Arme biologique

De Lexique du Daingue
Aller à la navigation Aller à la recherche

Recherches discrètes[modifier]

Depuis que l’armée s’était immiscée dans le programme, l’ambiance au labo avait bien changée… Les recherches que d’un commun accord l’équipe de direction devaient abandonnés avaient été reprises et les nouveaux « patrons » voulaient des résultats et des résultats rapides ! Hélène s’était déjà posé maints fois la question. Devait-elle démissionner et partir chercher du travail dans un autre labo ? Malheureusement, il y avait plusieurs obstacles à ça… Les recherches que l’équipe menait venaient d’être classées « secret défense » et ses patrons ne la laisseraient sans doute pas partir aussi facilement que ça… Et puis, après 5 ans en dehors du circuit, pas si facile de retrouver une place dans un labo privé… Pourtant, le sujet des recherches était devenu brulant en quelques mois ! Il y a trois mois, le comité directeur prenait la décision d’arrêter les recherches sur le BZT025… trois jours plus tard, l’armée débarquait dans le projet avec des moyens dont on ne pouvait soupçonner l’existence tant ils étaient colossaux ! Depuis ? Et bien depuis, l’argent n’avait plus d’importance ! Seuls comptaient les résultats ! L’équipe subissait une pression considérable et naturellement, l’ambiance de travail en pâtissait ! Ce n’était pourtant pas le moment de se bouffer le nez ! On était vraiment dans une phase critique du projet ! Ce qu’il y avait derrière les murs des chambres stériles du labo était du jamais vu… Sur terre ! Le 2 novembre 2008, ce que l’on avait d’abord pris pour une météorite s’écrasait en arctique. Une expédition localisa le point d’impact deux ans plus tard… Il s’agissait en fait du premier engin vraisemblablement habité en provenance d’une autre planète ou plus certainement d’une autre galaxie. Les résidus organiques trouvés à l’intérieur de ce que l’on pouvait supposer être un cockpit semblaient l’attester… L’affaire déjà à l’époque avait été soigneusement étouffée… Les prélèvements avaient été mis au congélateur et le cockpit avait été détruit. Les résidus organiques, le BZT025, avaient atterri au labo 1 an plus tard et les recherches avaient commencées. En voyant les premières propriétés de cette substance, le patron avait décidé de travailler comme si c’était le virus Ebola, salle de confinement, combinaison protectrice, enfin, vraiment toute la panoplie ! Cette matière avait en effet un comportement bizarre… Inquiétant, même ! Et paradoxalement, c’est ce qui intéressait l’armée ! Ils s’étaient mis dans la tête d’en faire une arme biologique… Hélène pensait que pendant l’année de la découverte du BTZ025 et l’arrivée de la substance au labo, il s’était passé quelque chose que les avait confortés dans cette voie… Quoi ? Ça, il était impossible d’en savoir plus ! Au sortir du congélateur, la substance semblait inerte, minérale, mais dès qu’on la réchauffait, elle montrait une intense activité organique… Elle n’était pas corrosive. Si on la laissait dans l’espace de confinement, elle n’évoluait pas, mais on voyait distinctement l’activité des cellules. L’analyse ADN était complètement délirante et ininterprétable… On n’avait pas de référence pour donner un sens aux résultats… On allait abandonner quand Sandrine avait eu l’idée de mettre en présence du BTZ025 du tissu humain… Les résultats avaient été spectaculaires ! Les cellules du BTZ025 s’étaient proprement attaquées au bout de peau humaine que l’on avait déposée sur elle, en l’occurrence, un petit bout de peau de Sandrine… En quelques heures, le petit bout d’humain avait complètement disparu, « digéré » par le BTZ025 ! En fait, l’observation montra que la masse du BTZ025 s’était accrue d’un poids équivalent au point de la peau de Sandrine. Le BTZ025 avait transformé, contaminé la peau de Sandrine qui faisait maintenant partie intégrante de la masse du BTZ025 ! Cette constatation était lourde de conséquence et elle avait motivé la décision d’abandonner la recherche par l’ancienne équipe de direction… C’est à ce moment que l’armée avait débarquée

Perte de confinement[modifier]

La masse du BTZ025 qu’abritait aujourd’hui le labo, était 10 fois plus importante que ce qui avait été récupéré dans l’épave de l’arctique. Les militaires pressaient pour démarrer l’expérimentation humaine, l’expérimentation animale s’étant soldée par un échec. Les échantillons humains étaient en général « convertis » par le BTZ025… Il y avait cependant des exceptions curieuses… Les échantillons d’origine féminine étaient plus facilement et plus rapidement « digérés » que les échantillons masculins… De ça, l’armée n’avait que faire ! Elle voulait un test grandeur nature… Et ce test se produisit de façon fortuite et non préparé… A 13 heures 45, Hélène entrait dans la salle principale de confinement, équipée. A 13 heures 47, il y eu la coupure d’électricité… En soi, ce n’était pas une catastrophe, le cas était naturellement prévu… La batterie de secours et ensuite le groupe électrogène allait prendre le relais ! Ce qui n’était pas prévu, par contre, c’est que le disjoncteur principal resterait collé… Il n’y eu donc pas de batterie… et pas de démarrage du groupe électrogène ! A 13 heures 48, Hélène suffoquait sous sa combinaison et arrachait plus qu’elle enlevait le haut de sa combinaison. La partie casque tomba violement sur le réceptacle du BTZ025, fissurant le réservoir. Déséquilibrée, Hélène tomba de tout son poids sur le réceptacle, brisant l’épaisse paroi vitrée… le visage d’Hélène s’écrasa violement sur la masse de BTZ025… Le choc fendit légèrement la peau de la pommette et étourdit un peu Hélène. Un peu désorienté, elle tituba vers la sortie de la salle. La porte s’était ouverte contre toute règle de sécurité passive… Sans doute un bug de programmation… Déjà, Sandrine, Lisa et Jeanne accouraient avec des lampes électriques. Sandrine referma manuellement la porte tandis que Lisa et Jeanne aidait Hélène à se débarrasser de sa combinaison. La lumière se ralluma alors que la combinaison tombait sur le sol. Comme habituellement, Hélène était presque nue dans sa combinaison et elle frissonnait dans le courant d’air. Sandrine s’approcha et caressa la coupure d’Hélène délicatement en disant  Eh bien, tu ne t’es pas raté ! Elle ramena ses doigts poisseux devant ses yeux en les frottant l’un contre l’autre.  Qu’est-ce que tu as sur le visage ?  Je ne sais pas trop, je suis un peu sonnée…  Merde ! C’est… C’est du BTZ025, lança Lisa  Eh ben ! elle va l’avoir son cobaye, l’armée ! termina Jeanne.  En plusieurs exemplaires constata


Chapitre 3[modifier]

Ajouter un commentaire...

Vous avez un commentaire à apporter sur cette page ? Ajoutez-le ici ou modifiez la page directement.


Nom : (Astuce : si vous vous connectez, vous n’aurez pas besoin de compléter manuellement votre nom ici)