. Ses mains se posèrent sur son ventre et elle cria.  « Non ! » Sa poitrine se soulevait au rythme tourmenté de sa respiration. D’un geste brusque, elle arracha le slip qu’elle avait tant tenu à conserver. Nathalie comprit.  « Ho, Laurence ! » Lança-t-elle en se précipitant vers elle. Laurence tomba dans ces bras. Leurs regards se croisèrent, puis celui de Laurence se voila et elle se mit à hurler. Nathalie accompagna la chute comme elle put, essayant de maîtriser, sans y parvenir vraiment, les mouvements désordonnés de Laurence. Alerté par les cris, Cécile et Florent arrivèrent en courant.  « Venez m’aider à la maintenir... elle va se blesser ! » Plusieurs hématomes marquaient déjà les jambes de Laurence.  « Il faut la sortir de là ! » Décida Florent. « Elle n’a pas assez d’espace. » Ils eurent beaucoup de mal à l’extraire de derrière la paillasse. Le corps de Laurence gigotait tellement que toute prise était presque impossible. Ils réussirent néanmoins à la sortir de la pièce et ne respirèrent que quand elle fut allongée sur la pelouse, devant le bâtiment. Là, au moins, elle ne risquait plus de se meurtrir. Ils attendirent que les spasmes commencent à s’espacer, puis Nathalie demanda à Cécile et à Florent de la laisser seule avec Laurence. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit le visage de Nathalie penché sur le sien.  « Ça va ? » Sans répondre, elle pris les mains de Nathalie et les posa avec autorité sur ses seins. Dès que Nathalie commença à les effleurer, l’orgasme l’emporta de nouveau avec violence. Il fallut plus d’un quart d’heure pour qu’ils perdent enfin leur sensibilité et que Laurence reprenne le contrôle d’elle-même.  « j’ai l’air d’une idiote, n’est-ce pas ? »  « Pourquoi tu dis ça ? »  « Faire le maximum pour vous empêcher d’en prendre, et me retrouver en train de me tordre sur la pelouse... »  « Tu regrettes, peut-être ? »  « Ha... C’est malin... Ça t'amuse, hein ! Comme s’il y avait une chance que je te dise que ça ne m’a pas plu !... Non, en fait, si tu veux vraiment le savoir, je regrette de ne pas en avoir pris dès le premier jour... Et... Enfin, pour être franche... J’étais en train de détruire le stock, quand tu as ouvert la porte... Je vais me dépêcher de le reconstituer ! Promis ! Tu auras une dose avant midi. »  « J'y compte bien... Et tes pieds alors ? »  « Quoi, mes pieds... Ha, oui ! Non, pour l’instant, tout est normal... Enfin à part le fait que je n’ai aucune envie de m’habiller... »  « Allez ! A boulot ! J’ai tellement hâte de tenter l’expérience ! »  « Je m’y mets tout de suite... J’en ai pour moins d’une heure ! » Laurence pénétra dans le labo, suivi de Nathalie, impatiente. Quelque chose avait changé dans le comportement de Laurence. Visiblement, la nudité ne la gênait plus du tout. Depuis presque 2 ans qu’elle vivait avec elle, Nathalie ne l’avait jamais vu aussi naturelle, ni aussi sûre d’elle. Comme si la drogue avait fait sauter toutes ses inhibitions. Elle allait et venait dans le labo, décontractée et sereine, sous le regard attentif de Nathalie. Forent ne tarda pas à les rejoindre. Il était hors d'haleine et des traces luisantes marbraient ses cuisses. Les pieds de Cécile étaient encore passés par là !.  « Alors ! C’est pour bientôt ? » Déclara-t-il d’entrée.  « Encore 5 minutes. » Répondit Laurence, du fond de la pièce. « Il faut que ça sèche un peu ! »  « A voir ton état, ça doit pouvoir attendre un peu ! » le railla Cécile. « Tu as pris un acompte ? »  « Fout toi de moi ! Tu attends la même chose que moi, me semble-t-il ? »  « Oui ! Mais moi, je ne passe pas mon temps à me faire masturber ! Combien de fois depuis hier ? »  « Ho, je ne sais plus... Je n’ai pas compté ! »  « Tu as de la chance d’avoir encore quelque chose à éjaculer ! Tu as de la réserve ! »  « Je ne sais pas si c’est vraiment de la réserve... Tu sais, seul ici toute la journée, à poil, c’était un minimum de 2 à 3 fois... Disons que c’est plutôt l’habitude. »  « C’est vrai que les pieds nus, c’est pas nouveau pour toi... ça ne te fait pas un peu peur quand même ? »  « Peur ? Pourquoi ? »  « D’après ce qu’a dit Laurence, la drogue va amplifier ton attirance pour les pieds nus, et tu risques d’y passer le plus clair de ton temps... Cécile n’était pas du tout fétichiste avant, et regarde ce que ça donne maintenant ! »  « Au contraire ! C’est presque un rêve qui se réalise ! Je ne voulais pas y croire la première fois que j’ai vu Cécile se lécher les pieds ! J’aime vraiment mes pieds nus, tu sais, et ça ne me tourmente vraiment pas ! Et Laurence... Elle l’a fait ? »  « Non. Pas encore... A moins que les séquelles n’aient pris cette forme que pour Cécile ! »  « J’espère bien que ce n’est pas le cas et que les effets seront les mêmes sur moi ! Ce serait vraiment trop bête ! »  « Et Cécile... Qu’est-ce que tu en as fait ? »  « Elle dort. Elle s’est écroulée. Il faut dire que depuis qu’elle est arrivée, Elle est allée d’orgasmes en orgasmes, et... »  « Et tu n’y es pas étranger ! »  Qu’est ce que tu veux... Ce n’est pas tous les jours que l’on se trouve en face de son fantasme en chair et en os ! Laurence s’approcha d’eux, un immense sourire aux lèvres.  « Alors ! Qui de vous deux commence ? » Nathalie et Florent répondirent d’une seule voix. « Moi ! » Puis de regardèrent en riant. Florent attira le corps nu de Nathalie contre lui et dit sérieusement .  « Et si on jouissait ensemble... Apparemment, avec la nouvelle formule de Laurence, on doit pouvoir rester enlacé au plus fort de l’organe... Plutôt que rester chacun de son coté ! D’accord ? » Nathalie se coula plus profondément contre lui en murmurant.  « Oui ! Mais vite... je n’en peux plus ! » Laurence intervint.  « Attention tous les deux ! Pour l’orgasme, tout ira très bien... Mais après ? Comment allez vous faire pour vous caresser les seins ? Je n’arriverai pas à m’occuper de vous deux en même temps ! Il faut réveiller Cécile avant ! »  « Tu as raison... je vais la chercher », répondit Florent Il se dirigea vers la maison. Nathalie se tourna vers Laurence.  « Tu ne n’en veux pas ! Je... Enfin... »  « Il y a quelques jours, je t‘aurais sûrement fait une scène... Mais maintenant... Moi qui croyait que tu ne supportais pas de toucher le corps d’un garçon ! »  « Ho ! avec Florent... Ce n’est pas pareil... De toute façon, seuls mes pieds l’intéresse... » Florent arrivait, tenant Cécile par la taille.  « On peut commencer maintenant ? » Laurence posa le comprimé sur la langue de Nathalie et attendit que Florent ouvre la bouche. Ils se regardèrent un peu gênés. Laurence les prit par l’épaule et les rapprocha l’un de l’autre en leur glissant à l’oreille.  « Vous devriez vous allonger maintenant, ça ne va plus tarder. » Ils s’allongèrent dans l’herbe, sur le coté, l’un en face de l’autre. Florent fut le premier à sentir les effets de la drogue. Il poussa un cri tandis que sa verge prenait des proportions étonnantes. D’un geste instinctif, il enlaça Nathalie et la serra contre lui. Elle ne fut pas longue à lui rendre son étreinte. D’un mouvement passionné, elle passa une jambe derrière les fesses du jeune homme pour coller plus profondément son ventre au sien. Sa respiration devint haletante et elle se mit à gémir doucement. Bientôt les gémissements de plaisir de Florent ne firent plus qu’un avec les siens. Cécile posa les mains sur son ventre et dit à Laurence.  « Je crois que je ne m’en lasserais jamais... Je recommencerais bien tout de suite ! »  « Bien sûr que ça me fait envie ! C’est vraiment dommage que l’on ne puisse pas se caresser soit même les seins... On pourrait prendre la drogue tous ensemble... »  « En parlant de seins... Ils en ont au moins pour un bon quart d’heure de toute façon... Et ça nous laisse un peu de temps. »  « Pour quoi faire ? »  Et bien, j’ai bien envie de vérifier ta théorie... Voir si tes seins sont vraiment devenus aussi sensibles que tu semblais le croire... » Laurence fit alors une chose dont elle ne se serait pas cru capable il y a encore quelques heures. Elle avança vers Cécile et lui offrit sa poitrine. Elle en fit la réflexion à Cécile tant son propre comportement la surprenait.  « Je n’aurais jamais cru que je ferais ça un jour ! »  « Si je ne me trompe pas, on peut dire que tu étais un peu coincée avant, non ? »  « C’est ce que Nathalie passait son temps à dire... Et elle avait sans doute raison... Il y a quelques heures seulement, mais j’ai l’impression que c’était dans une autre vie... Bon ! Tu te décides ! Tu la fais cette vérification ! »  « Pas debout ! assois toi ! Tu es sûr que Nathalie ne sera pas jalouse ? »  « Je crois que nous avons dépassé ça, l’une comme l’autre », répondit elle en souriant. Laurence s’était assise en tailleur. Cécile s’installa en face d’elle et prit le temps que ce mettre dans la position du lotus de façon à ce que ses talons touchent le bas de son ventre. Elle tendit les mains vers la poitrine de Laurence, puis se ravisa.  « Ce n’est pas pratique... Allonge toi sur mes jambes ! »  « Je vais te faire mal ! Je me demande déjà comme tu peux prendre cette position sans souffrir, mais si en plus tu dois supporter mon poids ! »  « Fais ce que je te dis. C’est la position que je préfère et elle me donne du plaisir au contraire. Je ne suis aperçu que mettre mes pieds sur mon ventre provoquait des picotement de plaisir, alors dès que je peux... » La jeune femme s’exécuta et une nouvelle fois offrit son buste aux mains de Cécile. Dès que les doigts fins de Cécile touchèrent la pointe de ses seins, elle sut que son hypothèse était exacte. En quelques caresses expertes, Cécile l’amena au bord de l’orgasme. Bien sûr, elle avait toujours eu les seins assez sensibles, mais jamais aucune caresse, aussi prolongée soit elle n’avait provoqué autant de jouissance. Elle ne pouvait plus bouger. Elle fixait le visage souriant de Cécile. La jeune fille s’amusais beaucoup de la situation. Elle maintint savamment Laurence au bord de l’orgasme pendant quelques minutes, puis ses caresses devinrent plus appuyées. Le corps de Laurence s’arqua brusquement tandis qu’un feulement de bête fauve s’échappait de ses lèvres. Quand Laurence ouvrir les yeux, Cécile était toujours penché sur elle.  « Je dois reconnaître que tu avais raison... C‘est assez spectaculaire... Et je doute que tu puisses mettre le moindre bout de tissu sur ces seins là ! »  « Tu crois ? » Laurence se leva précipitamment et entra dans le « labo ». Elle en ressortit quelques instants plus tard, une serviette à la main et vint se rasseoir à coté de Cécile.  « Tu as raison... Impossible de poser quoi que ce soit sur mes seins ! Mais alors... Je suis... Je suis nue »  « Tu as essayé ailleurs ? Tes pieds ? » Laurence passa rapidement la serviette sur tous son corps. Cécile put juger du résultat en observant son visage. Les épaules et le ventre ne posait apparemment pas de problème. Les cuisses et les jambes non plus, mais les pieds lui arrachèrent quelques grimaces.  « Mais je ne comprends pas... Je ne ressens rien pour mes pieds ! »  « A mon avis, ça ne va pas tarder... Tu as pris une sacrée dose en fait... Tu ne finiras pas la journée sans te lécher les pieds, tu verras !  « Sûrement pas ! »  « Le blocage est sévère, mais il ne tiendra plus longtemps ! Enfin, j’en connais un qui serra content d’apprendre que la drogue provoque le même effet secondaire chez tout le monde... » Laurence ne répondit pas et haussa les épaules. Elle se retourna vers Nathalie et Florent. L’effet de la drogue avait quasiment disparu et ils essayaient maladroitement de se caresser mutuellement les seins, mais dès qu’ils commençaient leur propre plaisir paralysait leurs mouvements. Elle se précipita vers Nathalie et commença immédiatement à lui masser les seins. De son coté, Cécile arrachait des spasmes de jouissance à Florent.  « J’ai bien cru que vous nous aviez oublié... » souffla Nathalie avant de se laisser emporter dans un nouvel orgasme. » Cécile de son coté faisait rouler son ses doigts fins les pointes de seins de Florent. Elle se tourna vers Laurence en déclarant.  « je n’aurais jamais cru que les seins d’un homme puissent devenir aussi sensibles ! en plus il me met du sperme partout ! » termina-t-elle en riant.  « je crois bien qu’il veut autre chose en plus... » Cécile se pencha vers Florent qui souffla.  « Il me faut des pieds nus, les miens ou les tiens, mais j’en ai vraiment besoin... met tes pieds sur mon visage... vite, sinon je vais être obligé de prendre les miens... »  « Je ne peux pas te donner mes pieds et te caresser les seins en même temps ! Attend, j’ai une idée ! » Cécile saisit les jambes de Nathalie et les fit pivoter. Elle posa les pieds nus de l’asiatique sur le visage de Florent. Sa bouche se saisit avidement des orteils qu’il se mit à sucer avec application. Cécile put continuer à masser doucement la poitrine du garçon en reprenant une position qu’elle ne quittait plus beaucoup, les pieds nus sur son ventre. A en croire les jets de spermes expulsés de la verge de Florent, le jeune homme semblait apprécier les pieds de Nathalie qui de son coté jouissait visiblement les caresses de Florent. Son corps, jusque là immobile, était secoué de spasmes violents que Laurence avait beaucoup de peine à contenir. Quand les effets de la drogue se calmèrent enfin, ils restèrent tous les quatre étendus dans l’herbe. Cécile fut la première à prendre la parole.  « Je savais que tu avais des réserves de sperme, Florent, mais pas à ce point là ! J’en suis littéralement couverte ! »  « Je suis le premier surpris... La drogue doit en accélérer la production, je pense » dit il en s’asseyant, bientôt imité par tous.  « Et bien ! Nous voilà tous dans le même état maintenant » déclara Nathalie.  « Je me sens beaucoup moins seule » dit Cécile en reprenant inconsciemment sa position favorite.  « Pourquoi tu t’assois comme ça ? »  « Pourquoi ? Essaye ! tu verras. Nathalie ramena ses jambes en tailleur et tira sur ses chevilles pour oser ses pieds nus sur le haut de ses cuisses, les talons collés sur son bas ventre.  « Pas facile... mais ça vaut le coup, en effet » termina-t-elle avec une mimique de satisfaction.  « Tu verras, dans deux jours, cette position sera tout à fait naturelle et tes pieds se placeront d’eux même là ou il faut ! » Florent et Laurence s’empressèrent de les imiter. Florent ne put cacher sa satisfaction à personne. Sa verge, qui avait repris une taille nettement plus modeste, se dressait de nouveau entre ses talons. Seule Laurence ne sembla pas trouver de satisfaction à ce rapprochement et repris aussitôt une position ordinaire. Cécile lui fit remarquer.  « Je vois que le blocage n’a pas encore sauté ! Mais ça viendra... tu ferais mieux de t’y préparer au lieu de tout rejeter en blocs ! Si tu voulais une preuve que la drogue à les mêmes effets secondaires pour tout le monde... Demande à Nathalie comment elle considère ses pieds maintenant ? »  « Mes pieds ! Je les adore... Ils sont magnifiques. J’ai impression que nous allons avoir de très bon moment ensemble... » Termina-t-elle en riant. Laurence haussa les épaules et dit.  « On ferait mieux de trouver ce que l’on va faire maintenant. Nous n’allons pas pouvoir rester éternellement dans cette ferme. De toute façon, je vais manquer rapidement de matières premières pour fabriquer la drogue... »  « Et où peut on trouver ces produits ? » Demanda Florent.  « Dans n’importe quelle pharmacie, sans ordonnance. »  « Et bien ou est le problème ? » Personne ne répondit, puis Cécile se décida à parler.  « Ce que Laurence a... Oublié de vous dire, c’est qu’elle ne peut plus s’habiller... enfin presque plus. La dose qu’elle a pris, involontairement était très forte et elle ne peut plus rien mettre sur ses seins »  « Ce que je veux dire, c’est qu’il faut absolument réagir avant que nous soyons tous incapables de nous habiller. Moi, j’ai fait l’essai, mais vous, vous n’en savez rien pour l’instant ! » Laurence se leva et ramassa la serviette qui traînais dans l’herbe à quelques mètres de leur petit groupe.  « Qui veut commencer ? Moi, c’est fait ! »  « Donne ! » dit Cécile en tendant la main La jeune fille prit la serviette avec précaution, quitta la position du lotus pour une position plus conventionnelle et s’entoura les seins avec le tissu. Malgré une petit grimace, elle ne parut pas vraiment incommodé par le contact du tissu. Elle posa la serviette sur ses épaules sans que cela provoque la moindre réaction pas plus que sur les jambes. Quand elle arriva aux pieds, ce fut nettement moins facile. Elle dut s’y reprendre en plusieurs fois, en serrant les dents, pour enrouler la serviette.  « Voilà ! Je ne peux pas dire que ça me fait sauter de joie, mais si vraiment il le faut, je peux tenir un petit moment, mais sûrement pas toute une journée ! » Dit-elle en passa la serviette à Nathalie. La jeune fille plaça la serviette sur toute les parties de son corps et livra rapidement sa conclusion  « Un vrai calvaire, mais pour quelques heures, ça devrait aller ! » En passant la serviette à Florent. Le jeune homme n’eut aucun problème tant qu’il n’essaya pas d’envelopper la serviette sur ses pieds. Là il la rejeta violent en jurant de ne plus jamais essayer. Cécile reprit la parole.  « Bon ! Nous savons à quoi nous en tenir maintenant ! Hors de question que Laurence aille promener sa poitrine nue en ville... Il vaudrait mieux éviter que Florent n’aille pieds nus à la pharmacie... Surtout que nous ne savons pas encore quelle forme va prendre son amour pour les pieds nus... Reste donc Nathalie est moi... »  « Et il ne va pas falloir tarder... Si je suis dans cet état avec une prise seulement, dans deux jours, je ne garantis rien ! » Signala Nathalie.  « Bon ! Je crois en effet qu’il ne va pas falloir traîner. Je vais faire une liste de tout ce qu’il me faut. Le pire, c’est qu’il n’y a aucun constituant extraordinaire dans cette drogue. Prit séparément, tous les composants sont parfaitement inoffensifs. La seule chose qui pourrait surprendre le pharmacien est la quantité importante qu’il va me falloir. »  « On pourrait faire plusieurs pharmacies si tu veux ? »  « Pour une fois, ça n’a pas d’importance, mais si nous devions continuer à nous approvisionner de cette façon... Il ne faut pas oublier que nous sommes, Cécile et moi, vraisemblablement recherchées par la police. Si le professeur Garnier a tout déballé, il est même probable qu’il n’y ait pas que la police qui nous recherche ! »  « Qu’est ce que tu veux dire ? »  « Vous ne voyez pas les sommes colossales que pourrait rapporter le trafic de cette drogue ! Vous avez vu comment vous avez réagit quand vous avez vu Cécile jouir la première fois... Vous avez immédiatement voulu connaître le même plaisir, au mépris de toutes les conséquences, que j’ai pourtant détaillé... Et bien je pense que la réaction sera la même pour la majorité des gens »  « Tu veux dire qu’ils trafiqueraient cette drogue comme il trafiquent l’héroïne actuellement ? »  « Certainement bien pire ! Beaucoup de drogués continue à occuper une place dans la société, sans que ça gêne personne. Avec cette drogue, c’est impossible ! Tu vois une directrice de sociétés nue derrière son bureau, ou le serveur d’un restaurant servir les clients dans le plus simple appareil, ou encore une hôtesse d’accueil demander à son interlocuteur d’attendre 5 minutes parce qu’elle a besoin de se lécher les pieds ! Non ! Bien que je reconnaisse que cette drogue est formidable, c’est la pire chose qui pouvait arriver à l’humanité ! »  « Si ce que tu dis est vrai, ils vont vouloir à tout prix nous retrouver ! »  « C’est ce que je pense. Les uns parce qu’il y a beaucoup d’argent à gagner... Les autres parce qu’ils ont compris les effets à long terme et la dégradation de la société ! Dans les deux cas, il faut s’attendre à tout ! »  « En bref... On est dans la merde ! »  « On peut voir les choses comme ça. Mais il ne faut pas dramatiser non plus ! Ils ne connaissent pas cet endroit de toute façon »  « Et il faudra combien de temps à ton avis, pour qu’ils remontent jusqu'à moi ? Une semaine ? Moins ? Non ! Il faut faire vite et dégager d’ici le plus vite possible » déclara Florent.  « Tu as peut être raison... »  « Pas peu être, c’est sûr ! ils commencerons par remonter jusqu'à Nathalie, s’apercevrons qu’elle est partie, mais tu as fait le plein de ta voiture au moins une fois pour venir ici ? »  « Ben oui ! A valence... »  « Et tu as payé avec ta carte bleue ! »  « Ben oui ! »  « Ils le saurons ! ça prendra un peu de temps, mais ils trouverons. Pour toi Laurence, ils feront des recherches dans ton passé, ils trouverons forcement ma mère et moi par déduction, comme éventuel point de chute. Non ! Il faut se tirer ! »  « D’accord il faut se tirer, mais où ? Tu as une idée peut-être ? Moi, je n’en ai plus ! Merde ! on est au bout du monde ici ! »  « Justement ! nous sommes trop isolés. Des voisins ont sûrement vu arriver les voitures. Ça se remarque, presque personne ne passe par ici. Non ! La meilleurs façon de passer inaperçu, c’est s’aller dans un lieu ou il y a beaucoup de monde ! »  « Ben voyons ! Bien sûr ! Je vais aller balader mes seins nus dans le métro à une heure d’affluence... Et tu m’accompagneras avec tes pieds nus ! Je rêve ! »  « Mais non ! A ton avis, ou ne remarque-t-on pas une personne nue ? »  « Je ne sais pas moi... Un camp de naturistes ? »  « Tu vois... tu as trouvé ! La région regorge de camp de naturistes, il y en à plusieurs dizaines ! Ils ne sont pas près de nous trouver ! »  « Florent, je ne te l’ai jamais dit, mais tu es un génie ! »  « Pas du tout... Je n’ai simplement pas envie de me transformer en animal de laboratoire et de plus, je n’ai aucune envie de m’habiller ! »  « On part quand ? » Demanda Nathalie.  « Le plus vite possible ! »  « Ma voiture est prête. »  « Non, non ! pas en voiture... Trop repérable. Il faut se débarrasser des voitures ! Cécile et toi allez descendre immédiatement à la pharmacie pour prendre ce dont Laurence à besoin pour constituer une petite réserve. Ensuite, Nathalie, tu prends ta voiture et tu vas le plus loin possible vers l’ouest. Moi, je vais faire la même choses avec la voiture de Laurence. On rentrera en train. »  « Mais pour aller dans ton camp de naturistes ? »  « A pied ! Nous mettrons plusieurs jours, mais nous ne risquerons pas de faire de mauvaises rencontres... Mais surtout... Nous pourrons rester nus ! »  OK ! ça marche pour moi. Tu nous fait ta liste Laurence ? Cécile, tu es prête, on y va ! » Laurence griffonna quelques lignes sur une feuille de papier et la tendit à Nathalie.  « Pendant que vous allez être parti, je vais tout préparer. La drogue sera prête avant ce soir. Nous pourrons prendre la route dès demain matin !» Nathalie ressortit la première de la maison, grimaçante, ses chaussures à la main.  « ouf ! j’espère bien qu’avec ta solution, Florent, c’est la dernière fois que je porte ces frusques ! »  « C’est promis ! »  « Bon, allez ! c’est parti ! »  « Nathalie ! N’oublie pas de mettre tes chaussures pour entrer dans la pharmacie ! »  « Idiot » Florent rejoignit Laurence pour regarder la voiture disparaître dans le chemin. Il l’aida un moment pour préparer le matériel nécessaire à la préparation de la drogue.  « Tu en as pour longtemps ? »  « Environ 2 petites heures... Enfin si personne n’ouvre la porte précipitamment ! Mais je préférerais prendre la drogue dans de meilleurs conditions la prochaine fois ! » Ils continuèrent en silence pendant quelques minutes quand soudain Laurence se rattrapa à une table pour ne pas tomber. Florent se précipita vers elle.  « Qu’est ce qui t’arrives ? » La jeune femme posa une mains sur son ventre.  « Je n’y croyais pas. Ho, Florent ! J’ai refuser jusqu'à la dernière limite, mais là... Je vais être obligé ! »  « Mais quoi ? »  « Mes pieds Florent ! Mes pieds ! J’ai envie de mes pieds ! Une envie incroyable. Ça me possède toute entière ! »  « Viens dehors avec moi... Tu seras plus à l’aise » Il la prit dans ses bras et la porta à l’extérieur. Dès qu’elle toucha le sol, elle se libéra vivement pour se saisir de son pied nu droit. Elle y enfouit aussitôt le visage et se mit à en lécher la cambrure avec frénésie. Les horribles grondements de plaisir qui s’échappaient de ses lèvres traduisaient la brutalité de la monstrueuse jouissance qui la dominait. Florent était surpris par la violence de la réaction de Laurence. Elle avait trop longtemps refusé la réalité. Depuis un moment déjà, elle devait percevoir un appel certain vers ses pieds, mais par orgueil ou par entêtement, elle avait résisté à cet appel le plus longtemps possible et maintenant, cet impérieux besoin l’avait rattrapé et elle était en train de payer son obstination. C’était plus que Florent pouvait en supporter. Déjà, avant d’avoir goûter à la drogue, un tel spectacle l’aurait mis dans un état d’excitation épouvantable. Il sentit son ventre se contracter. Sa verge se dressa brusquement jusqu'à presque lui faire mal. Il essaya de s’asseoir, mais la violence du plaisir lui fit perdre l’équilibre. Il jouissait avant d’avoir toucher le sol. Allongé sur le dos, il cherchait à comprendre ce qui lui arrivait quand l’irrésistible besoin de ses pieds nus le domina à son tour. Malgré sa position peu confortable, il réussit à se saisir d’un de ses pieds nus. Dès que sa langue entra en contact avec la peau du pied nu, l’orgasme qu’il avait cru à son paroxysme gravit encore quelques marches vers l’extase parfaite. Quand il ouvrit les yeux, Laurence le regardait en souriant. Son ventre, trempé de sperme était encore agiter de frémissements.  « Je... Je ne sais pas ce qui m’est arrivé... Je te regardais et... »  « Je vois... » Constata-t-elle en faisant des dessins avec un doigt sur le ventre de Florent.  « Alors... Tes pieds ? »  « Plus jamais je n’essaierais de résister... Et comme de toute façon, je ne peux plus m’habiller, je n’aurais aucun problème pour être attentive à la moindre sollicitation. »  « Je m’aperçois que tu ne regrettes pas ! Tu es enfin convaincu ? »  « Encore une fois, j’ai été complètement idiote, n’est ce pas ? Mais je crois que cette fois, je n’ai plus aucun « blocage », comme dirait Cécile. Tu sais, il y a deux jours seulement, j’ai regarder mes pieds nus sous toutes les coutures sans trouver la moindre raison de m’émouvoir... Maintenant, je les trouve vraiment magnifiques. J’ai beau savoir que c’est uniquement du à la chimie de mon cerveau qui est à présent modifiée, ça ne tempère pas mon amour ! Pas très scientifique... Mais franchement maintenant, je n’en fou ! »  « Nous en sommes tous là ! c’est le plaisir qui commande... Et nous n’y pouvons plus rien... Tu as une idée ou tout cela va nous entraîner ? ça me fait quand même un peu peur par moment... »  « Je suis déjà nue... Ou presque... Enfin dans quelques jours, dans quelques prises de drogue, ce sera vrai. Toi, c’est les pieds... Et dès la première prise ! Nathalie, avec son attirance pour la nudité n’ira sûrement pas au delà de la deuxième prise, c’est certain ! En fait, c’est Cécile qui s’en tirera le mieux... Enfin pour un temps ! Elle terminera nue aussi, mais je pense que ça prendra plus de temps... »  « Qu’est ce qui te fait dire ça ? »  « Simple ! Cécile était la seule à avoir une sexualité presque normale. Pas d’attirance particulière pour les pieds nus, comme toi. Pas de sensibilité excessive des seins, comme moi. Pas de goût particulier pour la nudité, comme Nathalie... » Laurence se mit au travail. Elle évoluait maintenant complètement nue et sans aucune gène. Elle allait et venait entre les tables avec une aisance, sous le regard de Florent. Le jeune homme, intrigué par un tel déploiement d’énergie ne put s’empêcher de lui poser la question.  « Il me semble que tu n’avais pas sorti autant de matériel la dernière fois ! Tu veux en faire pour un an ! » La jeune fille éclata de rire.  « Non ! Tout au plus pour une semaine. Mais tu sais, le fait d’aimer mes pieds nus a complètement bouleversé ma façon de penser... Je ne vais pas me contenter de produire la drogue telle que nous la connaissons... »  « Qu’est ce que tu as en tête ? »  « Et bien, je vais préparer des formulations intermédiaires... De la plus faible possible, jusqu'à la préparation actuelle, peut être même plus ! »  « Quel intérêt ? Je n’ai pas du tout envie de jouir moins fort... Il faudrait être fou ! »  « Ce n’est pas comme ça que je vois les choses... La première fois que j’ai vu Cécile sous l’emprise de la drogue, même si j’étais très envieuse, j’étais aussi effrayé par tant de violence. Peut-être que si le plaisir avait été plus modéré, je n’aurais pas hésité si longtemps avant de tenter l’expérience. »  « Mais maintenant, c’est fini pour toi. Tu n’as plus peur ! »  « Ne me dit pas que tu n’as pas d’arrière pensé en nous emmenant dans un camp de naturistes ! Je fais d’une pierre, deux coups. L’orgasme est formidable, bien sur... Mais, finalement, ça reste très court. Si il durait plus longtemps, nous ne pourrions probablement pas résister. Notre organisme n’est pas prévu pour supporter une telle tension ! Si nous essayions de prolonger l’orgasme à cette intensité, le cerveau subirait de graves dommages... La folie, ça ne fait aucun doute... Peut être pire ! »  « dommage... »  « Tandis que si nous travaillons sur la durée en réduisant la puissance... Je suis sur que personne n’aura peur, d’une part et il ne me déplairait pas de sentir le plaisir, même moins fort, pendant beaucoup, beaucoup plus longtemps ! Pas toi ? Je pense que nous allons faire un ravage dans ce camp de nudistes ! »  « Tu as pigé ce que je voulais faire ! »  « Simple non ? Si nous restons tout les quatre et qu’ils nous retrouvent, ou la police ou les autres, nous ne reverrons certainement jamais la lumière du jour. Soit nous serons transformé en cobayes, soit nous serons... Eliminés... On enferme facilement quatre personnes... c’est déjà plus difficile pour une dizaine... »  « Ou beaucoup plus ! considérablement plus ! Tu as parfaitement raison ! C’est bien ce que j’avais dans l’idée... »  « Seulement, si tu veux mettre ton idée en application en douceur, tu ne peux pas arriver avec une drogue qui fait hurler de plaisir ! Pour passer inaperçu, on a vu mieux ! Ce que je cherche à faire, c’est à isoler chaque étape, chaque effet de cette drogue. »  « Et tu connais les dosages ? Tu disais que tout cela n’était qu’un hasard ! »  Ho non ! Je ne connais absolument pas les dosages, ce serait trop simple ! Non, il faudra que nous les testions. Toi, moi, Cécile ou Nathalie, à tour de rôle pour noter tous les effets ! Le but est de donner leur première dose à nos futures « victimes » sans qu’elles s’en aperçoivent. Ça ne devrais pas être trop dur ! Il est clair que le premier symptôme est le besoin de nudité... J’ai encore en mémoire la brûlure de mon slip ce matin ! Mais pour quelqu’un qui est déjà nu ? Il n’y aura aucun effet physique apparent... Mais la drogue commencera quand même la transformation de cellules produisant l’endorphine. »  « Laurence, tu es géniale ! Pour être franc, je me demandais comme j’allais mettre en pratique mon idée ! »  « Ne t’emballe pas ! Nous avons du pain sur la planche pour trouver la formule idéale. Nous n’avons pas fini les tests, tu sais ! »  « Ce n’est pas pour me gêner, je suis volontaire ! Je suis même prêt à... » L’arrivée de la voiture de Nathalie ne lui permit pas de finir sa phrase. La portière s’ouvrit. Quand les pieds nus de Nathalie touchèrent le sol, Florent ne pu réprimer une bouffé de plaisir. Il porta précipitamment les mains à son ventre tout en tentant vainement de dissimuler son sexe. Laurence sourit et se pencha vers lui.  « Il te font de l’effet, on dirait... Je me trompe ou tu as failli jouir ? »  « Non ! Tu ne te trompes pas ! Mais ces pieds sont vraiment magnifiques. »  « Je te l’accorde volontiers ! Elle a certainement les plus beaux pieds d’entre nous ! » Elles se déshabillèrent rapidement avant de commencer à décharger la voiture. En passant devant Laurence, Nathalie remarqua immédiatement le changement. Le pied nu plaqué sur le ventre de la jeune femme ne laissait guère de doute. Une fois les cartons entassés dans le « labo », Florent récupéra ses vêtements et commença à s’habiller. Nathalie, surprise, lui demanda.  « ça va pas ! Pourquoi tu t’habilles ? »  « Si on veut se débarrasser des voitures, il va falloir y aller ! Tu ferais bien d’en faire autant. »  « Ho non ! Pas déjà ! Je commence seulement à me sentir à l’aise de nouveau ! »  « C’est que nous n’avons pas de temps à perdre. Si nous voulons partir cette nuit, il faut partir maintenant, sinon nous raterons le dernier train pour revenir. »  « Bon ! S’il le faut. Ou on va ? »  « A ales. C’est à environ 200 kilomètres d’ici. S’il y a vraiment quelqu’un à notre recherche, ça le déroutera un moment... Surtout que nous allons partir dans la direction opposée ! » S’adressant à Laurence, il demanda.  « A quelle heure tu seras prête ? » La jeune fille réfléchit un moment et répondit.  « Un peu avant minuit... Si tout se passe bien. »  « C’est parfait. Nous, nous seront de retour pour minuit. En nous attendant, préparez tout ça pour que nous puissions le porter facilement... Allez Nathalie ! on y va ! » Cécile rejoignit Laurence à la porte du labo. Elle regardèrent les feux des voitures s’éloigner dans la nuit tombante, puis Cécile se tourna vers Laurence.  « ça va être l’heure du plaisir pour moi... » La voiture de Nathalie roulait en tête. Celle de Laurence, avec Florent au volant la suivait à quelques dizaines de mètres. Le regard de Nathalie ne quittait pas la route des yeux. Ses vêtements commençaient à la gêner sérieusement et la vue de ses pieds nus sur les pédales l’excitait terriblement. Elle avait envie de ses pieds. Elle résistait depuis une bonne demi-heure déjà et elle savait qu’elle ne tiendrait plus très longtemps. De violentes bouffées de désir lui serraient le ventre et elle avait du mal à respirer. Il fallait absolument qu’elle trouve un coin tranquille. Par chance, la route était déserte. Elle félicita mentalement Florent qui avait tenu à ne pas prendre de routes nationales et surtout pas l’autoroute. Un spasme plus violent que les autres précipita sa décision. La voiture fit une embardée. Elle la rattrapa de justesse. Il fallait qu’elle s’arrête. Au loin, à la lumière des phares, elle aperçut une petite haire de picknic entourée d’arbres. Elle y engagea la voiture, dans un nuage de poussières. Son corsage gisait sur le siège du passager avant même que la voiture fut complètement arrêtée. Elle réussit l’exploit d’ôter sa jupe en ouvrant la portière. Elle se laissa tomber, la bouche ouverte sur le talon de son pied nu. Florent faillit rater l’entrée du parking. Il stoppa sa voiture derrière celle de Nathalie. Il descendit et fut étonné de ne trouver personne au volant. Il venait de finir de contourner la voiture quand il vit Nathalie. L’orgasme le saisit encore plus brutalement qu’avec Laurence, quelques heures avant. Il déchira sa chemise et se contorsionna pour retirer son short. Il sentit son propre sperme inonder son visage et sa poitrine. Son hurlement de plaisir se muât en gazouillements quand il réussit enfin à enfouir ses orteils dans sa bouche. Comme la première fois, avec Laurence, le plaisir se calma assez vite. Nathalie et lui récupérèrent à peu près en même temps.  « Je vois que tu as profité de l’arrêt aussi ! » Visiblement, Nathalie n’avait compris de qui lui était arrivé. Elle croyait qu’il avait eu lui aussi envie de ses pieds nus. Inexplicablement, il n’osa pas la détromper. Il se contenta de détourner le regard des pieds de Nathalie qui rallumait son désir. Le reste du voyage se passa sans encombre. Ce ne fut que dans le train que Nathalie commença à avoir des symptômes inquiétants. Elle était inondée de sueur et sa pâleur faisait peur. Elle était appuyée sur la banquette et ne bougeait plus, les yeux fixes. Florent s’assit à coté d’elle, dissimulant ses pieds nus sous le siège.  « Qu’est ce que tu as ? »  « Une horrible envie de me déshabiller... Tu sais, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir bien longtemps... »  « Il faut Nathalie, il faut tenir ! Une heure, une heure, pas plus ! »  « Je vais essayer... » Pour Florent, cette heure fut la plus longue qu’il n’eut jamais vécu. Régulièrement, il voyait le visage de Nathalie se crisper et la sueur envahir son front. Plusieurs fois, elle ébaucha même le geste d’arracher son corsage. Quand enfin, il sentit le train ralentir, il poussa un immense soupir de soulagement, un peu égoïste. Le calvaire de Nathalie devait être bien pire. Dans le compartiment, personne de semblait s’être aperçu de rien. Ses pieds nus avaient plus attiré les regards que l’état de Nathalie. Malgré l’arrêt du train, la jeune fille ne bougeait toujours pas. Les gens quittèrent le compartiment. Florent lui serra le bras.  « Il faut y aller... Vient ! »  « Je... Je ne sais pas si je vais pouvoir... Je suis à bout... »  « Un dernier effort. Juste quelques minutes... Le temps de sortir de la gare... Je vais t’aider ! » Il prit la jeune fille par la taille et réussit à la mettre debout. Il dut la traîner jusqu’au quai. Là, il hésita entre le hall illuminé et les voies sombres. Il opta pour les voies et y remorqua Nathalie, toujours aussi engourdie, en espérant qu’aucun contrôleur ne les remarquerait. Il ne respira normalement que quand ils furent complètement dans l’ombre du sous bois qui bordait les rails. Et Nathalie ne réagissait toujours pas.  « Nous sommes à l’abri. Tu peux de mettre à poil maintenant ! »  Je ne peux plus bouger... Tout mon corps me brûle... Aide moi ! je t’en supplie ! » souffla-t-elle en se laissant glisser sur le sol. Immédiatement Florent tira sur le corsage et dégagea la poitrine menue de Nathalie. Les boutons de la jupe de résistèrent pas. Il tira énergiquement sur le tissu pour dégager les fesses de la jeune fille. Il eut un instant d’hésitation pour enlever les chaussures. S’il fixait les pieds nus, il savait très bien ce qui allait se passer... Et il en avait envie... Mais il valait mieux ne pas s’attarder ici, aussi prit il la précaution de détourner les yeux. Dès qu’il fut entièrement nu, le corps de Nathalie reprit vie. Elle poussa un petit cri et se recroquevilla dans une position foetale, les bras crispés sur le ventre. Florent serra les dents et se tourna vivement vers le mur. Il n’était pas nu et n’avait pas envie de revivre l’expérience du parking, quelques heures plus tôt. L’orgasme de Nathalie dura moins d’une minute. Elle s’assit. Elle passait ses mains sur son corps, comme pour en savourer la nudité retrouvée.  « J’ai bien cru que j’allais y passer... C’était vraiment horrible ! Je jure de ne plus jamais me couvrir... jamais ! » Florent se retourna et s’approcha de Nathalie. Brusquement, la jeune fille fit un bon en arrière.  « Ben, qu’est ce qui t’arrive ? »  « Tes vêtements... Ne le prend pas mal, mais ne m’approche pas tant que tu seras habillé, s’il te plaît ! »  « C’est à ce point là ! »  « Oui, je te jure que c’est vrai... ça me donne presque des hauts le cœur... »  « Bon ! on ne va pas rester là. Je vais passer le premier et tu vas me suivre. A cette heure ci, on ne devrait pas rencontrer grand monde, mais on ne sait jamais. Je te ferais signe si la voie est libre. » Florent ramassa les vêtements et les chaussures de Nathalie. En quelques étapes, ils gagnèrent la sortie de la ville. Ils continuèrent sur quelques centaines de mètres. Nathalie remarqua presque immédiatement le soin de prenait forent à me pas regarder ses pieds nus. Elle ne put s’empêcher d’en faire la remarque.  « Qu’est ce qui t’arrive avec mes pieds ? Tu ne les aimes plus ? Pourquoi tu les évites comme ça ?  « Pas du tout, au contraire... »  « On ne le dirait pas ! J’ai l’impression que tu me fuis comme la peste ! »  « Bon, je vais t’expliquer... Si je regarde trop tes pieds nus... Et bien, je vais jouir... »  « Comment ça ? »  « Et bien... C’est avec Laurence que ça m’est arrivé la première fois. Quand je l’ai vu lécher ses pieds nus, je me suis mis à jouir... Juste en la regardant... Ensuite, quand tu es rentré de la pharmacie... Quand tu est sortie de voiture, la vue de tes pieds à faillit faire la même chose... Et... Sur le parking... Je me suis fait surprendre... et cette fois, j’étais habillé... C’est très désagréable de commencer à jouir sans être nu ! Alors, je fais attention, c’est tout... »  « Alors, C’est la forme qu’a pris ton fétichisme d’avant la drogue ? »  « Je pense que oui... »  « Et si tu me disais ce que tu attends pour de foutre à poil ? »  « Je voulais m’éloigner le plus possible du village... Mais maintenant, tu as raison. » Il enleva posément sa chemise, qui avait beaucoup souffert de l’épisode du parking. Le short rejoignit les vêtements de Nathalie sur le bord du chemin. Toujours sans regarder la jeune fille, il s’assit par terre. Il sentit la pression de sa poitrine sur ses épaules.  « Ne bouge plus » souffla Nathalie. Elle se laissa glisser au sol, passa ses jambes de part en d’autre des fesses du jeune homme et posa carrément ses pieds nus sur ses cuisses. Elle l’enlaça et ses mains trouvèrent les mamelons durci. D’une petite voix espiègle, elle souffla.  « Allez ! Regarde ! On va voir si ça marche à tous les coups ! » Elle vit nettement la tête de Florent de pencher. Quelques instants plus tard, elle sentit le corps du garçon se tétaniser et un liquide chaud se répandre sur ses pieds. Elle accentua la pression qu’elle exerçait sur les seins du jeune homme et réussi à lui arracher un cri de plaisir. Soudain, malgré ses efforts, elle bascula en arrière, sans arriver à se retenir. Forent venais de se saisir d’un de ses pieds nus pour le porter à sa bouche. Elle sentait la langue du jeune homme exciter ses orteils, nettoyant son propre sperme. Cette caresse provoquait une irrésistible envie de lécher ses pieds... Au prix de quelques contorsions, elle récupéra son pied libre et se mit à en lécher consciencieusement la plante. L’orgasme explosa en quelques secondes et la fit hurler. Quand l’excitation s’apaisa, le jeune homme se retourna et s’allongea sur Nathalie. Il restèrent un long moment dans cette position, sans bouger. Finalement, Nathalie murmura.  « Il va peut être falloir se décider à y aller... Les filles vont s’inquiéter... J’ai complètement perdu la notion du temps... »  « Tu as raison , mais je suis si bien... » Ils se levèrent. Florent attrapa le tas de vêtements.  « J’espère que tu ne vas pas te rhabiller ? »  « Je pourrais, mais tu ne vas pas aimer, n’est ce pas ? Non, mais je vais dissimuler tout ça sous les branchages... Inutile d’aider nos éventuels poursuivants. Alors tu es vraiment nue... Quel effet ça fait de savoir que l’on ne pourra plus jamais s’habiller ? »  « C’est réellement merveilleux ! je ne me suis jamais senti aussi libre... Maintenant, je me sens parfaitement bien dans ma peau... A condition que je n’approche pas de tissu, bien sûr ! »  « Bon... Voilà ! Ils seront pourri avant que quelqu’un les trouve » dit il en piétinant le tas de feuilles mortes qui dissimulait leurs vêtements.  « Tu sais que tu as des pieds magnifiques aussi » annonça Nathalie en regardant les pieds nus de Florent marteler le sol.  « Pour un homme, peut être, mais rien de commun avec les tiens, et tu le sais bien ! Allons y. Heu... Je passe devant ? Ou on marche cote à cote ? Mais pas toi devant, sinon, nous ne sommes pas arrivés ! » Elle ne répondit pas, mais passa son bras autour de la taille de Florent. Ils prirent la direction de la ferme. Ils marchèrent un moment en silence, puis Nathalie déclara, sur le ton de la confidence.  « Tu sais, Florent... Je ne sais pas comment te le dire... Mais... Je suis très flattée que mes pieds nus provoquent cette réaction pour toi... »  « C’est vrai que tu as un immense pouvoir sur moi, tu peux me dominer complètement, quand tu veux, rien qu’en me montrant tes pieds ! »  « Ce n’est pas pour ça que je disais ça ! Bien sur, c’est très agréable de soumettre quelqu’un de cette façon... Et j’avoue que ça m’excite beaucoup, mais je suis surtout ravie que ça de rende heureux... que ca te fasse jouir, quoi ! »  « De toute façon, ça ne me gêne pas du tout, au contraire, d’être dominer de cette manière ! »  « Ce que je voulais dire, ce que... Enfin... Si tu as envie... Et bien, mes pieds nus sont à toi... Si tu as besoin de les adorer... ça me gênerait que tu me demandes la permission... Tu le fais, c’est tout ! »  « C’est... C’est très gentil, et ça me touche beaucoup. Je ne sais pas comment te remercier... »  « Ne t’inquiète pas... Je me vengerai sur tes pieds nus ! »  « A condition que tu ne me demandes rien non plus ! »  « Promis ! On dispose mutuellement de nos corps comme si c’est le notre... en bref, on ne fait plus qu’un.... d’accord ? »  « Rien ne pouvait me faire plus plaisir » termina Florent le regard brillant. Ils se serrèrent plus étroitement, satisfait de leur décision. Dans quelques minutes, ils seraient à la ferme, prêts à débuter le grand voyage. Nathalie poussa une petit cri de douleur et s’appuya sur Florent.  « C’est rien... Un caillou pointu... »  « Non, non ! Je ne regarderai pas ! Je ne veux pas avoir l’air de jouir de ta douleur... » Dit le garçon en riant franchement  « Idiot ! » Répliqua-t-elle, amusée.  « Mais, ne t’inquiète pas... Dans quelques jours, ça ne te fera plus rien... mais sans rien perdre de ta sensibilité, rassures toi ! Moi, je n’ai aucun mérite, ça fait longtemps que je marche pieds nus. Les épines se brisent sur ma peau, mais je sens toujours les caresses des brins d’herbes... Mieux qu’au début même ! »  « Ce n’est pas la lumière de la ferme que l’on voit là-bas ? »  « Si ! Tu as raison... On est presque arrivés. Je ne sais même pas l’heure qu’il est. Ma montre est restée avec les vêtements... Mais au point ou nous en sommes, est ce que l’heure est vraiment importante ? » Quand ils entrèrent dans la cour, Laurence et Cécile finissaient d’emballer leur maigre bagage. Laurence fut la première à s’étonner de la nudité des arrivants, non pas qu’elle fut surprise de les voir nus, mais plutôt de ne pas les voir avec leurs vêtements à la main. Elle ne put naturellement pas s’empêcher de poser la question. Nathalie résuma son état.  Les vêtements ? Fini pour moi ! Rien que de les voir sur la peau de quelqu’un d’autre, ça ne file la nausée ! Tu vois, tu avais raison Laurence, la drogue a mise en évidence le penchant que j’avais pour la nudité... »  « Et toi, Florent ? »  « Si je veux rester près de Nathalie, je ne peux pas rester vêtu ! » Puis se tournant vers Nathalie, il demanda.  « On peut leur dire ? »  « Bien sur ! De toute façon, elle ne tarderont pas à s’en apercevoir »,répliqua la jeune fille en souriant.  « Et bien, Nathalie et moi avons fait un... Pacte. Nous nous sommes promis la libre disposition de nos corps... Ce qui impose que nous soyons nus tous les deux. » Nathalie termina.  « Nous avons juré de ne résister à aucune des envies que nous avions l’un envers l’autre... Mes pieds nus ont sur Florent un effet spectaculaire qui m’excite beaucoup, et je tiens absolument à ce qu’il en profite sans retenue ! »  « Dire qu’hier, je t’aurais arraché les yeux pour le quart d’un aveux comme celui la ! » Glissa Laurence en riant  « En attendant, on va se coucher ou on prend le large tout de suite ? » demanda Cécile.  « Tu as préparé ce dont nous avions besoin ? Même tes préparations spéciales ? » Demanda Florent à Laurence.  « Oui, tout est prêt. »  « Préparations spéciales ? »s’enquit Nathalie.  « Je vous en parlerai en chemin... puisque tout le monde va participer »  « Alors on part immédiatement. Je ne serai tranquille que quand nous avons mis quelques kilomètres entre cette ferme et nous ! Qui est capable de porter un bagage ? Inutile de demander à Nathalie ! Elle ne pourra même pas en approcher. Laurence ? »  « Si ça ne touche pas mes seins, ça devrait aller à peu prêt ! »  « Cécile ? »  « Pour moi, pas de problème pour l’instant... Il n’y a rien de lourd ! »  « Je prendrai ce qu’il reste. Je vais chercher ma carte et on y va ! » Florent pris le plus gros sac, le seul qu’il restait. Il le sangla sur ses épaule. Il regarda l’accoutrement de Laurence et ne put s’empêcher de sourire. La jeune femme avait bricolé les sangles pour pouvoir les accrocher sur ses hanches. Comme ça, elle était sur qu’elles n’entreraient pas en contact avec ses seins. Cécile avait pris deux sacs et ne semblait pas souffrir de leur contact. Nathalie se tenait à quelques mètres, les bras ballants.  « Je suis vraiment désolée, mais je ne peux réellement pas vous aider... » Florent prit la tête du petit groupe qui s’engagea sur le sentier qui montait sur la colline. Il aurait aimer que Nathalie passe la première pour leur ouvrir la route, mais il savait fort bien que jamais il ne pourrait éviter de regarder ses pieds nus et de tomber sous la domination de la jeune fille.  « Et il est où, ton camp de nudistes ? » demanda Laurence.  « Si tout se passe bien, nous en avons pour une bonne semaine... »  « Une semaine ? Mais c’est à l’autre bout de la France ! »  « Non ! mais c’est vrai que nous allons faire un bout de chemin... Et puis, il faut tenir compte des impondérables... Tu es sûr que dans 10 minutes, ou même avant, tu ne seras pas en train de te lécher les pieds ? »  « Non, bien sûr ! »  « Pour l’instant, nous allons nous abriter dans des petites grottes, à quelques kilomètres d’ici. En attendant, nous allons prendre un bain. »  « Pardon ? »  « Oui ! Il y a une petite rivière derrière cette colline. Nous allons marcher dans son lit et nous ne laisserons aucune trace. Des traces de pieds nus sur le sol, je veux bien que ça laisse moins de marques que des chaussures, mais c’est nettement plus typique ! Et puis pour des chiens, éventuellement, la piste de quelqu’un marchant pieds nus doit être beaucoup plus facile à suivre. Autant mettre toutes les chances de notre coté ! »  « Tu penses à tout... Tu devais être espion dans une autre vie... »  « Tu ne regardes jamais la télévision ? »  « Je mettrais les pieds dans l’eau avec plaisir... Ton chemin est plein de cailloux ! Et puis on ne voit pas ou on marche ! »  « Drôle de contradiction ! Avoir mal aux pieds et ne pas vouloir, ou ne pas pouvoir mettre de chaussures... Mais ne vous inquiétez pas ! comme je l’ai dit à Nathalie, dans quelques jours, vous marcherez sur des charbons ardents sans que ça vous gêne le moins du monde. »  « Oui ! Ben en attendant, je dérouille ! » répliqua Cécile. »  « Voilà la rivière ! Vous n’entendez pas ? » A la lumière de la lune, un mince ruisseau serpentait entre les buissons.  « C’est ça ta « rivière » ? On ne risque pas de se noyer ! » fit remarquer Cécile. Florent s’engagea dans l’eau. Cécile se lança sans hésiter à la suite du jeune homme et poussa un hurlement.  « Mais c’est glacé ! »  « Qu’est ce que tu attendais ? De l’eau chaude ? C’est une source, c’est toujours froid, même à cette période de l’année ! »  « Oui, c’est vrai ! C’est un peu froid... Mais ça fait du bien » déclara Laurence. Florent ralentit l’allure et se laissa dépasser par Cécile et Laurence. Il se retourna vers Nathalie qui n’avait pas desserrées les dents depuis le départ.  Ça va ? On ne t’entend pas... Tu es sûr que tout va bien ? » La jeune fille eut un pale sourire et répondit faiblement.  Oui... C’est encore loin ton refuge pour la nuit... Enfin ce qu’il en reste... »  « Nous y seront dans une petite demi-heure. »  « Je tiendrais jusque là... Mais je t’en pris... ne t’approche pas plus ! »  « C’est le sac à dos qui te gêne à ce point ? » Nathalie eut un singulier de sourire et dit.  « Il n’y a pas que le sac, Florent, il n’y a pas que le sac... »  « Mais qu’est ce... »  « File ! ne reste pas prêt de moi... rattrape les autres... Elle sont capables de se perdre ! »  « Pour une fois que je peux t’approcher sans voir tes pieds nus... »  « Allez ! dégage ! » Termina-t-elle en riant. Il quittèrent le lit du ruisseau à peut prêt à mi pente. A cet endroit, les rochers étaient plus nombreux et Cécile recommença à pester contre les irrégularités du sentier. Ils se mirent à longer une sorte de falaise formant un véritable mur. Soudain, alors que personne ne s’y attendait, Florent lâcha son sac sur le sol.  « C’est là ! »  « Là où ? demanda Laurence. Les roches étaient recouverts d’un lierre épais. Le jeune homme y passa le bras et révéla une ouverture sombre.  « Ben là ! » Répliqua Florent, assez content de son effet.  « Comment tu as trouvé cette planque ? »  « Au cours d’une de mes promenades solitaires... »  « Si loin de chez toi ? Mais ça n’explique pas comment tu as trouvé ce passage ! Jamais je n’aurais chercher une grotte sous ce lierre ! »  « Je suis tomber sur une bande de promeneurs et je cherchais à me cacher... »  « Pourquoi te cacher de promeneurs ? »  « Et bien, même avant la drogue, quand je partais en promenade, j’étais généralement entièrement nu... C’est que j’étais déjà pas mal atteint à l’époque » dit il en riant.  « Et je parie que tu as aussi fréquenter les camps naturistes du coin... »  « Exact ! je me dissimulais dans les endroits de passage, et je me masturbais en regardant les pieds nus... Je ne pensais pas que j’avouerais ça à quelqu’un un jour... Mais ça n’a plus aucune importance maintenant. »  « bon ! Quand vous aurez fini d’évoquer vos souvenirs de jeunesse ! Débarrassez plutôt les sacs que je puisse vous rejoindre » cria Nathalie.  « Tu as raison. » déclara Florent. Il écarta le lierre quelques mètres plus loin en découvrant une cavité plus petite et dit.  « Allez ! Jetez tout ça à l’abri là dedans ! » Dès que les bagages eurent disparus, Nathalie se mit à avancer mécaniquement vers le petit groupe. Florent vit immédiatement que quelque chose n’allait pas.  « Nathalie ? Que se passe-t-il ? » La jeune fille n’eut absolument aucune réaction. A son tour, Laurence s’inquiéta.  « Nathalie ! » L’injonction n’eut pas plus d’effets. Elle marchait toujours lentement, le regard inexpressif, fixé sur... Florent. Elle s’arrêta devant lui, leva les bras et les posa sur ses épaules. Elle laissa glisser ses mains jusqu’aux seins du garçon, qui frémit sous la pression délicate. Elle se serra comme lui et se mit lentement à glisser vers le sol. Elle enlaça les jambes et continua à descendre tout en s’allongeant sur la terre. Sa bouche s’arrêta sur les chevilles fines du jeune homme. Le corps de Nathalie se mit à onduler sous les assauts de l’orgasme. Florent se laissa tomber en arrière. Il se reçu brutalement sur les mains. Il écarta les jambes et présenta les cambrures de ses pieds joints aux lèvres de la jeune fille. Si les caresses sur les chevilles et le dessus des pieds n’étaient pas désagréables, elles n’avaient provoqué jusque là qu’une légère excitation, mais dès qu’il sentit la langue de Nathalie s’aventurer entre les plantes de ses pieds, il sut que l’orgasme était inévitable. Son sexe se mit à palpiter et les muscles de son ventre se contractèrent... Il se plia complètement en deux et enfouit son visage dans les cheveux de Nathalie. Il sentit son sperme inonder son ventre et ses cuisses. Par réflexe, il écarta les pieds pour que la jeune fille puisse atteindre chaque millimètre de peau. Elle profita d’ailleurs pendant presque 20 minutes. Dès qu’il pensait que l’orgasme allait s’éteindre, une nouvelle vague de plaisir le paralysait. Pour Nathalie, le monde se résumait aux pieds nus qu’elle avait devant ses yeux. Elle ne voyait ni entendait rien d’autre. Elle avait senti venir la crise, mais presque en spectatrice et sans vraiment vouloir faire quoi que ce soit pour l’empêcher. En fait, elle pensait aux pieds nus de Florent depuis qu’elle lui en avait parlé, peu de temps après être devenu nue. A ce moment, elle avait jugé cette possibilité agréable, mais la pulsion était parfaitement contrôlable. Depuis, l’envie n’avait cesser de croître. Elle avait failli craquer quand Florent s’était inquiété de son silence, avant d’arriver aux grottes. Seul la présence du sac de tissu sur les épaules du jeune homme avait tempéré son envie. Aussi, dès qu’elle avait vu Florent entièrement nu, elle avait senti son corps avancer vers le jeune homme sans pouvoir intervenir. Son corps avait besoin des pieds de Florent et son corps allait les chercher. Après... Après, il n’y avait plus que le plaisir, un plaisir presque aussi intense que lors d’une prise de drogue. L’effet de surprise passé, Laurence et Cécile, voyant la situation durer, avaient essayé de les séparer, mais elles avaient vite dut renoncer. Dès que Nathalie avait senti les pieds de Florent lui échapper, elle avait saisit les chevilles du jeune homme. Ses muscles s’étaient tétanisés et ses articulations semblaient s’être bloquées. A partir de ce moment, il avait été impossible de la faire bouger d’un millimètre. Dès que les coups de langues commencèrent à s’espacer, le plaisir qui pliait Florent commença à refluer et il put à nouveau s’asseoir et son cerveau se remettre à fonctionner. Il regarda le visage de Nathalie posé sur ses pieds nus et constata qu’elle commençait à s’endormir. Le plaisir avait durer trop longtemps et la jeune fille avait atteint la limite de ce qu’elle était capable de supporter. Il prit la tête de Nathalie, la posa doucement sur le sol et ramena les pieds nus vers son ventre avec lenteur. Des ondes de plaisir traversaient encore son bas ventre et son sexe était presque douloureux. Il resta un moment dans cette position, sous le regard des filles qui n’osaient intervenir. Jugeant avoir suffisamment récupéré, il détailla les corps de Nathalie abandonné devant lui et dut vivement détourner son regard. Les pieds de Nathalie avaient toujours autant d’effets sur lui. Il s’allongea contre elle et lui secoua doucement l’épaule. Laurence et Cécile virent s’asseoir près d’eux. Quand Nathalie ouvrit les yeux, il lui fallut un moment pour se raccrocher à la réalité. Son regard demeura vague pendant presque une minute.  « Bon retour parmi nous ! » Chuchota Florent.  « Que... Que c’est il passé ? »  « Tu ne te souviens de rien ? »  « Ho si ! J’ai joui... Très longtemps... Tes pieds... Ho ! Tes pieds ! » Ce souvenir lui fit porter une main tremblante vers son bas ventre et ce geste lui arracha une grimace de douleur.  « J’ai mal au bras... C’est comme si j’avais soulevé des poids pendant des heures. »  « Moi, je ne sens plus mes chevilles... »  « C’est de notre faute... Nous avons essayé de vous séparer... Mais nous n’aurions pas dut... Ta réaction a été, comment dire... Brutale... » avoua Laurence.  « J’ai... J’ai été complètement dépassé par mon désir. Je n’ai rien pu faire ! Je n’étais plus maîtresse de mon corps... C’est effrayant... Mais pas désagréable... Je sais maintenant que je peux prendre le contrôle de mes actes à n’importe quel moment... »  « ça me fait plutôt plaisir... Je ne suis pas le seul à ne pas pouvoir maîtriser mes réactions... » conclut Florent.  « Il faut quand même qui nous nous méfions de ces pulsions. Elles peuvent nous prendre dans des situations délicates, n’importe où et en n’importe quelle circonstance... Ce peut être dangereux... » Analysa Laurence.  « Tu as raison , il faut que quelqu’un reste à coté de Nathalie en permanence... »  « ça ne concerne pas seulement Nathalie... Qui peut assurer que ça ne le touchera pas ! Moi... Cécile ? A chaque prise de drogue, la chimie de notre organisme se modifie... Lentement... Mais très sûrement... Je pensais pouvoir anticiper ces changements, mais je m’aperçois que chaque personne est affecté différemment. Dans ces conditions, il est impossible de faire la moindre prévision ! »  « Prévisions ou pas, je dois avouer que je serais ravi d’avoir des imprévus de cette nature plusieurs fois par jour » dit Florent en regardant Nathalie dans les yeux. Elle lui rendit son sourire.  « ça viendra peut être plus vite que tu crois... Après tout, nous n’avons fait qu’honorer notre « pacte », rien de plus ! Mes pieds sont à toi, tes pieds sont à moi... »  « Je vous envie », lâcha Cécile.  « Il faut dormir un peu », déclara Florent.  « Oui ! Nous repartirons après avoir pris la drogue... » Ils s’installèrent dans la plus vaste des cavités. Nathalie dormait avant d’avoir touché le sol. Florent s’allongea face à elle et colla son ventre contre le sien. Après quelques secondes d’hésitation, Cécile s’allongea à son tour contre le corps du jeune homme. Au lieu d’allonger les jambes, elle plaça un pied nu sur son ventre et le cala avec les fesses du garçon. Laurence adopta la même position sur le corps de Nathalie. L’envie de jouir réveilla Florent. C’était la première fois, mais il comprit immédiatement qu’il était en manque. Il bouscula Cécile qui se retourna en grognant, mais ne s’éveilla pas. Nathalie se réveilla, visiblement dans le même état que lui. Laurence se dirigea directement vers la sortie et revint avec une série de comprimés.  « Je préférerais aller au soleil » dit Nathalie  « Nous sommes peut être plus à l’abri ici »  « On ne risque pas grand chose » conclu Florent en se dirigeant vers la sortie. »  « Je commence ! J’ai déjà presque 2 heures de retard sur ma première prise. Je n’en peux plus. Je comprends maintenant ce que tu as enduré dans Garnier ne voulais pas te donner ta dose ! » dit elle en se tournant vers Cécile.  « Tu la prends avec moi, Nathalie ? » Nathalie se tourna vers Florent. Ce dernier fit un signe d’acquiescement.  « Ce sera Cécile et toi après » termina Laurence.  « Mais moi, ce n’est que ce soir normalement ? » s’étonna Cécile.  « Tu préfères prendre la drogue seule ? C’est plus agréable de sentir quelqu’un jouir contre soi ! A quelques heures près... Dans ce sens là, ça ne doit pas avoir une importance capitale. »  « Non ! bien sûr ! Il ne tiendrait qu’à moi, je reprendrais une dose dès que la première ne fait plus d’effets ! » Laurence avala son comprimé et en plaça un sur la langue de Nathalie. Elle invita ensuite la jeune fille à prendre place sur l’herbe, a ses cotés. Nathalie s’attendait à s’allonger face au visage sa partenaire. Laurence ne l’entendait pas de cette oreille. Elle s’allongea à l’opposé, le visage posé sur les pieds nus de Nathalie et présenta les siens. C’est dans cette position qu’elles attendirent la montée de l’orgasme. Quand les corps commencèrent à onduler, Cécile surprit le regard perdu de Florent et le secoua violemment.  « Non ! Pas maintenant. J’ai besoin de toi ! Je ne pourrais pas les caresser toutes les deux en même temps. Viens ! on va faire quelques pas... Je vais que ce n’est pas facile, mais essaye de ne pas regarder les pieds de Nathalie »  « ça va être difficile ! »  « tu n’auras qu’à t’occuper de Laurence... Sinon, je vais me retrouver toute seule... » Ils se mirent à marcher, sans but. Cécile avait les yeux fixés sur le sol, essayant d’éviter les aspérités du sentier. Soudain, elle éclata de rire et dit à Florent.  « Je commence vraiment à prendre un réel plaisir à marcher pieds nus... N’est ce pas un signe pour dire que je ne pourrais bientôt plus mettre de chaussures ? »  « C’est fort probable... De toute façon, tu es la première à avoir goûté à la drogue. Ce ne serait pas très étonnant ! Comment se fait il que tu n’ait pas une petite envie secrète mise en valeur par la drogue ? »  « C’est une longue histoire... Je n’ai jamais eu le temps de m’inquiéter beaucoup du sexe... J’ai toujours été trimbalé à droite et à gauche... Toute ma jeunesse n’a été qu’une suite de déménagements de familles d’accueil en orphelinats... Je ne suis jamais restée assez longtemps quelque part pour m’y faire des amis... J’ai vraiment l’impression de vivre et de découvrir mon corps que depuis une petite semaine... »  « Et tu n’avais aucune envie particulière ? »  « Comme tout le monde, je suppose ! Je me masturbais le soir dans mon lit... »  « C’est vrai que je ne suis pas une référence... L’amour des pieds nus n’est pas nouveau pour moi... J’ai l’impression que je les ai toujours aimés. Evidemment, maintenant, ça prend des proportions qui ne font presque peur... »  « Ne t’inquiète pas ! Si Laurence a raison, et jusqu'à présent, elle ne s’est pas trompée, dans quelques semaines, nous serons tous au même point... »  « C’est bien un peu ça qui me fait peur... Si la dépendance aux pieds nus et au plaisir en général devient trop forte, nous deviendrons incapables de nous débrouiller seuls... Il nous faut trouver une solution rapidement ! »  « Je vois ce que tu veux dire... Laurence n’en a touché quelques mots sur le chemin... De toute façon, nous n’avons pas vraiment le choix... Et moi aussi, j’ai peur ! »  « Mais tu es la moins atteinte d’entre nous ! »  « Je n’en suis pas sûr... Il y a quelque chose que personne n’a remarqué... Mais que moi, j’ai très bien senti... »  « Là, tu m’intrigues ! »  « C’est d’ailleurs tes pieds qui ont provoqué cet effet ! Quand j’ai testé la nouvelle formule de la drogue... J’ai eu très envie de tes pieds... »  « Oui ! Mais ça n’a rien d’extraordinaire ! »  « Avant de mettre ton pied sur mon visage, tu l’as posé sur mon ventre... Je suis sûr que tu ne t’en es même pas aperçu ! »  « Ben, je ne m’en rappelle plus... C’est possible. »  « C’est certain ! Et bien, ce contact a tellement augmenté l’orgasme que j’ai failli m’évanouir... A tel point, que je n’ose même pas refaire l’essai... »  « Tu veux qu’on fasse l’expérience ? »  « Non ! Pas maintenant... Laurence et Nathalie vont avoir besoin de nous... Et n’oublie pas... Evite les pieds de Nathalie ! » Ils reprirent le chemin de la grotte. Cécile se demandait si elle avait eu raison de se livrer à Florent. Le jeune homme ne la lâcherait plus avant d’avoir pu lui mettre un pied sur le ventre... Et elle avait peur... Tout en en ayant envie ! D’un autre coté, autant en avoir le cœur net. Le fait se produirait inévitablement lors de leurs futures ébats... Il valait peut être mieux savoir à quoi s’en tenir... Soudain, Florent lui prit le bras. Surprise, elle le regarda et constata qu’il avait les yeux fermés.  « Tu vas me guider jusqu'à Laurence » La jeune fille éclata de rire.  « C’est peu être la solution ! » Ils prolongèrent le plaisir des filles selon le rituel désormais rodé. Ils profitèrent à leur tour des indispensables prévenances de Laurence et Nathalie. Là, Florent put à loisir admirer les pieds de Nathalie, ce qui augmenta singulièrement les effets de la drogue. Cécile était aux anges... Deux prises de drogue en moins de 24 heures ! Le petit groupe était assis autour d’un minuscule feu. Les restes des quelques pommes de terre qui avaient constitué leur repas achevaient de se consumer dans la cendre.  « Nous repartirons à la nuit tombante » annonça Florent. Mais nous allons nous arrêter plus tôt. A ce rythme là, nous n’atteindrons jamais le camp de nudistes que j’avais prévu. Nous allons nous arrêter dans un autres, a quelques kilomètres d’ici. Nous n’y resterons que le temps... D’augmenter notre nombre... »  « Mais comment allons nous faire ? Nous n’avons même pas tester les préparations de Laurence ! »  « Et bien, nous allons commencer dès maintenant. Je suis désolé, Cécile, mais c’est toi qui va devoir commencer. Tu es la seule qui peut encore s’habiller presque normalement, et tu es donc la seule sur qui les effets seront visibles... Nathalie va prendre la même dose que toi. On verra si elle sent quelque chose. »  « Si j’ai compris, il faut que je m’habille ! » grogna Cécile. Laurence fouilla dans un des sacs pour ressortir la préparation la plus faible. Quand Cécile fut habillée, elle revint s’asseoir, provoquant la retraite précipitée de Nathalie. Six ou sept minutes après avoir avalé la drogue, Cécile commença à montre des signes évident de malaise. Ses pieds la faisaient souffrir. Elle ne tient que peu de temps avant d’être obligé de les ôter. Nathalie, elle, ne sentait absolument rien ! Pour Laurence, c’était très clair ! Si il arrivait à faire absorber la drogue à quelqu’un de nu, la personne ne s’en apercevrait pas... Enfin pas tout de suite. Mais elle pensait que l’effet d’accoutumance jouerait quand même. Nathalie était partisane d’une méthode beaucoup plus radicale. Pour elle, il suffisait de coincer quelqu’un et de lui faire avaler une dose de force. A la majorité, ils s’en tinrent à une approche plus douce et plus discrète. Le voyage se passa sans problème notable. Nathalie eut une nouvelle crise qui la précipita aux pieds de Florent, mais cette fois, personne n’essaya de les séparer ! Il arrivèrent sur le territoire de nudistes en début de matinée. Ils croisèrent plusieurs groupes de promeneurs qui ne leur prêtèrent aucune attention. Ils s’installèrent un peu à l’écart et commencèrent à observer leurs futures victimes. Florent avait installer leur campement près d’un petit bosquet. Il n’était pas question de se mettre à lécher ses pieds devant tout le monde et il avait aménagé une petite retraite d’urgence. Un groupe de jeunes filles jouait au volley sur un terrain de fortune. Le filet était un fil de fer ou était étendu des serviettes de bain. Sur la dizaine de paires de pieds qui s’agitait, deux seulement étaient chaussés de tennis. Un spectacle de choix pour nos drogués. Toujours soucieux de leur protection, Florent sortit de son sac un poste de radio. Régulièrement, il écoutait les informations. Au point ou en était la situation, si les autorités voulaient vraiment les retrouver, elles seraient obligées de faire appel à la presse, en les présentant, peut-être comme de dangereux criminels. Il écouta soigneusement le bulletin, mais rien ne les concernait. Comme il éteignait le poste, une des joueuses s’approcha d’eux.  « Ho ! Vous avez une radio ! Super ! »  « Ben oui... Qu’est ce que ça a de si extraordinaire ? » Demanda Nathalie, sans vraiment comprendre la réaction de la jeune fille.  « On voit bien que vous venez d’arriver ! Ici, c’est vraiment le camp nature... Le fabuleux retour aux sources... Rien qui puisse rappeler la civilisation ! »  « Tu veux dire que les postes de radio sont... Interdits ? »  « Non, ça ne va quand même pas jusque là... Mais ce n’est pas dans la mentalité des gens... »  « En tout cas, tu n’as pas l’air d’accord ! »  « C’est une bande de vieux débiles... Enfin, on est à peu près tranquille dans la semaine... Ils sont au boulot ! Mais le week-end, c’est l’horreur ! »  « Qu’est ce que tu fais ici alors ? »  « Bien obligé ! je n'aurais 18 ans que dans un mois. Mais en fait, je me plaît bien ici ! Mais sûrement pas pour la même raison... Enfin, je vous embête avec mes histoires ! »  « Mais pas du tout !... Tiens, assois toi. Explique nous un peu ! »  « Pour la plupart des gens ici, le fait de se déshabiller contribue juste à les rapprocher de la nature... Le fameux retour aux sources dont je parlais tout à l’heure... Tout faire comme « dans le temps », termina-t-elle en haussant les épaules.  « C’est visiblement pas ce que tu penses ! »  « Ha non alors ! Moi, je me déshabille parce que j’aime être nue ! Pas pour accorder mon physique avec mon mental ou je ne sais quelle autre connerie ! J’aime sentir le vent sur mes seins, j’aime sentir le sol sous mes pieds, l’herbe sous mes fesses ! »  « Et bien, c’est très clair ! »  « Je sais, je suis toujours trop franche... Et ça me joue des tours parfois... Mais c’est aussi dans ma nature ! Dites... Est ce que je peux venir écouter de la musique ce soir... Enfin... Si ça ne vous dérange pas ? »  « Quand tu veux. Tu seras toujours la bienvenue » accorda Nathalie.  « Ho ! Merci. Bon, je me sauve... Il faut que je prépare la bouffe pour la marmaille... C’est mon tour aujourd’hui ! A ce soir ! » Ils se regardèrent un moment, puis, éclatèrent de rire.  « C’est pas vrai ! J’y crois pas » dit Florent.  « C’est en effet trop beaux pour être vrai ! » répondit Cécile.  « Et en plus, elle a des pieds magnifiques... »  « Evidemment, toi, tu n’as vu que ça ! Enfin, nous ne sommes plus capable de raisonner autrement. On la drogue ce soir ? »  « Bien sur ! On ne va pas rater une occasion pareille ! Elle s’offre elle-même sur un plateau. »  « Vivement ce soir ! En attendant, il ne doit pas être loin de midi, et j’ai très envie de tester ton refuge. Qui vient avec moi ? Cécile ? » déclara Laurence.  « Je viens... ça commence à me travailler aussi. » Laurence ramassa deux comprimés en entraîna Cécile à l’abri de la cabane de branchages confectionnée par Florent.  « Je ne croyais pas que ce serait si facile »  « Attends ! Ce n’est pas encore fait. Il y a sûrement des gens sur lesquels la drogue n’a aucun effet... Elle en fait peut-être partie ? »  « Avec les pieds qu’elle a, ça m’étonnerait ! »  « Objectivement, ça ne veut rien dire du tout. Je suis certaine que tu as raison, mais on ne peut être sûr de rien. Nous n’avons pas assez d’expérience... »  « Ce serait vraiment trop dommage ! »  « Pourquoi ? Mes pieds ne te suffisent plus ? »  « Tu es bête... Ce n’est pas pareil ! Tu n’en a pas envie, toi ? »  Mais si ! Je disais ça pour t’embêter. Mais nous allons tomber sur quelqu’un qui va réagir très vite à la drogue. Nous aurions peut-être du attendre de tomber sur quelqu’un de moins sensibles... Un peu comme Cécile. »  « Pourquoi ? »  « Si elle réagit bien à la drogue, sa nudité sera brutale, comme la mienne. Tu as entendu ? Elle est comme moi, elle adore être nue ! Ce que nous avons besoin en ce moment, c’est plutôt des gens qui puisse prendre la drogue et continuer à vivre un certain temps sans se faire trop remarquer... »  « Oui, tu as raison... Je suis tellement excité par ses pieds nus que je n’avais pas pensé à ça. »  « ça veut dire que même si Laurence utilise la dose la plus faible, la nudité de ses pieds sera probablement définitive dès la première prise, même si elle ne s’en aperçoit pas immédiatement. »  « Je me demande aussi comment va se manifester l’effet d’accoutumance dans ce cas ? »  « Je n’en ai aucune idée... Et je ne suis pas sûr de Laurence puisse répondre à cette question. » Quand Laurence et Cécile sortirent de l’abri, plus d’une heure plus tard, Nathalie commençait déjà à sentir les effets du manque. Elle ne perdit donc pas un instant à tirer Florent à sa suite. Le début de l’après-midi se déroula sans surprise notable. Ils parlèrent de leur vie d’avant la drogue, comme s’il s’agissait d’événements très anciens. Soudain, Florent s’adressa à Cécile.  « Au fait, Cécile, nous avons une expérience à tenter... Tu ne te souviens pas ? »  « Si, mais je pensais que tu avais oublié... »  « Non, non ! Mais on dirait que ça te fait peur ? »  « Franchement... Oui. Un peu ! »  « On pourrais savoir de quoi vous parler », demanda Nathalie.  « Et bien, Cécile est persuadée que si je mets un de mes pieds nus sur son ventre, ça va la faire jouir. »  « Rien que le contact ? » articula Nathalie en regardant Cécile.  « J’en suis presque certaine... En fait c’est plutôt une confirmation... Mais ça a été tellement fort la première fois, que ça me fait un peu peur maintenant... »  « Et la première fois, c’est quand tu as testé la nouvelle formulation... » Déclara Laurence.  « Oui ! Mais comment tu sais ça ? »  « J’avais remarqué que tu avais eu un sursaut, mais sans savoir pourquoi... »  « Le meilleurs moyen, c’est d’essayer ! » dit Florent.  « Mais pas ici... Si on allait faire un tour ? Il y a une petite cascade un peu plus haut... on pourra se rafraîchir en même temps. » Florent toujours en tête, ils gravirent la colline. Le paysage changea rapidement. Les pentes douces cédèrent le place à des rochers et l’ascension devint délicate. Ils débouchèrent soudain dans un cirque formé par de hautes falaises de rocs. Un petit lac recevait une cascade. Ils s’installèrent aux bord de l’eau. Les regards se tournèrent vers Cécile.  « Tu es prête ? » interrogea Nathalie.  « Il faut bien ! » Nathalie s’assit à coté d’elle, imité par Laurence. Elle entourèrent ses épaules de leurs bras.  « Comme ça tu te sens rassurée ? »  « Un peu... » Florent, en face d’elles, levait déjà la jambe. Cécile fit un signe d’acquiescement et attendit. Florent avança lentement le pied. Dès que la peau du pied nu de Florent toucha le ventre de Cécile, le corps de la jeune fille se tétanisa. Elle hurla. Son bassin s’agita frénétiquement pendant quelques secondes et elle ne bougea plus. Laurence et Nathalie s’étaient presque faites éjectées par la violence de la poussée de plaisir. Tout c’était passé si vite ! Cécile enlaça ses jambes et remonta ses genoux vers sa poitrine. Ainsi, son ventre était protégé. Impatient, Florent voulait connaître les impressions de la jeune fille.  « Alors ! »  « Laisse moi récupérer... C’est trop violent... C’est très bon, mais c’est trop violent. Je n’ai même pas senti l’orgasme arriver ! » Prise d’une envie subite, Nathalie attrapa une des chevilles de Cécile et plaqua le pied nu de la jeune fille sur son ventre en retenant son souffle... Mais il ne se passa rien. Déçu, elle déclara.  « Je ne sens rien ! Enfin non ! pas tout à fait quand même... mais ce n’est guère plus important que si j’avais mis mon propre pied... Si... Un peu ! »  « Et bien, on cherchait ou s’était caché l’effet secondaire de la drogue dans ton cas, je crois qu’on a trouvé ! ça va ? »  « Oui... Mais laisse moi deux minutes... Je sens encore le plaisir... il diminue lentement... »  « Je suis presque jalouse », continua Nathalie  « Un peu de patience ! je ne suis pas encore nue, moi ! Ce sera sans doute pareil pour cette petite caractéristique ! Mais nous avons déjà dit que nous nous retrouverons tous au même point dans quelques temps... Je ne sais pas pendant combien de temps je pourrais mettre des chaussures, mais sûrement plus très longtemps... Après, la nudité continuera lentement à progresser, les jambes, puis les seins... En fait, je suis une nue en sursit. Quand je serais nue, tu auras probablement un orgasme en mettant un pied nu sur ton ventre ! Je ne pleure pas parce que je ne suis pas nue ! Et pourtant, moi aussi, je t’envie... »  « Enfin, on n’a plus de problème pour savoir comment de faire plaisir... et en plus, c’est rapide ! »  « Eh ! Doucement ! C’est quand même très éprouvant... Vous verrez quand ce sera votre tour... »  « Tu ne vas tout de même pas systématiquement refuser ? »  « Non ! Mais pour commencer, je préférerais que ce soit moi qui le demande... »  « Accordé ! Mais n’oublie pas que je suis à ton service », dit Nathalie en libérant enfin le pied nu de Cécile.  « Il faut que nous rejoignons la camp... Si nous ne voulons pas rater notre invitée ! » S’écria Florent. Ils reprirent le chemin du camp. Les paroles de Cécile sur la nudité avaient semé le doute dans l’esprit de Florent. Pour Nathalie, le problème ne se posait plus, et elle ne semblait pas s’en préoccuper... Mais lui n’en était pas encore là ! Il ne pouvait plus mettre de chaussures, mais n’avait encore aucun problème pour le reste... Les pieds, il était bien trop habitué à marcher pieds nus avant la drogue pour que ça l’inquiète beaucoup... Mais le reste... Car il venait brusquement de prendre conscience d’une chose. Il y avait une marge entre se déshabiller par plaisir, pour être bien, comme en ce moment, et ne vraiment plus pouvoir s’habiller. Il n’avait en fait jamais réellement réfléchit à cette question. Inexorablement, la nudité allait progresser... La nudité qui était pour l’instant un plaisir deviendrait lentement une obligation ! Et soudain... Il eut presque peur... Terminé le chaud pull pour les froides soirées d’hiver... Fini tout ça ! Si le fait de marcher pieds nus en ce moment était une immense source de plaisir, qu’en serait il dans la neige et sur le sol gelé ? Visiblement, personne, même pas Nathalie, qui pourtant avait brûlé les étapes, ne s’était posé la question. Il se promit de surveiller de près la progression de sa nudité... Mais était ce vraiment utile, puisque, de toute façon l’issue était inévitable... Il en était là de ses réflexions quand ils arrivèrent au campement. Laurence entreprit d’allumer le feu qui leur permettrait de faire cuire les quelques pommes de terre qui leur serviraient de repas. L’arrivée de leur nouvelle amie les surprit en pleine dégustation... Elle n’était pas seule !  « Salut ! ça ne vous dérange pas j’ai amené deux copines ! » Elles s’assirent au milieu d’eux sans attendre de confirmation.  Au fait moi, c’est Agnès. Ça c’est Martine, Et voici Hélène ! » Agnès était toujours aussi magnifique dans sa complète nudité. Son corps était fin, sa peau matte. Bien que petite, sa poitrine se dressait fièrement, les pointes perpétuellement turgescentes à demie recouverte par de longs cheveux noirs. Laurence imaginait sans peine les effets de la drogue sur une telle poitrine... Ses poignets et ses chevilles étaient d’une finesse incroyable... Ses pieds étaient une véritables invitations aux caresses et aux baisers. Nathalie s’inquiéta même de voir le regard de Florent les fixer. Martine était aussi blonde qu’Agnès était brune. Elle n’était pas désagréable à regarder. Ses formes étaient harmonieuses, mais quelque chose venait gâcher cet ensemble. Ses pieds étaient enfermés dans de monstrueuses chaussures de sport à semelles compensées. Un crime ! Hélène aussi était blonde. Mais elle, elle était pieds nus ! Un peu plus enveloppée qu’Agnès, mais sans être grosse. Ce qui surprenait, c’était sa volumineuse poitrine. Ses seins étaient si lourds et gonflés qu’elle semblait avoir du mal à les porter. Elle se tenait toujours voûtée, visiblement complexée par le volume de sa poitrine. Florent sortit le poste de radio. Il dut s’y reprendre en plusieurs fois avant de trouver quelque chose de correct. Des les premières mesures, Agnès se mit à battre le rythme avec ses pieds. Florent constata avec horreur le même mouvement sur les chaussures de Martine. Ils restèrent une moment à écouter la musique, sans presque parler. Agnès rompit le silence.  « ça fait presque un mois que j’attendais ça ! Qu’est ce que c’est bon ! »  « Mais tu ne pourrais pas amener ton propre poste ! » Demanda Nathalie.  « Si bien sûr... Mais je n’ai pas envie d’entendre le même sermon tous les jours... Mes parents me rappelleraient sans cesse que le naturisme est un retour au source et que je trahi cette philosophie à chaque fois que j’allume le poste... Merci ! »  « Je te comprends ! Au fait ! Vous voulez boire quelque chose ? demanda innocemment Laurence.  « Oui, avec cette chaleur, ce n’est pas de refus ! »  « Je vais chercher quelque chose ! » Laurence entra dans l’abri. Jusque là, tout ce passait bien. Elle ajouta du jus d’orange et deux comprimés dans la bouteille qu’elle avait préparé pour Agnès. Elle avait longuement hésité, puis avait finalement décidé de droguer les trois filles. Elle secoua énergiquement le mélange. Heureusement, la drogue était facilement soluble dans l’eau. Il ne lui restait plus qu’a espérer qu’elle aimaient toutes le jus d’orange ! Elle récupéra des gobelets en carton et retourna vers le feu.  « Voilà de quoi tenir le coup ! Ce n’est pas très frais, mais ça devrait aller. »  « De ce temps là, je boirais n’importe quoi. » Répliqua Agnès avec un sourire. Laurence distribua les gobelets et versa le « jus d’orange » aux trois filles. Elle vida entièrement la bouteille, forçant volontairement la dose d’Agnès. La jeune fille vida son verre d’un trait. Laurence poussa un soupir de soulagement. C’était fait ! Elle changea de bouteille et servit ses compagnons. Il fallait quand même donner le change. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle s’aperçut qu’elle avait fait une bêtise... Martine n’était pas pieds nus ! Elle allait probablement être obligée de se déchausser dans quelques minutes... Elle s’en ouvrit discrètement à Florent. Il décida d’essayer de limiter la casse.  « Martine, pourquoi tu ne te mets pas à l’aise... tes chaussures doivent te gêner ? Surtout par ce temps ! »  « Inutile d’insister, Florent ! Madame ne supporte pas d’être pieds nus ! C’est sale, et en plus ça fait mal » Répliqua Agnès en se moquant de sa copine  « Moque toi ! c’est vrai ! » se défendit Martine  « Depuis que je la connais, je ne l’ai pas vu une seule fois pieds nus... Même à l’intérieur ! Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayer de comprendre. Je n’ai jamais rien pu faire pour la faire changer d’avis... Moi, je ne conçois pas d’être nue si je ne suis pas pieds nus... L’un ne va pas sans l’autre ! »  « Regarde tes pieds ! Ils sont pleins de poussières ! En plus, ta peau est épaisse. Ce n’est vraiment pas joli ! » se défendit Martine.  « Je ne suis pas du tout de cet avis ! » S’écria Florent, un peu trop rapidement Après quelques remarques du même genre, la conversations dériva vers la musique. Martine portait toujours ses chaussures et ne semblait pas du tout incommodée. Nathalie observait Agnès avec attention. Rien dans le comportement de la jeune fille ne traduisait le moindre changement. Pourtant, la drogue devait avoir commencer la transformation des cellules du cerveaux de la jeune fille. Il lui sembla poussant que la peau sur les pieds d’Agnès était légèrement plus rouge... Chez Hélène, les signes n’étaient pas plus visibles. La jeune fille avait cependant posé ses mains sur ses pieds et jouait distraitement avec ses orteils... Mais peut-être était ce une attitude habituelle chez elle... Pour Martine, les choses étaient clairs. A moins d’un effet retard bien improbable, la jeune fille ne réagissait pas à la drogue ! Plus d’une heure s’était écoulée et Nathalie allait renoncer à découvrir quoi que ce soit, quand brusquement, Agnès remonta ses pieds vers son ventre, dans une position que tous maintenant connaissaient bien. La jeune fille sursauta très légèrement. Si Nathalie n’avait pas eu les yeux fixés sur elle, elle n’aurait rien remarqué. Ensuite la jeune fille se gratta discrètement un sein... Puis l’autre. Nathalie en était maintenant certaine, Agnès avait senti quelque chose ! Bien que le jeune fille continua à participer à la conversation, son allant n’était plus le même... Elle semblait absente. Nathalie sourit pour elle-même. Le lent, ou rapide dans la cas d’Agnès, processus qui conduirait la jeune fille à la nudité absolue venait de débuter. Il faudrait d’ailleurs inventer un autre terme pour désigner cet état... Le mot nudité n’était plus suffisant pour décrire ce fabuleux état jusqu’alors inconnu... Oui, c’est considérablement plus que la nudité ! Le début du bulletin d’informations brisa l’ambiance. Il était tard et les filles se levèrent. Nathalie poussa un discret soupir de soulagement. L’observation des pieds d’Agnès l’avait excitée plus qu’elle ne l’aurait voulu, et une chaleur familière commençait à envahir son bas ventre. Elle savait que dans très peu de temps, elle risquait de perdre le contrôle d’elle-même. Elle dit un « salut » retentissant à tous et se retira précipitamment dans l’abri de branchages. Agnès demanda.  « Tiens ! Si ça vous intéresse, je vais faire une promenade demain matin... Pas trop tard... Qui vient avec moi ? Je ne peux rien tirer de ces feignantes le matin ! » termina-t-elle en désignant Martine et Hélène.  « Je veux bien ! » Se risqua Florent. La jeune fille se pencha vers lui et lui murmura à l’oreille.  « C’est parfait... C’est toi que je voulais... » La jeune fille se sauva rapidement, laissant Florent stupéfait.  « Et bien ! On dirait que tu as fait une touche » le tarabusta Cécile.  « Remarque ! Ce n’est pas plus mal... Comme ça, tu pourras la surveiller de plus près » dit Laurence.  « Qu’est ce que tu en penses ? Comment ça va évoluer ? »  « Pour Martine... Je crois bien que c’est foutu ! Pour les autres... Je ne sais pas... Hélène n’est pas très expansive... Mais ses mains n’ont guerre quitter ses pieds de la soirée... Pour Agnès... Et bien, si j’en crois les oeillades que n’a lancé Nathalie, c’est bon ! Elle a réagit ! »  « Ce n’est pas vraiment ce que je t’ai demander... Qu’est qui va arriver maintenant... en pratique ! »  « ça, je n’en sais rien exactement... Je ne suis pas devin ! Je peux juste faire des suppositions... Si nous avions fait cela de façon plus scientifique, en suivant le taux d’euphorine dans le sang, par exemple, je pourrais te répondre... mais là ! »  « Tu as bien une petite idée ? »  « Oui ! Je ne pense pas qu’elle s’aperçoivent immédiatement qu’elle est pieds nus... Mais elle va sûrement se poser des questions sur ce qui lui arrive ! Elle va forcement faire le rapport entre ses sensations et ses pieds... Je ne pense pas qu’elle soit vraiment attirée au point de les lécher dès la première prise... Non, la dose est trop faible... C’est tout ce que je peux te dire... »  « Je ne suis pas beaucoup plus avancé ! »  « Par contre, toi, fais attention quand tu seras avec elle demain matin ! Ce ne serais pas vraiment une catastrophe, maintenant qu’elle a goûter à la drogue, mais si tu te mets à lécher tes pieds devant elle, là, elle se posera vraiment des questions et risque de faire rapidement le rapprochement avec ses envies bizarres ! »  « Bon ! Si je veux être présentable demain matin, il faut que je dorme ! » Un rayon de soleil filtrant à travers de la paroi de l’abri réveilla Florent. Si le soleil était levé, c’est qu’Agnès n’allait pas tardé à arriver. Il se dégagea doucement de l’amas de corps enchevêtrés. Bien qui n’ait pour l’instant aucune envie de s’occuper de ses pieds, il décida se satisfaire le besoin avant qu’il apparaisse et surtout avant l’arrivée d’Agnès. Il commençait tout juste à récupérer quand il entendit l’appel de la jeune fille. Il était temps ! Il sortit de l’abri. Elle l’attendait, nue dans la fraîcheur du matin. Il resta un moment à l’admirer. Le désir envahit son bas ventre et il précipita le départ... Il sentait que s’il restait comme ça à la regarder, il aurait bientôt du mal à dissimuler son érection.  « Je suis prêt ! Quand tu veux ? »  « C’est parti ! » Elle le tira par la main et se mit à courir. Dès qu’ils furent hors de vue du camp, elle ralentit et se mit à marcher lentement. Elle lâcha la main de Florent et lui passa un bras autour de la taille. D’un geste vif, elle se serra contre lui. Il essaya de dévier la conversation.  « Tu as passé une bonne nuit ? »  « Pas trop ! »  « Des problèmes ? »  « Oh ! Des trucs bizarres... Et un drôle de rêve... Mais ça va aller... Enfin je crois ! » Elle s’arrêta soudain, fit face à Florent et se serra contre lui. Elle resta frémissante pendant près d’une minute et se dégagea violemment.  « Je... Je suis désolée... Je ne sais pas ce qui m’a pris... J’avais envie de sentir ton corps contre le mien... »  « Ce n’est pas un drame... Et ça n’a rien de désagréable... »  « Je ne suis pas farouche... mais à ce point là, c’est la première fois que ça m’arrive... Mais je vois que ça ne te laisse pas indifférent ! »  « Pourquoi ? » Au lieu de répondre, la jeune fille attrapa le sexe dressé et le serra gentiment. Elle le relâcha tout aussi brusquement.  « Décidément ! Je ne suis pas dans mon état normal aujourd’hui ! Viens ! Je vais me baigner au lac, ça me remettra peut-être les idées en place ! » Elle entraîna de nouveau Florent vers la cascade, qui semblait être le but de leur randonnée. Le jeune homme était enchanté de cette diversion. Si la pression sur son sexe avait durée quelques secondes de plus, il se serait probablement retrouvé par terre en train de se tordre de plaisir. La difficulté de l’ascension chassa pour un temps son désir, mais le fait qu’Agnès soit devant lui me facilitait pas les choses. Quand la jeune fille prenait appui sur ses orteils, il avait devant les yeux la magnifique vision de la plante de ses pieds nus. Il fut d’ailleurs surpris par la perfection de la peau des pieds de la jeune fille. Visiblement, elle était habitué à marcher pieds nus, mais sa peau restait parfaitement lisse et souple. Seule la couleur safranée dénotait son épaisseur. A ce rythme là, son érection n’était pas prête de perdre de sa vigueur. Quand ils arrivèrent au bord du petit lac, le jeune fille s’humecta la nuque rapidement en plongea dans l’eau froide. Plus prudent, Florent commença par y tremper les pieds. L’eau était glacée ! Il fallait une sacrée santé pour plonger dans une eau à cette température... De quoi calmer les ardeurs de tout un régiment ! Il ne resta dans l’eau que quelques minutes, mais quand il sortit, sa virilité n’avait vraiment plus rien de conquérante. Il s’allongea sur l’herbe. Agnès était au milieu du lac et revenait vers lui. Elle s’allongea à ses cotes en soufflant.  « Alors... ça va mieux ? »  « Je ne sais pas... » Elle se releva légèrement et se retourna vers lui, appuyé sur un coude. De sa main libre, elle commença à doucement lui caresser le ventre, descendant lentement vers le sexe. Florent était de nouveau sur des charbons ardents.  « Excuse moi... Je ne sais vraiment pas ce qui m’arrive... Mais j’en ai très envie » dit elle dans un souffle. Elle allait atteindre la verge de Florent quand un bruit de voix proche se fit entendre.  « Merde ! Les mômes viennent à la pêche ! Je pensais bien qu’ici on serait tranquille ! Viens, il y a un endroit ou ils ne pourrons pas nous suivre. » Elle entraîna Florent en direction de la cascade en courant. Arrivé à quelques mètres du rideau d’eau, le jeune homme s’inquiéta.  « Mais il n’y a rien par là ! »  « T’occupe pas ! Ferme les yeux et laisse toi guider ! » Il sentit le poids de l’eau sur ses épaule et dut lutter pour garder son équilibre. Soudain l’étreinte se relâcha et il put à nouveau respirer normalement. Il faisait sombre, mais la lumière filtrant à travers la rideau d’eau était suffisante pour se déplacer. La grotte était gigantesque. Agnès secoua sa longue chevelure et la ramena en arrière. Florent restait sans voix !  « Tu vois, ici, personne ne viendra nous chercher ! »  « Personne ne connaît cette grotte ? »  « Absolument personne ! Même les gens du coin ignorent son existence ! Je l’ai découverte il y a deux ans, tout à fait par hasard... En fait, j’ai failli me noyer... Je me suis accrochée aux rochers... Et je me suis retrouvée ici ! C’est... Enfin, c’était mon secret. »  « Si j’ai bien suivi, tu ne m’as pas amené ici par hasard ce matin ? »  « En fait, non ! Je ne sais vraiment pas ce qui se passe ! J’y pense depuis hier soir. Ça m’a pris pendant qu’on écoutait la musique et depuis, je ne pense qu’à ça ! C’est plus fort que moi ! »  « C’est plutôt flatteur pour moi ! » Répliqua-t-il, essayant de se donner une contenance.  « En plus, il m’arrive un truc incroyable ! Promet moi de ne pas te foutre de moi ! »  « Promis ! »  « Mieux que ça ! »  « Je te promets que je ne rirai pas ! »  « Je t’ai dit que je n’avais pas passé une bonne nuit... En fait, je n’ai pas dormi du tout ! Hier soi, pendant la soirée, j’ai touché sans le faire exprès, mon ventre avec un pied... Tiens ! comme ça ! » Elle s’assit et ramena un de ses pieds sur son ventre en le posant sur sa cuisse.  « J’ai senti une douceur envahir mon ventre... Je ne sais pas comment t’expliquer... Maintenant, je ne sens encore quelque chose, mais ce n’est rien par rapport à hier... Je n’ai même pas eut envie de me coucher... j’ai passé la nuit dans l’escalier du chalet avec un pied sur le ventre... Je sais que ça paraît dingue, mais c’est la vérité ! » Florent eut une peur rétrospective. Agnès venait de dire qu’elle n’avait pas essayé de se coucher et heureusement. Elle aurait immédiatement constater qu’il lui aurait été absolument impossible de glisser ses pieds dans les draps ! mais une chose était certaine maintenant. Elle avait réagit à la drogue, même bien au delà de ce qui était prévu ! Cela prouvait qu’elle y était très sensible !  « Enfin, je en suis pas la seule à avoir passé une mauvaise nuit ! Hélène n’était pas dans son assiette non plus ! je suis passée la voir dans sa chambre. Elle était assise sur une chaise et regardait le lit d’un air bizarre ! Elle n’a jamais voulu me dire pourquoi ! » Florent savait, lui, pourquoi Hélène semblait fascinée par le lit... Elle avait essayé d’y entrer... Elle n’avait pas pu mais était trop bouleversé pour le dire !  « Et maintenant, ça va mieux ? »  « Tu me crois ? J’avais peur de passer pour une folle... Maintenant ? Mes seins me démangent encore un peu... mais... J’ai toujours aussi envie de te sentir contre moi ! » Essayant de garder son sérieux, il répliqua.  « Et bien... Moi aussi, je me sens drôle ce matin... » En fait, il se sentait vraiment de plus en plus excité ! Depuis que le jeune fille avait commencer à décrire ce qu’elle ressentait, Florent sentait son ventre se préparer au plaisir. Il savait que je moindre contact avec Agnès provoquerait rapidement l’explosion. En disant que lui aussi ne se sentait pas bien, il espérait que la jeune fille ne se formaliserait pas d’une issue aussi rapide.  « Viens près de moi ! » supplia-t-elle. Le sexe du garçon était gonflé et palpitait. Il ne supporterait pas le moindre effleurement. Il décida de prendre les devant. Il passa derrière Agnès et emprisonna les seins de la jeune fille. Il fit lentement rouler les mamelons sous ses doigts. Il constata avec satisfaction que son souffle s’accélérait. Elle se mit à gémir.  « Oh ! Je n’ai jamais senti ça avec mes seins... » Il eut subitement une idée. Il décida de la mettre immédiatement en pratique. Après tout, il ne risquait rien à essayer !  « Si tu sens encore quelque chose, mets ton pied sur ton ventre ! » Il crut un moment que la jeune fille ne l’avait pas entendu, puis, elle attrapa sa cheville et plaqua avec force son pied nu sur son ventre. Agrippée à son pied, elle se mit à jouir en poussant de petits cris aigus. Florent sentait le corps se trémousser entre ses bras. Au niveau d’excitation ou il était, il n’en fallu pas d’avantages pour déclencher son orgasme. Au niveau d’excitation ou il était, il n’en fallu pas d’avantages pour déclencher sa propre jouissance. Ils se retrouvèrent tout deux cloués au sol humide de la grotte par un bref et puissant orgasme. Dès qu’elle en fut capable, Agnès s’assit en secouant la tête.  « Je crois que je deviens folle... C’est incroyable ! »  « Mais non ! Tu étais très excitée... C’est tout ! »  « Mais tu m’as à peine touché ! C’est dingue... Mais j’ai l’impression que c’est mon pied qui a tout précipité ! Et puis, je n’ai jamais eu les seins aussi sensibles ! »  « C’est peu être le hasard ? »  « Non, je ne crois pas... Le fait que je passe la nuit avec un pied sur le ventre... Puis ça... ça fait quand même beaucoup... Mais je vois que tu as été aussi rapide que moi... » Termina-t-elle en regardant les cuisses du garçon mouchetées de sperme.  « Moi, je suis habitué maintenant... » Dès qu’il eut terminé, il comprit qu’il venait de se trahir. Agnès était loin d’être idiote  « Qu’est ce que tu veux dire ? C’est ton habitude de te mettre à jouir dès que tu touches une femme ? »  « Non ! c’est une façon de parler... » La jeune fille tendit soudain les bras et emprisonna les seins de Florent entre ses doigts. Elle se mit à faire rouler les pointes. Le jeune homme essaya de résister, mais son corps le trahit immédiatement. Au lieu de se dégager, il venait d’offrir plus largement sa poitrine à la jeune fille. Celle-ci, d’abord surprise, ne desserra pas son étreinte. Songeant à son propre plaisir, quelques minutes avant, elle chercha les pieds de Florent. Comme le jeune homme était assis dessus, elle décida d’utiliser son propre pied. Le garçon avait fermé les yeux et savourait la délicieuse caresse... Lentement, elle posa un de ses pieds nus sur la cuisse de Florent. Elle hésita un moment, puis, évitant le sexe dressé, elle le plaça doucement sur son ventre. Instantanément, Florent fut secouer de spasmes violents, tandis que son sperme les éclaboussait tous les deux. Surprise, elle lâcha les seins et recula légèrement. Le garçon se plia en deux. Elle resta plus d’une minute à observer l’incompréhensible jouissance de Florent. Elle attendit que le garçon soit de nouveau en état de l’écouter.  « Je crois bien que tu me dois quelques explications... Non ? »  « J’ai bien peur que oui... De toute façon, ça ne changera rien... Il est déjà trop tard... »  Trop tard ! Si tu t’exprimais un peu plus clairement ! »  Oui... Je vais tout te dire... Ce que tu viens de... Constater, sont les effets secondaires d’une... Drogue... Que j’ai l’habitude de prendre... »  « Eh ! Attend ! C’est valable pour toi, mais moi, je ne me drogue pas ! ... Il... Il y... Il y en avait dans le jus d’orange, hier soir... C’est ça ? »  « Tu comprends vite ! »  « Mais c’est quoi ce truc ! Des amphétamines ? »  « Non... C’est du plaisir à l’état brut ! Tu n’as pas aimé ? Tu en as pourtant profité toute la nuit... »  « Si... Bien sûr... Je comprends mieux maintenant... Enfin, la prochaine fois, prévient moi ! Je ne passerais pas mon temps à me demander si je suis folle ! Et... Vous auriez pu me demander mon avis ! »  « Tu aurais accepté ? »  « Je ne sais pas... Peut-être... Il faut reconnaître que je n’ai pas souvent jouit à ce point... Enfin, je ne boirai plus rien avec vous sans savoir ce qu’il y a dedans ! »  « Je crains que ce soit plus compliqué que ça... »  « .... »  « Certains des effets sont... Comment dire... Permanents... Ou le deviennent... » La jeune fille se caressa un sein.  « Apparemment, je vais garder les seins sensibles ! Mais ce n’est pas pour me déplaire... » Elle plaça de nouveau un pied nu sur son ventre.  « Mais de ce coté là, c’est fini ! »  « Tu es sûr ? »  « Oui ! Tout à fait »  « Comment tu trouves tes pieds ? »  « Mes pieds ? Ben...... Ils sont... Très beaux... Oui, très mignons... »  « C’est aussi mon avis ! Mais souviens toi ! Ils étaient aussi beaux hier ? »  « Je... C’est à dire... Je n’avais jamais... »  « Je vois que tu commences à comprendre... Tu sais ce que c’est que le fétichisme ? »  « Tu veux dire que... »  « Que tout simplement, tu commences à aimer les pieds nus... Et tes pieds nus... »  « Et ça va durer combien de temps ? »  « J’ai peur de ne pas avoir été assez clair... ça ne s’arrêtera... Jamais. Tu es en train de devenir fétichiste... Pour la vie... »  « Si n’y a que ça, c’est supportable ! »  « Non ! Ce n’est que le début... Dans quelques heures, ou dans quelques minutes... Tu vas être obligé... Et bien... De les... Lécher, pour prendre ton plaisir... »  « Je ne veux pas le croire... mais j’ai bien peur que ce soit la vérité, n’est ce pas ? »  « Oui... »  « Et... Tu as d’autres annonces de ce genre ? »  « Si tu es prête à les écouter... »  « Au point ou j’en suis... »  « Hélène et Martine ont pris la même dose que toi hier soir... Et tu as vu Hélène cette nuit ? »  « Ben oui ! Je te l’ai dit... »  « Tu as une idée sur la raison pour laquelle elle regardait son lit avec cet air bizarre ? »  « Non ! Elle n’a rien voulu dire ! »  « Et bien... Ses pieds ne supportaient plus le contact avec le tissu des draps... »  « Mais moi ? »  « Si tu avais essayé de te coucher, ça aurait été la même chose... Sûrement pire... Car tu es beaucoup plus sensible ! »  « Martine ? »  « Apparemment, elle ne réagit pas à la drogue... De toute façon, nous l’aurions vu immédiatement... Avec ses horribles chaussures... »  « Tu veux dire qu’elle aurait été obligé de les enlever ? »  « Oui ! »  « Et que... Je ne peux plus en mettre... Ni Hélène ? »  « Maintenant, je pense que tu dois de nouveau pouvoir... »  « Alors, c’est fini ! Si je décide de ne jamais reprendre cette... Drogue, plus de problème ! »  « Mais tu en reprendras... Tu en reprendras... »  « Comment peux tu en être aussi sûr ! »  « Parce que tu ne pourras pas faire autrement... De même qu’Hélène... »  « L’accoutumance est immédiate... C’est ça ! »  « Oui ! »  « Et toi ? Tu en prends tous les jours ? »  « Depuis une petite semaine... Oui. »  « Et toi aussi tu ne peux plus mettre de chaussures pendant quelques heures ? »  « C’est un peu plus compliqué que ça... »  « Je sens que tu es loin de m’avoir tout dit, n’est ce pas ? »  « Je trouve que tu encaisses plutôt bien ! »  « Pour être franche... Ce que j’ai sentis tout à l’heure est loin de me déplaire... Mais si c’est un peu effrayant... Et je suis habitué à la nudité... j’adore ça même ! »  « C’est à la fois une chance... et une malchance... »  « Je ne vois pas du tout ce que tu veux dire... Mais je suppose que ça va venir... Tu ne m’as pas répondu pour les pieds... »  « Et bien tu vois... Au bout d’un certain nombre de prises... Le... Enfin... Je ne sais pas comment t’avouer ça... »  « Tu ne crois pas que j’avais du me mettre à hurler de peur, je l’aurais déjà fait ! »  « Tu as raison... Au bout d’un certain nombre de prises, la nudité des pieds devient... définitive... »  « Tu plaisantes là ? »  « Non, Agnès, je suis très sérieux... »  « Combien de temps ? »  « C’est variable selon les personnes... A vrai dire, nous ne savons pas encore grand chose sur cette drogue... »  « Et toi ? »  « Je suis... Définitivement pieds nus... Mais la nudité ne s’arrête pas là... »  « Non ! C’est pas possible... je suis en plein délire... »  « La nudité gagne lentement du terrain... Des pieds, elle remonte pas les jambes... Ensuite... les seins... Et enfin, la nudité absolue et totale... Nathalie est tout à fait et irrémédiablement nue... »  « Elle prend de la drogue depuis plus longtemps que toi ? »  «  Heu, non... En même temps ! »  « Je ne comprends pas ! »  « Nathalie... Aimait la nudité... Vois-tu, apparemment la drogue exacerbe les penchants naturels... Moi, j’étais déjà fétichiste des pieds... »  « Ce qui veux dire... Que... Je... »  « J’ai bien peur que... Oui. Un peu moins vite qu’elle... »  « Il ne doit pas y en avoir beaucoup qui aime la nudité autant que moi... »  « Tu n’as pas pris une dose complète... un dixième, tout au plus... »  « Là, tu commences vraiment à me faire peur... Réellement... »  « Je pense que tu le sauras bientôt. Maintenant que tu es au courant... »  « Et ça fait quoi, une dose complète ? »  « Je ne peux pas t’expliquer... Tu prends ton plus bel orgasme... Tu le multiplies pas... dix, au moins et tu le prolonges... Longtemps... Il te suffira de regarder une des filles jouir pour comprendre... »  « C’est complètement dingue cette histoire... Si je ne m’étais pas retrouvée il y a cinq minutes en train de me tortiller par terre... Je te traiterais de fou... »  « Je sais que c’est incroyable... Mais c’est merveilleux ! »  « Ils sont parti... On va pouvoir redescendre au camp... » Ils retraversèrent la cascade. Le soleil était déjà haut et Florent commençait à sentir les premiers effets du manque. Agnès resta muette un moment puis rompit le silence.  « Et pour Hélène ? »  « Je ne sais pas... Elle semble moins sensible que toi ? »  « Il n’y a aucun moyen de savoir comment ça va évoluer ? Pour savoir dans combien de temps je ne pourrais plus mettre de chaussures... Dans combien de temps je serais... entièrement nue... Ou Hélène ? »  « Non ! Laurence dit qu’il lui faudrait un labo ! »  « Un labo ? Un labo ! » Elle m’ouvrit plus la bouche jusqu'à l’entrée du camp. Sans rien dire, elle alla s’asseoir près de Laurence, et mit ostensiblement un de ses pieds nus sur son ventre. Elle regarda Laurence et dit.  « Je veux tout savoir... Tu entends ! tout ! » Laurence jeta un coup d’œil à Florent leva les bras et les laissa retomber dans un geste d’impuissance.  « Elle sait tout... Enfin presque... Je n’ai pas pu faire autrement... »  « J’aurais du m’en douter... » Puis se retournant vers Agnès.  « Qu’est ce que tu veux savoir ? »  « Dans combien de temps je serais... Nue ? »  « Je ne sais pas... je suis un peu dépassée par les événements... Je ne pensais pas que tout cela irait si vite... Et je n’avais pas prévu de me droguer moi même... Justement pour essayer de garder le contrôle de la situation... Mais le sort en à décider autrement... Bien malgré moi d’ailleurs... mais je suis loin de le regretter ! »  « Florent m’a dit qu’il te faudrait un labo ! »  « Indispensable... je dois pouvoir faire des analyses de sang pour suivre la progression de la transformation... »  « Si je t’en offre un, tu pourras t’en occuper ? »  « Mais enfin, comment veux tu... »  « T’occupe pas ! Si tu en as un ? »  « Et bien, je serais en mesure d’affiner les dosages et de mieux prévoir les effets... »  « Fait une liste de tout le matériel et les produits qu’il te faut... Nous allons installer ce labo ! »  « Tu plaisantes ? Ici ? En pleine nature ? »  « Oui ! Ici... Mais dans un endroit où personne ne nous trouvera... Seuls Florent et moi connaissons cette cachette... »  « Quand est ce que je vais être... obligée de reprendre cette drogue ? »  « Tu sais ça aussi... Je ne sais pas... je ne sais même pas si tu y seras vraiment obligée ? »  « On va faire comme si ! De toute façon, j’ai très envie de sentir... ce que j’ai senti la nuit dernière... »  « Alors... Nathalie ne s’était pas trompée... Tiens ! En parlant de Nathalie... Tu devrais aller la voir, Florent... Elle n’est pas bien... Elle a besoin de tes... De toi... Elle est dans l’abri... »  « Je... J’y vais... »  « C’est que... La drogue provoque parfois des effets très particuliers. Nathalie et Florent sont liés par un lien puissant qui c’est tissé à la faveur de la drogue... »  « Ou ressentir du plaisir quand on met un pied sur son ventre per exemple ? »  « Tu... Tu parles de toi ? »  « Oui... En effet ! »  « Cela a été plus fort que je le pensais alors... ça devait juste toucher tes pieds... Tu... Comment dire ça ! »  « Non. Je ne les ai pas encore embrassé... Florent m’en a parlé. Et je suppose que tu ne peux pas me dire non plus quand ça arrivera ? »  « Pas davantage... »  « Alors, partons chercher ce foutu matériel »  « Attend ! Si tu ne sais pas encore ce que c’est que la dépendance... Ce n’est pas notre cas ! Et de toute façon, je ne pourrais pas t’accompagner... »  « Pourquoi ? Tu es comme Florent ? Tu es « Pieds nus » ? »  « Non... Je suis... Enfin, je ne peux rien mettre sur mes seins. »  « Ha ! Evidemment ! Pieds nus en ville, passe encore, mais seins nus... Qui peut m’accompagner ? Hormis Nathalie, bien sûr ! Je suis au courant ! »  « Cécile... Je crois... Florent, mais pieds nus... C’est tout ! »  « Hélène ! Hélène m’accompagnera ! Quand est ce que vous vous droguez ? En attendant, je vais aller parler à Hélène... Elle doit se poser des tas de questions ! »  « Dans peu de temps... »  « Attend moi... je veux assister à la... séance... Florent n’a dit que ça achèverait de me convaincre ! Je serais là dans moins d’une demi heure ! » La jeune fille partit en courant vers le centre du village. Au bout de quelques dizaines de mètres, elle fut obligée de ralentir... Elle se sentait soudain les jambes en coton ! En fait, elle ne se sentait pas bien du tout. Elle avait besoin de quelque chose... Mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle fit encore quelques pas... Puis elle comprit... La sensation sous la plante de ses pieds n’était pas habituelle... Ni l’impression de compression qui harcelait son bas ventre. Elle s’arrêta... Et regarda ses pieds nus. C’était donc ça ! Elle aurait pu y penser plus tôt ! C’était beaucoup moins violent que ce qu’avait dit Florent... Mais la dose qu’elle avait absorbé était aussi beaucoup plus faible... Elle pouvait facilement résister, mais elle avait très envie de tenter l’expérience... Si on lui avait dit hier qu’elle se retrouverait sur ce chemin de terre en train de peser le pour et le contre... Pour lécher ses pieds nus ! Elle aurait probablement éclater de rire ! Après tout, elle ne risquait rien... Personne ne la verrait ! Elle s’installa confortablement sur le sol, jambes repliées, ses pieds nus devant elle. Elle posa un de ses pieds sur sa cuisse, à la hauteur du genou et se pencha. C’est vrai qu’elle trouvait ses pieds magnifiques aujourd’hui... Au moment ou ses lèvres allaient toucher son pied, elle eut un mouvement de recul... Elle n’allait pas faire ça ! C’était ridicule ! Mais elle devait reconnaître que maintenant, elle en avait vraiment envie ! Jamais elle n’aurait du commencer... Elle hésita un instant, puis de nouveau se pencha vers son pied nu. Quand ses lèvres touchèrent la peau de son pied, elle trouva le contact très agréable... sensuel... Elle se mit à faire de petit va et vient sur la cambrure... Puis descendit lentement vers le talon. La démangeaison dans son ventre devenait plus forte... Elle remonta lentement vers les orteils... c’était délicieux... Soudain, elle eut envie de prendre ses orteils dans sa bouche... Et cette fois-ci, elle se rendit compte qu’elle ne pourrait pas résister ! Sa langue s’enroula autour de son pouce et elle dut se déplacer pour pouvoir l’attraper entièrement. A l’issu de ce déplacement, la pointe de son sein gauche se trouva prisonnière de son talon... Le plaisir montait dans son ventre... Elle allait jouir... Elle n’y croyait pas ! Ce n’était pas possible ! Et pourtant, elle avait comprit qu’elle ne pourrait plus éviter l’orgasme ! Elle devenait folle. Elle se mit à se trémousser pour frotter son talon sur son sein tandis que ses dents mordillaient finement ses orteils sous une langue soudain déchaînée. L’orgasme la posséda avec violence ! Si elle n’avait pas eu la bouche pleine, elle aurait hurler de plaisir. La jouissance durait plus que d'habitude ! Un moment, elle crut qu’elle ne s’arrêterait pas... Qu’elle allait rester là, au milieu du chemin, à jouir jusqu'à son dernier soupir. Le plaisir disparu lentement, la laissant fourbue. La joue toujours plaquée sur son pied nu, elle était bien... Quand elle se releva, elle s’aperçut que son pied et son visage étaient trempés de larmes... Des larmes de contentement... Elle reprit lentement le chemin de la bourgade. Elle savait que maintenant, elle ne regarderait plus jamais les pieds nus sans se souvenir de cette scène. Elle ne voulait pas se l’avouer, mais en fait, elle n’avait qu’une hâte... Recommencer ! Elle dut faire un réel effort de concentration pour chasser cette pensée et se souvenir de ce qu’elle devait faire. Hélène était assise sur les marches du chalet. Elle avait l’air sombre... Agnès s’assit à ses cotés et posa un bras sur son épaule.  « Allons ! Ne fait pas cette tête là ! Je suis sûr que tu as plein de chose à me raconter ! »  « Agnès... Je crois que je deviens folle ! »  « Mais non ! Voilà, tout... » Agnès passa plus d’une heure à mettre Hélène au courant... Et presque autant pour la calmer... La jeune fille était beaucoup plus fragile qu’elle et avait bien du mal à accepter l’incroyable vérité. De plus, moins sensible apparemment aux effets de la drogue, elle n’avait connu que l’obligation de rester pieds nus... Sans en connaître le plaisir... Et elle était complètement affolée ! Quand enfin elle réussit à rassurer la jeune fille, elle se dirigèrent vers l’abri des nouveaux arrivants qui venaient en quelques heures de bouleverser leur vie. Quand elles arrivèrent, Laurence apprit à Agnès qu’elle n’avait pu l’attendre. La jeune fille sourit et répliqua.  « Je n’en ai plus vraiment besoin... Je... J’ai.... Enfin ce n’est pas facile à dire, je n’ai pas encore l’habitude. J’ai... Lécher mes pieds... »  « Alors... Tu n’as plus grand chose à apprendre, en effet... et Hélène ? »  « Un peu paumer... mais ça ira ! Je lui ai mis dans la tête que ton matériel était nécessaire pour savoir à quoi s’en tenir, ce qui est vrai, de toute façon ! Nous sommes prêt à partir ! »  « Si tu veux emmener Cécile ou Florent, il va falloir attendre un peu... Tiens ! voilà la liste... Mais il y en a pour une petite fortune... et ça ne nous donne pas l’électricité ! »  « Pas de problème pour l’argent... Je t’expliquerai ! Pour l’électricité, un groupe électrogène ne s’entendra pas ! Mais pourquoi ne pouvons nous pas partir tout de suite ? »  « Cécile et Florent sont encore complètement nue... C’est à dire, qu’ils ne peuvent pas s’habiller ! Il est absolument impossible de se vêtir immédiatement après la disparition des effets... Visibles de la drogue... »  « Tu disais que je n’avais plus grand chose à apprendre... Mais... Bon, on verra plus tard ! Combien de temps ? »  « Une petite heure, je pense... »  « Je vais m’habiller avec Hélène, et je reviens avec la voiture... »  « OK ! je les secoue un peu ! » Un peu plus d’une heure plus tard, le 4x4 stoppait devant l’abri, dans un nuage de poussière. Les filles étaient entièrement habillées... pourtant, Agnès n’avait pu se résoudre à mettre ses chaussures... Elles étaient posées sur la banquette arrière de la voiture. Quand elles approchèrent, Nathalie fit précipitamment quelques pas en arrière. Surprise, Agnès regarda Laurence.  « C’est normal... Vous voir habillées la gène... Elle est vraiment nue, tu sais et la proximité du tissu lui fait presque mal... »  « Dit ! Tu ne m’avais pas dit ça » Glissa Hélène avec des sanglots dans la voie.  « Non, Hélène ! Tu ne vas pas recommencer ? Tu es loin d’en être là... Et tu n’y seras peut être jamais... regarde Martine ! Allez ! En route ! » Malgré son jeune âge, Agnès semblait avoir des entrées partout ! Ils firent en un temps record une dizaine de magasins pour rassembler le matériel noté sur la liste de Laurence... Elle y ajouta un groupe électrogène de grosse capacité et une réserve d’essence. Sa carte de crédit semblait ouvrir toutes les portes. Le seul appareil qui n’était pas disponible... Le serait dès le lendemain matin. Il serait détourné de sa destination... Un hôpital, qui l’attendait depuis des mois ! Plus l’après-midi s’écoulait, plus Agnès prenait de risques... Elle avait pris l’habitude de retirer ses chaussures dès qu’elle montait en voiture, pour les remettre, à contre cœur pour en sortir. Elle fit les derniers magasins pieds nus, refusant de les enfiler. Florent pensait avoir trouver la forme qu’elle prendre la crise de manque chez Agnès. Avant de rentrer, elle décida de leur offrir un verre à la terrasse d’un café. A la stupeur générale, elle retira sa jupe et son chemisier sur la place principale de la ville, ne gardant qu’un minuscule maillot de bain.  « Alors ! On y va ? »  « Comme ça ? » fit remarquer gentiment Florent.  « Pourquoi ? C’est trop ? » Fit elle en faisant semblant d’enlever le haut de son maillot.  « Tu es folle ? »  « C’est bien possible... Mais si tu ne te trompes pas... C’est peut être la dernière fois que je vais dans un café... Et puis merde ! J’ai envie d’y aller comme ça ! Cécile ? ça ne te dit rien ? »  « Non. Je n’ai pas de maillot... Et si j’enlève mes chaussures, je serais obligée de lécher mes pieds... Et je ne crois pas que ce soit bien l’endroit... »  « Allez ! Tiens ! Regardez ! Elles ne sont pas plus couvertes que moi. La seule différence est qu’elles portent des chaussures ! » En effet, juste à ce moment, un groupe de gamines sortait de la piscine, située à l’autre bout de la place.  « Elles n’ont pas le même âge ! La plus vielle doit avoir une douzaine d’années, pas plus ! Bon... Tu as gagnée ! On te suit... » Elle traversa la place gracieusement sous le regard tantôt amusé, tantôt réprobateur des passants, pour s’installer à la table la plus en vue de la terrasse. Florent haussa les épaules et la suivit, bientôt imité par Cécile. Le serveur eut beaucoup de mal à détacher les yeux de la poitrine provoquante d’Agnès. Florent se fit une petite réflexion au passage. Si la poitrine d’Agnès ne le laissait pas indifférent... Ce n’est pas ce qu’il recherchait le plus chez la jeune fille... Surtout avec la position qu’elle avait pris ! Elle avait croisé les jambes et balançait mollement son pied nu à quelques centimètres de sa cuisse... Un vrai supplices ! Le garçon réussit quand même à prendre la commande. Le groupe de gamines achevait de traverser la place et passait à leur hauteur, quand Agnès déclara, sans baisser vraiment la voix.  « La petite avec les sandales toutes fines, là... Elle a vraiment des pieds magnifiques. » Au moment précis ou la gamine passait, le pied nu d’Agnès effleura à peine sa cuisse. La gamine, surprise, s’arrêta un instant... Rougit... Articula un « merci » discret, puis reprit sa route. Agnès ouvrit des yeux ronds et éclata de rire, bientôt imité par Florent et Cécile.  « Tu n’es pas prudente quand même... Et puis, tu ne parles pas sérieusement... C’est une môme ! » Dit Florent.  « Pourquoi... Ses pieds ne font rien naître chez toi ? »  « Je n’ai pas dit ça, mais... Ecoute ! C’est vraiment une gamine ! Tu ne voudrais pas... »  « Tu... Tu as raison... Je ne sais ce qui m’a pris... Merde, j’ai intérêt à me surveiller à l’avenir... Je ne m’en suis même pas rendu compte... »  « Ne t’inquiète pas... je pense très sérieusement que ça va être notre principal problème à tous... J’ai vu Nathalie incapable de résister à ses pulsions... Et je sais fort bien que ça peut arriver n’importe qui d’entre nous, et... N’importe quand... »  « Et si un jour, une « gamine »... Comme tu dis... Avale une dose... Comme un bonbon ? »  « Ce n’est quand même pas le genre de truc qu’on laisse traîner ! » Répliqua Florent.  « Si Laurence arrive à mettre au point une formule plus progressive, et que nous arrivons à la mettre en circulation... ça arrivera fatalement ! » Conclu Cécile.  « Je préfère ne pas y penser pour l’instant... L’effet risque d’être désastreux ! Nous, nous savions tout ce qu’était le plaisir sexuel, même si ce que nous connaissons maintenant n’a qu’un lointain rapport... Mais la majorité des mômes de cet âge n’en a pas la moindre idée... Ou si peu ! » Analysa Agnès.  « Bon ! Nous n’en sommes pas là de toute façon ! Il ne faudrait pas prendre racine... Nous avons eu de la chance jusqu'à maintenant, mais rien ne dit que ça va durer... » Jugea Florent.  « De la chance ? Pourquoi ? » Demanda Agnès.  « Je ne vais pas te faire un dessin... En fait, je n’ai pas envie de te ramasser sur le trottoir en train de lécher tes pieds... De la façon dont tu es « habillée », tu es la plus exposée ! »  « Je confirme... j’ai déjà donné. » Confirma Cécile, se remémorant ses soumissions à ses pieds quand elle s’était déshabillée dans la voiture de Laurence.  « Mais ça va très bien ! Je me sens juste très à l’aise ! »  « Justement... De toute façon, quand tu commenceras à sentir quelque chose... Il sera déjà trop tard ! »  « Tu plaisantes là ? Cette après midi, j’aurais très bien pu attendre ! »  « Cette après midi, tu n’avais jamais lécher tes pieds... Maintenant, tu sais... Et ce n’est plus du tout la même chose ! En plus, l’heure ou tu as pris la drogue hier approche et je n’ai aucune idée, ni personne d’ailleurs, des effets que ça va produire, sur toi... Et même sur Hélène ! »  « Tu as peu être raison... De tout façon, j’ai hâte que Laurence se mette au travail ! » Conclu Agnès.  « Alors, allons y ! Je ne sais pas encore ou nous allons mettre tout ce matériel... Je le vois mal dans notre minuscule abri... »  Ne t’inquiète pas... J’ai une petite idée... » Il regagnèrent le 4x4. Comme ils montaient à l’intérieur du véhicule, Agnès eut un étourdissement et Florent dut la retenir !  « Et bien ! Qu’est ce qui t’arrive ? »  « Je... Je ne sais pas... Mon soutien gorge me gène... Mais ça va aller ! » Elle reprit sa place au volant du 4x4. Comme ils redémarraient, Cécile remarqua.  « Mais au fait ! Tu ne nous avais pas dit que tu aurais 18 ans dans 2 mois ! Si on se fait arrêter ? »  « Ne t’inquiète pas ! Je suis... Comment dire... Très connue par ici et la voiture aussi ! Il n’y a pas un flic dans un rayon de 50 kilomètres qui se permettrait de nous arrêter ! »  « Qui es tu vraiment ? » Demanda Florent  « Ce... Ce n’est pas important pour l’instant... » Comme l’avait prévu Agnès, le retour ne posa aucun problème. Hélène fit remarquer à Cécile que ses chaussures commençaient à la gêner. Cette dernière lui conseilla vivement de ne pas les enlever... Elle se souvenait de ce qui lui étaient arrivé la dernière fois qu’elle s’était déchaussée dans une voiture ! Agnès, elle, ne demanda rien à personne. Dès que la voiture quitta la route pour s’engager sur le chemin poussiéreux du camp, elle se contorsionna pour dégrafer le soutien gorge de son maillot, qu’elle jeta directement par la vitre ouverte ! Elle bloqua ensuite l’accélérateur à main du véhicule, demanda à Florent, assis sur le siège passager, de tenir le volant, et se débarrassa du slip, qui rejoignit le soutien gorge. En moins d’une minute, elle fut entièrement nue sur le siège de cuir.  « Je suis quand même mieux comme ça ! »  « Ce n’était peut être pas le peine de d’en débarrasser comme ça ? On a du matériel à aller chercher demain... Tu mettras quoi ? » Fit remarquer Florent.  « Il n’y a pas grand chose... Hélène pourra très bien descendre seule... Ou avec Cécile ! Je préfère me consacrer à l’installation du labo ! »  « En parlant de labo... Ou allons nous mettre tout ça ? »  « Pour l’instant, on va tout mettre à coté de votre abri... Je ne tiens pas à ce que tout le camp remarque quoi que ce soit ! Nous attendrons la nuit pour l’emmener sous la cascade. »  « Sous la cascade ? Questionna Hélène.  « Oui ! Tu verras cette nuit ! » Le 4x4 recula jusqu'à l’entrée de l’abri et ils descendirent. Ils commencèrent immédiatement à sortir le matériel, sous le regard attentif de Laurence. Seule Nathalie ne participait pas à l’opération. La proximité des vêtements de Cécile et d’Hélène la mettait vraiment trop mal à l’aise. Florent, lui, n’avait commencer à décharger le véhicule qu’une fois complètement nu. Quand tout fut dans l’abri, Agnès annonça.  « Je vais remettre le 4x4 à l’entrée principale du camp... J’en ai pour 5 minutes ! »  « Tu ne te déshabilles pas ? » S’étonna Laurence en regardant Cécile.  « Je ne peux pas me déshabiller ici... Je sais très bien ce qui va arriver... Et toi aussi ! Et puis... ça va ? » Termina-t-elle en regardant Hélène.  « Je ne sais pas trop... Je me sens bizarre... C’est comme si j’avais du mal à respirer ! Et mes pieds ne font terriblement souffrir... »  « Il ne faut pas rester comme ça... Nathalie va s’occuper de toi ! n’est ce pas Nathalie ? »  « Je ne demande pas mieux, mais pour l’instant, ça me paraît difficile... Je ne peux pas l’approcher ! »  « c’est à ce point-là ? »  « Ecoute... Rien que de la voir habillée, ça me donne la chair de poule... Je te jure que ça me fait mal... Je ne joue pas la comédie ! »  « Il ne reste plus que toi, Laurence... Moi, je vais avoir suffisamment à faire... Et il ne faut pas la laisser seule... »  « OK ! Je n’en occupe... Viens Hélène, on va se trouver un petit coin à l’abri des regards... » Laurence dut tirer la jeune fille par le bras pour la faire réagir.  « Je ne comprends pas ce qui m’arrive... Je suis complètement engourdie... »  « Ça ira bien mieux dans un moment ! » Elles s’enfoncèrent dans le petit bois qui logeait le camp. Quand Laurence jugea qu’elles s’étaient suffisamment éloignées, elles entrèrent sous les arbres.  « Là ! Tu vas pouvoir te mettre à l’aise... »  « J’ai peur... Agnès m’a expliqué certaines choses, mais je dois avouer que je n’ai pas compris grand-chose... Que va-t-il se passer ? »  « Je ne sais pas... La dose que tu as prise était faible... Et à mon avis, ton état est seulement provoqué par le fait que ça fait presque 24 heures que tu l’as absorbé... Mais je ne suis sûr de rien ! »  « Mais tu ne réponds pas à ma question ! Agnès m’a dit que je serais bientôt comme Nathalie... Incapable d’approcher le moindre bout de tissu ? »  « Elle cause un peu sans savoir... C’est pour ça que j’ai besoin de tout ce matériel... Pour savoir ! Allez ! n’ait pas peur... Je te jure que quoi qu’il t’arrive, ce ne sera pas désagréable... Tu t’es déjà masturbée ? »  « Bien sûr ! J’ai 18 ans ! Tu me prends pour une bonne soeur ! »  « Excuse-moi ! Je ne voulais pas te vexer ! Et bien le pire qui puisse t’arriver, c’est un peu comme si tu te masturbais... Sans te toucher...Non ! Ne commence pas par les chaussures... A la fin... Voilà... » La jeune fille se déshabillait lentement, presque avec appréhension. Bientôt, il ne resta plus que les chaussures.  « Assois-toi... Et maintenant, tu peux les enlever... » Hélène enleva doucement ses chaussures. La réaction ne fut pas brutale... Au bout de quelques instants, la jeune fille se mit à sourire.  « Alors ? » Demanda Laurence.  « Rien... Je suis bien... Très bien... » Elle s’allongea et posa les mains sur son ventre. Laurence s’allongea à ses cotés, appuyée sur un coude.  « Alors ! » Répéta-t-elle.  « J’ai... J’ai un peu de plaisir... Je crois... Je crois que je vais jouir... C’est incroyable ! Je ne me touche même pas ! ça ne s’arrête pas ! Dit ! Je vais rester comme ça ? »  « Non... Je ne vais pas te laisser dans cet état... » Dit Laurence en souriant. Elle posa une main sur les mains d’Hélène et appuya doucement sur le ventre crispé. Une petite moue de plaisir apparut sur le visage d’Hélène. Encouragée par cette réaction, Laurence remonta lentement la main vers la petite poitrine de la jeune fille. Elle s’amusa à effleurer les pointes turgescentes du bout de l’index. Elle sentait la tension de la jeune fille gravir un seuil à chaque caresse. Sa respiration se faisait plus rapide. Soudain, Hélène gémit.  « Je t’en pris... Je n’en peux plus ! » Laurence se redressa d’un bon et elle attrapa les seins à peines mains. Elle se mit à faire rouler rapidement les pointes sous ses doigts fins. Immédiatement, le corps d’Hélène fut secoué de tremblements révélateurs. Elle retint sa respiration et soudain, sa tête et ses pieds nus ne touchèrent plus terre. Elle poussa un long feulement de plaisir, foudroyée par l’orgasme. Observer la jeune fille provoqua chez Laurence une réaction inattendue. Elle se mit soudain à sentir d’une manière très aiguë le contact de son pied nu le long de sa cuisse... Elle regarda ce pied qui rappelait si brutalement son existence... Et elle eut envie de le sentir sur son ventre, sur ses seins, sur son visage. C’est dans cette position qu’Hélène la trouva quand elle reprit contact avec la réalité. Elle ne fut pas choquée... Ce qui la choqua... C’est le fait qu’elle ne soit pas choquée ! Ce n’est quand même pas tous les jours que l’on voit quelqu’un qui lèche ses pieds nus ! Bien sûr, Agnès lui en avait parlé... Elle lui avait même dit qu'elle-même l’avait fait avec beaucoup de plaisir, mais étourdie par les autres révélations, elle n’y avait pas prêté attention... Là, non seulement elle n’était pas choquée, mais en plus, elle trouvait ça beau ! Machinalement, elle regarda ses pieds nus... C’est vrai que c’était beau un pied nu... Bon sang ! Qu’est ce qui lui arrivait... Elle ne se reconnaissait plus ! A ses cotés, Laurence reprenait ses esprits.  « Excuse-moi... Je... Je n'ai pas pu faire autrement... J'aurais du m’en douter, mais je n’ai pas encore une grande habitude... »  « Ce... Ce n’est rien... »  « Alors ? Déçue ? »  « Tu plaisantes là ? Bien sûr que non ! Alors, c’est ça votre drogue ? »  « C’est ça... En partie... En partie seulement... »  « Il y a les pieds... Après... N’est ce pas ? »  « Les pieds... Oui... Et un plaisir beaucoup plus fabuleux ! Tu verras... »  « Mieux que ce que j’ai senti... Il m’a pourtant semblé que je n’avais jamais rien senti d’aussi bon... J’ai du mal à imaginer quelque chose d’encore plus fort... »  « On ne peut pas imaginer... Ça dépasse largement tout ce qu’on peut imaginer... Tant qu’on ne l’a pas senti... On ne sait rien... »  « Je... Je n’ai jamais trouvé mes pieds nus aussi beaux... C’est... C’est normal ? »  « Bien sûr ! Et ce n’est que le début ! Allez ! Viens ! Allons rejoindre les autres... » Elles regagnèrent lentement l’abri en bavardant. Hélène voulait tout savoir. Hélas, Laurence ne pouvait lui apporter que peu de réponses... Elle-même se rendait compte du peu de certitudes qu’ils avaient sur leur propre devenir... La nudité absolue semblait une chose établie... Mais en combien de temps. Jusqu’où iraient les réactions de dépendance telles que les connaissaient Nathalie et Florent... Sans aller jusque-là... Sa propre soumission envers ses pieds nus ! Etait-elle à son maximum ? Ou continuerait-elle à progresser... Se pouvait-il qu’un jour, elle soit tellement dépendante, qu’elle ne puisse plus s’en détacher ? Et après la nudité... Y avait-il autre chose ? Combien d’endorphine modifié l’organisme pouvait-il supporter sans subir de graves dommages ? N’y avait-il pas un risque que l’issue soit... Fatale ? Autant de questions pour lesquelles elle n’avait aucune réponse... Si seulement elle avait eu plus de temps... Si elle ne s’était pas fait piéger bêtement par un simple courant d’air... Elle ne regrettait pas ! Mais tout cela manquait de préparation... Son esprit scientifique luttait contre son corps... Il serait peut-être temps de limiter les dégâts en remontant un labo... Pas pour Nathalie... Il était trop tard. Mais pour les autres... Elle en était là de ses réflexions quand elles arrivèrent en vue de l’abri. Du coté opposé, elle aperçurent Cécile qui revenait, nue, ses vêtements à la main.  « Merde ! Mes vêtements ! Ils sont restés dans le bois ! »  « Ils te manquent » Plaisanta Laurence.  « Non ! Bien sûr que non ! »  « On ira les chercher plus tard ! » Le reste de la petite troupe était assemblé à l’entrée de l’abri. Agnès réclamait déjà une dose de dogue. Elle était vraiment surexcitée ! Elle commençait à avoir un mal de tête épouvantable, qu’elle attribuait au manque. Quoi de surprise, Laurence ne se hasarda pas à prétendre le contraire... Laurence regarda Cécile.  « ça te rappelle quelque chose ce mal de tête ? »  « Quand je ne suis vraiment trouvée en manque dans le labo... Oui... Mais il n’y avait pas que ça... »  « Et à part ce mal de tête... Tu sens autre chose ? »  « Pas vraiment... Mais tout mon corps est engourdi et presque douloureux... Quand je passe ma main sur mon bras... Ca me fait presque mal... »  « Hélène ne semble pas avoir du tout les mêmes symptômes... Bien au contraire... N’est ce pas ? » Termina Laurence en souriant à Hélène.  « Ben, pour l’instant, ça va ! mais... Non ! ce n’est rien... »  « Si ! Justement ! Il faut que tu le dises si on veux comprendre un peu comment opère ce produit ! »  « Comme tu le sais... Il n’y a pas si longtemps que j’ai... Pris du plaisir... Et j’avais encore le souvenir de l’orgasme dans le ventre... Maintenant, ce bien être se transforme peu à peu en douleur... Mais c’est très supportable... Presque rien ! »  « Je pense que ce n’est pas la peine d’insister... Vous êtes en train de prouver que l’effet d’accoutumance se déclenche bien dès la première prise... Pour moi, ça ne fait plus aucun doute... » Conclut Laurence.  « Alors ? » demanda Agnès.  « On ne va pas vous laisser dans cette état là ! Il commence à faire nuit, et personne ne viendra nous observer, je pense. Je vais vous redonner la même dose d’hier soir... Mais c’est dommage que le labo ne soit pas encore installé... Je ne pourrais faire aucun test ! »  « Tu ne peux pas effectuer tes prélèvements maintenant et les analyser plus tard ? »  « Si bien sûr... Mais il ne faudra pas tarder après pour mettre en place le matériel ! Autrement, ce n’est pas la peine. »  Alors, dépêche toi ! »() Laurence sortit des ampoules de prélèvements du sac qui ne la quittait pas. Elle en sortit aussi du coton et de l’alcool. Agnès fut la première à offrir son bras. Laurence nettoya soigneusement la saignée du coude et planta l’aiguille sans hésitation... En éclatant de rire.  « Qu’est ce qui te fait rire comme ça ? » Demanda Agnès.  « Figure-toi que jamais je n’aurais imaginer un jour faire une prise de sang en pleine nature à une fille nue et surtout... En étant nue moi-même ! Si on m’avait dit ça la semaine dernière... » Hélène tendit son bras avec une petite grimace...  « J’ai toujours eu horreur des aiguilles » Avoua-t-elle.  « Tu me sentiras rien, je te le promets... » Une fois les tubes de prélèvements mis à l’abri, Laurence sortit deux comprimés. Agnès avala le sien immédiatement. Hélène le tint dans le creux de la main en l’observant, puis regarda Laurence.  « Si je le prends... Je... Je jouirais comme tout à l’heure ? »  « Certainement mieux ! »  « Mais c’est cette nudité qui me fait peur... Vraiment ! »  « C’est peut être... Le prix à payer... Je ne sais pas... De toute façon, tu n’es pas seule ! » Au bout d’un moment, le plaisir dut l’emporter sur la peur car elle happa rapidement le comprimé, comme si elle avait peur de changer d’avis. Agnès s’était assise près de Florent, la tête entre les mains. Hélène les rejoignit, plus détendue. 5 minutes passèrent sans que l’état des jeunes filles montre la moindre évolution. Ils étaient tous rassemblés autour d’un petit feu qu’avait confectionné Cécile. Florent évitait soigneusement de regarder les pieds nus de Nathalie, qui par contre, ne se privait pas de le dévorer des yeux. En la voyant ainsi, Laurence se dit qu’en fait, elle cherchait à provoquer en elle le processus qui la conduirait à la soumission totale aux pieds nus de Florent. C’était une facette de la personnalité de Nathalie qu’elle ne connaissait pas, mais qui à l’évidence, avait été révélée par la drogue... Laurence restait persuadée que la drogue trahissait les envies refoulées au plus profond de l’inconscient... Elle n’avait encore rien sentit de tel chez elle, mais dans leur état, qui pouvait dire de quoi demain serait fait ? Quand Agnès releva la tête, son regard était vif et elle semblait avoir retrouvée toute sa fougue...  « Ça a l’air d’aller beaucoup mieux ! »  « Je n’ai plus mal à la tête... c’est déjà ça ! Et toi Hélène ? Ton ventre ? »  « Je ne sens plus rien... ça a complètement disparu ! »  « Donc, c’était bien... Une crise de manque, finalement ! » Déclara Laurence.  « Maintenant, reste à voir si ça me fait le même effet qu’hier soir ! » La jeune fille s’empara doucement d’un de ses pieds nus et l’amena doucement vers son ventre. Dès que le talon entra en contact avec la peau sombre du ventre, elle se mit à soupirer d’aise... »  « Je crois bien que c’est encore meilleur qu’hier... Je comprends maintenant pourquoi c’est votre position préférée... ça m’avait surprise de vous voir tous dans la position du lotus, ou presque... Par contre, il me semble que ça vous fait beaucoup moins d’effets qu’à moi ! »  « Ce n’est pas tout à fait ça... mais la dose complète provoque un plaisir tellement plus fort que nous supportons beaucoup mieux... »  « En tout cas, moi, je ne suis pas prête de bouger... Je suis trop bien ! Et toi Hélène ? Tu n’essaies pas ? » Sans rien répondre, Hélène se plaça dans une impeccable position du lotus, sans le moindre mal !  « J’ai fait pas mal de yoga... Mais par contre, je ne sens absolument rien... » expliqua-t-elle.  « ça correspond plus à ce que j’attendais » dit Laurence.  « Pourquoi ? » Demanda Agnès.  « Et bien, avec la dose que vous avez prise, tu devais être dans l’état d’Hélène... C’est ta réaction à la drogue qui n’est pas normal... Elle est excessive... Tu devrais être juste pieds nus... Enfin, je me comprends... Obligée d’être pieds nus ! »  « Et qu’est ce que ça veut dire... »  « J’ai bien peur que tu réagisses comme Nathalie... Que la drogue déclenche une réaction parasite qui t’entraîne à ... La nudité totale et permanente... Assez rapidement ! En tout cas, si tu prends une dose complète... »  « Coucou Hélène ! Reviens avec nous ! » dit Nathalie en secouant la jeune fille qui fixait ses pieds nus.  « Quoi ? Oui... Je... Ce n’est rien... ça va ! »  « Tu en as envie... N’est ce pas ? »  « Mais non ! Enfin... Je crois bien que... Oui... Je... Je vais m’isoler un peu... »  « Pourquoi ? »  « Ben... Je vais pas... Faire ça devant tout le monde ! »  « Et pourquoi ? Au contraire ! ça ne nous gène pas du tout... Allez ! ne résiste pas... » La jeune fille quitta la position du lotus, replia sa jambe gauche sous ses fesse et tendit un peu la jambe droite. Son regard balaya l’assistance et elle ne recueillit que des sourires d’encouragement...  « Bon ! De toute façon... Je crois que je ne vais pas pouvoir faire autrement... » Elle se pencha vers son pied droit. Elle resta près d’une minute à le regarder et se décida enfin. Les autres, qui avaient tous connus cette situation, comprenaient fort bien le combat que livrait l’esprit d’Hélène. Elle se rendait compte qu’elle avait faire quelque chose de complètement insensé, contraire à tous ses principes. Elle prenait conscience que sa volonté était furtivement asservie par la simple présence de ce pied nu. Elle avait beau essayer de réagir, elle savait déjà qu’elle était incapable de détourner son regard de son pied nu. Petit à petit, elle sentait le désir prendre possession de sa raison. Ce n’était d’ailleurs pas désagréable... Elle n’avait qu’à se laisser faire... Un fil bien mince la retenait encore à la réalité, juste suffisant pour qu’elle comprenne que son pied nu était en train de la soumettre totalement... La dernière pensée cohérente qui lui traversa l’esprit fut « esclave de ses pieds nus »... Ensuite, elle ne sentit plus que le plaisir de sentir son pied nu sur son visage... Toutes ses inhibitions avaient volé en éclats. Elle ne pensait plus qu’à une chose. Contenter son nouveau maître qui savait lui donner tant de plaisir... Jamais elle n’avait eu d’orgasme aussi puissant... Chaque coup de langue en repoussait les limites. Elle aurait voulu que ça ne s’arrête... Jamais ! Mais déjà elle sentait le plaisir s'affaiblir rapidement... Elle se mit à mordiller son pied pour tenter de retenir cette fabuleuse jouissance qui avait fait d’elle une esclave satisfaite et docile. Malgré ce plaisir qui disparaissait, Il n’y avait plus de doute dans l’esprit d’Hélène... Elle savait maintenant qui était le maître... Autour d’elle, les réactions avaient été très diverses. Du sourire bienveillant de Laurence, à l’orgasme de Florent, en passant par la participation active de Nathalie, qui passait doucement une de ses mains dans les cheveux, tandis que l’autre lui caressait lentement les seins. Cécile avait pour la première fois utilisé sa formidable capacité à jouir en mettant d’autres pieds nus que les siens sur son ventre. Elle s’était allongé sur le pied nu libre de Florent et son corps avait été immédiatement secoué de spasmes violents. Même Agnès avait vu son bien être grossir au spectacle de son amie dominée par la jouissance. Elle avait serré plus fort ses pieds nus sur son ventre... Quand Hélène reprit une position normale, tous purent apercevoir des larmes de bonheur dans les yeux de la jeune fille. Elle ne dit rien... Mais y avait-il quelque chose à dire ? Maintenant... Elle savait... Comme d’habitude, Laurence reprit l’initiative. Ces derniers temps, elle avait été un peu spolié de ce rôle par la remuante Agnès, mais pour l’heure, la jeune fille savourait son plaisir et n’était guère capable de faire autre chose...  « Alors ! Ce labo... On le monte ? » Avec difficulté, Agnès reprit la parole.  « Pour l’instant, il n’est pas question que je bouge... Je ne veux pas en perdre une miette. Mais vous pouvez commencer à emmener le matériel... Florent va vous indiquer le chemin... je vous rejoindrai dès que ça se calmera un peu... »  « On va en avoir pour toute la nuit ! C’est que ça ne va pas être facile de monter tout ça là haut ! Puis il faut penser à protéger le plus fragile pour... traverser la cascade ! »  « Tu veux dire que l’on va devoir mettre le matériel sous l’eau ? Il y a des appareils qui ne risquent rien, mais d’autres... Si les circuits voient une seule goutte d’eau, ils sont foutus ! Mais c’est ou votre planque ? » Florent regarda Agnès, guettant son approbation. La jeune fille haussa les épaules et dit.  « De toute façon, dans moins d’une heure, il n’y aura plus de secret... »  « Et bien, c’est... Derrière la cascade... Il y a un immense réseau de cavernes. C’est là... »  « Derrière la cascade... Je n’aurais jamais pensé qu’il pouvait y avoir quelque chose... »  « C’est pour cela que c’est la planque idéale... Et si je me rappelle bien... Vous n’êtes par certain de ne pas être poursuivi... »  « Et tu es certaine que personne de connaît ces grottes ? »  « Certaine ! Je traîne dans le coin depuis que je suis toute petite et je n’ai jamais entendu personne y faire allusion... »  Alors ! C’est parti pour un premier voyage... On va commencer par ce qui ne craint rien... Florent ! On te suit ! Agnès, à tout à l’heure... » Chacun son colis sous le bras, ils prirent la direction des collines. Ils durent déballer un des appareils pour que Nathalie puisse le prendre. Il purent se rendre compte à cette occasion à quel point elle se supportait plus le moindre contact avec un bout de tissu. La matière des cartons en contenait certainement, et dès qu’elle y avait posé la main, elle avait fait un brusque saut en arrière en couinant de douleur. Agnès restait seule... Elle passa les bras autour de sa poitrine, et se laissa tomber en avant. Elle ferma les yeux et ne bougea plus... Elle serais bien rester... L’éternité dans cette position... Mais déjà le plaisir semblait moins intense ! Elle avait décidé de terminer en beauté et d’entretenir soigneusement l’envie grandissante de lécher ses pieds nus. Elle ne voulait pas trop l’avouer... mais les propos de Laurence sur sa nudité prochaine lui faisait peur... Atrocement peur... Surtout depuis qu’elle avait vu Nathalie reculer devant un bout de carton ! En fait, elle n’y avait jamais vraiment cru... Jusqu'à cet instant... La nudité ne la gênait pas ! elle y était habituée... Depuis qu’elle était toute petite, ses parents venaient dans ce camp tous les ans... Elle n’avait aucun complexe... Mais elle savait que ses vêtements étaient dans le placard... Et qu’elle pouvait les mettre quand elle voulait... Là, ce n’était plus de la nudité... c’était beaucoup plus que ça ! Considérablement plus... Et elle avait peur ! Elle avait peur, cependant pas assez pour renoncer au plaisir de lécher ses pieds nus... Et de toute façon... Elle n’avait plus vraiment le choix... Le premier « passage de la cascade » fut un exercice inoubliable ! Il fallait une certaine habitude pour résister au poids de l’eau quand elle vous tombait sur les épaules... Ils décidèrent de passer deux par deux pour éviter de laisser tomber le précieux matériel. Florent et Hélène firent le premier voyage. Suivirent Laurence et Nathalie. L’appareil était lourd... Il s’agissait du groupe électrogène, protégé par un plastique souple... Elles le prirent chacune par un coté et s’avancèrent vers la chute d’eau. A quelques mettre du passage, Nathalie faillit laisser tomber le moteur, le reposa précipitamment et posa furtivement une main sur son bas ventre en faisant attention que Laurence ne le remarque pas. Cette dernière, surprise, s’indigna.  « Et bien ! Qu’est ce qui t’arrive ? Ne me dit pas que c’est trop lourd ! »  « Je... Je ne peux pas... Je ne peux pas ! »  « Enfin ! C’est lourd, d’accord, mais pas à ce point ! »  « Je te dis que je ne peux pas ! tu es sourde ? » Sur ces paroles, elle tourna les talons et alla s’asseoir sur la berge. Prenant soin que Laurence ne la regarde pas, elle pressa de nouveau ses mains sur son ventre. Cécile, elle le vit très bien... mais ne dit rien... Quand ils arrivèrent au camp, Agnès les attendait, debout.  « C’est fini ? » Demanda Laurence.  « Pas tout à fait, mais ça ne vaut plus vraiment le coup... Dire qu’il va falloir attendre jusqu'à demain... »  « Tu n’en as jamais assez... Allez ! Il ne faut pas se refroidir ! Encore un bon voyage et il ne restera plus que des bricoles ! » Ce deuxième voyage fut plus laborieux... Florent commit l’erreur de laisser Nathalie devant lui, et ne put échapper à un orgasme foudroyant... Il était en effet impossible de ne pas voir les pieds nus magnifiques de Nathalie durant l’escalade... Naturellement, il fallut expliquer à Agnès et Hélène la nature du lien qui unissait Nathalie et Florent. Bien qu’incrédule, Agnès sembla très intéressée.  « Tu plaisantes là ? » Dit-elle à Cécile.  « Et non ! Pas du tout ! »  « Tu affirmes que le simple fait que Florent regarde les pieds nus de Nathalie le fait... Le fait jouir ? Il faut admettre que c’est tentant ! »  « Il peut se contrôler un peu, s’il s’y attend, mais s’il ne fait pas attention, c’est pratiquement instantané ! En plus, tout deux ont fait un genre de pacte... et ça n’arrange pas les choses... » Termina-t-elle en souriant.  « Un pacte ? »  « Ils se sont jurés de considérer leurs corps comme s’ils n’en avaient qu’un... Et d’en profiter comme bon leur semble... »  « Je ne vois pas vraiment ce que tu veux dire... Mais bon ! Tu m’expliquera plus en détail... Là, je manque de souffle ! » A l’issue de ce deuxième voyage, presque tout le matériel était à l’abri. Tous étaient maintenant habitués au passage de la cascade. Laurence qui n’avait pas compris les réticences de Nathalie, lui avait envoyé quelques taquineries douteuses.  « Tiens, Nathalie ! Tu peux prendre ce truc ? A moins, bien sur que ce ne soit trop lourd pour toi ? » Nathalie avait ouvert la bouche pour se défendre... Puis avait haussé les épaules.  « Qui fait le dernier voyage avec moi ? » Demanda Agnès.  « Je viens, si tu veux... » Répondit Florent.  « Florent... Je vais... Enfin, je vais avoir envie... Besoin de toi... » déclara Nathalie.  « Je vais venir, moi » décida Hélène.  « Je commence à installer le matériel... J’en ai pour un bout de temps... Mais il va me falloir rapidement de l’électricité ! » dit Laurence.  « Si quelqu’un ne donne à coup de main pour mettre en place le moteur, je m’occupe du reste de l’installation » dit Cécile en se tournant vers Florent. Puis elle précisa.  « Avant... Après ? » Florent se tourna à son tour vers Nathalie, qui se contenta de cligner des yeux.  « Avant ! » Ils disparurent tout deux dans les profondeurs de la grotte, traînant avec eux le volumineux groupe électrogène. Nathalie les suivit à distance, à petits pas lent. Elle ne voulait pas perdre Florent de vue. Laurence commença à déballer les instruments et à les installer, à la faible lumière qui filtrait à travers le rideau d’eau. Elle s’était attendue à un bruit infernal, mais finalement, c’était très supportable ! Hélène et Agnès marchaient en silence, perdues dans leurs pensées. Enfin, Hélène se lança.  « Dit... Agnès... Ou est ce qu’on va avec tout ça ? j’avoue que je suis complètement perdue ! »  « Je n’en sais rien... Vraiment ! »  « On n’est dans une drôle de situation... Cette drogue... »  « Tu regrettes ? »  « ... Non ! Ce n’est pas ça ! C’est... Après ? Je n’ai jamais eu autant de plaisir... Je n’aurais jamais cru que je lécherais mes pieds un jour... »  « Moi aussi, le « Après », me fait peur... Cette nudité... Ce plaisir... »  « Moi, c’est... C’est de perdre mon identité qui me fait très peur... »  « Qu’est ce que tu veux dire par là ? »  « Quand j’ai léché mes pieds... Je n’ai pas pu faire autrement ! Je n’avais plus de volonté... J’étais complètement asservie par... Par mes pieds nus... C’est dingue ça ! Non ! ça ne te fait pas peur ça ? »  « Si ! Bien sûr ! Mais il est trop tard... Nous ne pouvons plus rien y faire... ce n’est pas la peine de se lamenter... Mais tu as raison, ça n’empêche pas d’avoir peur ! »  « Tu as vu, Nathalie ! Incapable d’approcher un bout de tissu ! Comment allons nous vivre ? »  « Pourtant, tu es comme moi ! Tu es habituée à vivre nue ! »  « Bien sûr ! Mais pas cette nudité là ! Et puis, je suis nettement moins cinglée que toi sur ce point... Je ne fais pas exprès d’aller dehors quand il pleut » Termina-t-elle en riant.  « En fait... J’ai peur... Mais finalement, c’est un fantasme qui se réalise ! J’ai toujours rêvé de me promener à poil en ville... De marcher pieds nus sur les trottoirs et de m’installer à la terrasse d’un bistrot, les pieds sur la table, pour que les passants puissent admirer mes plantes salies ! Et bientôt, je ne pourrais plus faire autrement... Tu n’as jamais eu de fantasmes de ce genre ? »  « Non... J’aimais la sensation de liberté que donne la nudité... Mais sans plus. Je n’aurais jamais osé sortir du camp à poil... Mais on ne pourrait pas essayer de se... Soigner... pour que ça n’aille pas trop loin ? »  « Laurence n’est pas optimiste... D’après elle, les cellules sont irrémédiablement modifiées. C’est un peu pour ça que je pousse Laurence à remonter son labo ! Pour moi, c’est urgent... Sinon, je risque de, très vite, me retrouver dans l’état de Nathalie... Mais, nous nous faisons peut être des idées... »  « Qu’est ce que tu veux dire ? »  « Tu étais un peu paniquée quand tes pieds ont commencé à t’attirer... Et pourtant, la prochaine fois, je suis sûr que tu n’essayeras même pas de résister ! »  « Tu as probablement raison... »  « Et, en parlant de Nathalie... Sa nudité perpétuelle n’a pas l’air de la déranger ! Bon ! On y va ? Ils vont se demander ce qu’on est devenu ! »  « C’est quoi ses moteurs à cette heure-ci ? » Demanda Hélène en tendant l’oreille.  « Attend ! Je vais regarder. » La jeune fille reposa ses paquets et se mit à grimper avec agilité dans l’arbre le plus proche. Elle en redescendit rapidement, avec la même adresse, le visage grave.  « Il ne faut pas rester ici... C’est les flics qui arrivent ! Tout un régiment avec gyrophare et tout. Je ne sais pas exactement pourquoi ils viennent, mais je ne tiens pas à rester pour leur demander ! »  « Tu crois que c’est pour Laurence... Et les autres ? »  « Ecoute ! Que veux tu qu’ils viennent faire dans un camp de naturistes en pleine nuit ! Allez, bouge toi ! Et laisse tout ça, il va falloir remonter en courant ! » Agnès courut jusqu'à l’abri de fortune et en ressortit immédiatement avec le sac contenant les vêtements.  « Qu’est que tu fais avec ce sac ? De toute façon, on n’en aura plus besoin, si Laurence à raison ! »  « S’ils ont des chiens, ce qui ne n’étonnerait pas, ils n’auront aucun moyen de les mettre sur notre piste ! » Elles entrèrent dans le lac par la rive la plus éloignée de l’entrée de la cascade. Quand elles pénétrèrent dans la grotte, Laurence était déjà en train de régler ses appareils sous le regard attentif de Cécile.  « Alors ! Vous avez pris le chemin des écoliers ? » Sans perdre de temps, Agnès lui racontas ce qui se passait en bas, dans le camp, qui devait maintenant grouiller d’uniformes.  « Va arrêter le groupe, ce n’est pas la peine de prendre le moindre risque, on restera dans le noir un peu plus longtemps... Et regarde si Florent et Nathalie sont en état de venir ! » La jeune fille revient quelques minutes plus tard, accompagnée du reste de la troupe.  « Merde ! Ils ont été plus rapide que je le pensais... Ils tiennent apparemment beaucoup à ce produit ! » Ragea Florent.  « C’est un peu comme si on avait découvert la cocaïne ! Il y a d’énormes intérêts en jeu ! » Répondit Laurence calmement.  « C’est vrai que c’est fabuleux... Depuis le temps que les hommes recherchent la pilule du plaisir... Ectasie, viagra, et j’en passe... Nous, on l’a vraiment trouvé ! » Déclara Nathalie.  « Qu’est ce qu’on fait ! » demanda Florent.  « Tu as de ces questions par moment ! Qu’est ce que tu veux qu’on fasse ? On attend ! A moins que quelqu’un ait une autre solution... »  « C’est peu être l’occasion de tout arrêter avant que ça aille trop loin » dit Hélène, d’une tout petite voix.  « C’est ton avis... Nous ne t’empêcherons pas de sortir, si c’est ce que tu veux... Mais tu nous condamnes tous... Je n’ai aucunement l’intention de finir ma vie comme animal de labo ! » Déclara nettement Laurence.  « De tout façon, c’est surtout la formule qu’ils cherchent ! » trancha Florent.  « Mais... C’est la police ! On peut peut-être avoir confiance ? » se défendit Hélène.  « La police appartient... A qui la paye ! Et à ton avis, qui sont les plus gros trafiquants de drogues ? » La jeune fille ne répondit pas, songeuse...  « Chacun est libre de faire ce qu’il veut ! » rappela Laurence. Elle se tourna vers Nathalie.  « Je reste... Je suis beaucoup trop atteinte pour espérer quoi que ce soit... Au pire, je préfère finir ma vie à jouir au fond d’un bois plutôt que sur une table de laboratoire... Et très franchement... Je suis très bien comme ça ! »  « Florent ? »  « Bien sûr que je reste ! Cette drogue est le rêve de toute ma vie ! Puisque l’heure est à la franchise... J’attends avec impatience d’être comme Nathalie ! »  « Agnès ? »  « Je... Je reste. J’ai peur !, mais je reste ! Le... Le plaisir est trop formidable... »  « Hélène ? »  « Je ne sais plus ! »  « De quoi as tu peur ? Explique toi... »  « De... D’être seule ! Je n’ai pas envie d’être un cobaye, mais je n’ai pas non plus envie de finir seule en train de lécher mes pieds... Même si je dois reconnaître que je n’ai jamais été aussi heureuse ! »  « Pourquoi seule ? »  « J’ai peur de... Me trouver seule quand je suis dominer... Par mes pieds... »  « Je vois... Et si je te promets qu’on ne te laissera jamais seule... Qu’il y aura toujours quelqu’un avec toi ? »  « Je... Je crois que je me sentirais mieux... Je suis désolée, mais c’est plus fort que moi... »  « Tu étais comme ça avant ? »  « Non ! Je ne crois pas... »  « Pas du tout ! C’était plutôt une solitaire » Confirma Agnès.  « Je crois que j’ai compris... Agnès ? veux tu la prendre dans tes bras »  « Bien sûr » dit-elle en enlaçant Hélène.  « Tu es mieux maintenant ? »  « Je... Et bien oui... Je ne sens rassurée... je n’ai plus cette boule que me serrait l’estomac ! »  « Voilà un problème résolu ! »  « Mais ? »  « Je pense que c’est un effet secondaire que nous ne connaissions pas... Hélène a tout simplement besoin de sentir un corps nu en contact avec le sien... Tu t’en rends compte maintenant... N’est ce pas ? »  « Ce qui veut dire ? » Demanda Nathalie.  « Que l’un d’entre nous devra rester en permanence avec elle pour la toucher, la caresser ou même simplement rester en contact avec elle... ça ne devait pas être trop désagréable ! »  « Pas du tout ! Je suis volontaire pour assurer la première garde ! Mais asseyons nous dans ce cas. Ça va comme ça... Ou tu as une préférence ? » Questionna Agnès.  « Je... J’aimerai bien sentir... Tes pieds nus sur les miens... »  « Alors ça ! Ce sera avec le plus grand plaisir pour moi aussi ! Je sens que nous allons passer d’agréables moments toutes les deux... » Agnès posa délicatement un de ses pieds nus sur ceux d’Hélène. Cette dernière ferma les yeux et tous purent voir ses narines se dilater de plaisir. Elle déclara doucement.  « Là, je suis vraiment bien ! »  « Tu n’es pas la seule ! J’avoue que j’apprécie beaucoup ce contact, moi aussi ! » termina Agnès.  « Bon ! Je suppose que tu n’as plus envie de nous quitter ? » S'informa Laurence.  « Bien sur que non ! »  « Il n’y plus qu’à attendre... Je me demande quand même comme ils ont fait pour nous retrouver si vite ? Vous êtes sur de votre explication sur un possible trafic de drogue ? » demanda Nathalie en regardant alternativement Laurence et Florent.  « Ce n’était qu’une possibilité... Mais ça se tient pas mal ! Il y en a d’autres... » Répondit Florent. Sans attendre la question, Laurence enchaîna.  « Il y a aussi la possibilité que... Et bien qu’ils ne veuillent pas que la drogue se répande... J’ai réfléchi au conséquences possibles... Et il faut admettre que ça n’a rien de réjouissant ! »  « Et bien qu’est ce qu’il te faut ! Je n’ai jamais été aussi heureuse que maintenant ! » S’écria Nathalie.  « Je ne me place pas du coté des... Drogués... La consommation massive de cette drogue est, à terme, la destruction pure et simple de notre société ! Je m’explique. Pour certains, la prise de drogue provoquera immédiatement des effets visibles... Nous en avons la preuve sous les yeux » Dit elle en regardant Nathalie. « Mais chez la plupart des gens, les effets mettrons plusieurs mois, ou même plus avant de devenir visibles et gênants ! Il faut encore faire quelques analyse, mais ce que j’ai déjà constater sur Hélène, et même Cécile ne conforte dans cette idée. Si cette drogue est largement mis en circulation, il y aura rapidement des centaines de milliers de drogués... Qui refusera la pilule du plaisir ! Il n’y a qu’à regarder comme a été accueilli le VIAGRA, qui n’a pourtant pas le millième des effets ! Sur tous ce gens, un dixième, peut-être, seront définitivement nus dès la fin de la première semaine ! Et il y aura de tout parmi ces drogués. Des étudiants, des serveuses, des médecins, des flics, des parlementaires, des artistes, des ouvriers... Si pour certains métiers, ça ne posera pas de problème majeur, pour d’autres professions... Je vois mal une femme médecin visiter ses malades entièrement nue, ni un homme d’ailleurs ! Elle ne pourrait même pas approcher du lit ! Une secrétaire pourrait très bien travailler nue, mais l’attirance périodique vers ses pieds nus risque quand même de poser quelques problèmes... Sans compter qu’elle ne pourra pas travailler dans un bureau ou il y aura de la moquette sur le sol ou même sur les mur... Et puis, la collectivité n’est pas prête à accepter que les gens se ballade à poil ! Quand aux autres, les 90% qui restent, vous savez comme moi, que l’accoutumance est instantané. Ils pourront mener une vie presque normale pendant quelques mois... Mais inévitablement, la nudité progressera. Tant qu’ils seront pieds nus, ça ira... Mais après ? Lentement, ils deviendront incapables de travailler, eux aussi... Sans compter que les drogués déserteront les villes... Il n’y a qu’à voir la réaction que nous avons eu... Il suffit de regarder Nathalie pour voir à quel point le tissu lui fait mal ! Elle n’est bien que dans la nature... L’économie d’un pays ne peut pas résister à un tel exode... »  « Et ben dit donc ! Je n’avais pas vu ça comme ça... Mais il faut admettre que l’analyse est complète... ça m’étonne pas que tu t’angoisses... Avec tout ce qui te passe par la tête... » Remarqua Florent.  « C’est ça, moque toi de moi ! »  « Et tu penses que ça peut être l’explication à la violence de leur réaction ? »  « C’est probable... Ce qui n’exclut pas que l’autre hypothèse soit plus ou moins liée. Il y a toujours des gens prêt à se faire beaucoup d’argent en profitant des catastrophes... »  « Ce n’est quand même pas un désastre ! » S’écria Nathalie.  « Tu vois ça avec tes yeux... Et surtout ton corps... Mais tu es mal placée pour juger... Tu es déjà plus nue que possible... »  « Pour moi, plus il y aura de gens comme moi, plus je serai heureuse... »  « C’est bien ce que nos poursuivants pensent... Que nous pensons... Et c’est pourquoi il sont si virulents ! Ils veulent à tout prix enrayer « l’épidémie », si c’est possible »  « Et c’est ce que nous allons faire, n’est ce pas ? » S’inquiéta Nathalie.  « Vue de notre coté... Je pense que c’est la seule possibilité qui nous reste... Si nous ne voulons pas finir parqués dans une zone réservée... Ou purement et simplement... Eliminés... »  « Tu me fais peur ! Tu crois qu’ils iraient jusque là ! » Demanda Agnès.  « Tu sais... Quand la raison d’état est en jeux... »  « Enfin, ils ne nous trouveront jamais ici ! » Déclara Agnès.  « Mais votre absence à toi et à Hélène ne va pas poser de problèmes ? » S’inquiéta Laurence. Agnès haussa les épaules.  « Et alors ! Ils finiront bien par se lasser... Et puis, après, on s’arrangera... »  « Qu’est ce que tu veux dire ? »  « Tu as du t’apercevoir que... j’avais... Comment dire. Beaucoup d’influence dans la région... Enfin, pas moi exactement, mais... Mes parents... Ma mère pour être précise... »  « Ecoute. Je ne comprends pas le rapport... Ou je suis bouchée... »  « Ma mère est une des plus grosse fortune de France... En fait, ce n’est pas ma vraie mère... Je ne l’ai pas connu. Je suis une enfant adoptée. Ma mère m’adore et elle ne me laissera jamais tomber... Quelque soit mon état... »  « Tu es bien sûr de ça ? Te voir nue, elle a l’habitude, mais le jour ou tu te lécheras les pieds devant elle parce que tu ne pourras pas faire autrement ! Tu sais que ça arrivera n’est ce pas ? »  « J’en suis certaine ! Bien sûr, sa première réaction sera de vouloir me faire soigner... Mais quand elle aura compris que c’est impossible et que de toute façon, je ne le souhaite pas... Elle n’aidera et elle fera ce que je voudrais. Et si elle m’aide... Elle vous aidera aussi... A une condition... »  « Je sens venir le piège... Je t’écoute ! »  « Je ne me contenterais pas d’une demi dose... Je veux connaître pleinement le plaisir que vous connaissez ! »  « ça ressemble à du chantage... »  « C’en est ! »  « Au moins, c’est clair ! De tout façon, pour toi, ça ne changera pas grand chose... Tu seras nue avant la fin de la semaine... Alors à une ou deux journées près... »  « Mais tu disais... Comment c’est possible... Si vite ! »  « Je ne sais pas exactement, mais c’est ce que révèle les analyses... Tu as 5 fois plus « d’endorphine modifiée » dans le sang qu’Hélène... Et pour une prise identique... »  « En clair... ça veut dire quoi ? »  « Que tes propres cellules synthétisent le reste... Et dépasse largement ce qui était prévu... Je m’en doutais un peu... Maintenant, j’en suis sûre ! Tu réagis exactement comme Nathalie... »  « Et pour Hélène ? »  « Même si elle prend des doses complètes, elle devrait pouvoir tenir plus d’un an avant d’être totalement nue... Si on excepte son curieux besoin de contact... En bref, tu fais partie des 10% et elle, des 90% ! »  « Si tu me donnes une dose complète ? »  « Si tu as envie de savoir une dernière fois quel effet ça fait d’être habillé, fait le tout de suite... Après... Ce sera impossible... »  « Mais qu’est ce qui provoque cette nudité ? »  « Simple ! Le cerveau produit une très importante quantité d’endorphine modifiée au moment de la prise de drogue... c’est ce qui provoque le gigantesque orgasme que tu veux tant connaître. Quand la quantité baisse, l’endorphine présente dans le sang est suffisante pour maintenir une extrême sensibilité... Il suffit alors de quelques caresses sur les seins ou sur les pieds pour rallumer l’orgasme... Quand la quantité baisse encore, tu peux de nouveau t’habiller en proportion de ce qui reste dans ton sang... Seulement, chez certaines personnes dont tu fais partie, la production d’endorphine ne baisse plus... Le cerveau continue à la fabriquer sans avoir besoin de catalyseur... »  « Alors, pourquoi je suis pieds nus ? » S'informa Florent.  « Là, je n’ai que des hypothèses... Mais qui se tiennent. En fait, et j’ai pu le constater sur Hélène, le taux d’endorphine modifiée ne revient jamais vraiment à zéro. Ce n’est pas parce que tu peux t’habiller que tu es contente de la faire, n’est ce pas Cécile ! Dans ton cas Florent, le taux d’endorphine le plus bas correspond à la nudité de tes pieds... Et je réponds tout de suite à la question suivante... La nudité progresse en même temps que le seuil bas d’endorphine augmente. Là encore, je n’ai aucune preuve pour l’instant, mais il est logique de penser qu’à chaque prise de drogue, ce seuil augmente légèrement... Et la nudité en même temps, jusqu'à la nudité absolue et permanente... »  « Donc, tu avais raison en disant que nous terminerons tous dans le même état... »  « Tout cela demande naturellement confirmation... Il aurait été intéressant pour moi de faire l’analyse du sang de Martine pour voir ce qui avait bloquer l’effet de la drogue... Mais, bon ! Et en quoi ta mère va pouvoir nous être utile ? »  « En tout ! Elle est capable de faire n’importe quoi pour le bien être de sa petite fille chérie... Je ne plaisante pas ! Elle peut déjà nous offrir la sécurité... Faire en sorte que tu disposes d’un vrai labo, car je suppose que les possibilités de celui ci sont quand même limités, n’est ce pas ? »  « Là ! Tu as raison... C’est un peu bref quand même ! Mais où ? Tout les centres vont être surveillés... »  « Qui te parle de centre ? Quand on a autant de fric qu’elle, on peut tout s’offrir ! Tu verras que si elle nous offre sa protection, et j’en suis persuadée, ce ne sera pas un vain mot ! »  « Elle est si cool que ça ? Elle n’ira pas jusqu'à te caresser les seins si tu en as besoin ! Il y a forcement des limites... »  « Et bien, je ne suis pas si sûr qu’elle ne le fasse pas... Mais pour le reste, il n’y aura aucun problème ! Et puis... j’ai une petite idée derrière la tête... »  « Je ne te demande pas laquelle... Mais comment vas tu faire pour la contacter, avec tous les flics qu’il y a dans le coin. Pas question de risquer une sortie ! » S’inquiéta Florent.  « Ils vont bien finir par ce lasser et croire qu’on est parti ailleurs... Elle doit venir en fin de semaine... Je la verrais à ce moment là... »  « Je pourrais la contacter, moi, je peux m’habiller ! » S’écria Hélène.  « C’est une idée ! Plus vite... Mais si je prends une dose complète, je serais déjà nue quand elle arrivera, de toute façon ! Mais si nous n’étions pas traqués, je suis sûr qu’on en profiterait pleinement... »  « Je peux partir immédiatement ! »  « Mais tu vas pouvoir te passer du contact de quelqu’un pendant tout ce temps ? » S’enquit Laurence.  « Si je suis habillée, ça devrait aller... Apparemment, il n’y a que quand je suis nue que c’est nécessaire... Et puis je n’en ai pas pour très longtemps ! »  « Tu penses être de retour avant midi ? »  « Si je n’ai pas trop de mal à éviter les flics, oui. »  « On en voit plus pour l’instant. » Fit remarquer Florent. En effet, la petite crique abritant la cascade était déserte... Sitôt après le retour d’Hélène et d’Agnès, les rives du petit lac avaient grouillé d’uniformes. Apparemment, ils avaient suivi leurs traces sans problème, et s’étaient arrêtés, perplexes, sur les bords du lac. Ils en avaient parcouru chaque centimètre. A un moment, les hommes étaient passés si près de l’entrée de la grotte qu’ils avaient pu entendre leur conversation. Un des hommes faisait remarquer à son collègue : « comme si suivre des traces de pieds nus dans un camp de nudistes, va nous servir à quelque chose ! » Maintenant les rives du petit lac avaient retrouvé leur tranquillité. Hélène fouilla dans le sac pour en extraire quelques vêtements, qu’elle protégea dans un sac plastique. Elle allait s’engager sous la chute d’eau quand Laurence l’arrêta.  « Tiens. Prend quand même ça, au cas où tu ne serais pas de retour avant midi » Dit elle en lui mettant un comprimé dans la main.  « Mais il faudrait que je trouve un endroit pour me déshabiller entièrement... »  « Non. C’est une dose identique à celle que tu as déjà prise. Elle t’obligera juste à être pieds nus. »  « Alors, je serais de retour avant midi... Si Agnès a une dose complète, alors moi aussi ! » Hélène se préparait à partir quand soudain, elle fit demi-tour et se dirigea vers Agnès. Elle s’agenouilla devant elle, pris une de ses chevilles et plaça le pied nu sur ses seins. Elle ferma les yeux. Puis, rapidement, elle déposa un baiser sur la cambrure. Elle reposa doucement le pied et partit en courant. Elle attendit d’être à la limite du camp pour mettre les vêtements. Ils n’étaient pas vraiment à sa taille, mais peu lui importait. Elle venait à peine de finir quand elle aperçut Martine qui venait à sa rencontre. Immédiatement, elle remarqua que quelque chose avait changé... Sa démarche... Peut être. Puis, elle comprit ! Martine avait abandonné ses chaussures à semelles compensées pour des nu-pieds à semelles de bois. Le pied était uniquement retenu par une fine lanière blanche et elle avait visiblement du mal à marcher, peu habituée à ce genre de chaussures.  « Où étais-tu passée ? Je suis allée chez toi plusieurs fois ! Tu sors ? »  « On a du se rater ! Oui, j’ai... Quelques courses à faire. Ça me fait tout drôle de ne pas te voir avec tes bateaux... Enfin tes chaussures ! »  « C’est de votre faute ! Vous m’avez vexé l’autre soir ! Alors, j’ai essayé... Et je dois reconnaître que vous aviez raison... On est beaucoup mieux comme ça... Mais je ne suis pas encore habituée à marcher avec ces trucs-là ! Au fait, où sont passé les filles de l’autre soir ? »  « Je ne sais pas... Elles sont parties faire une randonnée peut être... »  « Je me demande si c’était elles que les flics cherchaient... Ils sont dingues ces mecs... Ils nous ont quasiment forcé à nous habiller ! J’ai entendu un des gradés dire qu’il était possible que la fille qu’il cherchait ne puisse plus s’habiller ! Je n’avais jamais rien entendu d’aussi absurde ! »  « Oui, en effet, c’est idiot ! bon, j’y vais... Je voudrais être rentré avant midi... A plus tard. »  « OK. Je passerais te voir cette après-midi ! » Hélène s’éloigna rapidement, perdue dans ces pensées. Assurément, le fait que Martine ait décidé de montrer ses pieds nus, n’était sûrement pas sans rapport avec l’absorption de la drogue... Un cas que Laurence n’avait pas prévu ? L’autre pensée était beaucoup plus sombre. Leurs poursuivants étaient rudement bien renseignés. Au bout de quelques dizaines de mètres, elle enleva de nouveau ses chaussures. Elles n’étaient pas vraiment une gène, mais il était tellement plus agréable de marcher pieds nus ! Il serait toujours temps de les remettre avant d’arriver au village. Laurence s’était remise au travail et papillonnait entre ses appareils. Nathalie l’observait depuis un moment... Régulièrement, elle passait une main sur ses seins, comme pour chasser quelque chose. Nathalie se doutait de ce qui provoquait cette réaction... Lentement, elle se leva et se dirigea vers la paillasse improvisée. Sans bruit, elle se plaça derrière Laurence, attendit que la jeune femme n’ait rien dans les mains et emprisonna ses seins dans ses mains fines. Immédiatement, elle sentit le corps de Laurence se tendre. Elle appuya ses caresses et dut accompagner la chute de Laurence. C’était comme si ses jambes ne la soutenaient plus ! Avant même que les fesses de Laurence touchent le sol, la jeune femme jouissait. Nathalie savait qu’elle avait vu juste. Elle la maintint dans cet état pendant quelques minutes, puis la laissa récupérer.  « Il y a encore une semaine, tu n’aurais pas permis que je fasse ça ! »  « C'était, il y a une semaine... Tout change ! »  « Pourquoi tu ne l’as pas demander plus tôt ? ça fait un moment que je t’observe ? »  « Tu sais, malgré la drogue, Je reste... Comment disais tu ? Vieux jeux ? Je... Je n’ose pas... »  « C’est idiot ! Tu en as envie souvent ? »  « Ben... Encore assez... »  « Je veux que tu me promettes de ne plus hésiter à le dire... Et pas seulement à moi ! Je crois qu’au point ou nous en sommes, nous devons tout partager ! Allez ! Promet ! »  « C’est d’accord ! Heu... Merci Nathalie... »  « Tu es bête ! alors, où en es tu ? »  « Je ne sais pas trop... Je suis limitée avec ce matériel... Mais pour l’instant, je confirme mes hypothèses. »  « Dit ? Tu es sûr que la... Nudité est le dernier effet de la drogue ? »  « Autant que je puisse en juger... Et d’après ce que je sais... Oui. Mais pourquoi cette question ? »  « Pour rien ! Comme ça, pour savoir. »  « Tu ne me cacherais pas quelque chose ? »  « Mais non ! Qu’est ce que tu vas chercher ? »  « C’est que je te connais... Tu parles rarement sans avoir une idée derrière la tête... Enfin, puisse que tu veux que je sois franche... Tu pourrais... » Demanda Laurence en gonflant la poitrine.  « Avec plaisir... » Répondit Nathalie en se saisissant de nouveau des seins de la jeune femme. Mission accomplie. Hélène venait de raccrocher le téléphone. Ça n’avait pas été une mince affaire que de localiser la « mère » d’Agnès. Elle y était enfin arrivée, après une heure de recherches. Ensuite, la difficulté avait été de la convaincre que sa présence était indispensable, et pourquoi ce n’était pas Agnès qui l’appelait ! Finalement, ses explications furent assez embrouillées pour qu’elle décide de venir se rendre compte pas elle-même. C’était le but... Donc, mission accomplie ! Maintenant, son problème était de rejoindre la cascade avant midi ! ça n’allait pas être facile. Dès qu’elle fut hors de vue du village, elle se débarrassa des chaussures. Sa visite au village avait été très instructive ! Au hasard des conversations, elle avait appris que la police avait laissé des observateurs dans la région... Il y en avait un dans le village même, chargé de surveiller et de rendre compte des allées et venues suspectes, et, plus grave, il y en avait un dans le camp ! Arrivée sur le territoire du camp, elle décida de ne pas se déshabiller. A priori, c’était une fille nue qu’ils cherchaient. Elle pensa qu’ainsi, personne ne s’intéresserait à elle. Une chose, quand même commençait à l’inquiéter. Midi approchait dangereusement, et la petite douleur dans son bas ventre commençait à se réveiller... Elle espérait qu’elle pourrait rejoindre la grotte avant d’être obligée de prendre la dose que Laurence lui avait donnée... Elle voulait beaucoup mieux que ça ! Même si elle avait un peu peur... Contrairement à ses craintes, elle gagna sans encombre l’entrée de la grotte. Elle regarda soigneusement autour d’elle, puis se déshabilla, avec de petits soupirs de plaisirs. Cette fois, elle ne prit pas la précaution de protéger les vêtements... Elle n’avait aucunement envie de les remettre dans un avenir proche. Quand elle émergea dans la grotte, Laurence était à la paillasse, Nathalie dormait, allongée contre Cécile, et Florent léchait les pieds d’Agnès... Elle voyait le sperme du garçon jaillir par saccades et inonder ses cuisses. Sans vraiment jouir, Agnès semblait beaucoup apprécier ! La douleur dans son ventre devenait plus vive et, maintenant qu’elle était de nouveau nue, son angoisse revenait. Elle se dirigea vers Laurence et se lova contre elle, posant un de ses pieds nus sur ceux de la jeune femme. Laurence l’attrapa pas la taille et la serra contre elle.  « Alors ? »  « C’est bon... Elle sera là ce soir ou dans la nuit. »  « Je ne sais pas ce qu’elle pourra nous apporter, mais on verra bien ! ça n’a pas été trop dur ? »  « Non... Tant que je ne suis pas nue, c’est supportable... Mais je commence à avoir un peu mal » Termina-t-elle en mettant une main sur son bas ventre.  « Ca ne m’étonne pas... Agnès commençait, elle aussi à ne pas se sentir très bien... Quoi que pour l’instant... Elle ne s’en préoccupe plus vraiment... Dit, si on s’asseyait... La position n’est pas des plus pratique »  « Il faut qu’on se méfie... Il y a encore un flic dans le camp ! » La jeune fille raconta ce qu’elle avait appris au cour de sa visite au village, sans omettre le moindre détail.  « Et puis, il y a autre chose... De très curieux... J’ai croisé Martine en partant... »  « Oui... Et alors ? »  « Et bien... Elle est pieds nus... Enfin pas vraiment, mais elle a abandonné ses affreuses chaussures fermées pour des nu-pieds, ce qui pour quelqu’un la connaissant, quelque chose de vraiment exceptionnelle ! Ce pourrait-il qu’il y ait un rapport avec la drogue ? »  « Si tu dis que ce n’est pas du tout dans son caractère... »  « C’est sûr ! je crois bien que c’est la première fois que je vois ses pieds nus ! Et ça fait au moins quatre ans que je la connais ! »  « Et elle apprécie ? »  « Elle m’a dit elle même qu’elle était beaucoup mieux comme ça... »  « Alors, il est fort probable que nous, enfin la drogue, y soit pour quelque chose... Il est possible que la réaction soit très, très faible... Il faudrait que je puisse prélever un peu de son sang... »  « Il en faut beaucoup ? »  « Non... Juste de quoi mettre sur une lame... »  « Alors, tu l’auras cette après-midi ! J’en fais mon affaire ! »  « Je préfère ne pas savoir comment tu vas t’y prendre ! » Le visage de la jeune fille se crispa soudain.  « Merde... Ça commence à faire vraiment mal ! »  « Dès qu’Agnès sera... Disponible... En attendant... Tu... Tu peux me caresser les seins ? Te sentir contre moi me met dans un état épouvantable ! »  « Je... Je peux ? »  « Si tu peux ? C’est un ordre ! » Termina-t-elle en riant. Laurence de se reconnaissait pas ! Elle, si puritaine il y a encore une semaine... Mais c’était plus fort qu’elle... Elle en avait vraiment besoin... Et de plus en plus souvent ! Elle se demandait même, combien de temps elle pourrait continuer à travailler normalement... Pour beaucoup d’analyses, pas question de s’arrêter en cours de manipulations ! Et maintenant, elle n’en était plus certaine... Après la délicieuse interventions d’Hélène, elle se remit à la paillasse. Elle observait la jeune fille du coin de l’œil. Elle s’était accroupit, adossée à la paroi de la grotte et serrait ses bras contre son ventre... La douleur avait l’air bien réelle. Si Florent m’abandonnait pas bientôt les pieds d’Agnès, elle serait forcée d’intervenir. Elle ne pouvait pas laisser la jeune fille trop longtemps dans cet état ! Elle décida de laisser encore quelques minutes à Florent. Depuis qu’elle avait régulièrement besoin qu’on lui caresse les seins, elle comprenait mieux ce que pouvait être le manque. Quand elle regarda de nouveau le couple, Florent venait de rouler sur le coté, épuisé. Son corps était encore agiter par la fin d’un puissant orgasme. Souriante, Agnès la rejoignait à la paillasse.  « Alors ! C’est bon... Tu as joui ? »  « Non... Mais il ne manquait pas grand chose... Dit ! Je commence à avoir mal au crâne ! Tant que Florent s’occupait de mes pieds, je ne sentais rien, mais maintenant... »  « La prochaine fois qu’il s’en occupera, ça te fera le même effet que si c’était toi qui te léchait les pieds... Alors ? On y va pour une dose complète ? Tu as bien conscience qu’après, tu seras définitivement nue ! »  « A quelques jours, ou même quelques heures près, ça ne changera pas grand chose ! »  « Tu pourrais peut-être attendre d’avoir vu ta... Ta mère... »  « Elle m’a élevé, mais ce n’est pas ma mère... Je ne l’ai jamais appelé maman ! ça a toujours été Stéphanie pour moi... Mais ça ne change rien à l’amour que nous avons l’une pour l’autre... Et de toutes façons, nous sommes dans un camp de naturistes... Elle ne sera pas plus habillée que moi ! C’est elle qui m’a fait découvrir le naturisme... »  « Comme tu veux... Je vais chercher Nathalie ou Cécile... Florent en a assez pour l’instant, je crois ! Pendant ce temps, préviens Hélène... Elle est en manque aussi. »  « Ou est ce qu’elles sont passées ? »  « Elles doivent bricolées du coté du groupe électrogène... J’en ai pour 2 minutes ! » Agnès s’approcha d’Hélène. La jeune fille essaya de lui sourire, mais visiblement, le cœur n’y était pas.  « J’ai mal Agnès... »  « Il n’y en a plus pour longtemps... Laurence revient immédiatement... Qu’est ce que tu fais ? Tu risques une dose complète ? D’après ce qu’a dit Laurence, tu ne risques pas d’effets durables pour l’instant ! »  « Et toi ? »  « Dose complète ! je ne suis pas à quelques heures près ! Et puis pour être vraiment honnête... J’ai bien réfléchi... Je ne vais pas refuser maintenant ce dont je rêve depuis des années ! »  « Alors... Moi aussi ! Je ne peux pas dire que je n’aime pas être nue... Mais ce qui me fait vraiment peur, c’est d’être vraiment nue ! D’un autre coté... Le plaisir est le plus fort... Quand on s’est léché les pieds une fois... »  « Voilà Laurence ! » Laurence revenait accompagnée de Nathalie. Au passage, elle prit les comprimés et s’approcha des jeunes filles.  « Inutile de vous mettre en garde encore une fois, je pense ! Allez ! Installez-vous. L’une contre l’autre, si vous voulez ! » Dès qu’elles furent allongées, Laurence fit la distribution. Il était vraiment temps pour Hélène, dont le teint prenait une couleur de cendres. Agnès réagit la première. Sa poitrine se souleva sous l’effet de la surprise quand le plaisir s'insinua de son bas-ventre. Elle serra plus fort la main d’Hélène, qu’elle tenait dans la sienne. Elle regarda Laurence avec de grands yeux étonnés... Elle voulut parler, mais il était déjà trop tard. L’orgasme était trop profond. Son corps s’arqua instinctivement quand la jouissance explosa. Sa tête et ses pieds nus quittèrent le sol et elle resta quelques instants en équilibre sur les fesses. Elle aurait voulu pouvoir crier, mais son corps ne lui obéissait plus... Elle sentit vaguement ses lèvres bouger, mais aucun son n’en sortit. Elle retomba mollement, paralysée par le plaisir. Pour Hélène, l’effet fut sensiblement plus long à se manifester. Elle suivit avec intérêt, puis crainte les mouvements désordonnés d’Agnès. Juste avant que le plaisir ne la paralyse, elle se jeta sur Agnès et la serra dans ses bras. C’est dans cette position qu’elle connut ce qu’elle devait appeler plus tard, son premier « vrai orgasme ». Hélène n’avait jamais été très porté sur le sexe et elle pouvait compter ses orgasmes sur les doigts de ses mains... Même la masturbation lui apportait rarement complète satisfaction. Elle se contentait généralement de quelques caresses qui lui apportaient un certain bien être, mais était très loin de l’orgasme. Quand elle sentit le plaisir monter, elle s’attendait à retrouver les sensations familières. Quand elle se crut au sommet du plaisir, elle commença à attendre qu’il disparaisse ! Elle commença à paniquer quand au lieu de disparaître, le plaisir passa plusieurs fois les limites de tout ce qu’elle avait pu imaginer. Dans sa position, elle n’avait d’autre choix que de se serrer plus intimement au corps nu d’Agnès. Elle sentait nettement les spasmes de plaisir du ventre de son amis vibrer avec le sien, et cela augmenta encore la puissance de ses sensations. Si le plaisir qu’elle avait connu jusqu'à ce jour se limitait à son bas ventre, celui qui était en train de la posséder dépassait largement ce périmètre ! Le noyau était toujours situé dans le bas ventre, mais il irradiait en cercle concentrique dans son corps tout entier. La sensation de plaisir était présente jusque dans sa poitrine et sa gorge, et même jusqu’au bout de ses pieds dont elle sentait les orteils s’agiter frénétiquement. Elle était vraiment heureuse... Et elle avait peur ! Mais plus du tout pour la même raison... Elle avait maintenant peur de voir l’orgasme s’éteindre et le fabuleux plaisir disparaître... Quand finalement, la jouissance commença à décroître, elle essaya de le retenir par tout les moyens et se griffa cruellement les seins. Laurence et Nathalie furent obligé de la dégager d’Agnès et de lui maintenir fermement les mains pour qu’elle ne se blesse pas elle même. Elle se calma un peu quand Nathalie commença à faire rouler la pointe de ses seins entre ses doigts fins. Son visage s’apaisa et elle se laissa emporter par une nouvelle vague d’orgasmes. Pour Agnès, la transition fut plus douce... La plaisir lui interdit le moindre mouvement jusqu'à ce que Laurence ne commence à lui caresser la poitrine... Après un nombre d’orgasmes qu’elle fut incapable de compter, elle fut de nouveau en mesure de parler. Laurence avait ralenti ses mouvement et se contentait de doucement frotter la pointe de ses seins avec ses pouces pour la maintenir au bord de la jouissance. Elle regarda Laurence.  « Je... Je suis en train de devenir définitivement nue... N’est ce pas ? »  « Oui, ma chérie... Il y a de fortes chances pour que tu ne puisse plus jamais approcher un bout de tissu après... ce dernier orgasme. »  « Je... » Elle ne termina jamais sa phrase. Joignant le geste à la parole, Laurence avait brusquement appuyé ses caresses. Quand elle fut capable de s’asseoir, elle caressa elle même ses seins pour constater, à sa grande surprise, qu’ils avaient garder une grande sensibilité. Nathalie, qui l’observait, la renseigna sans attendre.  « Et oui ! Ils vont rester comme ça ! Tu es nue... Vraiment nue maintenant ! »  « Alors... Ca veut dire que... Je peux jouir quand je veux... Rien qu’en les caressant ? »  « Toi toute seule... Non. Mais si quelqu’un s’en occupe... Oui ! Et fait moi confiance ! Ce sera à titre de revanche... » Elle tourna la tête et vit Cécile serrer Hélène contre elle pour essayer de la consoler. Malgré la réaction rapide de Laurence et Nathalie, un peu de sang maculait la poitrine de la jeune fille. Les ongles avaient eu le temps de faire de belles entailles, fort heureusement peu profondes. Elle se lamentait inlassablement.  « Je suis désolée... Je ne sais pas ce qui m’a pris... » Agnès interrogea Laurence.  « Qu’est ce qui c’est passé ? »  « Rien de grave... Elle... Et bien, elle a un peu perdu les pédales. Son esprit n’a pas résister à la violence du plaisir. Mais c’est fini maintenant ! »  « Oui, mais la prochaine fois ? »  « Ce devait aller mieux... Elle saura à quoi s’attendre... Et puis, elle aura coupé ses ongles ! »  « Et si... Elle n’avait pas repris ses esprits ? » Laurence ne répondit pas immédiatement. Elle resta un moment perdue dans ses pensées.  « Je ne sais pas... Mais si nous diffusons largement la drogue... Nous tomberons un jour ou l’autre sur un cas... Ou la fille, ou le garçon, restera enfermé dans... Cette folie... Je ne sais pas » Agnès se leva pour rejoindre Hélène. Comme elle passait devant Nathalie, cette dernière l’attrapa par le bras.  « Agnès, Je... Il faut que je te parle. »  « Et bien, vas y ! »  « Non. Pas ici, et pas maintenant... Il faut que je te parle en particulier... »  « Je ne peux rien te refuser... Après tout, nous ne sommes que deux totalement nue sur la terre pour l’instant... Si nous sommes incapables de nous écouter ! Où ? »  « Près du groupe... Quand tu auras fini avec Hélène... D’accord ? »  « Oui. » Poursuivant sa route, elle prit la place de Cécile près d’Hélène.  « Alors ! On fait des siennes pour se faire remarquer ! »  « Ne te moque pas de moi... »  « Mais non ! Je plaisante... De toute façon, c’est fini maintenant ! »  « Je voudrais bien en être aussi sûr... Je n’ai qu’une seule envie... Celle de reprendre une dose... J’en ai vraiment envie, Agnès ! »  « Moi aussi ! Mais il faut être raisonnable, n’est ce pas ? »  « Oui... Mais c’est dur... Je n’aurais jamais cru que l’on pouvait être aussi heureuse. » Agnès prit la jeune fille dans ses bras et se mit à la bercer comme une petite fille. Hélène se mit à pleurer, puis s’endormit. Agnès la posa doucement sur le sol humide de la grotte. Elle se leva et se prépara à rejoindre Nathalie. Au passage, elle dit à Laurence.  « Je ne voudrais pas avoir l’air de te donner des ordres, mais tu as intérêt à planquer ta réserve de drogue... »  « C’était prévu... Ou vas tu ? »  « Pas loin... J’ai envie de marcher un peu... » Dès qu’elle fut hors de vue, elle s’appuya sur la paroi pour souffler un peu. Elle n’avait pas voulu le dire, mais elle était complètement vidée. Si elle n’avait pas promis à Nathalie d’aller la rejoindre, il est probable qu’elle se serait endormie avec Hélène. Quand sa tête arrêta de tourner, elle reprit sa progression dans le tunnel. La jeune asiatique attendait, assise, le dos appuyer sur les roches, les pieds nus sur le ventre. Sa respiration était lente et ses yeux étaient clos. Elle décida de s’asseoir en face d’elle et d’adopter la même position. Elle compris immédiatement pourquoi Nathalie ne l’avait pas entendu arriver. Elle crut qu’elle allait jouir ! Quand elle avait pris une faille dose, le fait de mettre ses pieds nus sur son ventre avait provoqué des sensations très agréables, mais là ! Elle était presque à mi chemin de l’orgasme... Il lui fallu plusieurs minutes avant de pouvoir adresser la parole à Nathalie, qui ne semblait toujours pas s’être aperçu de sa présence. Elle toucha doucement un genou de la jeune fille. Elle sursauta violemment.  « Excuse moi... Je ne voulais pas te surprendre. »  « Pas grave... Quand je suis comme ça, la terre pourrait s’arrêter de tourner, je ne m’en apercevrais même pas. »  « Alors ! Qui y a-t-il de si important... Et confidentiel ? »  « Et bien... Nous sommes toutes les deux pareilles maintenant... A part que j’ai un peu d’avance sur toi... Et que je suis devenue nue dans de beaucoup moins bonnes conditions que toi... C’est ce qui a accéléré certains... Effets... Mais à terme... Il n’y a aucune raison pour que tu ne finisse pas par les sentir aussi... »  « Qu’est ce que tu veux dire... Je dois avouer que je ne comprends pas grand chose à ce que tu racontes ! »  « Un peu de patience... Laisse moi finir... Et je n’ai même pas vraiment commencer ! Jusqu'à présent, tout le monde croit que la nudité est le dernier... Comment dire... Stade des effets secondaires de la drogue... Et bien je n’en suis pas si sûr... »  « Qu’est ce que tu voudrais qu’il arrive d’autre ? C’est déjà pas mal je crois, non ? »  « Je ne veux pas usurper le rôle de Laurence, mais si je me base sur mes propres sensations... Qui seront peut être bientôt les tiennes aussi, ça peut aller beaucoup plus loin... Non ! Laisse moi parler ! Ce que tu sens avec tes pieds nus sur le ventre... Et bien... Je l’ai senti plusieurs fois... »  « Ben... Comme en ce moment ! »  « A une petite différence quand même... Je n’avais pas mes pieds nus sur le ventre ! Une fois, j’étais assise normalement... Et une autre, j’étais... debout ! »  « Et ça t’arrive souvent ? »  « Une ou deux fois par jour... Et... Et une fois... Jusqu'à l’orgasme... »  « Non ! Tu veux dire que tu t’es mise à jouir... Sans.. Sans rien faire pour ? »  « Oui, tu as compris... »  « Mais c’est formidable ! Pourquoi le cacher ? »  « Je ne veux pas que Laurence le sache. »  « Elle finira bien par s’en apercevoir ! Le jour ou tu ne pourras pas t’isoler assez rapidement ! »  « Le plus tard possible... Tu sais, malgré le fait qu’elle soit droguée et seins nus, elle se sent responsable de notre avenir... Elle est d’accord pour la diffusion de la drogue... Si les effets s’arrêtent à la nudité... Mais si elle apprend que ça va plus loin et qu’elle ne contrôle plus la situation, elle risque de tenter une nouvelle fois de détruire la drogue... Même si elle en est la première victime. Tu sais, je la connais bien... Et elle a un sens très développé du devoir. Tant qu’elle pense maîtriser les choses, ça va ! Mais si elle perd ses repères, elle est capable de tout... C’est pour ça que tu dois faire comme moi, et cacher ses effets. »  « Mais tu expliques ça comment ? Et jusqu’où ça va aller ? Et quand est ce que ça va commencer pour moi ? »  « Et là ! Une question à la fois ! Mais une chose avant... Comme tu ne vas pas tarder à t’en rendre compte... Tu t’es aperçu que tes seins sont restés très sensibles... Et bien tu vas t’apercevoir que tu vas avoir besoin qu’on les caresse... Et j’ai très envie que tu caresses les miens... »  « Tu es comme Laurence alors ! »  « Bien sûr ! Mais je tiens à ce qu’elle croit que c’est dû à la grande sensibilité de ses seins avant la drogue... Sinon, elle se douterait de quelque chose ! »  « Ce serra avec plaisir... Je comprends quand tu disais que ce serait à titre de revanche ! » Dit elle en avançant les mains vers la poitrine de Nathalie.  « Doucement ! Dans l’état ou je suis, ça va aller très vite ! » A peine les doigts d’Agnès en contact avec les seins de Nathalie, le corps de la jeune asiatique se tendit en arrière. Elle poussa un petit cri et se mit à gémir. Agnès pouvait voir les spasmes déformer son ventre et ça l’excitait terriblement. Elle eut soudain très envie de jouir. Elle lâcha les seins de Nathalie pour s’attaquer aux siens. Elle les saisit à pleine main, mais dès qu’elle sentait le plaisir s’installer, elle était comme paralyser. Elle en aurait pleurer ! Les mains de Nathalie remplacèrent subitement les siennes et elle sentit l’orgasme exploser.  « Je t’avais pourtant prévenu... L’une après l’autre ! »  « Mais comment faisais tu ? Ce devait être intenable ! »  « C’était intenable... C’est pour ça que j’ai respiré quand tu as décidé de prendre une dose complète. Je savais que mon calvaire était terminé. On va pouvoir passer aux explications... Enfin, à la façon dont j’explique les choses... Je ne fais qu’étendre les suppositions de Laurence. Si la nudité permanente est provoquée parce que les cellules nerveux deviennent incapables de réduire la sécrétion de cette endorphine modifiée, on peut raisonnablement penser qu’elles sont aussi capables d’en produire plus... »  « Et tu penses, ou plutôt, tu sens que ça devient plus fort à chaque fois ? »  « Ha, ça oui ! C’est une peu plus violent et un peu plus imprévu à chaque crise ! Tu auras sans doute l’occasion de le constater... Je n’ai eu qu’une crise aujourd’hui. »  « Et l’autre ? »  « Je n’ai aucun moyen de le prévoir... Et ça vient très vite ! Entre le moment ou je commence à sentir vaguement quelque chose et le moment ou je ne peux plus bouger, j’ai très peu de temps ! »  « Ce qui veut dire... Que si ça continu à progresser, tu, enfin nous n’aurions plus besoin de prendre de dogue ? »  « C’est en effet ce que je pense... »  « Fantastique ! »  « Et un peu effrayant quand même... Si ça ne s’arrêtait pas à quelques crises par jour... »  « Et pour moi ! Quand ? »  « Je n’en ai aucune idée... Vraiment. »  « Bon, tant pis ! On rejoint les autres ? »  « Une dernière chose... Ne porte rien de lourd. Ça risque de provoquer une crise... Moi, c’est comme ça que je m’en suis aperçu la première fois... Si tu forces sur tes jambes... Méfie toi ! »  « Fait le si tu es seule ou avec moi ! »  « Allez ! on y va ! »  « Attend ! Non... ça va... » Elle reprirent le chemin de l’entrée de la caverne. Elle avaient fait la moitié de la route quand Nathalie s’arrêta et s’appuya à la paroi.  « Qu’est ce qui t’arrives ? » Demanda Agnès.  « C’était bien ça tout à l’heure... Je vais avoir une crise... Oh ! » Elle se plia en deux, les mains crispées sur le ventre. Elle resta quelques instants en équilibre instable puis, roula sur le coté. Son corps se mit à s’agiter violemment. Pendant plusieurs minutes, le corps de la jeune asiatique fut secoué de spasmes de plaisir sous les yeux ébahis d’Agnès. Quand elle fut capable de s’asseoir, Agnès constata.  « Tu m’avais dit que tu sentais venir la crise ? »  « Je l’ai senti... Mais j’ai voulu continuer à marcher... Je n’aurais pas du... Je le savais pourtant ! Si je m’étais arrêter immédiatement, j’aurais peut être pu éviter l’orgasme... Mais pas sûr... »  « En tout cas, c’est impressionnant ! »  « Et délicieux... Bon cette fois, on y va ! » Quand elles entrèrent dans la caverne principale, Laurence les regarda d’une drôle de façon. Elle haussa les épaules et se retourna vers la paillasse. Après tout, c’était normal qu’elles se rapprochent toutes les deux ! Elles étaient au même stade ! Et puis, elle avait dépassé la notion de jalousie... Juste un petit pincement au cœur, quand même ! Elle s’adressa à Agnès.  « Hélène est allée dans la camp... Ta « mère » est arrivée. »  « Je t’en pris, ne l’appelle pas comme ça ! Moi même, je ne l’ai jamais fait. Pour moi, ça a toujours été Stéphanie ! »  « Tu vas la voir seule... Ou tu préfères qu’on vienne avec toi ? »  « Je vais y aller seule... L’explication risque quand même d’être longue... » Si la chose lui paraissait simple il y a encore quelques heures, Elle s’apercevais que ce n’était plus aussi simple maintenant... Bien sûr, elle s’était toujours merveilleusement entendue avec Stéphanie... Mais en quelques heures les choses avaient terriblement changées ! L’orgasme brutal et imprévu de Nathalie avait achevé de lui faire mesurer cette différence. Elle se rendait compte, que dans quelques jours, peut être, elle serait elle même dans cette situation. Elle savait aussi qu’elle n’était plus vraiment maîtresse de ses réactions... Et elle se souvenait parfaitement de la forme des pieds de Stéphanie... Elle n’était pas du tout sûr de pouvoir longtemps résister à l’envie de les embrasser ! Evidemment, Stéphanie n’était pas réellement sa mère, mais quand même ! Pourtant, elle se rendait compte que sans aide extérieure, ils étaient condamner à demeurer éternellement au fond de cette grotte ! Leurs poursuivants n’étaient pas idiots... Quand ils auraient épuisé toutes les possibilités, ils reviendraient ici ! Ce camp était le plus proche du dernier endroit ou avait été vu Laurence et Cécile... Et la piste de la voiture abandonnée à 200 kilomètres de là ne les égarerait pas bien longtemps ! Stéphanie était la seule personne qu’elle connaissait, capable d’assurer leur protection, même contre les autorités les plus hautes, si cela devenait nécessaire. De toute façon, si elle n’arrivait pas à la convaincre de les aider, elle pourrais toujours essayer de la droguer... Stéphanie avait une quarantaine d’années, et elle avait un corps superbe, soigneusement entretenu par des années de sport. Il n’y avait, à priori, aucune raison pour qu’elle ne soit pas sensible à la drogue. Enfin, elle espérait sincèrement ne pas être obligée d’en arriver là. Elle arrivait en vue du chalet, quand elle marcha sur un caillou plus pointu que les autres. Elle releva machinalement la jambe pour regarder la plante de son pied nu. Immédiatement, une pointe de plaisir envahit son bas ventre. Depuis qu’elle était entièrement nue, c’était la première fois que l’envie de ses pieds nus se manifestait avec autant de violence. Elle se rendit compte qu’elle ne pouvait plus détacher le regard de son pied nu... Elle se laissa tomber à terre, sans cesser de le fixer et resta quelques minutes dans cette position. Puis l’envie d’y poser les lèvres devint intenable et elle se laissa glisser vers le plaisir, parfaitement consciente qu’elle ne pouvait pas faire autrement, mais sans essayer de lutter. La langue remplaça immédiatement les lèvres et l’orgasme la posséda presque instantanément. Elle lécha son pied nu pendant plus de 5 minutes avant de s’apercevoir que l’emprise se relâchait. Seulement, c’était si bon, elle n’avait plus envie d’arrêter... Alors elle continua encore plus de 2 minutes, cette fois ci, consciente qu’elle pouvait arrêter quand elle voulait. Ce ne fut que quand la fatigue commença à l’envahir, qu’elle décida d’arrêter, et encore, il lui fallut faire un effort pour se séparer de son pied. Elle s’allongea pour récupérer. Elle comprenait mieux maintenant l’incroyable pouvoir qui poussait Florent vers ses pieds nus... Ou Nathalie vers ceux de Florent ! Elle avait cru, pendant un temps, qu’ils en rajoutaient un peu... Elle savait à présent qu’il n’en était rien ! Elle était effrayée en même temps... Si une telle crise la prenait avant qu’elle n’ait eu le temps de l’expliquer à Stéphanie ! Ou si elle se jetait sur les pieds nus de Stéphanie ! Elle avait comprit que ce qui venait de se produire avec ses pieds nus, pouvait très bien se produire avec les pieds nus de quelqu’un d’autres ! Elle se releva, un peu chancelante et reprit lentement le chemin du chalet. De loin, elle voyait la jeune femme assise à la terrasse. Elle serra les poings, jusqu'à ce que ses ongles pénètrent dans ses paumes. Il fallait se lancer... Attendre ne servait à rien ! Elle prit l’air le plus naturel possible et s’avança. Quand la jeune femme l’entendit arriver, elle leva les yeux, posa son bouquin, et lui adressa un sourire.  « Alors, ma puce ! Qu’est ce qu’il y a de cassé ? Ce n’est pas dans tes habitudes d’appeler au secours comme ça ! » Stéphanie la serra dans ses bras en l’embrassant. La poitrine de la femme plaquée sur la sienne faillit lui arracher un gémissement de plaisir. Elle serra les dents pour résister.  « Il n’y a rien de cassé, mais j’ai vraiment besoin de toi... »  « Tu as quelques chose à voir avec les événements de ces dernières 24 heures... Je veux parler de ce déploiement policier... »  « J’ai bien peur que oui... »  « Dans quel pétrin tu t’es fourrée ? Tu sais que tout le monde est sur les dents avec cette histoire aberrante ? J’ai déjà entendu pas mal d’inepties, mais là, ça atteint des sommets ! »  « Qu’est ce que tu sais exactement ? »  « Ce que tout le monde sait maintenant... ou presque ! ça fait deux jours que j’entends parler de cette affaire. Il aurait fallu que je sois complètement sourde pour ne pas être au courant ! »  « Oui, mais qu’est ce qu’on dit ? »  « Une femme, Laurence P, je crois aurait volé une substance très dangereuse dans le labo ou elle travaillait à Paris. Il s’agirait d’une nouvelle drogue, ou quelque chose comme ça... C’est à partir de là que ça devient complètement idiot ! Alors, je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention. »  « Mais, qu’est ce qui est idiot ? »  « Ho ! cette histoire de nudité ! L’absorption de cette substance provoquerait rapidement l’impossibilité de se vêtir, chez certaines personnes, aussi que des effets... comment dire... sexuels ! Enfin, pour moi, ça ne tient pas debout ! Le commandant des forces de sécurité a eut beau m’expliquer que les scientifiques avaient tester les effets sur un volontaire, je n’y crois pas beaucoup ! »  « Ils ont fait ça ! Ils ont tester la drogue sur quelqu’un ! »  « Ben oui ! Qu’est ce qui t’étonne comme ça ? Le commandant m’a assurer que c’était un volontaire... Une femme d’ailleurs. Ça fait partie de la procédure de diffusion de centaines de médicament tous les ans ! Le commandant m’a assurer que c’était le substance la plus dangereuse jamais sortie d’un labo ! Tu aurais vu sa tête... Il avait vraiment l’air de croire ce qu’il disait ! »  « S’il a vu la fille, je comprends qu’il y croit... »  « Qu’est ce que tu veux dire... Et puis qu’est ce que tu as à voir dans cette histoire ? »  « C’est que... Et bien, la fille qui a soi-disant volé la drogue... Elle s’est réfugiée ici... »  « Tu es en train de me dire que la fille que toutes les polices de France recherchent depuis plus d’une semaine est ici, dans ce camp. Depuis combien de temps ? »  « Trois jours... Environ... »  « Les renseignements des flics étaient donc exacts... Elle est bien passée par ici... Et non seulement, elle est passée, mais elle y est toujours ! »  « C’est pour cela que nous... Enfin que j’ai besoin de toi... »  « Qu’est ce que tu veux que j’y fasse ? J’ai pas mal de pouvoir, mais là, cette histoire me dépasse complètement. On ne m’a même pas demandé mon avis. On m’a juste tenue informé, c’est tout ! Mais, encore une fois, qu’est ce tu as à voir là-dedans ? »  « Et bien... Je... J’ai goûté à cette substance, comme tu dis ! »  « Tu veux dire que... Que tu... »  « Autant te le dire franchement, je suis nue ! »  « Ecoute Agnès, je ne suis pas encore gâteuse ! J’ai bien vu que tu étais nue... Moi aussi d’ailleurs ! Dans un camp de naturistes, ça n’a rien de vraiment anormal. »  « Tu ne comprends pas... Ou tu ne veux pas comprendre ? Je suis nue ! Entièrement et définitivement nue ! Je ne peux plus m’habiller ! Jamais ! Tout ce que le commandant t’a dit sur les effets est rigoureusement exact. »  « Mais, mais comment as tu pu faire une chose pareille ? Tu te rends compte ? »  « On m’a un peu forcé la main... Mais je ne le regrette pas, bien au contraire... » Stéphanie vint s’asseoir à coté d’elle et posa son bras sur ses épaules pour la serrer contre elle.  « Mon pauvre poussin... Dans quelle situation tu t’es mise... » Stéphanie se déplaça légèrement pour s’asseoir plus confortablement. A ce moment, un de ses pieds nus vint se poser sur ceux d’Agnès. La jeune fille eut un sursaut.  « Qu’est ce qui t’arrive ? »  « Ce n’est pas grave... Mais, s’il te plaît, enlève ton pied nu... Je... Enfin, enlève le vite ! »  « Comme tu veux... Mais je ne comprends pas. Il n’y a rien d’extraordinaire ! »  « Tu n’as pas du écouter toutes les explications de ton commandant ! »  « Tu as raison ! J’ai écouté le début, après, je m’en suis complètement désintéressée... et apparemment, je n’aurais pas du... »  « C’est un des effets de la drogue... Tu sais que certaines personnes aiment les pieds nus... Je veux dire... Sexuellement... »  « Décidément, tu me prends pour une attardée aujourd’hui ! Je sais ce que c’est qu’un fétichiste ! J’en ai connu une... Un d’ailleurs. Agnès releva la confusion des sexes, mais ne dit rien à ce sujet...  « Et bien, je suis... Comment dire... Devenue très fétichiste des pieds nus... C’est un des effets de la drogue... »  « Rien que de sentir mes pieds sur les tiens, ça te... »  « Oui... Je suis désolée, mais ça m’excite terriblement... Et je voudrais finir de t’expliquer, avant que tu ne le constates brutalement ! »  « Pourquoi « brutalement »... » ?  « C’est que... Quand j’en ai envie, je suis incapable de résister ! C’est plus fort que moi ! Et... Et j’ai peur que tu sois choquée... »  « Tu sais, je ne suis quand même pas une novice... »  « Je le sais bien ! Mais, c’est tellement difficile à expliquer... Pour quelqu’un qui n’a jamais goûté... »  « Au lieu de te perdre dans des explications complètement décousues, si tu commençais par le début ? »  « Tu as raison... Mais je ne sais plus très bien ou j’en suis ! Les effets de cette drogue sont tout bonnement merveilleux. »  « Mais tu m’énerves à la fin ! Elle fait quoi cette drogue ? »  « Ton commandant n’a donc pas été si loquace que je pensais ! »  « A par cette histoire de nudité... »  « Et bien... Elle fait jouir ! »  « En voilà une affaire pour un orgasme ! »  « Le mot « orgasme » ne veut plus dire grand chose en face de ce que provoque la drogue... Imagine que tu jouisses pendant 20 minutes et que ton plaisir dépasse tout ce que tu as ressenti jusqu'à aujourd’hui ! Là, tu auras une petite idée de ce que déclenche cette substance ! »  « 20 minutes ? »  « Et oui ! Tu vois que ça commence à t’intéresser ! »  « Oui... Je suis une femme normalement constituée, et... Mais le prix à payer est quand même lourd ! Cette nudité ? J’aime être nue... Mais ne plus pouvoir m’habiller... »  « Stéphanie ! Je suis très heureuse d’être nue ! »  « Comment ? Ce n’est pas pour te faire soigner que tu as besoin de moi ? Je croyais... »  « Me soigner ? Sûrement pas ! Il n’en est pas question ! même si j’en avais la possibilité, je ne le voudrais pas ! Tu vois... Tu ne comprends pas ! »  « Ecoute ! Je ne demande que ça, mais avoue que tes explications manque singulièrement de clarté ! demande moi carrément ce que tu attends de moi ! »  « Je veux que tu m’aides à vivre nue et libre ! » Stéphanie se rapprocha soudain d’Agnès et l’enlaça de nouveau.  « Ma petite fille... Excuse-moi... Je suis maladroite... Je ne voulais pas être désagréable. Mais tout ceci n’est pas facile à comprendre. » Négligemment, en parlant, la main de Stéphanie se posa sur la poitrine d’Agnès. Sa main glissa et elle griffa involontairement la pointe dressées d’un des seins. Le corps d’Agnès de raidit brusquement, et Stéphanie dut la retenir pour qu’elle ne tombe pas en arrière. Elle avait les narines pincées et sa respiration rapide.  « Et bien ? Qu’est ce qui t’arrive ? » Avec une difficulté évidente, la jeune fille articula.  « Mes seins... »  « Ben quoi ?  « Je savais que ça risquait d’arriver... Remet ta main sur mes seins ! »  « Ecoute... Je n’ai jamais été très pudique... mais là... quand même ! »  « Je t’en prie... Fait le ! Je t’expliquerais... mais fait le... Par pitié ! Troublée, Stéphanie approcha lentement la main de la poitrine gonflée d’Agnès. Elle avait compris ce qu’elle voulait, mais une partie de son être se révoltait à cette idée. D’accord, Agnès n’était pas sa fille... Mais quand même ! Le regard de la jeune fille était si implorant, qu’elle se sentit fondre. De toute façon, elle n’avait jamais pu refuser quoi que ce soit à Agnès... Mais là, elle poussait le bouchon un peu loin ! Prenant son courage à deux mains et ravalant ses convictions, elle saisit le sein de la jeune fille. Après quelques ultimes hésitations, elle pressa doucement la pointe entre ses doigts. Le résultat fut spectaculaire. Le corps d’Agnès se cabra, tandis qu’un râle de plaisir franchissaient ses lèvres. Elle maintint mécaniquement la pression jusqu’à ce que le corps de la jeune fille lui échappe. Elle se leva brusquement et s’adossa à la cloison. Par terre, le corps d’Agnès continuait à s’agiter en proie à une orgasme d’une intensité exceptionnelle ! Avec une certaine horreur, elle se rendit compte que la vue d’Agnès dans cet état ne la laissait pas de marbre... Elle sentait la pointe de ses seins se dresser et elle savait que la température n’était en rien responsable ! De plus, l’humidité de son entre jambe de laissait planer aucun doute sur la nature de ses sensations. La jeune fille s’était calmée et semblait maintenant dormir... Elle se baissa et lui toucha doucement l’épaule.  « ça va ? » Agnès ouvrit les yeux et sourit.  « Bien sûr... » Puis, reprenant son sérieux.  « Je suis désolée... Ce n’était pas prévu... Tu... Tu ne m’en veux pas trop ? »  « Mais non ! Idiote ! Je.. Je crois que je comprends mieux ce que tu voulais dire, tout à l’heure... J’avoue que je n’avais rien compris avant... ça ! »  « Je ne comptais pas te l’expliquer de cette façon... Mais ce n’est peu être pas plus mal, finalement.  « Et pour... Pour les pieds ? ça se passe comment ? »  « Les pieds ? C’est ce qu’il y a de plus important je crois... J’en suis sûr même ! Mais ça, tu vas avoir du mal à comprendre... Quand j’en ai envie, ils me dominent entièrement ! Je suis obligée de les lécher et de les embrasser... Il ne se passe pas une seconde sans que je pense à eux... Je vis pour eux et pour le plaisir qu’ils ne donnent... Les miens... Et les autres... »  « Les miens aussi ? C’est pour cela que tu évites soigneusement de les regarder depuis que tu es arrivée ? »  « Oui... Mais je ne peux pas faire autrement... Je te l’ai dit, dès qu’il s’agit de pieds nus, je suis incapable de me contrôler. Si je les regarde, je ne peux pas t’assurer que tu ne me retrouveras pas allongée devant toi en train de les lécher... »  « Bon ! Si nous passions aux choses sérieuses ? Vous êtes combien ? »  « Pour l’instant, 6... »  « Et vous êtes toutes dans le même état ? Comme toi ? »  « Non. Je suis une des plus... Avancée... Et puis, il y a un homme ! »  « Pourquoi plus avancée ? Logiquement, tu es la dernière a avoir absorbé ce truc ! Je ne comprends pas... »  « Là, je ne suis pas sûr de pouvoir t’expliquer... Laurence dit que ça dépend en grande partie de ce que nous étions avant d’en prendre et de notre réceptivité... Mais elle t’expliquera tout cela mieux que moi ! » Elles continuèrent à parler une bonne partie de l’après-midi, assis sur l’escalier du chalet. Stéphanie savait presque tout des effets de cette substances qui effrayait tant de monde, et elle était en mesure de comprendre pourquoi ! Elle ne savait plus vraiment ce qu’elle devait faire. Le danger de cette drogue pour la société était évident ! Mais elle avait vu Agnès jouir à ses pieds, et elle devait reconnaître qu’elle aurait bien pris sa place... Si cette drogue était mise sur le marché, il était clair qu’elle se répandrait à une vitesse incroyable... Les gens se battrait pour en avoir... Sans mesurer les conséquences ! Oui, les autorités avaient raison d’avoir peur ! Elle remarqua de pour la 3 ou 4ième fois, le visage d’Agnès se crispait imperceptiblement. Elle lui posa la question.  « Il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu as l’air toute drôle ? »  « C’est que... Il y a longtemps que j’ai lécher mes pieds et ça commence à devenir pressant... »  « Pourquoi tu ne l’as pas dit avant ? »  « ça ne te dérange pas... Je vais m’éloigner un peu, si tu veux... »  « Ecoute... Avec tout ce que j’ai appris cette après-midi, j’ai l’impression que j’en verrais d’autres, tu ne crois pas ?  « Tu as raison... » La jeune fille baissa les yeux vers ses pieds nus, qu’elle avait soigneusement évité tout au long de l’après-midi. Immédiatement, son visage changea. Les traits s’adoucirent et les yeux se mirent à briller. Elle ramena ses pieds vers elle, en prit un dans chaque main et y enfouit le visage. Elle se mit aussitôt à gémir. Stéphanie vit son ventre se tendre et palpiter. De nouveau, une bouffée de désir la submergea. Elle s’en voulait une peu, mais c’était plus fort qu’elle. Voir Agnès jouir la mettait dans un état épouvantable. Elle mit une main entre ses cuisses et caressa les cheveux d’Agnès avec l’autre... Elle eut un bref orgasme, qui lui sembla ridicule, comparé à celui de la jeune fille... Elle n’arrivait pas à se sentir vraiment coupable. A cet instant, elle compris que sa décision était prise. Elle aiderait les drogués à conserver leur liberté. Pour Agnès... Et aussi pour elle ! Agnès s’adossa au pilier de l’escalier. Elle semblait avoir récupéré le contrôle de ses geste.  « Alors ? On va faire la connaissance de tes amies ? » La jeune fille ouvrit les yeux et la regarda. Elle aperçut immédiatement l’humidité suspect entre les cuisses de Stéphanie, et sourit...  « Attend un peu... Ce n’est pas tout à fait terminé... Si je bouge, l’orgasme va repartir encore une fois... Un peu de patience... ça te fait envie, n’est ce pas ? »  « Ecoute ! Je suis une femme... On ne peut pas rester de glace ! » Il était plus de 5 heures quand elle prirent le chemin de la cascade... Malgré l’insistance de Stéphanie, Agnès n’avait pas encore dévoilé le refuge de ces camarades. Visiblement, Stéphanie ne comprenait pas comment ils avaient pu passer à travers les mailles du filet déployé par la police.  « Nous en avons pour longtemps ? »  « Un peu plus d’une heure... Si nous ne sommes pas retardées... »  « Je ne vois pas ce qui pourrait nous arrêter ? Ce n’est pas une heure de marche qui me fait peur ! »  « Ce n’est pas à toi que je pensais... Mais à moi... J’ai perdu plus d’une demi heure en venant... »  « Tu as eu la même... Crise que tout à l’heure ? »  « Oui... Et uniquement parce que j’ai marché sur un caillou un peu plus pointu que les autres... »  « Et bien ! Regarde ou tu marches ! » Contrairement aux craintes d’Agnès, elles arrivèrent sans retard sur les rives du lac.  « Nous sommes arrivées ». Déclara Agnès. Stéphanie fit plusieurs tours sur elle-même et dit.  « Mais il n’y a rien ici... Et il n’y a jamais rien eu ! Je connais cet endroit depuis... Plus de 25 ans ! Je venais me baigner ici quand j’ai une petite fille ! »  « C’est ce que tu crois ! Je suis sûr que tu es même allée te mouiller les cheveux sous la cascade ! »  « Oui, bien sûr ! »  « Et bien... C’est... Derrière... Il faut la traverser, et il y a une immense grotte de l’autre coté. »  « Tu me fais marcher, là ? »  « Mais non ! Allez, vient ! On y va ! » Elle prit Stéphanie par la main et l’entraîna vers la chute d’eau. Arrivée à quelques centimètres du rideau d’eau, Stéphanie voulut s’arrêter, mais Agnès la tira si brusquement, qu’elle n’eut pas le temps de se demander ce qui lui arrivait. Quand elle reprit ses esprits, elle se trouvait au sec, de l’autre coté de la cascade !  « Ben ça alors ! Dire que j’ai joué à coté de ça pendant des heures et des heures... mais comment... »  « Par hasard... Il y a deux ans, je me baignais... et je me suis retrouvée ici... Voilà... » La caverne paraissait déserte... Seule Laurence s’avança pour les accueillir. Elle tendit la main et dit.  « Bienvenue... Alors vous êtes... »  « Je suis Stéphanie... Et je ne veux pas entendre autre chose... OK ? » Agnès fut rassurer par cette brusque mise au point... Elle avait encore quelques doutes, et cette répartie les avait définitivement levés. Stéphanie, même si elle ne l’avait pas encore dit, avait choisi son camp...  « Je suis Laurence... »  « Tu es seins nus et... lesbienne... C’est toi qui a amener la drogue, n’est pas ? »  « Ben... Vous êtes directe, vous ! »  « Je n’ai pas l’habitude de m’embarrasser avec les détails... et ce n’est pas maintenant que je vais commencer... Ah ! Laisse tomber le vous, tu veux ? Nous aurons à parler toute les deux. Je veux savoir comment fonctionne cette drogue !»  « A votre... Ta disposition ! »  « Ou sont les autres ? » intervint Agnès.  « Cécile est partie recharger le groupe... Florent... Est occupé avec ses pieds... Je n’ai pas vue Nathalie depuis un petit moment... Et Hélène dort dans un coin... Là bas ! Mais je pense que tout le monde ne va pas tarder à se réveiller... Il est bientôt l’heure... » Stéphanie interrogea Agnès du regard.  « Nous devons prendre la drogue avant que le manque se fasse sentir... Je te l’ai dit... l’accoutumance est immédiate. » A ce moment, Hélène arriva en s’étirant.  « Humm ! ça faisait une éternité que je n’avais pas dormi aussi bien ! » Elle s’aperçut brusquement de la présence de la nouvelle arrivante.  « Ho ! Stéphanie » Elle se précipita vers elle et l’embrassa.  « Alors... Toi aussi ? »  « Oui, c’est merveilleux ! Si tu savais... vraiment ! »  « Qu’est ce qui est arrivé à tes seins ? Tu es pleine de griffures ! »  « Oh ! ça ? C’est rien ! La première fois, je ne m’y attendais pas et ça a été beaucoup plus fort que je pensais... J’ai.. J’ai un peu perdu les pédales, je crois... »  « Telle que je te connais, dit plutôt que tu ne savais pas du tout ce que c’était et que tu as voulu faire comme Agnès » dit elle en riant  « Heu ! Il y a peut-être un peu de ça ! »  « Mais, comment tu vas le dire à tes parents ? »  « Je ne peux pas leur dire... Et tu le sais bien ! Mon père me tuerait sur place ! Pour être franche, je comptais un peu sur toi pour arrondir les angles... »  « Je vois que beaucoup de monde compte sur moi ! Je ne sais pas ce qu’Agnès vous a raconté, mais je ne suis quand même pas le bon dieu ! » Comme pour éviter à Agnès une situation délicate, Cécile et Nathalie les rejoignirent, suivit quelques secondes plus tard de Florent. Après de succinctes présentations, Florent fit remarquer.  « Il est temps, je crois ! » Laurence dansa un moment d’un pied sur l’autre et, en regardant Stéphanie, elle dit, comme pour s’excuser.  « Il va falloir que nous commencions... Je ne sais pas... Si vous... Enfin, tu veux voir ça ? »  « Agnès m’a déjà donné un aperçu cette après-midi... Elle m’a raconté comme ça se passait... Faite comme si je n’étais pas là... » Agnès fut dans les premiers à prendre sa dose... Contre toute attente et à la surprise générale, elle prit Stéphanie par la main et l’entraîna avec elle. Après une seconde d’hésitation, elle la suivit. Agnès s’allongea à quelques mètres de la chute d’eau. Stéphanie s’assit à ses cotés.  « Qu’est ce que tu cherches, Agnès ? »  « Pas grand chose... je veux juste que tu restes près de moi... et que tu me serres dans tes bras... Comme quand j’étais petite... »  « Il me semble que nous l’avons fait, il n’y a pas si longtemps... Et que ça n’a pas donné le même résultat que quand tu étais petite fille... Tu te rends compte de ce que tu me demandes ? »  « ça te gène tant que ça ? »  « Je n’ai pas dit ça ! mais avoue quand même que la situation n’est pas ordinaire ! »  « Je savais que tu comprendrais... »  « Tu savais surtout que je n’ai jamais rien su de refuser » conclut elle en riant. Agnès se déplaça et s’installa confortablement sur les genoux de Stéphanie. Quelques secondes plus tard, elle portait vivement les mains à son ventre en poussant un cri étouffé.  « Qu’est qui t’arrives ? »  « ça commence... »  « Mais... Mais qu’est ce qu’il faut que je fasse ? »  « Rien... Tu me serres contre toi, c’est tout, et tu ne me lâches pas... et surtout, ne t’inquiète pas... je ne pourrais probablement plus parler dans peu de temps... »  « Plus parler ? Mais pourquoi ? »  « Le plaisir... Il... Oh ! Serre m... » La jeune fille fut incapable de terminer sa phase. Sa bouche resta entrouverte sur une gémissement presque inaudible. Tout son corps se mit à frémir doucement... Seuls ses yeux reflétaient l’immense plaisir qui la possédait ! Stéphanie, qui n’était pourtant pas facile à impressionner, fut un instant désarçonnée. Elle se pencha et serra le buste de la jeune fille contre sa poitrine. Après l’épisode de l’après-midi, la caresse involontaire des seins d’Agnès, puis son bref orgasme pendant que la jeune fille se léchait les pieds, elle s’était jurée de ne plus se laisser prendre. Et voilà qu’elle était là, serrant contre ses seins le corps d’Agnès, en proie à un orgasme d’une force qu’elle aurait juré impossible, la veille encore. A chaque tressaillement du corps d’Agnès, elle sentait ses bonnes résolutions fondre comme neige au soleil. Et elle n’avait pas envie de résister ! Ce n’était pas d’aujourd’hui qu’elle s’était aperçu que le corps d’Agnès ne la laissait pas indifférente, mais jusque là, ses principes avaient étouffé ses pensées coupables... Elle les justifiait en se disant que, de toute façon, Agnès n’était pas sa fille, Alors... Maintenant, depuis cette après-midi, ce n’était plus des pensées  Stéphanie était une femme d’action. Elle avait l’habitude de garder la tête froide, de prendre rapidement des décisions. Dans le milieu des affaires, sa réputation n’était plus à faire. Pourtant depuis quelques heures, elle évoluait sur un nuage. Bien sur, elle savait que son point faible était le sexe, mais jusqu'à aujourd’hui, elle avait toujours réussi à se contenir. Elle avait très bien senti que la situation lui échappait quand elle avait vu Agnès jouir devant elle. Elle avait toujours eu un petit faible pour les femmes, et pour Agnès en particulier, mais sa qualité de mère adoptive lui avait toujours interdit de se laisser aller. Là, elle avait été obligée de se masturber... Et la jeune fille s’en était aperçue. Ensuite, la visite sous la cascade avait fini de la déstabiliser. Tous les bruits de couloir de la préfecture s’avéraient exacts. Aussi incroyable que cela puisse paraître ! La première fois que le commandant de gendarmerie lui avait parlé de cette affaire, elle s’était surprise à penser que c’était trop beau pour être vrai. Ces militaires étaient toujours assez prompts à dramatiser toutes les situations. Maintenant, non seulement, elle se rendait compte de tout était vrai, mais que tout le monde avait largement sous estimer les effets de cette drogue. Nue au milieu de ces « drogués », bien que le terme la choque un peu, la femme d’affaires cédait la place à la femme. Sentir Agnès jouir contre elle avait achevé de détruire ses dernières défenses. Elle avait même pensé demander un dose de la drogue... En fait, elle avait du faire un énorme effort pour se ressaisir. Si elle voulait les aider, ce n’était sûrement pas la bonne façon de s’y prendre. Agnès dormait, épuisée. Elle était de nouveau assez lucide pour apprécier la situation. Les problèmes ne manquaient pas. Assise à coté de Laurence, elle tentait de faire le point.  « Jusqu’où tout ça va aller ? Qu’est ce que vous allez faire ? »  « Je... Je ne sais pas... Je suis dépasser ! Je suis comme les autres. Je me contente d’attendre le prochain orgasme. »  « Mais enfin ! Tu es une scientifique ! Comment as tu pu de laisser avoir aussi facilement ? »  « Le truc idiot... J’étais en train de détruire les réserves de drogue quand je me suis faire avoir bêtement. Si j’avais réussi, la seule drogué serait Cécile. On peut dire que tout tient dans... Un courant d’air. »  « Un courant d’air ? »  « Oui, la drogue peut être détruite par le feu, si elle est finement broyée. J’étais en train de terminer quand... Florent à brusquement ouvert la porte du labo improvisé... J’ai... J’ai avalé une sacré dose par les narines. Tu devines la suite ! »  « Mais après, tu aurais encore pu réagir ! »  « Non. Après, il est trop tard... J’ai été trop heureuse. J’ai même regretter de ne pas en avoir pris avant ! Après, c’est ton corps qui commande. Je me suis même mis à pousser les autres à se droguer... Je ne suis pas étrangère à l’état d’Agnès, tu sais... »  « Mais... La nudité est obligatoire ? »  « A terme, oui. Mais ça peut demander des mois, comme pour Hélène. »  « Admettons que je veuille me droguer... Tu serais capable de me dire ce qui va se passer pour moi ? » Laurence sourit et répondit doucement.  « Il me faut simplement un peu de ton sang... Et une petite demi heure. » Stéphanie tendit le bras. Pendant que Laurence effectuait le prélèvement et commençait l’analyse, Stéphanie poursuivit.  « Mais, pour Agnès, qu’est ce qui va se produire... Maintenant... Après ? »  « Très franchement, je n’en sais rien... Nathalie a été la première a être totalement nue... Il me semble qu’elle me cache quelque chose... Je ne saurais pas dire quoi... mais... Elle est bizarre. Ses gestes sont mesurés... Elle se déplace lentement, elle porte fréquemment ses mains sur son ventre... »  « Et tu en conclut ? »  « Qu’elle est dans un état assez proche du plaisir... Et en permanence... D’ailleurs, elle réagit presque instantanément à la drogue... alors qu’il faut plus de 5 minutes aux autres pour ressentir les premiers effets. A la dernière prise de sang que je lui ai faite, j’ai trouver un taux anormalement haut d’endorphine modifiée...  « En parlant de sang... Que trouves tu dans le mien ? »  « Encore quelques minutes ! »  « Il y a un autre problème... Hélène. »  « Pourquoi ? »  « On voit bien que tu ne connais pas ses parents ! Malgré qu’ils soient naturistes, ils sont très puritains... Si jamais ils s’aperçoivent de la nature de ce que ressent Hélène, son père la tuera sur place ! »  « Pourquoi veux tu qu’ils le sachent ? elle ne les reverra peut être jamais ! »  « Ce serait une grosse erreur ! Si ces parents signalent sa disparition ! Les enquêteurs ne sont pas fous. Vous avez été aperçu en dernier aux abords du camp. Si en plus, elle disparaît, ils vont revenir, et avec de gros moyens d’investigation. La cascade risque fort d’être découverte. Non, il faut qu’il la voit ! »  « Mais elle va devoir s’habiller ! »  « Elle peut ! »  Bien sûr, mais elle ne va pas aimé ! Enfin, si elle sort du camp ! »  « Elle peut ! »  Bien sûr, mais elle ne va pas aimé ! Tiens. J’ai le résultat »  « Alors ? »  Tu peux te droguer pendant plus d’un an avant de ne plus pouvoir t’habiller... »  « Ce qui veut dire ? »  « Que tu peux sans problème prendre une dose quotidienne, te rhabiller ensuite, et mener une vie normale pendant au moins un an, avant que les gens s’aperçoivent que tu te drogues. »  « Mais la nudité n’arrivera pas d’un seul coup ! »  « Non, bien sûr ! Dans 8 ou 9 mois, tu commenceras à avoir de sérieuses difficultés à mettre des chaussures, puis... »  « Pourquoi les pieds ? J’ai vu Agnès sur les siens... C’est impressionnant ! »  « Je n’en sais rien... Vraiment. J’ai des réponses pour pas mal de choses, ou plutôt de bonnes hypothèses, mais pour les pieds... Je constate seulement... Et je subis ! Avec plaisir... Tu sais, avant, je n’avais aucune attirance pour les pieds, et encore moins pour les miens. J’ai même refuser de croire qu’un jour, je m’y intéresserais... Et puis... Enfin, maintenant, je les adore. Tu ne comprends pas, n’est ce pas ? Je ne comprenais pas non plus. »  « ça doit faire drôle de ne plus pouvoir mettre de chaussures... Je suis naturiste depuis des années... Mais ne plus pouvoir s’habiller... Ce doit être autre chose ? »  « Pour les pieds, je n’en sais rien... Je suis nue, parce que je ne peux rien mettre sur mes seins... Agnès, ou Nathalie pourrait te répondre... Ou même Florent ! »  Mais, c’est gênant, c’est douloureux ? »  « C’est très gênant et assez douloureux... Comme t’expliquer... C’est comme si on t’enfonçait des aiguilles dans chaque centimètre de peau... Enfin, c’est ce que je ressens quand j’ai un bout de tissu qui touche mes seins. Je suppose que pour les autres, c’est la même chose... »  « Mais vous en êtes à quel stade ? Je ne comprends plus. Ici, tout le monde est nu ! »  « Même si on peut s’habiller, ça ne veux pas dire qu’on en a envie ! A partir du moment ou on prend de la drogue une fois, on a toujours une certaine gêne à remettre des vêtements. Je suis « seins nus » seulement... Cécile peux s’habiller normalement, comme Hélène. Florent est « pieds nus », mais il est tellement souvent attiré vers ses pieds, qui est inutile qu’il s’habille... »  « Pourquoi ? »  « C’est vrai... Tu ne peux pas savoir... Bon... On ne peut par jouir sans être nu... c’est impossible... »  « Tu veux dire que si tu ne te déshabilles pas, la drogue est sans effet ? »  « Non, non... Pas du tout ! Quand tu prends la drogue, c’est comme si tu étais dans l’état d’Agnès ! Tu deviens absolument nue... Sauf, que dans ce cas n’est pas permanent. C’est la même chose quand un lèche tes pieds nus ou les pieds nus de quelqu’un d’autre ! Mais ça, tu ne peux pas comprendre... Par exemple, je suis seins nus... OK ? Je pourrais très bien mettre une jupe, des chaussures... D’accord ? Mais si je suis prise de l’envie de me faire caresser les seins, les premières caresses me feront devenir intégralement nue en quelques secondes... Tu comprends pourquoi je préfère rester nue ? »  « Je crois que je commence à comprendre... En fait, il n’y a qu’Agnès et Nathalie de définitivement nues. Hélène pourrait mener une vie presque normal. »  « Oui... Alors, tu essayes ? » Stéphanie fut prise au dépourvu... Elle ne s’attendait pas à une proposition aussi directe. Bien sur qu’elle aurait voulu essayer ! Mais si elle voulait efficacement les aider, elle ne pouvait pas accepter ! Il fallait réagir vite, et elle n’était pas sûr de pouvoir le faire si elle était sous l’emprise de la drogue... Le raisonnement de Laurence, qui était pourtant un des plus grand cerveau du moment, semblait bizarrement déformé. La prise de drogue semblait lui avoir fait perdre le sens de la réalité ! La situation n’était pourtant pas brillante ! Même si le dernier stade de cette transformation était la nudité, que deviendraient-ils, quand ils seraient tous les six, définitivement nus ! Et puis, même sans la disparition d’Hélène, les enquêteurs reviendraient ! Quand ils auraient épuisé toute les autres pistes, ils recommenceraient au début... Et là, ils trouveraient ! Non ! Ce n’était pas possible... Elle regarda le corps endormi d’Agnès, évoqua les spasmes de plaisir qui avaient secoués la jeune fille... C’était pourtant tentant... Mais pas réaliste ! Bien que sa décision fut prise, elle eut quand même du mal à l’exprimer.  « Je... Ce... Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais... Ce n’est pas possible. Non. Il faut que je vous sorte de là avant ! »  « Nous sortir de là... Je ne comprends pas ? »  « Mais enfin, Laurence ! Réveille toi ! Vous ne pouvez pas rester enfermé ici jusqu'à la fin de vos jours ! De toute façon, ils finiront par vous trouver ! Et là, vous serez enfermés pour de bon... Ou... Eliminés ! Enfin, réagit, bon dieu ! »  « Tu... Tu as raison... Mais on est si bien ici ! Qu’est ce que tu proposes ? »  « Une, il faut rassembler tout le monde ! Je ne tiens pas à me répéter ! Nous avons des décisions à prendre... Maintenant ! Allez ! » Laurence sursauta, mais elle obéit immédiatement. Elle alla secouer Florent qui dormait dans un coin, elle fit signe à Cécile et Nathalie qui discutaient, et réveilla doucement Agnès. Voyant les autres se rassembler, Hélène les rejoignit. Stéphanie se tenait debout, en face d’eux. Un instant, elle s’imagina, dans l’immense salle du conseil d’administration, entièrement nue, face aux pingouins cravatés en train de présider la réunion du jour... Ce serait peut-être le cas... Un jour... Elle sourit. Laurence demanda.  « Qu’est ce qui te fait rire ? » Elle haussa les épaules.  « Rien... Tu ne comprendrais pas. Je t’expliquerai... Un jour... Bon ! Il va falloir vous réveiller un peu ! Voilà ! J’ai décider de vous aider... A vivre votre rêve. » Du coin de l’œil, elle vit Agnès pousser un soupir de soulagement.  « Seulement, il va falloir m’aider ! Dans un premier temps, il va falloir que tout le monde vous oublie un peu... Et ça ne va pas être facile ! Pour ça, il faut qu’officiellement, il n’y ait que 4 drogués. Laurence, Cécile, Nathalie et Florent. Pour toi, Agnès, ça ne pose pas de problème... Ce n’est pas moi qui signalerait ta... Disparition... Mais toi, Hélène, il va falloir te montrer un peu ! »  « Ne me dit pas qu’il va falloir que je m’habille ! »  « Je crains bien que si... Si tu ne reparais pas ce week-end, quand tes parents vont arriver, c’est la catastrophe ! Si ton père ne te voit pas en arrivant, c’est directement le poste de police... Et tu le sais ! »  « Dans le camp, ça irait encore... Mais je devais faire des cours d’été... Ils vont vouloir que je rentre avec eux à .... Ce n’est pas possible ! »  « Ma petite Hélène, il faut que tu assistes à ces cours... C’est indispensable ! »  « Mais je dois logé au foyer de jeune fille... je ne peux pas me droguer là bas ! »  « Ne t’inquiète pas. Tu logeras chez moi... Je m’arrangerai avec ton père. » Laurence intervint.  « Tu sais ce que tu fais ? Si tu prends Hélène avec toi, il faudra... Que tu l’aides... »  « Que je l’aides ? »  « Que tu lui caresses les seins... Après l’orgasme ! » Stéphanie n’avait pas du tout penser à ça ! Elle se mit à rougir en regardant Hélène. Ça foutait tout son plan par terre. Elle était coincée. Elle respira un bon coup.  « Je... Je ferais ce qu’il faut... C’est... C’est promis. De toute façon, je vais me mettre en demie vacances... Il y a des années que je n’ai pas pris de vacances. Pendant qu’Hélène ira aux cours... Si, si, Hélène ! Je vais m’occuper de vous trouver une retraite un peu plus sûre que celle-ci. J’ai une immense propriété en bord de mer du coté de ... Des centaines d’hectares... »  « T’as du terrain par là ? » Demanda Agnès.  « J’en ai tellement ! Je voulais faire construire des immeubles, dans quelques années... Quand les prix auraient montés un peu... C’est l’endroit idéal pour vous... Toujours mieux que cette caverne humide. Personne ne s’inquiétera si je fais quelques travaux d’aménagement. »  « Nous n’avons besoin de rien de spécial ! » S’écria Nathalie.  « Le coin a beau être complètement désert, je ne peux pas vous installer en pleine nature sans attirer l’attention ! Non, il faut donner le change. Voilà ce que j’ai prévu. Votre but est bien de droguer d’autres personnes ? Il me semble que vous l’avez prouvé avec Agnès et Hélène ? »  « Oui, c’était notre idée » Répondit Florent.  « Je voudrais que tout le monde, la terre entière soit nue ! » Ajouta Nathalie, rêveuse.  « Je sais aussi que la progression de la nudité varie énormément selon les individus... J’ai l’intention de créer une véritable ville... »  « Mais nous avons juste besoin de nature et qu’il n’y ait pas de tissu ! S'étonna de nouveau Florent.  « Si tu me laissais terminer ! Je peux ? Le cœur de la propriété sera réservée aux plus atteints... Comme Nathalie et Agnès... Loin de tout vêtement... Je vais faire construire des chalets sur toute la périphérie pour abriter les gens qui seront moins atteints... Ce sont eux qui seront votre meilleur protection. Ça n’attirera pas l’attention. En tout cas, moins que si je créais un vrai camp de naturisme ! »  « Je ne suis pas sûr de tout comprendre » émit Agnès.  « Simple ! Vous vous classez vous-même en catégorie... Selon les termes de Laurence ! Je veux diviser le territoire en bandes ! La bande extérieure, celle avec les chalets serait occupée par les gens qui peuvent s’habiller... Comme Hélène. La zone d’après, par ce que Laurence appelle les « pieds nus »... Ensuite, les « seins nus » et enfin, au centre, les nus ! Les gens progresseront vers l’intérieur en même temps que les effets de la drogue se feront plus voyants ! Vous comprenez cette fois ? »  « Je crois que oui » dit Laurence...  « Mais il va falloir une éternité pour organiser tout ça ! » s’écria Agnès.  « On dirait que tu ne me connais pas ! 15 jours ! Tout sera prêt dans 15 jours. Et puis, il y a un autre chose à laquelle vous n’avez pas pensé... Plus il va y avoir de drogués... Plus y va falloir de drogue ! Pour combien de personnes tu vas pouvoir en fabriquer, Laurence ? »  « Je n’y ai pas pensé... »  « Il va falloir une structure solide pour fabriquer la drogue en grande quantité... En attendant, pas d’impair ! Pas question de droguer d’autres personnes ! OK ! Tout le monde est d’accord ? » L’acquiescement fut unanime. Ils avaient trouvé la tête qui leur manquaient.  « Bon, je vais rentrer... j’ai besoin de dormir... Et de faire le point... Je vais emmener tout le matériel demain... »  « Mais pourquoi ? » demanda Laurence. Stéphanie haussa les épaules et regarda Agnès.  « Tu as payé tout ça avec ma carte de crédit ? »  « Ben oui... »  « Et combien de temps crois tu que les enquêteurs vont mettre pour le découvrir ? »  « ... »  « Je vais faire expédier tout ça dans le labo d’une amie... Je récupérerais du matériel par d’autres voix, plus tard... Vous avez ce qu’il faut pour 15 jours ? »  « Pour un peu plus, même » dit Laurence.  « J’y vais... Hélène... Profites en ! Je vois ton père demain et nous partons immédiatement après ! » Elle se dirigea vers la cascade. Comme elle allait la franchir, Agnès la rattrapa et la retint par le bras.  « Merci... je ne pensais pas que tu en ferais autant... Pourquoi ? »  « Mais, pour vous aider ! »  « C’est tout ? »  « Je... Je le fais pour moi aussi... »  « Alors, tu as décider de... »  « Oui. Mais... » Dit elle en posant un doigt sur les lèvres d’Agnès. »


Lydie

 « bon ! On y va. Tu n’auras qu’à m’indiquer la route. Dit ? Tu m’écoutes? »  « Oui  ! Mais roule, roule! » Il quitta la place de stationnement et fonça dans la direction que lui indiqua Lydie.  « C’est loin ? »  « Une petite demi-heure... Mais là, au moins, on est tranquille. » Fabien se mit à rire. Il raconta à Lydie ce qui lui était arrivé la première fois qu’il avait pris cette drogue. L’arrivée inattendue de sa voisine, la difficulté à trouver une explication à ses cris dans l’état ou il était. Il réussit à distraire un peu Lydie de son désir. Son visage était un peu moins crispé. Il roulait depuis une quinzaine de minutes quand Lydie se mit à gémir doucement. Il tourna la tête vers elle. Son visage était déformé par le désir. Ses yeux étaient brillants et ses lèvres tremblaient.  « Dit ! Reprend toi ! Encore quelques minutes ! »  « Je n’en peux plus. Mes seins me brûlent »  « Déboutonne ton corsage. A cette heure-ci et dans ce coin paumé, on ne risque pas de rencontrer beaucoup de monde! » Elle arracha plutôt qu’elle déboutonna son chemisier. Elle le fit glisser derrière ses épaules pour dégager entièrement sa poitrine. Elle pris ses seins dans le creux de ses mains et les souleva, comme pour les faire respirer, en poussant un immense soupir de soulagement. Elle ferma les yeux et laissa tomber sa tête sur le dossier du siège.  « Il était temps ! J’ai cru que j’allais m’évanouir. »  « ça va aller maintenant ? »  « Oui. Dans cinq minutes, on sera arrivé. » Il n’échangèrent plus un mot jusqu’à l’entrée de la maison de campagne de la tante de Lydie. Quand il furent devant la grille, Lydie sortit une minuscule télécommande de la poche de sa jupe. Le portail s’ouvrit et Fabien y engagea la R5. A peine avait-il pénétrer dans la propriété que le chemisier de Lydie vola sur la banquette arrière. Elle se contorsionna pour faire glisser sa jupe, et grimaça quand celle-ci toucha ses pieds nus. Fabien, qui s’attendait a voir surgir une petite culotte, en fut pour ses frais. Lydie ne portait rien sous sa jupe. Il roulèrent encore une dizaine de mètres et Lydie dit brusquement.  « Là ! C’est bon » Il arrêta la voiture et coupa le moteur. Lydie jaillit de la voiture.  « Alors ? Tu viens ? » Le ciel était clair et il distinguait parfaitement le corps nu de Lydie. Il prit la main tendue et elle l’entraîna immédiatement dans la forêt. Il traversèrent un petit ruisseau et elle prit quelques secondes pour se nettoyer les pieds à l’eau claire. Il débouchèrent dans une petite clairière. Il y avait là une cabane de chasse délabrée dans laquelle Lydie pénétra. Elle en ressortit avec un petit sachet que Fabien connaissait. Sa réserve de drogue. Elle en avala un sans attendre.  « Et moi ? »  « Laisse-moi finir d’abord »  « Mais ce serait mieux si on en prenait ensemble ! »  « Non. Ne cherche pas à comprendre. Fais moi confiance. Reste près de moi, mais surtout ne cherche pas à m’empêcher de bouger ! Même si tu penses que je vais me blesser. Et puis enlève ses vêtements ! » Elle s’allongea sur les feuilles mortes, posa ses mains sur son ventre et attendit. Fabien commença à se déshabiller. Il regarda machinalement sa montre et nota l’heure. 22 heures 20. Il se retourna. Lydie commençait à gémir, ses mains se contractaient sur son ventre et sa tête était rejetée en arrière. Quand elle se mit à hurler, il fit un bon en arrière, surpris. Le corps de Lydie ne reposait plus sur le sol que par les fesses. Le plaisir contractait ses muscles. Soudain, elle s’arqua jusqu’à littéralement décoller du sol et retomba violemment sur le dos. Il fit un geste pour aller vers elle, mais se souvint à temps de ce qu’elle avait dit et se força à rester sur place. Les hurlements de Lydie le pénétrait jusqu’au plus profond de son être. Bien sûr il se souvenait d’avoir lui même crier, mais pas à ce point. Ou alors, le fait d’être loin de toute présence augmentait encore les sensations et faisait sauter toutes les inhibitions. Inconsciemment il avait retenu ses cris, sachant qu’il y avait du monde dans l’immeuble ? Possible. Voir ainsi Lydie baigner dans la plaisir ravivait son propre désir. Son regard s’arrêta sur les pieds nus de Lydie. Ils étaient vraiment très beaux. Il se rendit compte qu’il n’avait jamais regardé vraiment les pieds d’une fille, comme il n’avait jamais prêté aucune attention aux siens ! La drogue avait profondément modifier quelque chose dans son esprit. Même entre les prises, les effets semblaient durables. Il allait falloir qu’il se fasse une raison. Il était définitivement devenu fétichiste des pieds ! Près de lui, Lydie étaient toujours agitée de spasmes incontrôlables. Il tendit la mains et attrapa sa montre sur le tas de ses vêtements.4 minutes maintenant. Pas étonnant qu’il avait cru que ça ne s’arrêterait jamais. Quand Lydie commença à se calmer, il en était à plus de 5 minutes ! Son corps était maintenant immobile et elle souriait. Elle tourna la tête vers Fabien et poussa un long soupir.  « J’ai l’impression que c’est meilleur à chaque fois »  « Alors, c’est à moi maintenant ! »  « Non, non. Je n’ai pas fini. » Elle essaya de se lever, mais porta précipitamment les mains vers son ventre et dut y renoncer. C’est à quatre pattes et presque en rampant qu’elle rejoignit Fabien. Elle s’allongea sur les jambes repliées du garçon et le regarda.  « Tu n’es pas sans avoir remarqué, qu’après l’orgasme, les seins sont extrêmement sensibles ? »  « Bien sur ! Mais je n’ai pas réussi à jouir avec, trop sensibles justement. »  « Normal. On ne peut pas y arriver seul » Avec une mimique malicieuse, elle prit les mains de Fabien et les posa sur son ventre. Très doucement, elle le fit remonter vers sa poitrine.  « Pas trop fort. Et cette fois tu peux me tenir, sinon, je vais te faire mal. » Sans rien dire, il frotta ses paumes sur les pointes de seins dressées. Il fut surpris par la violence de la réaction de Lydie et releva immédiatement les mains, au désespoir de Lydie.  « Non, n’arrête pas ! » Il pris cette fois les pointes de seins entre le pouce et l’index et commença à les faire rouler doucement. Lydie se mit à gémir et il vit son ventre onduler sous les spasmes annonciateur de l’orgasme. Quand elle commença à bouger, il dut dégager une de ses jambes pour emprisonner la taille de Lydie, et malgré cette prise, il avait beaucoup de mal à garder les mains sur la pointe des seins. Il arrêta plusieurs fois pour que Lydie reprenne son souffle et aussi parce qu’il n’arrivait pas à la maintenir. Après plus d’une demi-heure de cet exercice, Lydie sembla être à peu près rassasiée. Il était temps ! Sentir le corps de Lydie jouir contre le sien rendait son désir presque insoutenable. De plus, dans la position ou il était, chaque mouvement de Lydie compressait sa verge et menaçait d’entraîner un orgasme. Lydie s’étira.  « Merveilleux. Je crois que personne ne m’avait caressé les seins aussi bien. Tu as compris maintenant pourquoi je ne voulais pas que nous prenions la drogue ensemble. Enfin tu comprendra encore mieux quand ce sera ton tour ! »  « Tu veux dire que tu arriveras à me faire jouir comme toi ! Je suis un homme et mes seins sont sûrement moins sensibles »  « Erreur, mon cher ! Et je te le prouverais ! » Elle se leva et revint avec un comprimé qu’elle tendit à Fabien.  « A toi. Et après, je m’occuperais de tes petits seins, comme si c’était les miens. Et profites en ! Ici, tu peux crier autant que tu veux, il n’y a pas de voisine pour t’entendre ! Moi je vais aller jusqu’à la maison chercher quelque chose à manger. » Il allait avaler le comprimé quand elle l’avertit  « Ne te met pas si près de l’arbre. Tu risques de te blesser » Et elle disparut entre les arbres. Ce fut bien meilleur que ses premières expériences dans l’appartement. Là, il se sentait totalement libre et ne devait pas essayer de se retenir pour ne pas ameuter le quartier. Comme les fois précédentes, il perdit complètement la notion du temps. Lydie avait peut être raison. Prendre la drogue ensemble n’aurait pas servit à grand chose. Il était trop absorbé par son plaisir pour s’occuper de quoi de ce soit d’autre. Quand Lydie revint, il venait juste d’émerger.  « Et ben ! Heureusement qu’il n’y a pas de voisin. Tu as de la voix » Elle posa un panier et vint s’asseoir en tailleur près de lui.  « Allez. Viens ! » Il ne se le fit pas dire deux fois. Il s’allongea sur les jambes de Lydie. Sentir les pieds nus de Lydie dans son dos l’excitait terriblement. Lydie avait du ressentir la même chose tout à l’heure. Il n’y avait pas pensé. Quand Lydie commença à serrer la pointe de ses seins, il ne comprit pas ce qui se passait. Il fut instantanément inondé de sperme. L’orgasme était immédiat. Il s’était attendu à une lente montée. Là, rien. Quand il refit surface, Lydie riant franchement.  « Alors. C’est pas sensibles les seins d’un homme ? Enfin, excuses moi. J’y suis allé un peu fort je crois. On va recommencer plus cool » Il eut cette fois le temps de voir l’orgasme arriver. Ce n’était pas aussi fort que l’orgasme provoquer directement par la drogue, mais s’était différent et délicieux. Le plaisir prenait naissance dans ses seins et descendait lentement vers son ventre pour exploser et former une barre de plaisir qui enserrait tout le tronc. Il remontait dans sa gorge et le forçait à chercher sa respiration. Il fut incapable de compter ses orgasmes. Lydie, quant à elle, semblait particulièrement aimer faire de lui sont jouet. Il sentait ses pieds nus bouger sous ses fesses et ça augmentait encore sa jouissance. Il atteignit le sommet du plaisir quand Lydie se pencha et prit un de ses seins entre ses lèvres. Il sentit la langue s’activer sur le mamelon tandis qu’une main experte continuait à agacer l’autre sein. Il n’avait pas cru possible de jouir autant, et surtout si longtemps ! Il sentit le plaisir disparaître, très lentement. La tête de Lydie devint plus lourde sur sa poitrine et sa respiration plus lente. Lydie venait de s’endormir. Il était bien et n’avait plus envie de bouger. Il s’endormit à son tour. Il faisait presque jour quand Fabien ouvrit les yeux. Le visage de Lydie était toujours posée sur sa poitrine, mais ses yeux étaient ouverts. Elle sourit:  « De retour parmi les vivants ? » Il se redressa et s’assit en face d’elle. Il la regarda un moment et dit:  « Qu’est-ce qu’on va devenir ? »  « Je n’en sais rien ! Je me suis déjà posée la question. J’ai quitter mon boulot depuis une semaine... Je me voyais mal y aller pieds nus ! »  « Mais comment tu fais pour acheter la drogue ? »  « Elle n’est pas chère... Elle n’utilise pas les circuits de distribution habituels... Enfin, pas encore et j’ai quelques économies. Elle est distribuée uniquement pas des gens qui y ont déjà goûter et qui comme nous ne peuvent plus s’en passer... Je crois que même si je n’avais pas d’argent, il n’en donnerait quand même ! »  « pourquoi ? Si ce n’est pas pour l’argent ? »  « Simple ! Tu as eu déjà un aperçu des effets secondaires ! Et encore, pour toi, ce sera beaucoup moins rapide. Mais regarde moi ! Un peu plus d’une semaine et je ne peux déjà plus mettre de chaussures. »  « Je ne vois toujours pas le rapport »  « C’est le plaisir qui te ramollit le cerveau ? Ils veulent entraîner le plus de monde possible et on comprend vite pourquoi ! Quand nous serons nus, ce qui ne saurait tarder pour moi, plus il y aura de monde, mieux ça vaudra ! »  « Tu dis que tout les drogués seront nus ! »  « Et oui, mon petit père ! Toi aussi, comme les autres ! »  « Mais tu m’as dit que c’était parce que tu étais fétichiste avant ! »  « Non, non ! J’ai dit que c’était plus rapide pour moi parce que j’étais fétichiste avant ! Nuance ! Mais pour toi, ce sera pareil ! ça prendra seulement plus de temps... Plusieurs mois sans doute... Enfin, d’après ce que je sais... »  « Et pour toi ? »  « Si ça continue comme ça... A chaque prise de drogue, c’est un peu plus dur... 2 semaines max., je pense... Pas plus ! »  « Mais que vas tu faire ? »  « Sais pas ! »  « Il y a beaucoup de gens dans ton cas ? »  « J’en connais 5 ou 6... pas plus ! Je vais rester là. Ma tante n’utilise jamais cette maison. Les autres filles et le garçon dans mon cas viendront me rejoindre. Je suppose que des petits groupes pareil au notre vont se former un peu partout en France. Tu nous apporteras à manger, enfin tant que tu le pourras. Après, quand il y aura des milliers de nus à travers le monde, ça n’aura plus d’importance.»  « Mais on va s’apercevoir de votre disparition ! »  « Des milliers de gens disparaissent tous les ans, et on ne les retrouvent pas tous ! Et puis ça va être les vacances, ce sera plus facile ! »  « Et ça ne te fait pas peur ? »  « Au début, oui. Plus maintenant. Je deviens chaque jours un peu plus fétichiste et j’aime ça. Comment dire... En fait, j’ai envie d’être nue et de ne plus pouvoir m’habiller... C’est comme de marcher pieds nus... Je suis heureuse de ne plus pouvoir mettre de chaussures... C’est comme ça et je n’y peux rien ! D’ailleurs, je suis surprise de ne pas avoir encore eut de crise ! »  « De crise ? »  « C’est comme ça que j’appelle mon besoin impératif de m’occuper de mes pieds nus... ça t’est déjà arrivé une fois ! »  « Oui. »  « Et bien, ce ne sera pas la dernière ! Moi, j’en suis à 6 ou 7 par jour. Au début, c’était quand j’étais nue uniquement, maintenant, c’est n’importe quand... Et ça ne prévient pas ! Bon ! on casse la croûte ? » Elle se leva et revint avec le panier. Il y avait des sandwichs et des bouteilles d’eau. Elle donna un à Fabien et mordit dans le sien. Fabien fit remarquer :  « Au moins, ça ne te coupe pas l’appétit ! » Elle sourit, mais ne répondit pas ! Ils mangèrent un moment en silence. Lydie rompit le silence en observant la mine soucieuse de Fabien.  « Tu as l’air bien songeur ! »  « Oui. Je ne sais pas comment cacher tout ça à Myriam. »  « Qui est Myriam ? »  « Officiellement, ma fiancée. »  « Elle vit avec toi ? »  « Oui. ça fait trois mois. »  « Alors, tu ne pourras rien lui cacher. Quand l’envie de te lécher les pieds te prendra, qu’elle soit là ou pas là, ce sera pareil et tu ne pourras pas faire autrement... Pourquoi tu ne lui propose pas de la drogue ? »  « Elle n’acceptera jamais, même pour essayer. »  « Tu tiens à elle ? »  « Bien sur ! »  « Alors, je ne vois qu’une solution ! Lui faire prendre une dose à son insu »  « Mais elle sera habillée, ça risque d’être très dur ! »  « Tu pourrais l’amener ici ? »  « Sous quel prétexte ? J’arrive. Je lui dit « je te présente Lydie, la fille avec laquelle j’ai passé la semaine dernière »...  « Mais non, idiot ! Tu pourrais dire qu’un copain t’a prêté la maison. Il y a une piscine et tu pourrais l’inviter à se baigner ? Si vous êtes sensé être tous les deux, elle ne s’encombrera sûrement pas d’un maillot de bain ! Là, un petit rafraîchissement... Et c’est fait ! »  « Elle ne me le pardonnera jamais ! »  « Arrête donc de dire des bêtises ! Tu m’en voulais toi, après ton premier orgasme ? »  « Non, bien sûr ! »  « Et bien, pour elle ce sera pareil ! Elle n’est pas fétichiste ? »  « Je ne crois pas, ou alors elle l’a bien cachée »  « Et bien comme ça, vous pourrez continuer à filer le parfait amour, bien qu’elle t’intéressera plus pour les mêmes raisons. Viens. On va reconnaître le terrain ! Elle arrive quand au fait ? »  « Demain soir. »  « Alors, on a tout le temps de préparer la piscine » Elle se leva en s’étirant. Fabien se dirigea vers ses vêtements et commença même à enfiler une de ses chaussures. Il entendit Lydie crier :  « Non mais ça va pas ! »  « Qu’est qui se passe ? »  « Veux tu me laisser ces trucs ou ils sont ! »  « Mais pour aller à la piscine ? Je vais avoir mal aux pieds ! »  « Les premiers temps, regarde ou tu mets les pieds et tu vas voir... Marcher pieds nus et très agréable... Et puis, tu tiens à me priver du plaisir de regarder tes pieds nus ? »  « Tu me regardes les pieds ? »  « Tu me regardes pas les miens ? »  « OK ! Tu as gagnée ! » Fabien rejoignit Lydie et tout deux partir en direction de la maison. Le soleil tapait et il faisait déjà chaud. Fabien posa son bras sur les épaules de Lydie. Elle était beaucoup plus petite que lui, surtout sans ses chaussures. Tout en marchant, il ne put s’empêcher de caresser un des seins de Lydie. Il ne s’attendait pas à une telle réaction ! Le corps de Lydie se plia littéralement en deux et elle tomba par terre, le visage plaqué sur un de ses pieds nus. Elle se mit à le lécher avec avidité et commença presque immédiatement à gémir de plaisir. Il comprenait maintenant pourquoi elle appelais ça une crise ! Voir Lydie lécher ainsi son pied nu l’excitait terriblement et il dut faire un gros effort pour résister à la tentation de faire la même chose. L’orgasme de Lydie fut très court et elle fut rapidement debout.  « Ne me regarde pas comme ça ! Je t’avais prévenu ! Tu verras quand ce sera ton tour. »  « Mais c’est un peu de ma faute, si je n’avais pas... »  « Idiot ! Ce serait arrivé de toute façon. Et puis, en fait, j’adore ça. Par moment, je n’attend même pas d’en avoir vraiment envie ! » Ils arrivèrent sans autre problème à la piscine. Elle était vide et des feuilles mortes jonchaient le fond. Ils se mirent au travail et vers midi, tout était propre et rutilant. Lydie avait eu deux autres crises, dont une singulièrement violente. Comme elle remontait à l’échelle métallique, son compagnon, le talon d’un des pieds nus de Fabien avait heurté le creux de son estomac. Elle avait eu juste le temps de se jeter sur le bord de la piscine. Elle se demandait si le contact du pied nu de Fabien sur son ventre n’avait pas provoqué cette crise là. Elle se promis de vérifier à la première occasion. Restait plus maintenant qu’à remplir la piscine et à démarrer les systèmes de nettoyage de l’eau. Fabien bricola un moment dans le sous sol pour trouver les vannes de remplissage. Il fallut plusieurs heures pour remplir la piscine. Il était assis, cote à cote à regarder le niveau monté dans Fabien poussa un gémissement. Lydie se tourna vers lui et vit qu’il était hypnotisé par quelque chose. Elle regarda dans la même direction et... tomba sur ses propres pieds nus ! Elle comprit immédiatement de qu’il se passait. Elle sourit, leva une jambe et posa une de ses pieds nus sur les genoux de Fabien. Le garçon s’en saisit aussitôt et le porta à son visage. Elle sentit la langue fouiller la cambrure, puis ses orteils disparaître dans la bouche de Fabien tandis que les picotements familiers prenaient possession de son ventre. Elle aurait voulu, elle aussi pouvoir attraper un de pieds nus de Fabien, mais ils étaient trop éloignés. Elle essaya d’attraper un des siens, mais l’orgasme paralysa son geste. Avant de céder au plaisir, il vit le sperme de Fabien éclabousser ses cuisses. Ce n’était pas la première fois que quelqu’un lui léchait les pieds, mais jamais elle n’avait joui à ce point là ! Quand ils furent tout deux calmés, Fabien regarda Lydie et dit :  « Je ne sais franchement pas ce qu’il m’est arrivé !. Je n’ai absolument rien pu faire pour résister! »  « Et bien ! Tu commences à comprendre maintenant ? Rassure-toi, ce ne sera pas la dernière fois ! Et... ce sera sûrement pire ! Mais en attendant, si tu sortais nous chercher quelque chose à manger ? Le frigo est vide. »  « Tu ne me laisses pas souffler un peu ? »  « Je veux bien, mais il est déjà tard, et je ne tiens pas à me retrouver dans l’état ou j’étais hier soir ! »  « Tu viens avec moi ? »  « Non, je n’ai vraiment pas envie de m’habiller. Tu n’en as pas pour longtemps. Juste une ou deux bricoles »  « Un peu plus ! je vais acheter de quoi boire pour demain soir. Dans quoi je pourrais mettre le comprimé ? »  « Je ne sais pas moi ! Qu’est ce qu’elle boit d’habitude ! »  « Un champagne devrait faire l’affaire. Bon j’y vais... N’oublie pas d’arrêter l’eau de la piscine ! » Elle le suivit des yeux comme il récupérait ses vêtements dans la petite clairière, puis elle vit la voiture quitter la propriété. Quand le porte fut fermée, elle frissonna. Pas de froid... Non, mais elle était soudain angoissée. Depuis qu’elle prenait cette drogue, chaque jour apportait son comptant de surprise. Sans être vraiment effrayée, elle se demandait ou tout cela allait s’arrêter et... Si ça s’arrêterait ! Et dans ces moment là, elle avait horreur d’être seule. La façon dont sa volonté était totalement anéantie par la puissance de ses envies lui faisait quand même un peu peur. Et puis... Elle n’avait pas tout dit à Fabien. Des flics avaient fait une descente dans une autre boite de la région, et ils avaient saisit une bonne quantité de drogue, au fin d’analyse. Ils ne pouvaient rien faire pour l’instant, cette substance n’étant répertoriée nul part, mais ça viendrait, et là, elle avait vraiment peur ! Elle jugeait qu’il n’y avait pas encore assez de gens accrochés à cette drogue pour créer un véritable groupe de pression. Au bien sur, malgré les analyses, ils ne trouveraient rien immédiatement. L’inventeur n’avait lui même pas compris totalement les effets de sa découverte, mais fatalement, un jour ou l’autre, un drogué se ferait embarquer au poste pour la nuit et là ! Et bien, il y aurait deux possibilités. S’il n’avait pas de drogue, il serait dans un tel état qu’il faudrait l’admettre à l’hôpital, ou bien, il aurait de la drogue sur lui et il ne pourrait pas s’empêcher de la prendre. Dans les deux cas, le rapprochement serait facile à faire.

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